olif a écrit :vieux sage a écrit :
Je vais répondre le mieux possible à Olif qui me félicite d'avoir changer d'avis sur un point, en l'occurence "intermissam collibus"
Cordialement

Euh!..., on n'est peut-être pas obligé de tout recommencer depuis le début...
Olif
Bonjour Olif
Je ne vais pas recommencer depuis le début mais je ne sais dans quel message tu as écrit : "Vieux sage, ont'a déjà fait changer ton opinion sur "intermissam collibus" !
Alors selon le voeu de Peqa peut-on approfondir ce point, plus important que prévu.
VII, 70, 1 : "In ea planitie quam intermissam collibus tria millia pasuum in longitudinem patere".
Presque tous les spécialistes traduisent intermissam collibus par "entre les collines", pourtant César n'a pas écrit
inter collibus.
Georges Colomb parle d'une plaine "encadrée" par des collines.
Alphonse Delacroix : "Cette plaine est intermissa collibus, soit que le mot intermissa signifie, selon l'acception ordinaire, entrecoupée, soit qu'il indique comment cette plaine accidentée se trouve cernée par des collines."
M. Artaud et Haumont traduisent : Une plaine entrecoupée de collines.
Chacun ensuite - et je ne déroge pas à la règle - essaie d'adapter le texte au site qu'il défend :
Pierre Jeandot dont le site de Salins comporte une" plaine" pas très plate opte pour "plaine entrecoupée de collines".
Les défenseurs de Chaux (est-ce une traduction de D. Porte ?) disent "une plaine "enclavée" entre les collines.
Moi-même, qui travaille seul et ne suis pas latiniste émettait une opinion différente "Plaine entrecoupée" entaillée dans les collines.
Le latin ne possédant pas d'article la seule traduction que l'on peut retenir est :"intervalle collines". Ce qui ne veut rien dire.
Dans une lettre du 17 octobre 2002 , Jacques Berger m'écrit :
1 - Vous dites : "
César ne parle jamais de la largeur" et comment alors interprétez-vous “intermissam collibus” ?
Est-ce que cela ne signifiepas qu’elle est étroite comprée à la longueur." (on a dicuté avec Olif et on a conclu que en effet la plaine doit avoir une largeur inférieure à la longueur.)
2 - Vous dites : "
César n’a jamais écrit qu’une rivière traversait la plaine de 3000 pas".
Il faut alors supposer qu’en arrivant dans la plaine, les deux rivières s’évaporent. (Jacques Berger n'imagine pas que les rivières passent ailleurs que par la plaine de 3000 pas)
Et dans une lettre du 12 septembre 2001 il écrit ceci :

Remarquons d'abord que César parle de collines et non de montagnes (donnez votre avis sur ce point).
Intermissam : Gaffiot : intervalle, interrompre, séparer... Mais jamais "enclavé".
La plaine est-elle interrompue par les collines ? Il faut bien qu'elle aie des limites !
Est-elle située entre deux rangées de collines comme le soutient Jacques Berger ? (en l'occurence à Chaux entre deux rangées de montagnes)
Au chapitre VII, 82, 2, César écrit :"à l'approche du jour, craignant d'être tournés par leur flanc découvert si nous sortions du camp d'en haut..."
Il n'y a donc de camp romain sur les hauteurs que d'un côté (le côté découvert des soldats gaulois - ce côté découvert doit-il être compris quand ils avancent ou quand ils se replient ?.
Cordialement