Beaujolais nouveau...

[Karine]

pendant que certains sont en train de le fêter et de manger de la miche et du saucisson... ben y'en a qui se sont acheté un petit Mont d'Or et qui vont l'accompagner de petites pommes de terre rondes et de brési...

C'est tellement meilleur !

[Domi]

bien nous il n'est même pas arrivé ...mauvais temps le bateau à tu retard !!

Mais t'inquiète pas Karine ont va le rattraper le temps, et le beaujolais pont va y faire son affaire, accompagner de charcuterie, fromage, Å“ufs dur, et produit de la mer....
Et même des fruits pas mauvais du tout.

Le goût est dans la nature ...et les goût aussi.. Chacun son truc pourvu que tout le monde y trouve son compte...

Alors bonne soirée et pas d'abus surtout Karine !

[Karine]

[Bisontin la vertu]

Rhâ Lovely ! Du brési
Honte à toi Karine de nous montrer ça !

[Karine]

J'ai même pas réussi à le finir !

[Bisontin la vertu]

Je n'ai pas réussi à trouver la bande-son mais je le pense : c'est un scandâââle !

[Karine]

[Thierry39]

Je sais, c'est une honte de mettre un article sur le Beaujolais nouveau dans la rubrique oenologie mais puisque le fil existe déjà ....




LE PROGRES (édition du Rhône)
http://www.leprogres.fr

Article du mercredi 7 novembre 2007


Beaujolais nouveau : ce qu'il faut savoir avant de le boire


Dans la nuit du 14 au 15 novembre, le primeur jaillira dans les verres du monde entier. Portrait-robot d'un millésime 2007 très fruité, très typique, en compagnie du sommelier Damien Gateau



Photo J. Philippon


1- Comme un petit goût de framboise
Après plusieurs millésimes très « confiturés », le beaujolais nouveau 2007 renoue avec ses notes fruitées et légères. « Le goût de framboise écrasée, de petits fruits rouges, ressort », confirmait, hier, Damien Gateau, de l'association des sommeliers Lyon et Rhône-Alpes, lors d'une dégustation commentée, organisée par l'InterBeaujolais. « Au nez, les cuvées sont très expressives »

2- Tendre et gourmand
Reflet d'une année précoce, voire atypique (les premières vendanges ont commencé le 25 août), le gamay noir à jus blanc (cépage exclusif de la région beaujolaise) « s'exprime dans toute son originalité. La fleur est arrivée très tôt dans les vignes, puis l'été a été froid, ce qui a ralenti cette avance ». L'alternance de journées ensoleillées, mais pas trop chaudes, et de nuits fraîches, pendant les vendanges, a favorisé une lente maturation du raisin. Résultat : « Ce millésime est très agréable en bouche, léger, facile à boire, plus souple que les autres années. Ce qui correspond parfaitement à la demande actuelle des consommateurs dans le monde ».

3- Une robe grenat
La robe du millésime 2007 est ainsi grenat, nuancée de reflets violacés, typiques des vins primeurs.

4- Un petit nouveau rosé
C'est la grande nouveauté de l'année : après avoir fait une apparition discrète, en 2006, le beaujolais nouveau rosé arrive au grand jour, même si sa production reste encore confidentielle.
Selon les dernières estimations, environ
quatre cent mille bouteilles seront mises en vente (pour 3 000 à 4 000 hl). « Sa robe est pâle. La peau du raisin est restée juste une nuit en contact avec le jus, ce qui explique cette couleur pétale de rose.
Au goût, il reste dans l'esprit du primeur rouge, très framboisé.
C'est une belle alternative qui se marie très bien avec les produits de la mer ».

5- A consommer toute l'année
Contre toute attente, le primeur ne se limite pas à une consommation sur un temps limité. « Il trouve son utilité à chaque saison », confirme Damien Gateau. « On peut même associer le primeur rouge avec des mets auxquels on ne penserait pas, de prime abord. Par exemple, sur l'iode de l'huître, on obtient quelque chose de très intéressant ».

6- Mise en perce, le 15 novembre, minuit
Le primeur sera mis en perce à l'échelle mondiale, dans la nuit du 14 au 15 novembre. Des manifestations aux quatre coins du monde accompagneront cette arrivée. Sur le Rhône, outre les festivités organisées à Villefranche, Tarare et Beaujeu, les Beaujol'ympiades reviennent sur Lyon, place Louis-Pradel et dans le quartier de l'Hôtel de ville.

Céline Bally
cbally@leprogres.fr



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Il s'envole pour le Japon demain

On peut presque parler aujourd'hui de vieille tradition. Demain matin, le beaujolais nouveau 2007 va s'envoler pour le Japon depuis l'aéroport Lyon/Saint-Exupéry.
Une opération d'envergure qui mobilise les responsables du Fret cargo de la plate-forme aéroportuaire. Six avions au minimum seront affrétés pour acheminer le millésime 2007. Plusieurs compagnies, dont British Airways participent à ce transport. Une première cette année : le premier vol de Cathay Pacific pour le Japon depuis Saint-Exupéry.
Le Japon est le premier pays où s'exporte le beaujolais nouveau. Sur les 50 millions de bouteilles qui seront commercialisées au total, 10 à 12 millions arriveront au Japon soit de 20 à 25 % de la production. Ce chiffre révèle néanmoins une légère baisse sur ce marché. Pour Ghislain de Longevialle, président de l'Interbeaujolais, elle s'explique par le niveau exceptionnel qu'il a atteint mais aussi par la réduction d'un mois de la durée de la commercialisation du beaujolais nouveau dans ce pays.
F.S.




Article du mercredi 7 novembre 2007

«Faire du vin, c'est magique»


Denis Chillet est vigneron à Denicé


>> Comment s'est déroulée cette campagne 2007 ?
Ce fut une année assez exceptionnelle. Avec la météo, au printemps, nous avions une belle avance. On a même pensé qu'on pourrait vendanger avant le 15 août. Le cycle végétatif a ensuite été ralenti. Mais bon, que le ban soit lancé un 25 août, ça restera dans les annales.

>> Comment l'avez-vous vécu personnellement ?
J'ai beaucoup gambergé. Avec la crise viticole, il y a eu des moments de remise en question : j'ai 50 ans, est-ce que je mets tout à l'arrachage ou est-ce que je continue. Mais, au bout du compte, il y a plein de possibilités qui s'ouvrent à nous. Je reste plein d'espoir, le monde est grand. Nous avons une belle région viticole et nous avons l'impression que les modes de consommation changent. Et puis vous savez, on garde toujours en soit l'amour du vin. Travailler dans les vignes, c'est un travail de fou. Faire du vin, c'est magique.

>> Justement, comment qualifieriez-vous le primeur 2007 ?
Depuis 2003, nous avions des arômes explosifs. Cette année, il est plus fruité, plus léger. Ce que je vais dire va peut-être paraître étrange, mais c'est un vrai beaujolais.









*** Message édité par Thierry39 le 07/11/2007 17:00 ***

[Murie]

Message original: Thierry39
Beaujolais nouveau : ce qu'il faut savoir avant de le boire

C'est pourtant simple... c'est que ça ne se boit pas...

[Beuillot]

Message original: Karine
C'est tellement meilleur !

Meilleur que le beaujolais nouveau, c'est pas compliqué.
Mais...Mamour, tu es complètement HS dès le premier message!

[Beuillot]

Et celui de cette année, il a un goût de quoi? J'ai l'impression que ça a fait moins de raffut qu'à l'accoutumée, cette année.
Ou c'est moi qui ne quitte plus ma grotte.

[Thierry39]

Et celui de cette année, il a un goût de quoi? J'ai l'impression que ça a fait moins de raffut qu'à l'accoutumée, cette année.
Ou c'est moi qui ne quitte plus ma grotte.

Moi j'ai trouvé banane mais les autres au bar trouvaient autre chose (fruits rouges, épices).
On en a parlé un peu par ici.

[obelix]

Moi, cette année, je l'ai fêté à la bière le beaujolais ...

[gg25]

Cet année, le Beaujolais nouveau avait un goût de Beaujolais nouveau, c'est à dire sans surprise.
Un rituel qui revient tous les ans, sans plus. Une occasion de plus de boire un canon avec les copains.
Du point de vue convivialité ça peut le faire, du point de vue oenologique ça se discute.
Mais il y en a qui aiment aussi, alors chacun son truc.

A propos de vin nouveau, Il y a quelques semaines j'ai eu l'occasion d'aller rendre une visite familiale à des cousins habitant un coin perdu de Bourgogne, pas la Bourgogne viticole, hélas, mais la Puisaye, dans l'Yonne, à l'ouest d'Auxerre. Quelques cultivateurs retraités y cultivent encore de modestes vignes et font un petit vin de pays pour leur consommation personnelle.
Si le blanc est souvent plutôt honnête, certaines années le rouge est parfaitement imbuvable et il faut se cramponner à la table pour l'ingurgiter. J'ai goûté celui de cette année, pas trop corrosif pour l'estomac et ressemblant beaucoup au Beaujolais primeur. Mais vu la modestie de la production, ledit breuvage ne dépassera pas le statut de vin nouveau.

[peqa]

J'ai sacrifié, cette année encore, au Beaujolais nouveau. Par un curieux hasard je m'en vis offrir 2 bouteilles alors que j'en achetais moi même une autre. Trois producteurs différents... mais des beaux noms du Beaujolais.
Franchement très déçu cette année... mais la table ce jour là est toujours chaude et conviviale. La fête est donc bien là mais le vin répond... bla bla...plat...plat! C'est dommage
Peqa