Tu es pleine de sagesse,Pipive!Pivoine a écrit :J'ai supprimé "la mention inutile" Ce me semble plus juste comme ça.hderogier a écrit :Tout ce qu'écrivent.... Pivoine est plein de vérité et bon sens!!
Grève!
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hderogier
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Re: Grève!
Rien n'est moins sûr que l'incertain.
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lionel
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Re: Grève!
La presse étrangère s'inquiète d'un possible "chaos" en France
Les médias étrangers brossent peu ou prou le même tableau : celui d'un pays paralysé par un bras de fer qui va en durcissant, avec d'un côté un président qui martèle qu'il ne cédera pas, et de l'autre un mouvement qui se radicalise.
La Une du site The Economist le 19 octobre De nombreux médias étrangers font leur Une, mardi 19 octobre, sur la mobilisation en France contre la réforme des retraites. Tous brossent peu ou prou le même tableau : celui d'un pays paralysé par un bras de fer qui va en durcissant, avec d'un côté un président qui martèle qu'il ne cédera pas, et de l'autre une mouvement de contestation qui se radicalise. Cette situation pourrait-elle mener au chaos ? Certains médias s'en inquiètent, mais d'aucun ne s'aventure pour autant à prédire l'issue de ce conflit.
D'emblée, le titre du Times donne le ton, sur son site internet : il ne parle pas de manifestations mais de "guérilla" qui "paralyse la France". Mais en dépit de l'emploi de ce mot, il est l'un des rares journaux à entrevoir pour Sarkozy une lueur d'espoir dans le bras de fer qui s'est engagé : "Les divisions au sein des forces syndicales entre radicaux et orthodoxes donnent à Sarkozy un peu de soulagement", écrit le quotidien britannique.
Une guérilla : c'est aussi ce que retient la BBC. Si le site de la radio britannique titre simplement "Les opposants français aux retraites se préparent à un nouveau jour de grève", la vidéo qu'elle a choisie pour illustrer son état des lieux de la mobilisation montre des scènes de guérilla urbaine entre jeunes et forces de l'ordre.
"Situation explosive", titre également le Financial Times au dessus de la photo d'une voiture incendiée à Nanterre, près de Paris.
"La révolte de la France qui fait le siège de Sarkozy", titre de son côté le quotidien italien La Repubblica (gauche), seul des grands journaux italiens à évoquer en Une la grogne sociale en France. "Des millions de citoyens dans les rues contre la réforme des retraites. Des travailleurs qui risquent leur emploi mais aussi des étudiants qui craignent pour leur avenir. Les grèves dans les transports et le carburant sur le point de finir. C'est l'automne chaud du président, assiégé par ceux qui l'avaient élu et jamais aussi bas dans les sondages", résume le quotidien.
"La France bloquée, Sarkozy ne fait pas marche arrière", écrit pour sa part le grand quotidien centriste de la botte, le Corriere della Sera (centre).
The Guardian, qui propose un suivi heure par heure de la situation sur son site, brosse également un tableau alarmiste et parie même sur une intensification de la contestation : "La contestation de la réforme des retraites du président Nicolas Sarkozy est partie pour s'intensifier alors que s'y ajoutent une généralisation des perturbations dans les transports, les inquiétudes au sujet de l'approvisionnement en carburant et le blocage des lycées".
El Pais insiste lui aussi, dans un article sur son site, sur la conjonction entre les mouvements de routiers, de lycéens, les transports aériens et ferroviaires perturbés, les stations-service à sec… Le quotidien espagnol conclut son tour d'horizon en donnant la parole à un cégétiste. Ce dernier rejette la responsabilité du blocage du pays sur le gouvernement français, qui "ne se rend pas compte que derrière les manifestations, il y a un problème plus profond que les retraites".
Du côté allemand, l'inquiétude point dans l'article du Zeit publié sur le site du journal et titré "La France submergée par les manifestants". Le quotidien souligne que même si Nicolas Sarkozy reste droit dans ses bottes, il n'est pas dit que le vote au Sénat mette fin à la contestation. Et alors, écrit l'auteur de l'article, "la situation pourrait s'aggraver". Avant de conclure sur un petit rappel : les syndicats français ont déjà deux fois - en 1995 et 2006 – fait plier des gouvernements…
Une piqûre de rappel qui figure aussi dans les colonnes de The Economist, qui souligne que contrairement aux habituelles grèves françaises, un nouveau paramètre a été introduit : la pression sur l'économie du pays via le risque d'une pénurie d'essence. Or le journal britannique voit dans ce "signe inquiétant", la possibilité que les manifestations "tournent au chaos", si l'exaspération populaire "échappe à tout contrôle". Ce qui remettrait à plus tard le remaniement annoncé par Nicolas Sarkozy, de l'avis du journal.
Pour l'espagnol ABC (conservateur), qui loue le "courage" de Nicolas Sarkozy, "les graves incidents en France (...) sont plus qu'une manifestation de rue contre une mesure concrète : c'est l'avenir de l'Etat providence qui est en question parce que la crise économique a déclenché toutes les alarmes sur un système (...) maintenant incapable de répondre aux attentes qu'il a suscitées".
Pour le New York Times, ce qui se joue en ce moment en France pourrait effectivement avoir des répercussions à bien plus long terme, mais d'une autre teneur que celles que souligne ABC. Le quotidien américain en ligne, qui titre "En France, les grèves des salariés s'acheminent vers une épreuve de force", estime que même avec la perspective d'une adoption du texte au Sénat, "Sarkozy se retrouve face à la possibilité que la victoire ne lui offre pas pour autant un gain politique". Car, souligne-t-il, avec 71% de Français qui soutiennent la mobilisation, le président français prend le risque de finir son mandat noyé dans l'impopularité…
(Sarah Halifa-Legrand - Nouvelobs.com)
Les médias étrangers brossent peu ou prou le même tableau : celui d'un pays paralysé par un bras de fer qui va en durcissant, avec d'un côté un président qui martèle qu'il ne cédera pas, et de l'autre un mouvement qui se radicalise.
La Une du site The Economist le 19 octobre De nombreux médias étrangers font leur Une, mardi 19 octobre, sur la mobilisation en France contre la réforme des retraites. Tous brossent peu ou prou le même tableau : celui d'un pays paralysé par un bras de fer qui va en durcissant, avec d'un côté un président qui martèle qu'il ne cédera pas, et de l'autre une mouvement de contestation qui se radicalise. Cette situation pourrait-elle mener au chaos ? Certains médias s'en inquiètent, mais d'aucun ne s'aventure pour autant à prédire l'issue de ce conflit.
D'emblée, le titre du Times donne le ton, sur son site internet : il ne parle pas de manifestations mais de "guérilla" qui "paralyse la France". Mais en dépit de l'emploi de ce mot, il est l'un des rares journaux à entrevoir pour Sarkozy une lueur d'espoir dans le bras de fer qui s'est engagé : "Les divisions au sein des forces syndicales entre radicaux et orthodoxes donnent à Sarkozy un peu de soulagement", écrit le quotidien britannique.
Une guérilla : c'est aussi ce que retient la BBC. Si le site de la radio britannique titre simplement "Les opposants français aux retraites se préparent à un nouveau jour de grève", la vidéo qu'elle a choisie pour illustrer son état des lieux de la mobilisation montre des scènes de guérilla urbaine entre jeunes et forces de l'ordre.
"Situation explosive", titre également le Financial Times au dessus de la photo d'une voiture incendiée à Nanterre, près de Paris.
"La révolte de la France qui fait le siège de Sarkozy", titre de son côté le quotidien italien La Repubblica (gauche), seul des grands journaux italiens à évoquer en Une la grogne sociale en France. "Des millions de citoyens dans les rues contre la réforme des retraites. Des travailleurs qui risquent leur emploi mais aussi des étudiants qui craignent pour leur avenir. Les grèves dans les transports et le carburant sur le point de finir. C'est l'automne chaud du président, assiégé par ceux qui l'avaient élu et jamais aussi bas dans les sondages", résume le quotidien.
"La France bloquée, Sarkozy ne fait pas marche arrière", écrit pour sa part le grand quotidien centriste de la botte, le Corriere della Sera (centre).
The Guardian, qui propose un suivi heure par heure de la situation sur son site, brosse également un tableau alarmiste et parie même sur une intensification de la contestation : "La contestation de la réforme des retraites du président Nicolas Sarkozy est partie pour s'intensifier alors que s'y ajoutent une généralisation des perturbations dans les transports, les inquiétudes au sujet de l'approvisionnement en carburant et le blocage des lycées".
El Pais insiste lui aussi, dans un article sur son site, sur la conjonction entre les mouvements de routiers, de lycéens, les transports aériens et ferroviaires perturbés, les stations-service à sec… Le quotidien espagnol conclut son tour d'horizon en donnant la parole à un cégétiste. Ce dernier rejette la responsabilité du blocage du pays sur le gouvernement français, qui "ne se rend pas compte que derrière les manifestations, il y a un problème plus profond que les retraites".
Du côté allemand, l'inquiétude point dans l'article du Zeit publié sur le site du journal et titré "La France submergée par les manifestants". Le quotidien souligne que même si Nicolas Sarkozy reste droit dans ses bottes, il n'est pas dit que le vote au Sénat mette fin à la contestation. Et alors, écrit l'auteur de l'article, "la situation pourrait s'aggraver". Avant de conclure sur un petit rappel : les syndicats français ont déjà deux fois - en 1995 et 2006 – fait plier des gouvernements…
Une piqûre de rappel qui figure aussi dans les colonnes de The Economist, qui souligne que contrairement aux habituelles grèves françaises, un nouveau paramètre a été introduit : la pression sur l'économie du pays via le risque d'une pénurie d'essence. Or le journal britannique voit dans ce "signe inquiétant", la possibilité que les manifestations "tournent au chaos", si l'exaspération populaire "échappe à tout contrôle". Ce qui remettrait à plus tard le remaniement annoncé par Nicolas Sarkozy, de l'avis du journal.
Pour l'espagnol ABC (conservateur), qui loue le "courage" de Nicolas Sarkozy, "les graves incidents en France (...) sont plus qu'une manifestation de rue contre une mesure concrète : c'est l'avenir de l'Etat providence qui est en question parce que la crise économique a déclenché toutes les alarmes sur un système (...) maintenant incapable de répondre aux attentes qu'il a suscitées".
Pour le New York Times, ce qui se joue en ce moment en France pourrait effectivement avoir des répercussions à bien plus long terme, mais d'une autre teneur que celles que souligne ABC. Le quotidien américain en ligne, qui titre "En France, les grèves des salariés s'acheminent vers une épreuve de force", estime que même avec la perspective d'une adoption du texte au Sénat, "Sarkozy se retrouve face à la possibilité que la victoire ne lui offre pas pour autant un gain politique". Car, souligne-t-il, avec 71% de Français qui soutiennent la mobilisation, le président français prend le risque de finir son mandat noyé dans l'impopularité…
(Sarah Halifa-Legrand - Nouvelobs.com)
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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lionel
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Re: Grève!
Carburant. 4.000 stations en attente d'approvisionnement [Et vous ?]
19 octobre 2010 à 15h43 - 1 réaction(s)
La situation reste très tendue sur le front de l'approvisionnement en carburant en cette sixième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. L'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) a confirmé ces difficultés ce matin, notamment en Bretagne. Le groupe Total indique lui que 1.000 de ses stations sont touchées. 4.000 stations seraient en attente d'approvisionnement, selon Jean-Louis Borloo. La Fédération nationale du transport routier (FNTR) demande un approvisionnement prioritaires des poids lourds alors que des tensions sont observées sur les prix. Le Premier ministre François Fillon a précisé qu'il faudrait 4 à 5 jours avant que la situation redevienne normale. Une réunion sur cette question est prévue à 16 h à Matignon.
La situation commune par commune :
> Auray
> Belle-Ile en Mer
> Carhaix
> Crozon (et la presqu'île)
> Châteaulin
> Guingamp
> Guipavas
> Lamballe
> Lannilis
> Lesneven
> Le Conquet
> Loudéac
> Melgven
> Morlaix
> Plabennec
> Plougastel-Daoulas
> Plouguerneau
> Plouzané
> Relecq-Kerhuon
> Saint-Brieuc
> Saint-Renan
> Vannes
Comme hier, l'approvisionnement en carburant est encore très difficile ce matin pour de nombreux Français. L'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) indique ce matin que l'approvisionnement en carburants dans les grandes surfaces (Carrefour, Leclerc, Intermarché, Casino, Auchan, Cora...) demeure difficile. Selon Alexandre de Benoist, délégué général de l'UIP, plus d'un millier de stations-service dépendant de son réseau de distribution étaient fermées ce matin. Un chiffre comparable à celui d'hier.
"L'intensité des ventes" se serait ralentie selon l'UIP
Alexandre de Benoist précise ainsi que la situation ne s'est pas aggravée ces dernières heures et que "l'intensité des ventes s'est un peu ralentie", alors qu'elles étaient en hausse de 300 à 500% ce week-end".
Les camions-citerne naviguent entre blocages et déblocages de dépôts
Une course contre la montre est ainsi lancée au rythme des blocages et déblocages de dépôts et alors que les douze raffineries nationales sont encore bloquées ce matin. "Certains dépôts ont rouvert dans la nuit, donc nos camions-citerne travaillent à fond depuis 4 h du matin, a ainsi précisé le représentant de l'UIP. Ce qui laisse, selon lui, entrevoir une amélioration de la situation dans les heures qui viennent, notamment dans les régions les plus touchées que sont toujours la Bretagne et les Pays de la Loire.
Mise en place d'un plan d'acheminement des carburants
Réuni hier soir, le centre interministériel de crise (CIC), lancé hier à 14 h et présidé par Brice Hortefeu, a annoncé que "parallèlement aux déblocages des dépôts pétroliers, un plan d'acheminement des carburants sera mis en oeuvre dans la journée de mardi (c'est à dire aujourd'hui)". Cela devrait se faire en étroite liaison avec les professionnels de la distribution afin d'approvisionner les départements les plus concernés".
Le Grands Ouest parmi les principaux points rouges
A l'heure actuelle, les principaux points rouges sont identifiées :
- Grandes distributions : dans le Grand Ouest.
- Réseau Total (1.000 stations en rupture de plusieurs produits hier soir) : en Normandie et dans le centre ouest de la France (notamment région de Tours et du Mans).
- Indépendants (surtout implantés dans les zones rurales) : Normandie, Champagne, Provence-Alpes-Côtes-d'Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Auvergne et Limousin).
Le prix des carburants en hausse
En cette période tendue, les prix des carburants sont sous surveillance. Une tendance inflationniste a déjà été constatée. Le prix du gasoil a ainsi progressé de 0,69% pour atteindre 1,1162 euros le litre vendredi en moyenne en France, a constaté la direction générale de l'Energie et du Climat (DGCE) qui dépend du ministère de l'Ecologie. Il a ainsi atteint son plus haut niveau depuis trois ans et demi. Le super sans-plomb 95 a pris 1,34% à 1,3544 euro par litre en moyenne et le super sans-plomb 98 a monté de 1,41% à 1,3867 euros le litre.
La DGCCRF invité à faire des contrôles de prix
Ces constats ont conduit lundi le ministère de l'Ecologie a demandé à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de réaliser des contrôles pour prévenir des hausses de prix des carburants non justifiées en marge des mouvements de grève.
Les routiers demande à être approvisionnés en priorité
Face à ces blocages, chacun défend ses intérêts. Ainsi, la FNTR (principale fédération des transporteurs routiers) a demandé ce mardi un approvisionnement prioritaire pour les poids-lourds, prévoyant déjà une fin de semaine très difficile. Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR, signalait ainsi ce matin que sur près de 250 stations dédiées aux routiers, environ 90 étaient à sec lundi soir.
Douze stations service réquisitionnées dans le Calvados
Des réquisitions pourraient ainsi être décidées. La préfecture du Calvados a ainsi décidé de réquisitionner 12 stations service ce matin pour permettre l'approvisionnement des services à caractère prioritaire, les secours et les urgences. Pour l'heure aucune décision du même type n'est décidée pour la Bretagne.
19 octobre 2010 à 15h43 - 1 réaction(s)
La situation reste très tendue sur le front de l'approvisionnement en carburant en cette sixième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. L'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) a confirmé ces difficultés ce matin, notamment en Bretagne. Le groupe Total indique lui que 1.000 de ses stations sont touchées. 4.000 stations seraient en attente d'approvisionnement, selon Jean-Louis Borloo. La Fédération nationale du transport routier (FNTR) demande un approvisionnement prioritaires des poids lourds alors que des tensions sont observées sur les prix. Le Premier ministre François Fillon a précisé qu'il faudrait 4 à 5 jours avant que la situation redevienne normale. Une réunion sur cette question est prévue à 16 h à Matignon.
La situation commune par commune :
> Auray
> Belle-Ile en Mer
> Carhaix
> Crozon (et la presqu'île)
> Châteaulin
> Guingamp
> Guipavas
> Lamballe
> Lannilis
> Lesneven
> Le Conquet
> Loudéac
> Melgven
> Morlaix
> Plabennec
> Plougastel-Daoulas
> Plouguerneau
> Plouzané
> Relecq-Kerhuon
> Saint-Brieuc
> Saint-Renan
> Vannes
Comme hier, l'approvisionnement en carburant est encore très difficile ce matin pour de nombreux Français. L'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) indique ce matin que l'approvisionnement en carburants dans les grandes surfaces (Carrefour, Leclerc, Intermarché, Casino, Auchan, Cora...) demeure difficile. Selon Alexandre de Benoist, délégué général de l'UIP, plus d'un millier de stations-service dépendant de son réseau de distribution étaient fermées ce matin. Un chiffre comparable à celui d'hier.
"L'intensité des ventes" se serait ralentie selon l'UIP
Alexandre de Benoist précise ainsi que la situation ne s'est pas aggravée ces dernières heures et que "l'intensité des ventes s'est un peu ralentie", alors qu'elles étaient en hausse de 300 à 500% ce week-end".
Les camions-citerne naviguent entre blocages et déblocages de dépôts
Une course contre la montre est ainsi lancée au rythme des blocages et déblocages de dépôts et alors que les douze raffineries nationales sont encore bloquées ce matin. "Certains dépôts ont rouvert dans la nuit, donc nos camions-citerne travaillent à fond depuis 4 h du matin, a ainsi précisé le représentant de l'UIP. Ce qui laisse, selon lui, entrevoir une amélioration de la situation dans les heures qui viennent, notamment dans les régions les plus touchées que sont toujours la Bretagne et les Pays de la Loire.
Mise en place d'un plan d'acheminement des carburants
Réuni hier soir, le centre interministériel de crise (CIC), lancé hier à 14 h et présidé par Brice Hortefeu, a annoncé que "parallèlement aux déblocages des dépôts pétroliers, un plan d'acheminement des carburants sera mis en oeuvre dans la journée de mardi (c'est à dire aujourd'hui)". Cela devrait se faire en étroite liaison avec les professionnels de la distribution afin d'approvisionner les départements les plus concernés".
Le Grands Ouest parmi les principaux points rouges
A l'heure actuelle, les principaux points rouges sont identifiées :
- Grandes distributions : dans le Grand Ouest.
- Réseau Total (1.000 stations en rupture de plusieurs produits hier soir) : en Normandie et dans le centre ouest de la France (notamment région de Tours et du Mans).
- Indépendants (surtout implantés dans les zones rurales) : Normandie, Champagne, Provence-Alpes-Côtes-d'Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Auvergne et Limousin).
Le prix des carburants en hausse
En cette période tendue, les prix des carburants sont sous surveillance. Une tendance inflationniste a déjà été constatée. Le prix du gasoil a ainsi progressé de 0,69% pour atteindre 1,1162 euros le litre vendredi en moyenne en France, a constaté la direction générale de l'Energie et du Climat (DGCE) qui dépend du ministère de l'Ecologie. Il a ainsi atteint son plus haut niveau depuis trois ans et demi. Le super sans-plomb 95 a pris 1,34% à 1,3544 euro par litre en moyenne et le super sans-plomb 98 a monté de 1,41% à 1,3867 euros le litre.
La DGCCRF invité à faire des contrôles de prix
Ces constats ont conduit lundi le ministère de l'Ecologie a demandé à la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de réaliser des contrôles pour prévenir des hausses de prix des carburants non justifiées en marge des mouvements de grève.
Les routiers demande à être approvisionnés en priorité
Face à ces blocages, chacun défend ses intérêts. Ainsi, la FNTR (principale fédération des transporteurs routiers) a demandé ce mardi un approvisionnement prioritaire pour les poids-lourds, prévoyant déjà une fin de semaine très difficile. Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR, signalait ainsi ce matin que sur près de 250 stations dédiées aux routiers, environ 90 étaient à sec lundi soir.
Douze stations service réquisitionnées dans le Calvados
Des réquisitions pourraient ainsi être décidées. La préfecture du Calvados a ainsi décidé de réquisitionner 12 stations service ce matin pour permettre l'approvisionnement des services à caractère prioritaire, les secours et les urgences. Pour l'heure aucune décision du même type n'est décidée pour la Bretagne.
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Re: Grève!
Je ne comprends paslionel a écrit :Les médias étrangers brossent peu ou prou le même tableau : celui d'un pays paralysé par un bras de fer qui va en durcissant, avec d'un côté un président qui martèle qu'il ne cédera pas, et de l'autre un mouvement qui se radicalise.
Un pays paralysé 
Le gouvernement dit qu'il n'y a pas de pénurie de carburant. C'est que ça doit être vrai
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lionel
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Re: Grève!
Il n'y a aucun souci.Perle39 a écrit :Le gouvernement dit qu'il n'y a pas de pénurie de carburant. C'est que ça doit être vrai
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Domi
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Re: Grève!
t'y croit toi !Perle39 a écrit :Je ne comprends paslionel a écrit :Les médias étrangers brossent peu ou prou le même tableau : celui d'un pays paralysé par un bras de fer qui va en durcissant, avec d'un côté un président qui martèle qu'il ne cédera pas, et de l'autre un mouvement qui se radicalise.
Le gouvernement dit qu'il n'y a pas de pénurie de carburant. C'est que ça doit être vrai
au gouvernement !! 
eux n'ont sans doute pas de soucis comme nous d'ailleurs ! sur notre île nous avons du vent !!
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pieradam
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Re: Grève!
Ces annonces faites à répétition pour tranquiliser les populations,je crois qu'il faut juste penser le contraire.
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
-
lionel
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Re: Grève!
Mauvais esprit !pieradam a écrit :je crois qu'il faut juste penser le contraire.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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hderogier
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Re: Grève!
Ce matin,j'y suis été allé à V'soul,pas vu une station à sec!
Rien n'est moins sûr que l'incertain.
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lionel
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Re: Grève!
Tu confonds pas avec les lavoirs ?hderogier a écrit :Ce matin,j'y suis été allé à V'soul,pas vu une station à sec!
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Domi
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Re: Grève!
Ben tu le sait Henry bien ont met l'Alcool de patates nous pour faire rouler les voitures!!hderogier a écrit :Ce matin,j'y suis été allé à V'soul,pas vu une station à sec!
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hderogier
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Re: Grève!
Exact,mon Domi!Domi a écrit :Ben tu le sait Henry bien ont met l'Alcool de patates nous pour faire rouler les voitures!!hderogier a écrit :Ce matin,j'y suis été allé à V'soul,pas vu une station à sec!
Rien n'est moins sûr que l'incertain.
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hderogier
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Re: Grève!
Nan,nan;y en a du pétrole tout partout.lionel a écrit :Tu confonds pas avec les lavoirs ?hderogier a écrit :Ce matin,j'y suis été allé à V'soul,pas vu une station à sec!
Rien n'est moins sûr que l'incertain.
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Thierry39
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Re: Grève!
Tu veux dire du fourrage ?hderogier a écrit :Nan,nan;y en a du pétrole tout partout.lionel a écrit :Tu confonds pas avec les lavoirs ?hderogier a écrit :Ce matin,j'y suis été allé à V'soul,pas vu une station à sec!
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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hderogier
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Re: Grève!
Ouais,tu peux appeler ça ainsi,pour que certain(au singulier)comprenne!Thierry39 a écrit :Tu veux dire du fourrage ?hderogier a écrit :Nan,nan;y en a du pétrole tout partout.lionel a écrit :Tu confonds pas avec les lavoirs ?hderogier a écrit :Ce matin,j'y suis été allé à V'soul,pas vu une station à sec!
Rien n'est moins sûr que l'incertain.
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Re: Grève!
aussi bien tout est redevenu à la normal c'est ça 
faut dire que sur mon île 'information arrive .................bateau !! ou se fait on mener en bateau !
faut dire que sur mon île 'information arrive .................bateau !! ou se fait on mener en bateau ! -
pieradam
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Re: Grève!
Pas mauvais esprit,mauvaise langue,les esprits,eux,vivent dans un autre monde,lionel a écrit :Mauvais esprit !pieradam a écrit :je crois qu'il faut juste penser le contraire.
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
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Domi
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Re: Grève!
HUMAIN - Les gagnants et les perdants de la mobilisation
AFP/FRANK PERRY
Alors que les blocages contre la réforme des retraites se multiplient, les chefs d’entreprise, par la voix du Medef, commencent à faire part de leur inquiétude pour leur activité. Dans les médias, les difficultés des entreprises de transport sont fréquemment citées.
A en croire plusieurs articles de la presse régionale (Ouest-France, Le Télégramme, …) les transporteurs ne sont toutefois pas encore contraints d’immobiliser leurs camions, mais craignent de devoir le faire dans les prochains jours. “Nos chauffeurs sont parfois obligés d’attendre deux ou trois heures pour se ravitailler. C’est très compliqué. C’est beaucoup de temps perdu”, témoigne le gérant d’une entreprise de transports frigorifiques dans Le Télégramme.
Par ricochet, les entreprises qui fonctionnent à flux tendu, très dépendantes des transports, commenceraient à souffrir d’un manque d’approvisionnement. C’est notamment le cas dans l’agroalimentaire. Autre perdante, plus originale, Lady Gaga, qui a décidé d’annuler ses deux concerts prévus ce week-end à Paris, révèle Le Parisien.fr. Le producteur évoque “les difficultés logistiques en France actuellement”.
Malgré cela, Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), fait remarquer sur le blog Contes publics, que les grèves et les blocages devraient peser modérément sur la croissance. Selon lui, les secteurs les plus touchés sont “les transports essentiellement. L’industrie un peu. Les services sont peu touchés. Mais, globalement, les effets sont marginaux”.
Certains secteurs pourraient même y gagner. Dans le viseur, les pétroliers, qui augmenteraient leurs tarifs à la pompe en profitant de la pénurie. “Certaines stations ont augmenté les prix à la pompe invoquant une hausse des prix d’achat”, écrit L’Alsace.
Sur RTL, les pompistes indépendants affirment que ce sont les fournisseurs qui sont responsables des hausses de prix. “Pour approvisionner les stations-services, les camions sont obligés de faire des centaines de kilomètres supplémentaires”, explique un transporteur de carburant. Des kilomètres et des heures de trajet qui auraient un coût pour les entreprises. Reste à vérifier que ce surcoût n’est pas “sur-répercuté”.
AFP/FRANK PERRY
Alors que les blocages contre la réforme des retraites se multiplient, les chefs d’entreprise, par la voix du Medef, commencent à faire part de leur inquiétude pour leur activité. Dans les médias, les difficultés des entreprises de transport sont fréquemment citées.
A en croire plusieurs articles de la presse régionale (Ouest-France, Le Télégramme, …) les transporteurs ne sont toutefois pas encore contraints d’immobiliser leurs camions, mais craignent de devoir le faire dans les prochains jours. “Nos chauffeurs sont parfois obligés d’attendre deux ou trois heures pour se ravitailler. C’est très compliqué. C’est beaucoup de temps perdu”, témoigne le gérant d’une entreprise de transports frigorifiques dans Le Télégramme.
Par ricochet, les entreprises qui fonctionnent à flux tendu, très dépendantes des transports, commenceraient à souffrir d’un manque d’approvisionnement. C’est notamment le cas dans l’agroalimentaire. Autre perdante, plus originale, Lady Gaga, qui a décidé d’annuler ses deux concerts prévus ce week-end à Paris, révèle Le Parisien.fr. Le producteur évoque “les difficultés logistiques en France actuellement”.
Malgré cela, Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), fait remarquer sur le blog Contes publics, que les grèves et les blocages devraient peser modérément sur la croissance. Selon lui, les secteurs les plus touchés sont “les transports essentiellement. L’industrie un peu. Les services sont peu touchés. Mais, globalement, les effets sont marginaux”.
Certains secteurs pourraient même y gagner. Dans le viseur, les pétroliers, qui augmenteraient leurs tarifs à la pompe en profitant de la pénurie. “Certaines stations ont augmenté les prix à la pompe invoquant une hausse des prix d’achat”, écrit L’Alsace.
Sur RTL, les pompistes indépendants affirment que ce sont les fournisseurs qui sont responsables des hausses de prix. “Pour approvisionner les stations-services, les camions sont obligés de faire des centaines de kilomètres supplémentaires”, explique un transporteur de carburant. Des kilomètres et des heures de trajet qui auraient un coût pour les entreprises. Reste à vérifier que ce surcoût n’est pas “sur-répercuté”.