Une cuillère à Mont d'Or
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Cuillère
Des étudiants du lycée Jacques Duhamel de Dole sont appelés à plancher sur la conception d'une cuillère à mont-d'or. Le projet, très sérieux, est lancé par le syndicat interprofessionnel du fameux vacherin du Haut-Doubs.
Le cahier des charges, comme il se doit, reste coulant. Les élèves de la section BTS « assistant en création industrielle » auront carte blanche pour le choix des matériaux, de la forme ou du design. Seule contrainte, ils devront faire figurer le nouveau logo du donneur d'ordre qui apparaît progressivement sur les boîtes de mont-d'or.
Toutefois, comme ils rendront leur copie en fin d'année scolaire, on pourrait quand même leur recommander d'éviter la cuillère de bois. Trophée que la tradition du rugby, bien ancrée dans la mise en boîte, attribue généralement au dernier de la classe.
Jean-Pierre MULOT pour l'Est Républicain
Des étudiants du lycée Jacques Duhamel de Dole sont appelés à plancher sur la conception d'une cuillère à mont-d'or. Le projet, très sérieux, est lancé par le syndicat interprofessionnel du fameux vacherin du Haut-Doubs.
Le cahier des charges, comme il se doit, reste coulant. Les élèves de la section BTS « assistant en création industrielle » auront carte blanche pour le choix des matériaux, de la forme ou du design. Seule contrainte, ils devront faire figurer le nouveau logo du donneur d'ordre qui apparaît progressivement sur les boîtes de mont-d'or.
Toutefois, comme ils rendront leur copie en fin d'année scolaire, on pourrait quand même leur recommander d'éviter la cuillère de bois. Trophée que la tradition du rugby, bien ancrée dans la mise en boîte, attribue généralement au dernier de la classe.
Jean-Pierre MULOT pour l'Est Républicain
Bonne question, je pensais justement à la tasse à chocolat chaud que j'ai achetée au marché de Noël de Montbéliard. Il y a une cuillère en porcelaine dans laquelle on dépose les pastilles de chocolat à fondre. Concernant le Mont d'Or, je n'imagine pas qu'ils puissent la faire en porcelaine comme les récipients, car j'imagine qu'elle serait trop épaisse pour couper la croûte pour faire le trou. Mais, bon, il y a d'autres matières... et l'on peut penser effectivement qu'elle doit pouvoir servir aux deux.
- lionel
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Bonne question.Message original: exil26
Il ressemble à quoi le couteau de poche typiquement franc-comtois ?
Tu pourrais mettre un extrait de l'article GG ? J'aime bien les couteaux, et je supporte mal la dictature des laguioles, d'autant plus qu'en général, ils n'ont pas de tire-bouchon, ce qui est un comble pour un couteau de poche. Bref, je serais ravi d'avoir un couteau typiquement comtois, si ça existe.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- gg25
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L'article de Pays Comtois ne donne aucune précision sur le couteau "typiquement comtois" mais fait plutôt un appel à ceux qui pourraient avoir des lumières sur la question.Message original: exil26
Il ressemble à quoi le couteau de poche typiquement franc-comtois ?
C'est l'Office de Tourisme et des Congrès de Besançon qui a lancé cette idée et qui est a la recherche d'infos sérieuses, les collectionneurs, historiens ou éventuels possesseurs de couteaux régionaux sont donc priés de se manifester. La présence de mines de fer dans la région ainsi que l'activité fromagère et le travail de la vigne laissent à penser qu'on fabriquait des couteaux sur place, précise l'article.
On en est là, mais y aura-t-il une suite à cette initiative, c'est difficile à dire.
- gg25
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J'ai un laguiole avec tire-bouchon, ça existe aussi.Message original: lionel
J'aime bien les couteaux, et je supporte mal la dictature des laguioles, d'autant plus qu'en général, ils n'ont pas de tire-bouchon, ce qui est un comble pour un couteau de poche.
Par contre je n'ai aucune idée de ce que pourrait être un éventuel couteau comtois, je n'ai jamais rien entendu ou lu sur le sujet.
Bon, j'ai pas trouvé votre couteau, en revanche, j'ai trouvé ça : http://www.besancon-tourisme.com/boutique.php
- Thierry39
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Article du vendredi 12 janvier 2007
Les étudiants planchent sur la cuillère du Mont d'Or
Le Syndicat interprofessionnel du Mont d'Or fait appel aux étudiants du lycée Jacques-Duhamel de Dole pour créer une cuillère destinée à la consommation et à la promotion du fromage.
«Notre fromage est entouré d'une sangle d'épicéa, la pâte est molle, et il est confectionné dans le haut Doubs avec du lait cru », détaille Claude Philippe, président du Syndicat interprofessionnel du Mont d'Or basé à Besançon. Toutes les caractéristiques sont explicitées aux étudiants de 2e année de BTS Design de produits du lycée Jacques-Duhamel, à Dole. Les professionnels et les élèves se sont rencontrés, hier, afin de lancer la conception d'une cuillère destinée à la dégustation du fromage.
Le choix des matériaux et la forme sont libres. Une seule contrainte : le logo doit figurer sur l'objet. « Il sera difficile à placer étant donné sa dimension imposante », estime Michel Amphyon, professeur. Il est vrai que sur le logo le nom du fromage est écrit en toute lettre. L'ustensile sera dans un premier temps fabriqué en série limitée, il sera offert à des clients et à des partenaires des producteurs. Si la cuillère rencontre le succès escompté, elle pourrait bien se retrouver dans nos cuisines.
« L'objet est utilisé dans les milieux « renommés » (grands restaurants, dégustation privées ), nous désirons le mettre en avant. Il devra allier authenticité, modernité et fonctionnalité », précise Claude Philippe. En tenant une cuillère à lever les sangles d'épicéa sur les arbres, le professionnel espère bien « orienter » la recherche de son auditoire. Il est vrai que l'outil ressemble à une cuillère de cuisine avec un bord tranchant et un manche en bois.
« Le Mont d'Or est destiné à être consommé chaud ou froid ? », interroge une étudiante. Le producteur sourit et réplique : « Nous, nous préférons le manger froid mais il est vrai qu'il est de plus en plus servi chaud. Cependant nous souhaitons privilégier la conception d'un objet destiné à consommer le fromage froid. »
Les quinze élèves et les professionnels se rencontreront à nouveau le 16 mars. Ils présenteront une première vague de projets élaborés par chacun. La « copie » sera à rendre à la fin de l'année scolaire et si un prototype est retenu, la fabrication de celui-ci sera lancée.
Hervé Tricaud
Article du vendredi 12 janvier 2007
Les étudiants planchent sur la cuillère du Mont d'Or
Le Syndicat interprofessionnel du Mont d'Or fait appel aux étudiants du lycée Jacques-Duhamel de Dole pour créer une cuillère destinée à la consommation et à la promotion du fromage.
«Notre fromage est entouré d'une sangle d'épicéa, la pâte est molle, et il est confectionné dans le haut Doubs avec du lait cru », détaille Claude Philippe, président du Syndicat interprofessionnel du Mont d'Or basé à Besançon. Toutes les caractéristiques sont explicitées aux étudiants de 2e année de BTS Design de produits du lycée Jacques-Duhamel, à Dole. Les professionnels et les élèves se sont rencontrés, hier, afin de lancer la conception d'une cuillère destinée à la dégustation du fromage.
Le choix des matériaux et la forme sont libres. Une seule contrainte : le logo doit figurer sur l'objet. « Il sera difficile à placer étant donné sa dimension imposante », estime Michel Amphyon, professeur. Il est vrai que sur le logo le nom du fromage est écrit en toute lettre. L'ustensile sera dans un premier temps fabriqué en série limitée, il sera offert à des clients et à des partenaires des producteurs. Si la cuillère rencontre le succès escompté, elle pourrait bien se retrouver dans nos cuisines.
« L'objet est utilisé dans les milieux « renommés » (grands restaurants, dégustation privées ), nous désirons le mettre en avant. Il devra allier authenticité, modernité et fonctionnalité », précise Claude Philippe. En tenant une cuillère à lever les sangles d'épicéa sur les arbres, le professionnel espère bien « orienter » la recherche de son auditoire. Il est vrai que l'outil ressemble à une cuillère de cuisine avec un bord tranchant et un manche en bois.
« Le Mont d'Or est destiné à être consommé chaud ou froid ? », interroge une étudiante. Le producteur sourit et réplique : « Nous, nous préférons le manger froid mais il est vrai qu'il est de plus en plus servi chaud. Cependant nous souhaitons privilégier la conception d'un objet destiné à consommer le fromage froid. »
Les quinze élèves et les professionnels se rencontreront à nouveau le 16 mars. Ils présenteront une première vague de projets élaborés par chacun. La « copie » sera à rendre à la fin de l'année scolaire et si un prototype est retenu, la fabrication de celui-ci sera lancée.
Hervé Tricaud
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- lionel
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Moi aussi, j'ai un laguiole à tire-bouchon, mais ce n'est pas la norme. Ici, tu peux t'en faire faire un à ton goût par un artisan coutelier, en choisissant la matière pour le manche : os, corne, bois de santal, ..., la couleur, la forme de la lame..., mais pas avec tire-bouchon, ce sont des fabrications industrielles, sauf erreur de ma part.Message original: gg25
J'ai un laguiole avec tire-bouchon, ça existe aussi.
Par contre je n'ai aucune idée de ce que pourrait être un éventuel couteau comtois, je n'ai jamais rien entendu ou lu sur le sujet.
Je n'ai peut être pas tout regardé, mais je n'ai rien vu de spécial sur le site indiqué par Karine.
Affaire à suivre pour le couteau comtois...
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- Thierry39
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Article du vendredi 23 mars 2007
Suspense sur le futur ustensile à découper le Mont d'Or
Les 15 élèves du lycée Duhamel à Dole chargés de concevoir « une cuillère » à Mont d'Or se sont si bien appliqués que les professionnels n'ont pu les départager
Hier, c'était le grand oral pour 15 élèves en deuxième année du BTS assistant en création industrielle qui planchent depuis deux mois à la conception d'une « cuillère » à Mont d'Or commandé par le syndicat interprofessionnel du Mont d'Or AOC.
« J'ai essayé de travailler sur un ustensile qui se différencie d'une cuillère ou d'un couteau. J'ai voulu qu'il soit sobre et qu'il soit à l'image du terroir en alliant l'inox et le bois. Il a un côté aiguisé pour trancher la croûte et plat pour racler le fond » explique un étudiant qui doit se livrer au jeu du question-réponse avec les professionnels. « Et le bois, c'est pour l'esthétique ? » « C'est surtout pour le contact. Ca donne une valeur ajouté à cet objet. » Pile dans les critères du syndicat qui a demandé un objet pratique, esthétique et en lien avec le produit.
Le professeur d'arts appliqués, Michel Amphyon, n'étaient pas peu fier de ses élèves : « Ils ont tous joué le jeu de la diversité. Il n'y a pas de projets qui se sont chevauchés. J'y vois deux raisons : l'objet touche de près certains car ils habitent près du Mont d'Or et c'est la première fois qu'ils abordent un projet complet de la recherche à la réalisation. »
Verdict en avril
Élodie confirme : « C'était intéressant de faire un objet de la région.
Moi, j'ai joué sur la symbolique en faisant référence aux vaches et aux paysages. »
Mais trop d'étudiants ont visé juste pour pouvoir les départager dans la foulée de cette présentation comme il était initialement prévu.
La décision sera donc rendue courant avril : « On n'imaginait pas une si grande diversité.
C'est impressionnant, les élèves ont fait preuve d'une grande créativité et d'originalité. C'est pas le tout d'avoir une idée, il faut la décliner jusqu'à l'objet final et nous avons des réalisations remarquables », commente Olivier Vallat, animateur du syndicat, qui teste avec ses collègues autour d'une bonne table la maniabilité des créations.
L'objet retenu servira de vitrine au syndicat qui l'offrira à ses partenaires commerciaux et aux personnes intronisées dans sa confrérie.
Fabriqué d'abord en série limitée, il pourrait être commercialisé à grande échelle si le consommateur est intéressé.
Un objet haute gamme de plus dans les arts de la table, design et moderne, pour faire du Mont d'Or un produit branché en dehors de la région.
S.B.
Article du vendredi 23 mars 2007
Suspense sur le futur ustensile à découper le Mont d'Or
Les 15 élèves du lycée Duhamel à Dole chargés de concevoir « une cuillère » à Mont d'Or se sont si bien appliqués que les professionnels n'ont pu les départager
Hier, c'était le grand oral pour 15 élèves en deuxième année du BTS assistant en création industrielle qui planchent depuis deux mois à la conception d'une « cuillère » à Mont d'Or commandé par le syndicat interprofessionnel du Mont d'Or AOC.
« J'ai essayé de travailler sur un ustensile qui se différencie d'une cuillère ou d'un couteau. J'ai voulu qu'il soit sobre et qu'il soit à l'image du terroir en alliant l'inox et le bois. Il a un côté aiguisé pour trancher la croûte et plat pour racler le fond » explique un étudiant qui doit se livrer au jeu du question-réponse avec les professionnels. « Et le bois, c'est pour l'esthétique ? » « C'est surtout pour le contact. Ca donne une valeur ajouté à cet objet. » Pile dans les critères du syndicat qui a demandé un objet pratique, esthétique et en lien avec le produit.
Le professeur d'arts appliqués, Michel Amphyon, n'étaient pas peu fier de ses élèves : « Ils ont tous joué le jeu de la diversité. Il n'y a pas de projets qui se sont chevauchés. J'y vois deux raisons : l'objet touche de près certains car ils habitent près du Mont d'Or et c'est la première fois qu'ils abordent un projet complet de la recherche à la réalisation. »
Verdict en avril
Élodie confirme : « C'était intéressant de faire un objet de la région.
Moi, j'ai joué sur la symbolique en faisant référence aux vaches et aux paysages. »
Mais trop d'étudiants ont visé juste pour pouvoir les départager dans la foulée de cette présentation comme il était initialement prévu.
La décision sera donc rendue courant avril : « On n'imaginait pas une si grande diversité.
C'est impressionnant, les élèves ont fait preuve d'une grande créativité et d'originalité. C'est pas le tout d'avoir une idée, il faut la décliner jusqu'à l'objet final et nous avons des réalisations remarquables », commente Olivier Vallat, animateur du syndicat, qui teste avec ses collègues autour d'une bonne table la maniabilité des créations.
L'objet retenu servira de vitrine au syndicat qui l'offrira à ses partenaires commerciaux et aux personnes intronisées dans sa confrérie.
Fabriqué d'abord en série limitée, il pourrait être commercialisé à grande échelle si le consommateur est intéressé.
Un objet haute gamme de plus dans les arts de la table, design et moderne, pour faire du Mont d'Or un produit branché en dehors de la région.
S.B.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Article du mercredi 16 mai 2007
Deux projets en lice pour la cuillère à mont d'or
Corne ou langue à mont d'or ? Deux projets ont été retenus par le syndicat interprofessionnel en vue de commercialiser une cuillère
Sur le quinze de départ, deux étudiantes en BTS Assistant de création industrielle au lycée Duhamel à Dole restent en course pour la création de la cuillère à Mont d'Or. D'un côté, Elodie et sa corne à mont d'or, un objet en bois avec une corne et un « M » qui rappelle le logo.
De l'autre, Alice et sa langue à mont d'or, une spatule en métal avec un manche enroulé sur lui-même : « Je ne suis pas de la région alors je me suis renseignée sur l'univers de ce fromage. Il est entouré de sangle d'épicéa et le manche rappelle les copeaux de bois pour le côté terroir mais il fait penser aussi à une langue pour le côté dégustation et gourmandise », commente l'étudiante.
Au syndicat interprofessionnel du mont d'or, à l'initiative du projet, on ne cache pas sa préférence : « L'objet d'Elodie a fait l'unanimité parce qu'il est beau, stylisé et symbolique : on retrouve la vache, la montagne, le logo.
Il est déclinable en plusieurs matériaux ce qui a fait son succès mais on peut encore améliorer sa fonctionnalité. Le projet d'Alice est beaucoup plus difficile à industrialiser avec son manche enroulé mais peut convenir à une version de luxe », explique Olivier Vallat, animateur du syndicat.
Pour l'heure, les deux étudiantes travaillent à la faisabilité technique de leur création en vue d'une éventuelle commercialisation : « Si c'est à une centaine d'exemplaire, on peut faire un outil et fabriquer l'objet de manière artisanale. En revanche, si c'est à un millier d'exemplaire, il faut trouver le principe industriel pour le fabriquer en série », explique Michel Amphyon, leur professeur d'arts appliqués.
Problème de fabrication
Alice qui a choisi le métal « parce qu'il est plus lourd et donne plus de valeur à l'objet » se heurte ainsi à un sérieux problème : « Ce n'est pas la meilleure réponse à un produit grand public, note son professeur. Il faut peut-être choisir un autre matériau comme du plastique mais il faut qu'il soit élastique pour ne pas se tordre quand on coupe le fromage ou qu'il soit plus rigide et à ce moment-là, il faut qu'il soit beaucoup plus épais que ça. »
Alice sait que sa camarade a une longueur d'avance mais elle s'estime déjà gagnante : « C'est un premier pas dans la vie professionnelle, c'est le seul projet que l'on réalise du début à la fin. On apprend à répondre précisément à la demande de l'entreprise et pas uniquement à ce qu'on a envie de faire. »
Les deux élèves devront présenter leur maquette en juin. L'objectif du syndicat est de trouver un fabricant pour utiliser cette fameuse cuillère lors de la coulée du mont d'or en septembre.
S.B.
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Le designer de plus en plus impliqué dans la stratégie du produit
Avant la cuillère à mont d'or, les élèves du BTS Assistant en création industrielle de l'an dernier avait travaillé à la création d'une horloge. D'une décoration pour la maternité à l'embellissement d'une balayeuse, les missions commandées par les entreprises sont très diverses et permettent à ces jeunes de se confronter au monde du travail. Mais il est rare que le projet aille jusqu'au bout : « En général, on ne va pas jusqu'à la fabrication car les données économiques et industrielles nous échappent. Il faudrait que l'on soit plus structuré et attaché à des entreprises pour que cela puisse se faire. Ce sont des choses qu'ils apprendront quand ils seront professionnels », explique Michel Amphyon, professeur d'arts appliqués.
Et ils l'apprendront selon le domaine où ils seront recrutés. Dans le jouet, le designer s'arrête souvent à la maquette. Dans l'automobile, le designer va jusque chez le sous-traitant vérifier le pare-choc : « C'est ce qui fait l'intérêt du métier, il n'y a pas qu'une manière de procéder. Avant, le designer était un exécutant un peu habile, un peu artiste chargé d'embellir la laideur. Maintenant, il devient partie prenante de la stratégie du produit », conclut Michel Amphyon.
Article du mercredi 16 mai 2007
Deux projets en lice pour la cuillère à mont d'or
Corne ou langue à mont d'or ? Deux projets ont été retenus par le syndicat interprofessionnel en vue de commercialiser une cuillère
Sur le quinze de départ, deux étudiantes en BTS Assistant de création industrielle au lycée Duhamel à Dole restent en course pour la création de la cuillère à Mont d'Or. D'un côté, Elodie et sa corne à mont d'or, un objet en bois avec une corne et un « M » qui rappelle le logo.
De l'autre, Alice et sa langue à mont d'or, une spatule en métal avec un manche enroulé sur lui-même : « Je ne suis pas de la région alors je me suis renseignée sur l'univers de ce fromage. Il est entouré de sangle d'épicéa et le manche rappelle les copeaux de bois pour le côté terroir mais il fait penser aussi à une langue pour le côté dégustation et gourmandise », commente l'étudiante.
Au syndicat interprofessionnel du mont d'or, à l'initiative du projet, on ne cache pas sa préférence : « L'objet d'Elodie a fait l'unanimité parce qu'il est beau, stylisé et symbolique : on retrouve la vache, la montagne, le logo.
Il est déclinable en plusieurs matériaux ce qui a fait son succès mais on peut encore améliorer sa fonctionnalité. Le projet d'Alice est beaucoup plus difficile à industrialiser avec son manche enroulé mais peut convenir à une version de luxe », explique Olivier Vallat, animateur du syndicat.
Pour l'heure, les deux étudiantes travaillent à la faisabilité technique de leur création en vue d'une éventuelle commercialisation : « Si c'est à une centaine d'exemplaire, on peut faire un outil et fabriquer l'objet de manière artisanale. En revanche, si c'est à un millier d'exemplaire, il faut trouver le principe industriel pour le fabriquer en série », explique Michel Amphyon, leur professeur d'arts appliqués.
Problème de fabrication
Alice qui a choisi le métal « parce qu'il est plus lourd et donne plus de valeur à l'objet » se heurte ainsi à un sérieux problème : « Ce n'est pas la meilleure réponse à un produit grand public, note son professeur. Il faut peut-être choisir un autre matériau comme du plastique mais il faut qu'il soit élastique pour ne pas se tordre quand on coupe le fromage ou qu'il soit plus rigide et à ce moment-là, il faut qu'il soit beaucoup plus épais que ça. »
Alice sait que sa camarade a une longueur d'avance mais elle s'estime déjà gagnante : « C'est un premier pas dans la vie professionnelle, c'est le seul projet que l'on réalise du début à la fin. On apprend à répondre précisément à la demande de l'entreprise et pas uniquement à ce qu'on a envie de faire. »
Les deux élèves devront présenter leur maquette en juin. L'objectif du syndicat est de trouver un fabricant pour utiliser cette fameuse cuillère lors de la coulée du mont d'or en septembre.
S.B.
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Le designer de plus en plus impliqué dans la stratégie du produit
Avant la cuillère à mont d'or, les élèves du BTS Assistant en création industrielle de l'an dernier avait travaillé à la création d'une horloge. D'une décoration pour la maternité à l'embellissement d'une balayeuse, les missions commandées par les entreprises sont très diverses et permettent à ces jeunes de se confronter au monde du travail. Mais il est rare que le projet aille jusqu'au bout : « En général, on ne va pas jusqu'à la fabrication car les données économiques et industrielles nous échappent. Il faudrait que l'on soit plus structuré et attaché à des entreprises pour que cela puisse se faire. Ce sont des choses qu'ils apprendront quand ils seront professionnels », explique Michel Amphyon, professeur d'arts appliqués.
Et ils l'apprendront selon le domaine où ils seront recrutés. Dans le jouet, le designer s'arrête souvent à la maquette. Dans l'automobile, le designer va jusque chez le sous-traitant vérifier le pare-choc : « C'est ce qui fait l'intérêt du métier, il n'y a pas qu'une manière de procéder. Avant, le designer était un exécutant un peu habile, un peu artiste chargé d'embellir la laideur. Maintenant, il devient partie prenante de la stratégie du produit », conclut Michel Amphyon.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Beuillot
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- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
C'est quoi le féminin de machisme?Message original: Karine
Nota bene : heureusement que les nanas sont là !
Pas féminisme,en tous cas : ce n'est pas péjoratif.
Dis,Karinette,tu imagines un mec du forum fanfaronner si 2 étudiants masculins étaient arrivés en finale?
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
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Je ne sais pas car je n'ai pas le journal en version papier mais uniquement les articles disponibles sur http://www.leprogres.fr que je copie/colle sur le forum.Message original: Karine
Merci à toi ! Est-ce qu'il y a des images des objets en question dans le journal ? C'est beau ?
Nota bene : heureusement que les nanas sont là !
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