Riolettes-Racontottes

[lionel]

C'est une habitude qui se rencontre un peu partout à la campagne en France.

[Beuillot]

On y en a causé ici.
Eh oui, en l'absence de la mère Docu, je fouille les tréfonds du forum.
Rendons maintenant son fil à not' riolu.

[Le riolu]

On y en a causé ici.
Eh oui, en l'absence de la mère Docu, je fouille les tréfonds du forum.
Rendons maintenant son fil à not' riolu.

Ne vous trompez pas, j'apprécie beaucoup vos commentaires sur ce traje. & j'adôôô^^re Not' riolu.
Ce n'est pas MON fil, c'est le notre.

[Beuillot]

Disons qu'on essaie de le garder prop' sur lui.

[Pivoine]

On y en a causé ici.

Merci Beuillot d'avoir fouiné. Je n'ai jamais entendu parler ainsi ailleurs qu'en FC. Ca ne fait pas très distingué tout ça mais bon assumons nos origines et nos différences. Excusez-moi mais quand j'entends parfois des auditeurs francs-comtois à la radio, je suis morte de rire. Le plus rigolo c'est quand j'allais voir un rallye dans la Haute Saône avec mon mari ,et que j'entendais les commentaires tout autour de moi , pliée j'étais. Désolée !
Je crains de ne pas me faire des amis ici

[Beuillot]

Heureusement que tu n'as pas parlé du Jura: tu aurais eu affaire à une rouge à forte p...*
Le le ou la se rencontre fréquemment en Alsace et en Lorraine.
Quant à l'accent, je ne vois pas pourquoi celui du midi (par exemple) a si bonne presse. Trop marqué, il a tendance à m'irriter (c'est bien sûr très personnel) alors que le franc-comtois ne me tape jamais sur les nerfs.
Mais il me fait bien rire aussi.
Je sais, c'est mal .




* personnalité, m'enfin!

Bon, je verrai plus tard pour un stratage.

[Le riolu]

la riotte sans nom.

Adom (un beau jour), On vit apparaître, le cartable sur le dos, un petit garçon, que personne n'avait encore trauler par là. Timide, il descendait le traje entre la pharmacie et ménager familial.
Toutes les tètes se tournèrent vers le nouveau. Sans se faire prier, il se mit en rang avec les enfants qui paraissaient avoir le même age. Ils entrèrent en classe. Le maitre, un beau gosse qui ressemblait au ken de la Barbie, commença son cours comme si de rien n'était. Il attendrait la récré pour l'interroger. Il s'aperçut que le gosse savait les réponses à toutes les questions qu'il posait.
N'y tenant plus, l'instituteur lui dit « Tout d'abord, présentes toi à tes camarades, dis nous ton prénom »
-  Iouton 
Et ton nom ?
Pas de réponse. - Tu ne veux pas, ou tu ne peux pas ? Et le gamin resta coi.
A la récré il fut accepté sans problème dans tous les jeux, car il était bon. Tout le monde voulait tester le nouveau et s'en faire un camarade.
Le lendemain à la pointe du jour,matin, Ken se posta en haut de la grapillotte (raidillon), pour voir venir les parents et leur demander des explications. Il attendit, la cloche sonna, mais il attendit encore. Délaissant sa classe il voulait vraiment résoudre l'énigme de l'identité de ce gosse. La récré puis la sortie des classes le vit encore planté comme un peusse (épicéa).
Le lendemain vit se répéter la même scène. l'attente se fit longue puis désespérante. L'instit finit par rejoindre sa classe des questions plein la tète.
La rue devint aussi coitte, on n'y posa aucun panneau. On l'appelle la riotte sans nom. Pourtant un iouton était venu par là pour voir à quoi ressemblait la vie d'un écolier.

le riolu.

[Le riolu]

C’est toujours aussi sympa à lire.

[Le riolu]

Rue du petit frène
Cruella

C’est l’histoire d’une maman qui était cruelle ; d’où son surnom de Cruella

Un jour elle a envoyé ses enfants chercher des champignons dans les marais. Pourquoi les marais : par ce que, là où il y a de l’humidité et de la chaleur, les champignons grandissent.
La grande soeur et le petit frère partirent donc un matin d’automne ; la meilleure saison pour les cueillettes, avec chacun un panier, pendant que leur mère était partie s’amuser à son travail ou au bal, je ne sais plus.
Quand ils revinrent au soir, exténués et crottés ils se firent disputer violemment. Si-disant qu’ils n’avaient pas pris les gros ni les meilleurs ni les bons. Ils durent monter se coucher sans mème un calin, vous vous rendez compte.
Le lendemain, le ciel tombait à verse tellement il était triste de voir des petits si courageux obéir à leur maman. Et ils durent repartir dans les marais , Y a pas de quoi se marrer, cueillir des bolets Satan, des lactaires démoniaques, des amanites tue-mouche, des oronges glauques mais surtout des amanites phalloïdes. Sous les torrents de pluie froide la tournée recommença. Pour multiplier leurs chances, ils s’égayèrent sans gaieté dans les marais glacés. Et l’eau monta, monta, monta. Dans le village, on sut que les enfants étaient partis dans les marais. Tout le monde les chercha et criait pour avertir les enfants : La crue est là ! La crue est là ! La crue est là. En apercevant les villageois s’agiter furieusement et en n’entendant que des bribes de leur hurlements ils ouirent le nom de leur mère : Cruella. Ils prirent peur et s'enfoncèrent plus avant.
Nul ne les revit plus. Eh oui c’est comme ça, que voulez-vous, la vie n’est pas gaie. Mème dans les bateaux il faut des pagaies. Eh ! oui !
Depuis leur disparition quand elle ne va pas s’amuser à son travail, leur mère inconsolable tourne à la lisière des marais sans jamais y pénétrer et croit les apercevoir dès qu’une fumerolle de brume apparait et leur crie : La crue est là ! La crue est là ! Alors, mème le brouillard a peur et disparait en fumée.
Le petit frère s’est-il transformé en petit frène ? Certains le disent.

Le riolu.

[Le riolu]

Rue des Planchettes

Marguerite cette jeune mariée se désolait. Au bout d’un an, elle n’avait toujours pas de petit. Elle ne pouvait concevoir sa vie sans donner un rejeton à son époux bien-aimé.
Un matin d’automne elle descendit dans la plaine, pleurant sur son pauvre sort. Assise sur un rocher, les larmes lui coulaient des yeux sans qu’elle puisse les stopper. A ses pieds une petite mare se formait. Plus la journée s’avançait, plus la gouillasse (mare) s’agrandissait, à tel point qu’un lac apparut. Peut-être est-ce là l’origine du lac de Saône? N’en pouvant plus une R’noglie (animal mythique proche du crapaud) sortit de l’onde et lui dit : Arrête un peu tes jérémiades, et l’eau qui coule de tes yeux, tu vas finir par tout noyer ici. ’’ Je n’ai pas d’enfant! Qui pourra aider mon mari aux travaux des champs? Qui s’occupera de nous au dari-temps (mauvais temps)’’ ’’ Retourne chez toi, tu en auras bientôt des enfants. Et tu ne pourras plus alors te plaindre.’’ Un peu estomaquée qu’un crapaud ait pu lui parler, elle s’en retourna chez elle, mais n’en parla à personne, même pas à moi, qui vous conte son histoire. Effectivement son ventre commença à abriter une vie puis deux, puis trois. Quarante baptêmes furent célébrés. Si toute cette marmaille emplissait les cours de joie, il n’en allait pas de même pour les travaux ménagers et ceux des champs. Les planches agricoles et les sous ne grandissaient pas aussi vite que les enfants et leurs appétits. La famine sévissait et les parents toujours trop bons, comme le sont tous les parents, donnaient leurs propres parts aux petits. A bout de force, ils moururent.
Le notaire voyant le petit héritage, après avoir enlevé sa quote-part, divisa le champ en quarante petites planches, où l’on ne pouvait cultiver que quelques légumes. Cela devint les planchettes. Allez voir cette rue, vous verrez que les descendants y cultivent toujours des légumes.


Le riolu

[Pivoine]

Rue des Planchettes

Marguerite cette jeune mariée se désolait. Au bout d’un an, elle n’avait toujours pas de petit. Elle ne pouvait concevoir sa vie sans donner un rejeton à son époux bien-aimé.
Un matin d’automne elle descendit dans la plaine, pleurant sur son pauvre sort. Assise sur un rocher, les larmes lui coulaient des yeux sans qu’elle puisse les stopper. A ses pieds une petite mare se formait. Plus la journée s’avançait, plus la gouillasse (mare) s’agrandissait, à tel point qu’un lac apparut. Peut-être est-ce là l’origine du lac de Saône? N’en pouvant plus une R’noglie (animal mythique proche du crapaud) sortit de l’onde et lui dit : Arrête un peu tes jérémiades, et l’eau qui coule de tes yeux, tu vas finir par tout noyer ici. ’’ Je n’ai pas d’enfant! Qui pourra aider mon mari aux travaux des champs? Qui s’occupera de nous au dari-temps (mauvais temps)’’ ’’ Retourne chez toi, tu en auras bientôt des enfants. Et tu ne pourras plus alors te plaindre.’’ Un peu estomaquée qu’un crapaud ait pu lui parler, elle s’en retourna chez elle, mais n’en parla à personne, même pas à moi, qui vous conte son histoire. Effectivement son ventre commença à abriter une vie puis deux, puis trois. Quarante baptêmes furent célébrés. Si toute cette marmaille emplissait les cours de joie, il n’en allait pas de même pour les travaux ménagers et ceux des champs. Les planches agricoles et les sous ne grandissaient pas aussi vite que les enfants et leurs appétits. La famine sévissait et les parents toujours trop bons, comme le sont tous les parents, donnaient leurs propres parts aux petits. A bout de force, ils moururent.
Le notaire voyant le petit héritage, après avoir enlevé sa quote-part, divisa le champ en quarante petites planches, où l’on ne pouvait cultiver que quelques légumes. Cela devint les planchettes. Allez voir cette rue, vous verrez que les descendants y cultivent toujours des légumes.


Le riolu

Elles sont brimbelles tes petites historiettes Riolu.
Tu as une belle imagination.

[Le riolu]

Elles sont brimbelles tes petites historiettes Riolu.
Tu as une belle imagination.

Merci Pivoine de tes encouragements. Mais tu n'as pas fini de me supporter-encourager.
J'ai décidé d'expliquer l'origine de toutes les rues de saone. Pourquoi Saone ? Tout simplement par ce que j'habite à coté & que je dois y passer tous les jours, que j'y ai des activités, que j'y fais du volley, que mes enfgants y ont fait leur scolarité etc ... Je me suis aperçu après avoir commencé qu'il y avait 90 rues.
Heureusement que je n'haite ni B'zak, ni Montbé. Encore que j'en ai écrit sur le quartier de Bregille. Je n'ai pas continué car cela n'avait pas l'air de toucher les rédacteurs de la feuille d'info du comité de quartier.
Peut-ètre en aurez vous un jour quelques extraits. Puis j'ai décidé de passer aux villages du Doubs (il y en a 600 je crois hum ... je recompterai, je reconterai je raconterai !

Pour ce soir la rue des ronces.
Mais que dire sur une si petite rue, encombrée de ronces ? Mais d'où ce nom peut-il donc venir ?

La rue des ronces

Saviez- vous que la belle au bois dormant était originaire de Saône?
Eh oui! Vous connaissez tous son histoire. Mais savez vous que c’est grâce aux ronces que cette histoire a pu voir le jour.

Une légende franc-comtoise raconte qu’à la fin des temps lorsque tout aura disparu, qu’il n’y aura plus d’animaux plus d’insectes, même plus d’herbe; alors les ronces qui ne seront plus génées par rien ni personne continueront à pousser, et se mettront à envahir le monde.

Une princesse est née dans cette jolie ferme. Tous les ioutons de la maisonnée sont accourus près du berceau pour lui souhaiter toutes sortes de bonheurs et de qualités. Un chauceux (cauchemar) vint la nuit, oppressant toutes les poitrines, agitant tous les membres de la ferme dans leur lit. Tout le monde en rève entendit clairement que cette petiotte ne sortirait jamais de la Ferme. Effectivement, la petite grandit en sagesse et en beauté dans les jupes de sa mère. Aucune curiosité ne l’attirait à l’extérieur.
A l’époque ou il fallait aller à l’école, la princesse était toujours malade, de telle sorte que le médecin était sans cesse à la maison. L’école dut se faire à domicile, par correspondance. Quand elle eut seize ans, le chauceux revint et oppressa tellement les gens qu’ils s’endormirent pour cent ans. Alors les orties, les chardons et une nouvelle espèce de plante vivace, pleine d’épines. De croissance si rapide que tout le coin fut vite envahi et impénétrable. Ces muries (mauvaises) furent tellement prolifiques que l’on n’arriva plus jamais à s’en débarrasser.
Ce furent les ronces. Elles n’eurent qu’un avantage : leur fruits. Les fruits de ces muries, on les appelle les mures.
Maintenant me direz vous; Et le prince charmant ? Mais vous ne croyez pas aux contes de fées tout de même!

Le riolu

[Beuillot]

Muries ===> mûres: trop fort, not' riolu!

[Le riolu]

route Saint Antoine

Une jeune automobiliste du joli nom d'Antoinette, prit en pitié cette vielle qui faisait du stop à la porte taillée.
Mal gaupée (habillée) cette foulettote, car c'en était une, voulait faire une vacherie à quelqu'un; Et c'était tombé sur cette petite saonoise.
Et, en route pour une petite virée. La voiture commença par caler au déboité. Le clignotant actionné a gauche ne s'alluma qu'à droite. En passant la première c'est la seconde qui s'enclencha. Les feux de stops ne s'allumèrent pas. Une rotule de direction émit des claquements sinistres. En passant le trou au loup, le klaxon imita le hurlement du loup. Antoinette prit peur. elle commença à trembler, rata le passage des vitesses heurta le trottoir et voila une roue avant, donnant une navigation étrange. Dans la bretelle de la gare, impossible de ralentir. Sous les quolibets de la visiteuse, elle n'arrivait plus à freiner; Tous les voyants passant au rouge. Pauvre Citroën, si amoureusement traitée jusqu' présent.
Arrivée à la gare, la foulettote exigea d'ètre déposée à domicile. Pour se débarrasser d'une passagère si difficile et si peu agréable, la conductrice acquiesca. En descendant du véhicule, le genou de la passagère heurta volontairement et à l'insu de son propre gré, l'allume-cigare et le tordit. Coincé, celui-ci se mit à chauffer, chauffer, puis embrasa le plastique. le tableau de bord de la pauvre citroën prit feu. L'extincteur, vite sorti du coffre, n'émit que quelques borborygmes. Une grande frèlée (feu ) fit alors rage. La petite saonoise appela au secours ''saint Antoine''. Etrange : Personne ne répondit, sauf le rire lointain de la fouletote, qui s'éloignait, le dos secoué par des secousses de rires. De la voiture il ne resta plus qu'une carcasse noire et grise de cendres.
De ce jour, quotidiennement on appelle Saint ANTOINE. Toujours pas de réponse. Ce doit ètre le protecteur des sourds.

le riolu

[Pivoine]

Mal gaupée (habillée)

A propos du mot gauper, connaissez vous cette expression que j'aime beaucoup "elle est gaupée comme la poupée du loup" ? Ce qui veut dire je suppose qu’elle est sapée n’importe comment, habillée comme l'as de pique en quelque sorte.

[Beuillot]

Je cdonnais une autre version (mais la tienne, non). En cadeau pour toi, Pipive, le tout premier message du Beuillot.

[Le riolu]

"elle est gaupée comme la poupée du loup" ?

Je tenterai de m'en souvenir pour l'inclure dans une racontotte.

[Beuillot]

Tu ne prends jamais de notes?

[Le riolu]

Tu ne prends jamais de notes?

C'est ça la magie des contes, tout dans la tète, tout sur la langue, rien dans les mains.
Sauf parfois un mulot.

[Le riolu]

rue des trois pastels

Un soir le père réunit ses trois fils et leur dit : Il est temps de trouver femme. Partez faire votre vie . dans trois ans vous reviendrez. et celui dont la femme me paraît la plus intèressante héritera de la ferme et des terres alentour.
aussitôt chacun fit ses bagages et s'en fut l'un au sd, l'autre à l'est et le troisième au nord. Pourquoi personne n'alla à l'ouest nul ne saurait le dire, sans doute par ce que de ce coté il n'y a pas de continent.
L'ainé bourlingua du Mahgreb jusqu'au Bostwana. et ramena une ramatoa malgache aussi charmante et entreprenante que l'on puisse rèver.
Le second parti en Asie, de la Turquie au japon, revint avec accrochée à son bras une mignonne mousmée nippone. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine et toujours à l'écoute du moindre des désirs de son mari.
Le plus jeune enfin visita l'Europe. Tous les pays le virent passer depuis la Suisse jusqu'à la Roumanie ou la finlande. et retourna chez son père avec derrière lui une superbe signorina italienne toute en couleurs, fine et travailleuse.
La fète des retrouvailles fut immense et joyeuse. Le père, aidé de sa moitié, eut beaucoup de mal à se décider à choisir entre ses trois brus colorées. Un mois plus tard il annonça sa décision. - Ce choix a été difficile! j'y ai beaucoup pensé. ces trois jeunes femmes aussi différentes que jolies me font sans cesse penser aux fleurs de mon jardin aussi élégantes et raffinées que différentes. Ce domaine que je vous lègue, changera de nom. Il s'appellera désormais les TROIS PASTELS. je vous le lègue aux trois nouvelles familles. Que la prospérité soit avec vous.
Une nouvelle fète encore plus belles scella cet accord qui convenait à tous en amenant la joie aux coeurs.
Plus personne ne pourra dire que le mélange des couleurs n'est pas le bonheur.

le riolu