Billet d'humeur vert

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Domi
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Billet d'humeur vert

Message par Domi »

Je vous propose glaner ça et là quelques textes , vos textes sur l'environement !!

alors lachez-vous en respectant les opinions des autres !! ::)



Auteur : kervella.clo@orange.fr

La Terre se réchauffe, la Terre a la fièvre.

Que faisons nous lorsque nous avons de la fièvre ? Nous prenons notre température, pour faire un diagnostic correct.

Puis nous regardons nos autres symptômes. Douleurs ou pas ? Signes d’infections ou pas ? Blessures externes ou pas ?

Sans attendre, souvent un comprimé d’aspirine, ou autre médicament équivalent permet de faire baisser la température.

Si ce n’est pas le cas, si la température dure, nous allons voir un médecin. Nous faisons alors confiance au diagnostic de l’expert et nous adoptons tout traitement proposé n’ayant qu’une seule envie, qu’un seul besoin faire baisser cette température qui perturbe notre santé.
Seuls ou avec un médecin nous intervenons, nous nous soignons pour retrouver la santé, un équilibre nécessaire à toute activité.

Aujourd’hui, la Terre est malade, elle a de la fièvre. Cela fait longtemps que nous le savons. Nous avons vu les experts, ils nous ont dit ce qu’il fallait faire, et pourtant rien n’a été fait. Pourquoi ?

Nous continuons de prendre la température, pour constater que celle-ci monte. La fièvre monte. Nous continuons de voir les experts, Ils continuent de nous dire de façon de plus en plus précise que faire. Et pourtant nous ne faisons toujours rien. Pourquoi ?

Pourquoi ne faisons nous rien ?

Est-ce un manque de confiance dans l’avis des experts ?

Est-ce un manque de confiance dans la thérapie proposée ?

Est-ce alors d’abord une incrédulité dans la notion de fièvre de la Terre ?

Est-ce anormal ?

Avons-nous envie de soigner la Terre ? Oui, Non ?

Qui se sent responsable de la santé de la Terre ?

Les personnes et entités ayant les leviers du pouvoir pour agir à l’échelle planétaire se sentent-elles responsables de la santé de la Terre ?

Qui a vraiment le pouvoir d’agir ?

Aujourd’hui, dans nos sociétés lorsque les organismes sociaux pensent que les parents ne sont pas en mesure de s’occuper correctement d’un enfant ou peuvent mettre en péril la santé, voir la vie d’un enfant, alors ces parents sont démis de leurs responsabilités, et l’enfant confié à des personnes ou entités responsables.

Les personnes ou entités ayant les leviers du pouvoir, et donc des actions à mener pour lutter contre le réchauffement climatique, sont aujourd’hui inefficaces. Qui pourra juger de leur manquement à leurs devoirs, qui pourra les démettre de leurs responsabilités avant qu’il ne soit trop tard ?
Les associations agissent, sensibilisent, manifestent, des personnes connues prennent la parole, implorent, lancent leurs incantations mais apparemment dans le vide ou touchant si peu de responsables. Ils sont comme des voisins qui verraient un enfant maltraité, qui en parleraient entre eux, sans savoir à qui en parler pour faire cesser cela, sans pouvoir intervenir directement pour soustraire l’enfant à un mauvais traitement. Impuissants.

Impuissants ou poltrons ?

Quand il est question de la vie d’un enfant, quand il est question de vie, l’instinct doit parler, l’action est légitime. Il n’y a pas de barrière possible. La vie avant tout.

Maintenant il est question du maintient des conditions de vie de milliards de personnes sur la Terre.

Si nous n’agissons pas, parce que nous pensons que la Terre elle n’est pas malade, si nous pensons que la Terre peut supporter une élévation significative de la température moyenne, alors agissons pour prévenir les problèmes de santé de milliards d’individus, pour maintenir la vie de milliards d’individus.

Nous sommes tous collectivement responsables de nos conditions de vie sur la Terre, nous sommes tous collectivement responsables de nos vies sur la Terre.

Nous n’avons pas d’autre maison que la Terre.

Pourquoi les individus ne se sentent-ils pas concernés ou pas plus concernés ?

Pour que tous les êtres humains se sentent concernés par les conditions de vie sur Terre et donc par toutes les causes humaines du réchauffement climatique, il faut absolument que tous se rapprochent de la Nature tout simplement.

Aujourd’hui, les gens sont de plus en plus « civilisés » c'est-à-dire plutôt urbanisés. Or toutes ces personnes vivant en ville sont physiquement déconnectés des matières premières de la terre.

Les citadins vivent sur du béton, sur du goudron, sur toute sorte de matières synthétiques.


En ville il est interdit de marcher sur les pelouses des espaces verts.

En ville il n’y a plus de fleurs des champs à cueillir, il y a très peu d’oiseaux, les rivières ou fleuves ont presque toujours des berges bétonnées.

Les gens se déplacent en véhicule les isolant de la terre par toute sorte de pneumatique, comme pour les faire flotter d’un point à un autre, dans leur monde virtuel.

En ville il devient impossible de sentir vivre la Terre, car il n’y a plus de contact avec la terre elle-même.

Même les salades chez le marchand de légumes sont lavées, sans la moindre poussière de terre sur ses feuilles.

En ville les gens ne touchent plus la terre mais ils ne touchent plus le ciel non plus. Ils ont toujours un toit sur leurs têtes quand ils ne sont pas dans les couloirs d’un métro ou d’une galerie marchande.

La nuit les éclairages publics les empêchent de voir les étoiles et les autres planètes dans le ciel. Seuls les astronomes amateurs savent se mettre dans les conditions pour les voir. Si on ne sait plus voir les autres planètes, on finit par oublier ce qu’est une planète, on finit par oublier que l’on vit sur une planète, que la Terre est une planète, et qu’à l’échelle de l’univers, la Terre est toute petite et encore aujourd’hui unique pour nous accueillir, nous, êtres humains.

Comment les gens peuvent–ils rétablir un lien personnalisé avec la Terre lorsqu’ils vivent en ville et parfois même à la campagne?

Il faut déjà aller dans la nature, y prendre plaisir, ne pas avoir peur.

Des tendances positives sont pourtant là qui conduiront petit à petit les gens à se redécouvrir être humains habitant la planète Terre.

Pourquoi les responsables de tous les états du monde ne font-ils pas un référendum pour prendre le pouls de leur population sur leurs volontés d’actions pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Qui a le plus à gagner dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

Qui a le plus à perdre dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
Il y a pourtant un moyen d’action simple et efficace

Pour que les individus n’ayant pas de pouvoir d’action globale puissent agir il y a pourtant un moyen d’action simple efficace qui obligera les empêcheurs de tourner en rond à se regarder dans un miroir.

Un moyen d’action simple, efficace qui fera en sorte que les véritables responsables du réchauffement climatique ne pourront jamais se défausser de leurs responsabilités sur les autres.

Ce moyen c’est l’exemplarité des plus petits, des plus faibles.
Car il arrive toujours un moment où la somme d’actions infinitésimales donne un résultat, une action d’une force infiniment plus puissante que tout ce qu’on pourrait imaginer initialement.

Ainsi les gens, les quidams ne se poseront plus la question de savoir s’ils sont incapables d’agir ou poltrons car ils auront pris conscience de la force d’action et de persuasion dont ils disposent.

Prenons donc le temps d’en faire l’inventaire cela nous permettra en même temps d’identifier l’impact que cela peut avoir.

Nous les quidams, nos actions s’identifient dans notre quotidien.

Alors parcourons une de nos journées.

Nous nous rendrons compte que nous agissons déjà beaucoup au quotidien et que si nous continuons à agir de plus en plus consciemment et non par automatisme, par vieille habitude, nous élargirons nos impacts.

Il est possible d’agir à tout moment.

Le réveil sonne, il est l’heure de lever. Mon réveil est un réveil mécanique ou fonctionnant à pile.

(pas besoin d’utiliser d’électricité pour cela, les piles sont recyclées).

Vite la douche pour finir de se réveiller, et pendant ce temps il faut aérer la maison.

(un économiseur sur la pomme de la douche pour consommer moins d’eau, ouvrir les fenêtres de la maison en ayant pris soin d’éteindre les radiateurs l’hiver, permet d’aérer la maison sans avoir besoin de système de recyclage d’air consommateur d’énergie).

Petit déjeuner pour tout le monde.

(si tous les habitants d’une maison utilisent de l’eau chaude pour leur p’tit déj’ en faisant chauffer une seule fois de l’eau et en la mettant dans une bouteille thermos on n’utilise du gaz ou de l’électricité qu’une seule fois dans la journée, et pour le pain grillé maison c’est pareil en le faisant grillé au four une fois et en grande quantité pour un ou deux jour vous utilisez moins d’énergie et vous ne gaspillez pas de pain)

S‘habiller

(pour ce qui concerne la gestion des vêtements un chapitre entier peut donner des pistes de comportement responsable, autant dans le choix des vêtements, le renouvellement des vêtements, l’entretien des vêtements, le recyclage des vêtements)

et aller chacun vers ses occupations ou à l’école ou au boulot

(se déplacer, là aussi un chapitre entier est nécessaire et les trucs et astuces de chacun sont encore nombreux dans ce domaine, il va de soi que le plus responsable pour la planète et le plus sain est la marche à pied lorsque cela est possible)

Dans la journée, les différentes actions pour lesquelles nous sommes responsables en tant qu’individu vont être faire ses courses, de se nourrir et de recycler ses déchets, d’entretenir sa maison, de s’informer, de se soigner, d’avoir quelques loisirs.

Un chapitre entier traitera des comportements eco-responsables pour la nourriture, et les déchets y afferant.
Un autre chapitre traitera de l’entretien de sa maison et de façon plus large de l’équipement de sa maison ( intérieur et extérieur).

Aujourd’hui il est nécessaire de s’informer et les médias utilisés sont nombreux, nous pouvons également faire des choix écologiques dans nos comportements et dans la gestion des supports d’information.

Pour se soigner, nous pouvons aussi avoir des comportements et des actions volontaristes pour développer dans ce domaine l’écologie, beaucoup plus que l’on peut le croire.

Les loisirs sont bien sûr ceux que chacun préfèrent, nous pouvons nous donner une grille d’analyse de notre ou de nos loisirs pour voir s’il y a des pistes d’auto-amélioration écologique.

Je vous propose de traiter le jardinage dans le cadre des loisirs également.

Et le soir venu, arrive le moment de s’endormir.

Dormir : existe-t-il une façon de dormir écologique ?

On le verra, peut-être bien que oui.

Alors si nous conduisons nos journées, chacune et chacun, de façon responsable, comme nous conduirions un véhicule, nous pourrions devenir une force d’exemplarité qui ferait fléchir immanquablement les responsables des autres activités humaines et les amèneraient à leur tour à des comportements et des choix écologiques.

Et ce de façon directe et indirecte?

De façon directe car je suis persuadée de l’impact psychologique sur les décideurs, de façon directe car les responsables et autres dirigeants ne pourraient se cacher derrière l’impact des activités domestiques.

Et de façon indirecte car ces mêmes individus qui travaillent dans les entreprises, les industries de tout domaine, sont des individus qui auront adopter à titre privé des comportements écologiques consciemment, volontairement avec l’envie de faire changer autour d’eux et donc ils finiraient par faire infléchir les comportements dans leur quotidien professionnel.

Si un individu agit en toute conscience d’une façon à titre privé, il ne pourra pas agir différemment dans son milieu professionnel sans réaction, sans peser sur les choix de ses responsables.

De façon indirecte également car si les individus en tant que consommateurs axent leurs choix en éliminant les achats comportant des polluants irréversibles, ces fabrications disparaîtront et la demande d’autres produits non polluants augmentera en balance.

C’est pourquoi, je crois à la force de l’exemplarité des plus petits, et je suis persuadée que les effets peuvent être très, très rapides.

Certains diront qu’il faut pour atteindre cela une grosse campagne de sensibilisation, qu’il faut éduquer les gens, que les gens n’y sont pas prêts, etc etc,.

Non, tout ceci n’est pas nécessaire, je vous le répète la force de l’exemplarité, là est l’outil pédagogique.

Je fais et j’explique autour de moi ce que je fais, et je dis qu’il faut expliquer ce que l’on fait pour avoir un meilleur comportement écologique, afin que chacun puisse prendre exemple.

Ainsi en expliquant autour de soi une façon de faire, chaque fois que l’occasion s’en présente, on n’impose rien à personne on dit seulement ce que l’on fait.

Et à force de répéter, (il paraît qu’en pédagogie il faut répéter trois fois pour commencer à marquer les esprits et les mémoires), nos voisins, amis, contacts, connaissances, prendront modèle et deviendront à leur tour modèle, et sont sûrement déjà modèle sur une autre chose.

Ainsi les gens prendront l’habitude de partager plus encore qu’ils ne le font déjà, leurs bonnes pratiques écologiques, pour améliorer leurs conditions de vie personnelle, pour améliorer la vie de leurs voisins, de leur quartier, de leur ville de leur région, de leur état, de leur planète et donc de toutes les générations à venir.

Si chacun croit en son pouvoir personnel de faire avancer les choses par la force de l’exemplarité, alors l’ensemble de la population aura en ses mains le pouvoir infini et inattaquable de faire adopter des comportements écologiques par les plus pollueurs.

Les gens auront alors redécouvert leur appartenance à un tout plus puissant que le plus puissant des milliardaires, oui les gens auront enfin redécouvert leur appartenance à ce tout unique qu’est l’humanité.

Et dans leur œuvre au quotidien pour transformer leurs conditions de vie, ils auront contribué à sauver l’humanité.

Seule l’humanité peut sauver l’humanité.

Je le répète c’est parce que les êtres humains auront redécouverts leur appartenance à l’Humanité qu’ils sauveront l’Humanité.

Dans cette œuvre au quotidien pour améliorer leurs conditions de vie, pour créer les conditions de leur survie donc, les gens vont tous redécouvrir naturellement les vraies valeurs de la Vie.

L’œuvre écologique de chaque minute, de chaque journée, de la vie de chaque individu, contribuera à la réussite de tous.

Et ce durablement. La force de cette oeuvre d’exemplarité aura été de transformer durablement les individus.

Ils seront tous redevenus êtres humains conscients de leurs co-responsabilités dans les conditions de vie sur notre planète Terre.

Nous aurons tous repris conscience d’être des terriens.
Peut-on dire aujourd’hui que la Terre se réchauffe car l’Humanité est malade ?

Ce n’est pas la Terre qui a la fièvre, c’est l’Humanité qui a la fièvre.

C’est pour cela que seule l’Humanité peut sauver l’Humanité.

La Terre a la gentillesse de nous servir d’alerte. La Terre est le meilleur expert pour diagnostiquer les problèmes de l’Humanité. Et la Terre a la générosité de nous offrir tout ce qu’il faut pour élaborer nos remèdes. La Terre est notre meilleur médecin, notre meilleur pharmacien.

Regardons ce que nous faisons à la Terre, nous verrons ce que nous sommes. Acceptons de voir ce que nous sommes.

La Terre nous offre aujourd’hui la possibilité de grandir.

Et alors la Terre qui nous accueille se réchauffera peut-être mais plus du fait de l’activité humaine.

Et si le réchauffement de la planète est naturel alors nous êtres humains nous nous adapterons physiologiquement à ce réchauffement, naturellement, car ce sera dans le cadre d’un équilibre général de la planète.

Et cette adaptation physiologique, nous n’y accéderons jamais si le réchauffement planétaire est le fait de l’activité humaine.

Alors je vous propose de nous promener dans nos journées pour commencer notre œuvre personnelle et collective d’exemplarité. Pour cela nous allons reprendre les chapitres que je vous proposais de garnir quelques lignes auparavant.

Ecologie au quotidien.

Pour entamer notre œuvre d’exemplarité, il nous faut d’abord bien prendre conscience de tout ce que l’on fait.

Car chacun d’entre nous fait déjà beaucoup de chose sans le savoir vraiment.

Je vais alimenter chacune de ces rubriques, au fil de l’eau, sans ordre particulier.

Ainsi tout lecteur pourra aller y piocher des idées ou rajouter les siennes de la même façon, comme si cela se faisait au gré d’une discussion sur le pas de la porte, dans la rue, au café, …

Se nourrir, gérer ses déchets, gérer sa pollution

Se loger, équiper sa maison, gérer ses déchets, gérer sa pollution

Jardiner, gérer ses déchets, gérer sa pollution

Se vêtir, gérer ses déchets
Se déplacer, gérer ses déchets, gérer sa pollution

S’informer – Communiquer, gérer ses déchets, gérer sa pollution
Prendre soin de son corps, gérer ses déchets et sa pollution

Organiser ses loisirs, gérer ses déchets, gérer sa pollution

A partir de ce point c’est maintenant votre livre d’écologie au quotidien.

Vous pouvez le copier le photocopier, le distribuer autour de vous, autant que vous le voulez. Copiez le vide ou copiez le plein, simplement parlez en autour de vous.

Il n’y a aucune manœuvre politique simplement un acte de responsabilité citoyenne, dans le fait de donner ces quelques feuilles.

Ce que je peux dire de mes comportements écologiques au quotidien

Pour commencer une page par rubrique et si vous avez beaucoup de choses à montrer, rajouter des feuilles !

Faites cet inventaire en famille, entre amis, entre voisins, ….. et partout dans le monde !

Alors après cela n’oubliez pas :

Je prends conscience de ce que je fais,
j’en parle autour de moi,

et je dis autour de moi qu’il faut parler de ce que l’on fait.

Nous sommes tous à tout moment, en tout lieu, en toute circonstance une force d’exemplarité pour quelqu’un.

Se nourrir

Se loger

Jardiner

Se vêtir

Se déplacer

S’informer - Communiquer

Prendre soin de son corps

Organiser ses loisirs

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Re: Billet d'humeur vert

Message par Domi »

Nous vivons depuis longtemps sur la Terre, une accueillante petite planète d’un système stellaire parmi des milliards de milliards d’autres. Dans un univers qui vient de rien (on parle de fluctuation du vide) et qui a explosé il y a 13,7 milliards d’années, d’après notre dernière datation.

Nous en avons conscience et nous nous posons des questions essentielles.

Qu’est-ce que la vie ?

Est-elle extrêmement répandue dans notre galaxie et dans les cent milliards d’autres, répondant à des lois chimiques universelles ou bien est-ce un phénomène rarissime au point que la Terre soit finalement la Mecque du monde, héritière d’une somme incalculable de hasards tous aussi improbables les uns que les autres?

Mène-t-elle toujours à la conscience ? N’est-ce pas son rôle ?

Tout irait bien dans le meilleur des mondes possibles si nous ne faisions pas les terribles observations suivantes :

L’espèce dominante, Homo sapiens, a vaincu toutes les étapes de l’adaptation à toutes sortes de milieux souvent hostiles. Bravo ! Elle a envahi tous les écosystèmes. On applaudit. Maintenant l’homme en est au stade où il transforme radicalement le milieu lui-même, au point de le rendre irrespirable en saturant l’atmosphère de gaz à effet de serre. L’humanité, à cause de ses activités prédatrices, a bien généré un dérèglement climatique à l’échelle planétaire qui risque de rendre la Terre tout simplement presque inhabitable pour les siècles à venir.

Sur notre planète, il ne reste déjà plus que quelques lambeaux de la forêt primitive qui recouvrait jadis la plupart des terres. Les espèces disparaissent à un rythme mille fois plus élevé que durant les disparitions naturelles. La moitié des primates est en train de s’éteindre définitivement. Et ce ne sont pas nos zoos qui changeront quoi que ce soit. L’empreinte de l’homme sur son environnement atteint un stade qui dépasse l’entendement. Les campagnes ne sont plus que des cultures à perte de vue, arrosées en permanence par des pesticides qui laissent peu de chance à la biodiversité et nuisent à notre santé. Les grandes villes se transforment en mégalopoles tentaculaires, fourmilières de 25 millions d’habitants, qui élèvent leurs tours d'acier, de verre et de béton vers le ciel. 50% de la population mondiale vit déjà en milieu urbain. En Chine, 90% en 2050 !

A priori, quelque chose ne tourne plus rond du tout sur cette planète.

9 milliards d’habitants prévus en 2050. Mais comment nourrir correctement tous ces gens-là ? Surtout qu’on aura plus une goutte de pétrole à cette époque et que les agro-carburants auront sûrement envahi nombre de terres habituellement réservées à notre alimentation. Or les rendements que nous obtenons actuellement sont dû à l’or noir (engrais, pesticides, pétrole pour faire tourner les moissonneuses et transporter les récoltes).

La Terre n’est pas extensible. On ne peut pas mettre de rallonge à la table des milliards de convives. Donc certains crèveront de faim. Les plus pauvres agoniseront. C’est ce qui nous pend au nez. Quelle perspective ! Vive l’humanité !

A moins… A moins que nous ne prenons d’ici là des mesures radicales! Que nous changions complètement de mode de vie, de système.

Et c’est sans parler des guerres ! Parce que il y aura bien sûr de nouvelles bonnes raisons de se faire des guerres. Devant l’appauvrissement des richesses naturelles mondiales telles que l’uranium (fin en 2040), le pétrole (fin en 2050), le gaz (fin en 2072), les métaux rares et même non précieux tels que le fer dont la fin est annoncée –eh oui !- pour 2087 (tous les gisements métalliques et énergétiques, qui constituent la base de nos progrès technologiques actuels, auront été pillés entre 2021, date de la fin de l’argent de l’or et du zinc et 2158, date de la fin du charbon), les pays les mieux armés seront peut-être tentés de s’approprier par la force les dernières ressources non renouvelables.

L’avenir est noir, très noir, pour cette civilisation gloutonne, pour l'humain et la nature en général. Faire l'autruche n'a pas de sens. Plus de vert. Le bleu sera devenu gris. Et trouver à manger accaparera tous nos instants.

Alors on se dit, à ce compte-là, est-ce que la vie en vaut la peine, si c’est pour arriver à ce terrible résultat ? A cette déchéance ?

Mais tout n'est quand même pas perdu, ce n'est pas l'apocalypse. Il ne faut pas baisser les bras et sombrer dans le pessimisme. Le défaitisme. Nous pouvons encore limiter la casse, faire en sorte que ce passage inéluctable se fasse plus en douceur et entraîne moins de pollution, moins de souffrance, moins de disparition d’espèces et d’individus. Il y a encore de l'espoir et l'homme a fait la preuve dans le passé qu'il est un être parfois doué et plein de ressources.

Bien sûr il faut que toutes les nations du monde s’y mettent immédiatement et agissent dans l’urgence. En développant par exemple massivement les énergies renouvelables, en piégeant les polluants à la sortie des cheminées et des pots d'échappement, en cessant totalement la déforestation des zones tropicales, en reboisant, en recyclant tout ce qui est recyclable y compris les métaux encore abondants, en mangeant le moins de viande possible, en réduisant les naissances au niveau mondial... Que sais-je?

Les solutions ne manquent pas. Mais certaines ne vont pas convenir à tout le monde.

En tout cas, nous n’avons plus le temps de tergiverser. Le processus est en train de se produire sous nos yeux. Cela ne concerne pas seulement nos petits enfants, mais nos propres enfants, oui eux et nous-mêmes qui, pour les plus jeunes, allons vivre des périodes de grand désarroi, nous demandant vraiment à quoi bon vivre si c’est pour courir toute la journée après un bol de céréales…

Mais il n’est pas facile de changer d’un coup la plupart de nos habitudes, toutes les habitudes néfastes des pays les plus riches. D’autant plus que les pays émergeants demandent leur part du gâteau en voulant vivre à l'occidentale, au-dessus de leurs moyens, comme nous, aggravant inévitablement la pollution globale de l’air et des sols. Et qui pourrait le leur reprocher puisqu'il n'y a, pour l'heure, parait-il, pas d'alternative concurrentielle?

Et les questions se posent. Encore et encore. Elles font des bonds dans le plus gros cerveau animal. Peut-être est-ce le propre de l’homme que de s'interroger?

Comment se fait-il que l’espèce qui se dit la plus intelligente en soit arrivée à cette guerre totale contre la nature ? A ce meurtre démentiel de la "Terre-mère" dont elle dépend pourtant entièrement? Homo sapiens qui jusqu’à présent a surmonté avec brio l'ensemble des épreuves de l’évolution et ne s’est pas encore autodétruit…

Nous pourrions pourtant vivre en paix sur cette planète si nous étions des millions, pas des milliards ! Nous partagerions alors les richesses naturelles sans les épuiser et nous pourrions même nous payer le luxe d’une technologie non polluante. Bref nous aurions du respect. Et la vie vaudrait vraiment le coup pour tous les êtres vivants qui vivraient en parfaite harmonie, s’interrogeant sur les mystères extraordinaires du monde fabuleux dans lequel ils vivraient.

Cette Terre serait un paradis parmi les myriades de paradis. Il règnerait ici l’équilibre entre l’homme et la nature pour les sept milliards et demi d’années de vie de notre Soleil (sous sa forme actuelle).

Mais peut-être cela aura-t-il lieu après la chute de notre civilisation telle que nous la connaissons ? Surtout qu’ayant tout épuisé autour de nous, d’ici deux petits siècles, on ne pourra plus polluer l’environnement.

Il faudra quand même quelques millions d’années pour que la nature se reconstitue et poursuive sa merveilleuse aventure.

Mais là, pour le coup, on a le temps !


Michel WALTER

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Re: Billet d'humeur vert

Message par Domi »

une civilisation de Terriens


Peut-on être certain que la compétitivité économique qui est le credo actuel ait pour résultat l'amélioration du niveau des ressources financières des ménages et des sociétés, et simultanément le renforcement de leur qualité de vie? Rien n'est moins sûr! Les pollutions se multiplient. Les forêts disparaissent. Les espèces sont éliminées une à une sans que le commun des mortels s'en rende compte... C'est une érosion silencieuse. Il est donc difficile d'en prendre conscience.


Pourtant, nous rêvons tous de lendemains qui chantent. Il faut veiller à ne pas déchanter, surtout depuis que nous réalisons que notre civilisation occidentale industrielle et technique nous pose des problèmes.


En réalité, elle pose des problèmes au monde entier car elle est devenue le modèle partout (ou presque partout) imité. Oui, nous le savons: l'industrie humaine a généré, génère encore de nombreuses dégradations et des pollutions qui voyagent par air et par eau et finalement deviennent planétaires. Le développement industriel et technique n'a pas pris en compte les effets collatéraux qui accroissent continuellement, comme par une inexorable synergie, les risques de régression de l'humanité.

Individualisme

Force est de constater que les machines sont des dévoreuses d'énergie (fossile) et renforcent l'isolement des individus. Un seul tracteur et son conducteur remplacent une équipe de salariés solidaires dans le travail. Insidieusement, notre civilisation occidentale a développé l'individualisme. Ce fut, par certains côtés, un progrès car chacun aspire à être reconnu comme individu et aspire à ce que les travaux pénibles soient exécutés par des machines...


Mais peu à peu, et de plus en plus vite, nous avons conscience des effets néfastes de notre individualisme et de nos performances industrielles.


D'où vient l'espoir du redressement de la situation?

Diversité

Paradoxalement: de la mondialisation en marche si décriée économiquement mais qui crée la multiplication des échanges culturels. Chacun s'ouvre à l'autre et cela favorise une compréhension réciproque. La diversité est une chance: elle permet la confrontation des modes de vie, des expériences vécues, et peut déboucher sur le choix des meilleures solutions.


Cette mise en commun des savoirs et des savoir-faire les plus propices à la résolution des problèmes nécessite une instance internationale qui ne se substitue nullement aux États, mais leur offre une masse de données vérifiées et fiables Il faut seulement veiller à ce que tout cela s'accompagne de respect de l'autre, de désir de solidarité.

Maison commune

Et la réalité de l'appartenance de tous à une seule et même planète, devenant l'idée maîtresse me semble de nature à implanter l'envie d'oeuvrer ensemble, solidairement, pour que soient préservées les conditions de vie sur cette planète.


C'est notre maison commune. Nous, les Terriens, allons la restaurer. (Que votre journal vous offre cette chronique dominicale participe à la prise de conscience générale.) Les raisons de l'espoir fleurissent et il faut les cultiver. Être persuadé que le pire n'est jamais certain, qu'il suscite l'éclosion du meilleur. La preuve: dans les moments difficiles de l'histoire d'une famille, ou d'un pays, en se serrant les coudes, en jouant l'entraide, il est fréquemment arrivé de passer victorieusement le mauvais cap.


«Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve», comme le dit Hölderlin.

http://www.canoe.com/infos/chroniques/h ... 83201.html

Toutes les chroniques d'Hubert Reeves : http://www.canoe.com/chro
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Re: Billet d'humeur vert

Message par Domi »

nous nous menaçons nous-mêmes

«La survie de l'espèce humaine dépend de sa capacité à trouver de nouvelles terres dans l'Univers.» (Stephen Hawking)

Pas d'accord. Hawking veut coloniser l'espace. Procédons par ordre. Où en sommes-nous sur Terre? Dans l'histoire de l'humanité, des nouvelles terres ont déjà été trouvées par des explorateurs, habitées ou non, et l'humanité les occupe à toutes les latitudes habitables. Nous en connaissons le résultat. Pas terrible.

Si nous avons le même comportement, les nouvelles planètes, à supposer qu'elles existent, qui nous accueilleraient, deviendraient vite malades de notre civilisation.

Pour l'instant, l'essentiel est d'abord que nous nous rendions tous compte que nous pillons les ressources non renouvelables de la Terre, que nous exterminons des milliers d'espèces qui nous ont précédés dans l'histoire du vivant et que, nous privant d'elles, nous nous menaçons nous-mêmes.

Ensuite, il faut trouver les remèdes à la situation dans laquelle nous nous sommes mis afin que le départ de notre planète mère ne soit pas nécessaire, même si on trouve une planète Terre bis. On sait ce qu'on quitte, mais serait-ce pour le meilleur ou pour le pire? Car enfin, imaginons le voyage. Des milliards de personnes à évacuer à des millions ou des milliards de kilomètres...

«Il faut que quelqu'un commence»

À bien y réfléchir, nous pouvons changer de planète sans quitter la nôtre. Il suffit de commencer, même tout seul, dans son quartier ou dans sa famille. D'ailleurs, beaucoup d'entre nous ont commencé, comme dans les petits contes philosophiques tels celui de la montagne qui cache le soleil ou celui du colibri. Les deux histoires disent la même chose.

Une montagne enserre une vallée de ses escarpements si hauts que jamais le soleil n'éclaire les habitants. Et ils se lamentent des siècles durant, implorant en vain toutes les divinités possibles. Les récoltes sont maigres, les enfants faméliques. Près de la mort, un vieillard qui a beaucoup réfléchi s'en va chaque jour avec un pic, au petit matin, et ôte quelques cailloux du sommet. À ceux qui l'interrogent, il répond: «Si vous voulez rester là, que faire d'autre pour faire venir le soleil?»

Un terrible incendie s'est déclaré dans la jungle. Les animaux se sont tous réfugiés de l'autre côté du grand fleuve. Ils regardent leur maison qui brûle. Ils attendent.

Seul un petit colibri fait des allers-retours, de la berge du fleuve à la forêt en flammes, et de la forêt en flammes à la berge du fleuve. Il transporte une ou deux gouttes d'eau chaque fois et les lâche sur les arbres transformés en torches.

Chacun doit faire sa part

Grâce à ceux qui minimisent leurs déplacements en voiture chaque fois que c'est possible, l'atmosphère devient moins favorable au sureffet de serre. Grâce à ceux qui trient et recyclent au maximum, la planète ne croulera pas sous les déchets. Grâce à ceux qui économisent l'eau, ceux qui renoncent aux pesticides, ceux qui choisissent les panneaux solaires, isolent leur maison... grâce à tous ceux qui changent eux-mêmes, la planète change.

Plus vite nous changerons, plus vite la planète sera différente.

Et elle sera guérie pour les quelque cinq milliards d'années où le Soleil existera encore, avant de devenir une naine blanche. La vie, ici sur la petite planète Terre, pourrait encore durer presque autant...

http://www.canoe.com/infos/chroniques/h ... 85101.html

Toutes les chroniques d'Hubert Reeves : http://www.canoe.com/chroniques/hubertreeves.html
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Re: Billet d'humeur vert

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INEDIT : Dans 17 ans déjà : la fin de l’acier galvanisé

un billet de Michel Walter pour Terre sacrée

On n’y pense pas, mais sans l’acier galvanisé nous ne pourrions ériger de gratte-ciels, ni d’ailleurs fabriquer de voitures, voire la grande majorité des machines qui envahissent le quotidien de plus en plus d’humains.

L’acier galvanisé est fait d’une âme de fer mélée à un peu de carbone et plongée dans un bain de zinc en fusion. Le zinc assure une protection durable contre la corrosion. Ainsi 76 ans après son érection, l’Empire State Building tient-il toujours debout. Sans le discret zinc, le fer constituant son armature aurait rouillé depuis longtemps et les 102 étages du plus haut building américain seraient actuellement réduits à un amas de gravats.

Or on vient d’apprendre que les mines de zinc seront totalement épuisées en 2025, en même temps que les mines d’or. Et cela partout dans le monde.

Alors, dans 17 ans seulement, fini les villes tout en hauteur, et dans la foulée fini les voitures, fini les machines, fini les robots ?

Dès 2012, on aura juste eu le temps de construire Al Buri à Dubaï qui culminera à 855 mètres d’altitude et quelques derniers autres monstres qui deviendront la fierté des mégalopoles internationales. Et puis pschitt ! Plus de ressources métalliques. On redescendra brusquement au ras des pâquerettes, s'il en reste!

Est-ce possible ? Le début de la fin programmée de notre civilisation telle que nous la connaissons, 25 ans avant la fin annoncée du pétrole ! En voilà une nouvelle. Qu'on ne chante pas sur tous les toits pour que nous continuions à consommer sans réfléchir jusqu'à la dernière miette pour le profit des nantis.

Etes-vous certains, chers amis, que nous disposons vraiment d’une génération pour apprendre à vivre autrement, à nous adapter à cette situation de pénurie progressive de pratiquement tout ? Ne faut-il pas commencer des aujourd’hui par exemple à moins gaspiller et à tout recycler ? Avant qu’on ait tout épuisé pour les siècles des siècles…

Ainsi soit-il?

Comme un seul homme, nous disons NON! Et nous nous rebellons...


Michel WALTER pour Terre sacrée, le 22 août 2008

Source : http://terresacree.org/aciergalvanise.htm
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Les crises de la semaine

Jean Lemire

La Presse

Le monde est en crise. C'est du moins ce que l'on peut lire en première page de tous les journaux de la planète. Les Bourses dégringolent et les petits épargnants voient leurs économies fondre. Pour sauver un système économique artificiellementgonflé, on est même allé puiser dans les poches des contribuables pour tenter de sauver un système financier qui favorise une minorité, pour sauver Wall Street. Mais, on le sait, une crise financière n'est jamais éternelle.
Ce qui descend remonte, inévitablement. À terme, tout redevient normal, et la consommation peut reprendre son rythme de croissance. Une crise financière n'est pas éternelle.


Pendant que les journaux nous inondent de scénarios catastrophe au sujet de la future récession, une autre crise se dévoile sous nos yeux sans que les gens s'en inquiètent outre mesure.
Pourtant, cette crise sera irréversible, et tout l'argent de la planète n'arrivera pas à ramener à la vie les espèces qui disparaîtront par simple insouciance.
Je parle évidemment de la crise de la biodiversité. L'ampleur de cette crise est sans précédent. Selon le réputé magazine Science, de 25% à 36% de toutes les espèces de mammifères de la planète seraient en danger d'extinction. Des centaines d'espèces de mammifères risquent de disparaître durant notre simple passage sur cette planète.
Et, faut-il le rappeler: l'extinction, elle, est pour toujours!

Quand la crise financière ébranle l'économie, les dirigeants de la planète se mobilisent. Quand la crise de la biodiversité menace la vie, on fait la sourde oreille.
Lors de la dernière conférence de l'ONU, certains pays ont essayé de mobiliser les dirigeants de la planète, mais rien en comparaison de la présente crise financière. L'Allemagne a dégagé 800 millions de dollars dans un fonds pour l'application d'une Convention sur la biodiversité, ce qui a incité d'autres pays à investir dans la recherche de mesures visant la conservation des espèces. Le Canada a pour sa part annoncé un investissement de 50 000$ pour la formation d'un comité d'étude...
Or, le comité d'étude international qui vient de publier ses résultats regroupe déjà 1800 scientifiques de 130 pays! Un minuscule comité d'étude canadien et un investissement dérisoire dans l'une des plus importantes crises planétaires sont inacceptables, surtout pour un pays bordé par trois océans et qui possède des forêts ancestrales, une grande partie de l'Arctique et une variété impressionnante d'écosystèmes uniques au monde.

Il y a aussi la crise planétaire des changements climatiques qui touche tous les domaines de la sacro-sainte économie. Cette semaine, 230 économistes canadiens parmi les plus réputés au pays ont exigé un plan d'action immédiat pour lutter contre le réchauffement planétaire.
Au même moment, 120 scientifiques canadiens, des experts du climat, ont dénoncé l'inaction du gouvernement conservateur et affirmé que l'absence de mesures concrètes et efficaces pour lutter contre la crise des changements climatiques allait augmenter les risques et faire gonfler les coûts d'une action qui, de toute façon, sera nécessaire.
Les scientifiques, pour une rare fois dans une campagne électorale, prennent position et invitent la population à voter stratégiquement pour l'environnement mardi prochain.

Il y a aussi la crise alimentaire qui frappe les pays les plus pauvres de la planète, le résultat d'une économie de libre marché qui a complètement dérapé. Et je ne vous parle pas de la crise de l'accès à l'eau potable qui fera de plus en plus de victimes dans le monde.

Le monde est en crise, et plusieurs crises sévissent en même temps. Analysez bien la situation et vous constaterez qu'elles sont souvent liées. Certaines crises semblent mobiliser davantage que d'autres.
Mais faisons-nous vraiment les bons choix dans nos efforts de sauvetage?
Investissons-nous dans les bons secteurs pour préserver ce qu'il y a de plus précieux sur cette planète: la vie, sous toutes ses formes?

LA SCIENCE EN BREF

La fumée chinoise

Les maladies respiratoires sont parmi les 10 plus importantes causes de décès en Chine. Près de la moitié de la population fume, on fait la cuisine au bois et plus de 70% des maisons sont chauffées au bois ou au charbon.
La cigarette, jumelée à la combustion de bois et de combustibles fossiles à l'intérieur des maisons, constitue une véritable menace pour la santé des Chinois.
Selon une récente étude du département de santé publique de l'Université Harvard, si la tendance se maintient, on peut prévoir que d'ici 25 ans, environ 65 millions de Chinois mourront de maladies respiratoires, alors que 18 autres millions succomberont à des cancers du poumon. On dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu...

Davantage de tempêtes en Arctique

Une récente étude de la NASA confirme une augmentation de la fréquence et de l'intensité des tempêtes en Arctique au cours des 50 dernières années.
Les scientifiques viennent ainsi confirmer l'hypothèse qui veut que le réchauffement du climat puisse accentuer la force des tempêtes en mer.
Ces tempêtes causent aussi une accélération de la dérive de la glace arctique. En déterminant les modes de déplacement des tempêtes, les scientifiques ont pu comparer les vitesses de dérive de la glace au cours des 56 dernières années.
Ils ont remarqué une augmentation de la vitesse de dérive de 20 à 60 centimètres par seconde en été, et de 15 à 60 centimètres par seconde en hiver.
Ces changements importants dans les mouvements du couvert de glace modifieront aussi la physique des océans, ce qui risque d'influer sur la grande machine climatique planétaire, pour le meilleur (les océans sont de formidables puits de carbone) ou pour le pire (le réchauffement accéléré de la température des océans cause une plus grande absorption de chaleur). À suivre...

Le recul des glaciers en Alaska

Un nouveau livre sur l'état des glaciers de l'Alaska confirme que plus de 99% des grands glaciers de cette région reculent rapidement devant le réchauffement accéléré de cette région du monde.
Même si la grande majorité de ces glaciers perdent du terrain, s'amincissent ou demeurent stables, il subsiste encore un très petit nombre de glaciers, surtout situés en haute altitude, qui continuent de gagner du terrain de façon surprenante.
Le livre de 550 pages montre des photos impressionnantes de l'évolution rapide des glaciers au cours des ans. Une nouvelle source d'inspiration pour les futures conférences d'Al Gore...

L'auteur est biologiste, photographe et cinéaste. Il a été chef de trois missions à bord du voilier Sedna IV, dont la plus récente en Antarctique. Il signe chaque semaine une chronique dans nos pages.

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... emaine.php


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Re: Billet d'humeur vert

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Le billet de Sophie


Chers amis de la Terre,

Ce site est une micro-participation à l'indispensable prise de conscience quant aux risques que nous encourons si nous ne changeons pas notre mode de vie rapidement.

En un demi-siècle, le développement des activités humaines a provoqué une crise écologique sans précédent dans l'histoire de notre planète. Surexploitation des ressources, pollution des océans, destruction massive des forets entraînant l'extinction de sa biodiversité, réchauffement climatique, contamination des sols et des eaux... Les industriels ne sont pas les seuls responsables de ce désastre. Ils polluent la planète au rythme de notre consommation toujours plus excessive qui ne fait qu'accélérer la destruction de notre environnement et l'esclavage économique de nombreuses populations.

Notre sens des responsabilités et notre matérialisme transforment la Terre en poubelle géante. Notre consommation génère un pillage alarmant des ressources naturelles. 20% de la population mondiale consomment 80% des ressources planétaires. Ce qui signifie que 20% des humains pourraient changer le monde. Irrémédiablement, un changement aura lieu, mais pas celui que nous espérons parce que les ressources de la planète sont limitées et notre croyance en la science et la technologie ne fait que nous déresponsabiliser un peu plus.

Il est urgent d'agir en faveur de l'environnement. Nos gestes de tous les jours décident de l'avenir de notre planète mais nous n'accompagnons pas toujours notre bonne conscience de gestes responsables tout simplement par manque d'information.

Mais l'information ne manque plus et est accessible par tous.

Partageons nos connaissances, impliquons notre entourage au changement que nous voulons tous, responsabilisons les gens que nous aimons, culpabilisons les égoïstes, secouons les inconscients, protestons face à des comportements irresponsables, dénonçons les "crimes contre l'environnement", éduquons nos enfants, respectons la vie, chérissons la Terre.

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Une humanité kamikaze

Extrait du spécial «éducation à l'écologie» de Biosphere-Hebdo :

«Suicide écologique :

En détruisant notre écosystème (forêts, terres arables, système hydraulique….), en prélevant au-dessus de ce que le milieu naturel est capable de fournir, la chute de notre civilisation thermo-industrielle peut être très rapide d’autant plus que les interdépendances entre nos différents réseaux d’approvisionnement accroissent notre vulnérabilité. Alors comment comprendre que nous acceptons de courir au suicide par nos propres agissements sans réagir?

D’abord les signes de la menace sont interprétés selon des critères très variables, il y en a même qui contestent le réchauffement climatique d’origine anthropique. Ces menaces sont d’ailleurs souvent invisibles, on ne voit pas la teneur de l’air en gaz carbonique. Même saint Thomas ne pouvait croire que ce qu’il voyait. Ensuite, quand la menace est bien analysée par les scientifiques (effet de serre, perte de biodiversité, réduction des ressources halieutiques…), encore faut-il que les politiques se saisissent du problème. Mais les élus font comme leurs citoyens, ils ne pensent qu’à court terme et à leur prochain mandat électoral. Le débat démocratique demande du temps, la diplomatie a un rythme lent qui n’est plus à la mesure des enjeux écologiques. Enfin le maintien des privilèges des uns, de la consommation de masse des peuples riches et le désir de tous d’accéder à la marchandisation de l’existence fait en sorte que le changement de mode de vie ne peut être accepté que par une infime minorité de la population.

Pour le moment les humains restent insensibles aux souffrances de la Biosphère, ne prêtant attention qu’à leurs propres souffrances ou aux plaisirs des jeux, olympique ou non. Il nous reste à bâtir une nouvelle éthique pour affronter la crise ultime. La conscience de notre propre intérêt et de celui des générations futures pourrait libérer notre pensée et notre action face au déterminisme environnemental.»
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Homo sapiens fait peur : il crée des poisons et s'en sert...

Homo sapiens réconforte : il découvre la pénicilline et cet antibiotique a entraîné une révolution médicale au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle. Enfin un antiseptique efficace contre les microbes, et la durée de vie d'Homo sapiens s'allonge...

Homo sapiens terrifie : il fabrique des bombes atomiques et en a déjà utilisé contre ses semblables.
Homo sapiens épate : il tue au laser dans le cerveau les métastases d'un cancer au stade très avancé et garde en vie le patient bien plus longtemps.

Homo sapiens est donc capable du pire et du meilleur. C'est bien connu.
Les pessimistes et optimistes ont tous des arguments à faire valoir.

Ayant fait le constat de tous les problèmes posés par l'activité humaine, on se rend compte que les perspectives ne sont pas très gaies. Les pesticides empoisonnent le sol, les milieux naturels et les espèces disparaissent à un rythme accéléré, les gaz à effet de serre réchauffent la planète, ce qui détraque les climats... et le pessimisme pourrait gagner tout le monde.
Ayant fait le bilan de tous les chefs d'oeuvre et des découvertes scientifiques, des progrès médicaux, etc., l'optimisme pourrait l'emporter.
Il y a les gens qui oscillent du pessimisme à l'optimisme et vice-versa... On pense au balancier de la pendule qui ne se stabilise jamais.
Homo sapiens s'inquiète. Il est en train de détériorer sa planète.
Homo sapiens s'enthousiasme : il s'émerveille devant un monarque...
Ce monarque n'est pas un roi tout puissant. Il n'est pas grand : il ne mesure que quelques centimètres. Il est tout léger, léger, pèse peut-être moins de deux grammes... Ce monarque devant lequel Homo sapiens s'extasie, c'est un papillon. Et Homo sapiens rêve de le sauver. Il faudra pour cela cesser de détruire ses habitats, renoncer à certains poisons... Il faudra changer, habiter la planète autrement. Et commencer par croire qu'on y arrivera et que le monarque sera sauvé.
Donc, parmi les Homo sapiens se lève un contingent grandissant de défenseurs du monarque.
D'autres se mobilisent pour les baleines, d'autres pour les saumons ou les vers de terre. Toute la diversité des espaces et des espèces trouve maintenant des défenseurs, même des micro-organismes invisibles à l'oeil mais que des scientifiques disent indispensables... L'opinion publique passe de l'indifférence à l'intérêt.

L'APPROBATION SE GÉNÉRALISE

Et peu à peu, tous les homo sapiens acquièrent les qualités nécessaires pour sauver leurs protégés. Cela va les aider à se sauver eux-mêmes.

C'est ainsi que peu à peu, une conscience planétaire s'installe. Et pour la consolider, l'éducation à la nature se met en place. Lentement. Oui, mais c'est toujours lent au début d'une manoeuvre nouvelle. La vitesse de croisière ne peut être immédiatement atteinte. Mais il faut l'atteindre car les enjeux sont énormes.
Cela passe bien souvent par une sensibilisation au moyen des associations de protection, tellement indispensables pour accroître la prise de conscience de l'opinion publique.

La vulgarisation scientifique est souvent leur oeuvre. Leurs membres se sont responsabilisés et ils incitent à la modification des comportements en pratiquant la tolérance dans le respect de chacun.

Enfants et adultes sont concernés. Les enseignants ont un grand rôle à jouer envers les premiers. Les médias ont le même envers les seconds.
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Message par Domi »

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l'isolement géographique est la caractéristique d'une île. On la dit «coupée du monde». Nos cartes de géographie ou la mappemonde nous la montrent, petit point dans le bleu de l'océan.

Pour ses habitants, ce petit point est important. Important aussi pour ceux que ce petit point fait rêver.

Notre Terre est isolée dans le cosmos. Les photos prises de la Lune nous la montrent toute bleue dans l'espace, loin de tous les astres qui, en nombre infini, constellent l'univers. Et de voir cette planète bleue si petite nous la rend plus attachante encore.

Si nous pouvons aller d'une île à une autre, même lointaine, d'un continent à une île et vice-versa, tout juste quelques rares humains ont pu aller de la Terre à la Lune et en retourner, quelques centaines de milliers de km chaque fois.
Les voyages intersidéraux sont encore imaginaires. Aller sur Mars nécessiterait de parcourir quelques centaines de millions de kilomètres... Ce n'est donc pas pour demain.

De très nombreuses îles sont ce qu'on appelle des hot spots, des hauts lieux de la biodiversité, avec des espèces endémiques - c'est-à-dire qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur Terre.

Notre planète abrite la vie et peut-être est-elle la seule?

Les îles sont menacées par les conséquences du réchauffement climatique global, provoquant une hausse du niveau des océans et des mers. Elles le sont d'autant plus que leur altitude est faible. Les belles plages touristiques seront submergées. Les habitants de certaines îles doivent déjà se replier sur les points les plus élevés ou s'expatrier.

Les continents de la planète voient leur littoral menacé, chacun n'étant finalement qu'une immense île.
Les conditions de vie sur une île se détériorent. Partout sur la planète aussi. Tous les problèmes qui affectent les îles l'affectent de même (problèmes d'approvisionnement en eau douce, problème de déchets, problèmes agricoles, forestiers et des pêcheries, disparitions de milieux, extinctions d'espèces...). Îliens ou non, il est urgent d'agir.

C'est important pour l'avenir de l'humanité. Ce qui nous affecte est-il si important, considéré depuis le centre de la Voie lactée ou depuis une exoplanète (planète en orbite autour d'une autre étoile que le Soleil) X ou Y?
Le bilan de l'aventure humaine est remarquable

Côté négatif: On ne peut oublier toutes les horreurs que des humains ont commises ou commettent lorsqu'ils sont encore au stade de la barbarie.

Côté positif: On ne peut passer sous silence tous les acquis des sciences, tous les chefs-d'oeuvre artistiques, et la compassion qui amène à s'occuper des autres humains en détresse et même des animaux.

Notre curiosité nous amène à nous intéresser à des particularités insulaires. L'exotisme nous attire. Et aussi l'inconnu. Nous ne savons rien de la vie ailleurs dans l'univers. Dans les temps anciens, nous l'avions peuplé de dieux et de déesses...
Ce qui serait palpitant serait de découvrir une vie intelligente, avec des habitants ayant développé eux aussi science et conscience, art et compassion.

On peut penser que s'il existe d'autres «peuples» sur de lointaines planètes auxquelles nous nous intéresserons, ces «gens-là», curieux eux aussi, seront intéressés par nos oeuvres. Et peut-être les admireront-ils?
Voilà une bonne raison pour n'avoir que des objectifs nous valorisant. Nous et notre belle planète bleue.

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Re: Billet d'humeur vert

Message par peqa »

Bonsoir Domi,
Je reviens un instant sur la question de l'épuisement des ressources naturelles. Tu publies plus haut un article sur l'épuisement des mines de zinc d'ici 2025, ce qui nous privera d'acier galvanisé et fera alors rouiller toute notre civilisation.
Deux choses:
(1) - Il y a beaucoup d'autres méthodes pour protéger l'acier que la galvanisation et, au premier rang toutes les nuances d'aciers inoxydables. Mais il s'ajoute à celà des peintures, des résines et des traitements spéciaux des aciers. L'acier est un matériau jeune qui est loin d'avoir dit son dernier mot. S'il n'y a plus de zinc la vie continuera comme avant, ou presque!
(2) - Je ne crois pas UN SEUL INSTANT à cette notion d'épuisement des ressources naturelles. Si un élément devient rare, son prix de marché monte et tout le monde se met à en chercher. Et lorsque l'on cherche...on trouve. Ceci a été vérifié partout depuis longtemps. Il y aura du zinc en 2025, peut être davantage qu'aujourd'hui

Il faut arrêter de se faire peur avec des bétises

A bientôt
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Re: Billet d'humeur vert

Message par Domi »

Salut peqa ;;

merci pour tes précisions, je te remerci pour ton job aussi j'ai donner les doc au gars qui s'occupe de ça ,merci encore je te tient au courant merci!!

Pour les billets d'humeurs vert rien ne t'empêche d'en mettre un !! :;)

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Re: Billet d'humeur vert

Message par Beuillot »

Domi a écrit : Homo sapiens réconforte : il découvre la pénicilline et cet antibiotique a entraîné une révolution médicale au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle. Enfin un antiseptique efficace contre les microbes, et la durée de vie d'Homo sapiens s'allonge...
Un antiseptique est une substance qui tue ou prévient la croissance de bactéries et des virus sur les surfaces externes du corps. Ils sont à distinguer des antibiotiques qui agissent de même à l'intérieur du corps seulement contre les bactéries, et des désinfectants qui opèrent sur des objets inanimés tels que des instruments médicaux.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: Billet d'humeur vert

Message par Domi »

il faut aller voir Hubert Reeves c'est lui qui à écrit c'est pas moi !!! désolé je suis pas ce Monsieur même si je rêve d'un monde meilleur!! :oui:

merci mon Beuillot pour ces précisions! :kiss:
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Re: Billet d'humeur vert

Message par Beuillot »

Domi a écrit :il faut aller voir Hubert Reeves c'est lui qui à écrit c'est pas moi !!!
Je sais bien, mon Domi. :kiss:
Domi a écrit : merci mon Beuillot pour ces précisions! :kiss:
Si je peux dépanner. :;)
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: Billet d'humeur vert

Message par peqa »

Assez d'accord avec l'Beuillot.
Il se trouve que l'homme existe pour l'instant sur cette planète et qu'il fait fonctionner ses neurones, souvent pour le bien de l'humanité.
Donc "Apocalypse now" c'est pas pour l'instant...si nous voulons bien explorer les multiples pistes pôsitives qui s'ouvrent à nous.
Ce n'est pas toujours facile:
exemple: nous découvrons chaque année sur cette planète entre 200 et 300 plantes nouvelles. Il est certain que quelques unes de ces plantes renferment des principes chimiques qui peuvent bouleverser notre vie en mieux et celle de la planète aussi. Le problème c'est que nous n'avons pas les budgets pour étudier toutes ces nouvelles plantes qui se contentent de rentrer dans les collections des museums. Nous parlons ici de quelques dizaines de millions d'euros... c'est à dire rien vu par un banquier...Mais ceci n'intéresse personne. C'est bien sur des sujets de ce type que les associations ecolos devraient se mobiliser un max. Mais de ce côté là aussi on ne voit rien venir... dommage
A bientôt
peqa

Juste pour illustrer ce qui précède ce fut le cas de la spiruline il y a 30 ou 40 ans. Aujourd'hui cette petite algue miracle sauve chaque jour des dizaines de milliers de nourissons mal nutrits. Ca méritait le détour...non?
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Re: Billet d'humeur vert

Message par Beuillot »

On extrait de la pervenche de Madagascar deux alcaloïdes qui sont des produits de chimiothérapie anti-cancéreuse, mais aussi un anti-hypotenseur (entre autres).
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: Billet d'humeur vert

Message par peqa »

Idem pour les pousses d'if.
J'ai toujours mal au coeur de jeter mes tailles de cet arbre lorsque l'on sait ce qu'on faire avec (anti-cancéreux)
Donc connaissons et exploitons nos richesses naturelles. Beau programme ecolo
A bientôt
Peqa
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Re: Billet d'humeur vert

Message par Beuillot »

L'aspirine a été isolée du saule, et la liste est longue.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: Billet d'humeur vert

Message par peqa »

Merci Beuillot de rappeler aussi le cas de l'aspirine... intéressant car les Egyptiens connaissait les vertus du saule au moins 2000 ans avant JC. Inutile de rentrer ici dans la pharmacopée chinoise, immensément riche elle aussi.
Tout ceci pour dire à Domi qu'il est préférable de se retrousser les manches et bosser dur pour savoir plus, plutot que de verser des larmes de crocodiles sur un monde qui va de travers.
D'ailleurs le monde va de travers depuis la sortie du paradis...ce qui n'est pas hier!
Donc Domi au boulot!
A bientôt
Peqa
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