la fierté de produire des volailles AOC

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Thierry39
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Article du mercredi 1 août 2007



Nathalie Blanc : la fierté de produire des volailles AOC


Depuis, une décennie, Nathalie Blanc produit des volailles estampillées AOC Volaille de Bresse à Curciat-Dongalon. Un métier exigeant mais qu'elle n'échangerait pour rien au monde


La qualité et l'amour de la chose bien faite. C'est le leitmotiv de Nathalie Blanc, éleveuse à Curciat-Dongalon depuis une décennie. Même si, pour satisfaire aux critères de l'AOC Volaille de Bresse, les contraintes sont nombreuses.
« C'est vrai que cela demande plus de travail que de produire du poulet fermier. Je passe régulièrement des soirées entières à encager les volailles pour la finition. Il y a beaucoup de tâches manuelles variées à accomplir », convient l'éleveuse. Malgré tout, au moment de s'installer, Nathalie n'a pas eu une once d'hésitation. C'était l'AOC ou rien. C'est son mari qui a repris la ferme en 1981. Ils ont d'abord débuté par l'élevage bovin, avant de se lancer dans la volaille. Aujourd'hui, elle produit 11 000 volailles par an. Et ses motifs de fierté sont nombreux. « Cette année j'ai fourni les poulets pour le Bocuse d'or (la Volaille de Bresse était la viande choisie pour les 20 ans du concours, ndlr). Et même si je n'ai jamais obtenu de prix aux Glorieuses, faute d'y avoir concouru, j'ai déjà fait partie du jury », indique-t-elle.

Moments difficiles
Pour elle, cette méthode d'élevage en plein air est une spécificité hexagonale. « J'ai rencontré des amateurs japonais ou hollandais ravis de voir des volailles élevées en plein air. Ils me confiaient que cela avait disparu depuis longtemps chez eux. Là-bas l'élevage est exclusivement industriel ».
Et quand on l'interroge sur la pérennité de l'AOC, elle lâche, sans hésiter : « Je ne suis pas inquiète. Même si nous avons eu des moments difficiles, surtout l'an dernier. Actuellement, je dois observer quelques mesures de sécurité simples. Les visiteurs doivent se garer à l'entrée de l'exploitation et s'équiper de pédisacs pour pénétrer dans les enclos. Nous attendons aussi la décision de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) qui devrait intervenir le 6 août. Les mesures de bio-sécurité pourraient être levées », énumère-t-elle. Nul épée de Damoclès ne semble donc peser sur l'AOC.
Et c'est avec sérénité que Nathalie Blanc compte fêter aujourd'hui à Louhans, en compagnie de ses collègues, le cinquantenaire de l'Appellation. Son seul regret : que les jeunes ne veuillent plus se lancer dans ce métier, exigeant et prenant, mais passionnant.

V.B.



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Louhans fête les 50 ans de l'AOC Volaille de Bresse

Les commerçants mettent la main à la pâte
Dès 15 heures, vêtus d'un tablier rouge pour la circonstance, les commerçants des arcades proposeront aux gourmets un tirage au sort. Le jackpot : de nombreux poulets de choix.
Poulets, poulardes et chapons se dorent en musique
À partir de 18 heures, la fanfare du Kikiristan accompagnera les bruissements de la volaille de Bresse en train de mijoter. Sous l'oeil attentif de nombreux éleveurs, de quelques fameuses toques, dont le parrain étoilé de l'appellation Georges Blanc. Toutes les arcades de la cité devraient exhaler un goûteux fumet.
Un repas bressan et jazzy
Sur les coups de 20 heures, le repas sera servi, accompagné par le Djivilli Quartet et le Big Band Jazz Bress. Devrait suivre : le bal populaire jusqu'à 1 heure du matin.




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Du poussin au poulet

> Le poulailler
Jusqu'au 35e jour, le poussin (de souche gauloise blanche) est élevé en poulailler. Dix animaux doivent disposer d'un m2. La nourriture est à base de granulés : un mélange de céréales.
> Le parcours herbeux
Pas moins de 10m2 par poulet. Ils s'y ébattent en liberté. Nourris au blé, au maïs et aux produits laitiers, ils trouvent également insectes, mollusques et autres vers sur place. Les poulets d'âge différents ne sont pas mélangés.
> La finition
Vers la 14e-15e semaine, les animaux sont encagés dans des épinettes. Ils ont accès à la mangeoire et sont nourris de la même manière qu'en plein air (hormis les insectes). En moyenne, il faut deux semaines de finition pour un poulet et un mois pour un chapon.
En général, et quelque soit la taille des exploitations, le nombre maximal de poulets élevé ensemble n'excède pas 500 unités.




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Date cléf>

22 décembre 1936
Des éleveurs bressans gagnent leur procès contre un éleveur jurassien qui vendait des poulets sous l'étiquette volaille de Bresse, sur le marché de Bourg-en-Bresse. C'est à cette occasion que le tribunal promulgue une appellation judiciaire qui préfigure l'AOC.
> 1953
Le Comité interprofessionnel de la Volaille de Bresse (CIVB) est crée. Par la suite, tous les éleveurs souhaitant produire de la volaille AOC devront y adhérer.
> 1er août 1957
La loi instituant l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) de la Volaille de Bresse est paraphé par René Coty, président de la République. Mais il faudra attendre le 15 août pour qu'elle soit votée par l'Assemblée nationale.
> 1er août 2007
Le cinquantenaire de l'AOC est célébré à Louhans. Une série d'autres manifestations promotionnelles devraient suivre, dont une dégustation de volailles fines qui aura lieu à Rungis, fin octobre début novembre.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Article du vendredi 3 août 2007



Une quinquagénaire qui a fière allure


Pour célébrer les cinquante ans de l'AOC volaille de Bresse, plus de 2 000 personnes ont festoyé sous les arcades à Louhans lors d'une fête parfaitement orchestrée


Ce mercredi restera une date importante dans les archives du CIVB (comité interprofessionnel de la volaille de Bresse) comme celle du 1er août 1957 où l'Assemblée nationale votait la loi relative à l'attribution d'une appellation d'origine contrôlée pour une volaille : une première en France et qui est la seule
Les mille places pour déguster le poulet de Bresse à la broche se sont vendues en l'espace de quelques jours : le CIVB aurait eu une demande de plusieurs milliers d'amateurs. Les restaurateurs locaux ont permis de déguster aussi la volaille de Bresse en proposant le même menu au tarif identique, les commerçants, la ville de Louhans chacun à apporté sa touche. Organisation parfaite , météo idéale, des bénévoles pour la découpe des volailles et l'organisation du repas, la confrérie des poulardiers de Bresse pour la vente des boissons, tous se sont s'impliqués pour la reine des volailles.
Le président du CIVB Georges Blanc dans son allocution a rappelé l'importance pour toute une région regroupant Ain, Saône-et-Loire et Jura de posséder une telle AOC pour une volaille. Son message a été entendu.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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