que faire pour sauver notre planète?

sochalien 25
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Message par sochalien 25 »

chauvin a écrit :
Mitch a écrit : L'eau du robinet est parfois très chlorée, limite imbuvable ; dans ces conditions, je trouve que l'utilisation d'eau en bouteille se justifie.
C'était le cas par le passé sur le Pays de Montbéliard, mais le gout de l'eau s'étant considérablement amélioré ces dernières années, je n'en achète quasiment plus.
J'ai le même problème que toi et j'ai acheté une carafe filtrante (pour env 15 euros) une cartouche est prévue pour 150 litres et je n'ai plus de problème avec le chlore
PS ne considère pas ça comme une critique mais seulement pour une idée
Moi, c'est comme toi, j'ai opter pour une carafe filtrante, j'ai constater la même chose puisque l'eau étant plutôt chloré, tout est devenu normal !!!
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Domi
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Les algues à la rescousse de la planète


OSLO (Source vérifiée) — Comment produire davantage d'énergie tout en jugulant les émissions de CO2? Certains chercheurs pensent démêler ce casse-tête avec un allié inattendu: de minuscules algues.

Grâce à leurs propriétés naturelles, les microalgues ont de grandes vertus climatiques car elles sont gourmandes en dioxyde de carbone, et énergétiques car elles sont aussi riches en lipides exploitables pour produire du biodiesel.

"C'est certainement l'une des pistes les plus enthousiasmantes et les plus révolutionnaires dans le combat contre le changement climatique et la satisfaction des besoins d'énergie", estime Frederic Hauge, président de l'organisation écologiste norvégienne Bellona, un des avocats du concept.

L'idée consiste à dérouter les fumées d'échappement d'installations polluantes, centrales à charbon ou usines, et à les injecter avec de l'eau dans des "photobioréacteurs", de gros tubes transparents contenant des algues qui se repaissent de gaz suivant le principe de la photosynthèse.

Elle a été testée avec succès par le prestigieux MIT. Après passage dans un bouillon d'algues, les fumées de sa centrale de cogénération sont ressorties purgées, selon l'ensoleillement, de 50 à 82% de leur CO2 et de 85% de leurs oxydes d'azote (NOx), ayant un impact important sur l'effet de serre.

Extraites des tubes, les microalgues peuvent être enfouies ou relâchées dans les fonds sous-marins, piégeant leur CO2 indéfiniment.

Appliquée à des centrales biomasse alimentées par des végétaux cultivés en plein air et nourris du CO2 présent dans l'atmosphère, la méthode aurait un bilan carbone... négatif: elle permettrait de retirer davantage de CO2 que celui dégagé par la culture, le transport et la combustion des végétaux.

Equation insolite, une consommation accrue d'énergie entraînerait donc une diminution des gaz à effet de serre (GES), incriminés dans le réchauffement de la planète.

"En regardant la télévision, en passant l'aspirateur ou en conduisant votre voiture électrique pour aller voir de la famille et des amis, vous aideriez ainsi à supprimer du CO2 de l'atmosphère", souligne Frederic Hauge.

Plutôt que d'être entreposées, les algues peuvent être pressées pour fabriquer du biodiesel, une alternative intéressante pour le transport aérien par exemple.

Le CO2 contenu dans le biodiesel sera certes relâché dans l'atmosphère mais il aura eu une double utilité énergétique, d'abord dans l'usine puis dans le réacteur de l'avion.

Après pressage, les résidus d'algues peuvent aussi devenir des engrais minéraux.

"On fait d'une pierre trois coups. Les algues servent à la fois à filtrer le CO2 des sites industriels, à produire de l'énergie et à l'agriculture", précise Frederic Hauge.

Par rapport aux biocarburants de première génération, très controversés car rognant sur des cultures vivrières (tournesol, colza, betterave, blé ou maïs), les algues ont le gros avantage de ne pas empiéter sur les terres agricoles et d'être cultivables tout au long de l'année.

Elles ont aussi des rendements supérieurs aux espèces oléagineuses terrestres.

"Pour couvrir les besoins américains de carburants avec du biodiesel extrait de la plante terrestre la plus efficace, l'huile de palme, il faudrait utiliser 48% des terres agricoles du pays", affirmaient récemment des chercheurs du Centre norvégien de recherche sur le climat (Cicero) dans la publication Klima.

"Les Etats-Unis pourraient potentiellement remplacer tous leurs carburants pour automobiles à base de pétrole en cultivant des microalgues sur une superficie équivalant à 5% des espaces agricoles du pays, sur des terres qui, de surcroît, n'auraient pas besoin d'être cultivables", ajoutaient-ils.

Encore largement à l'état de concept, la piste des algues reste à défricher, notamment pour trouver les procédés industriels qui permettront sa réalisation à grande échelle et pour identifier quelles algues, parmi les centaines de milliers d'espèces existant, sont les plus adaptées.
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sochalien 25
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Message par sochalien 25 »

Ca fallait y penser, mais des idées comme celle là sont excellentes pour limiter le réchaufement cilamatique !!! de toute façon, ces initiatives vont se développer très rapidement, je pense !!!
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Angusdels
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Angusdels »

J'ai une solution extrême bien sûr, mais dont le résultat our la planète est parfait !

C'est la même fin pour l'homme que pour les dinosaures !
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par lionel »

Je ne suis pas toujours d'accord avec toi, mais je dois dire que parfois...
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

lionel a écrit :Je ne suis pas toujours d'accord avec toi, mais je dois dire que parfois...
faut rester optimiste les gars autrement faut se tirer une balle dans la tête !! non :;)

je pense queles conditionsde vie serons extrèmement difficille à tout poing de vue d'ailleurs économique, familial, et enviromental et cela va pas s'amélioer , la cause et la cupiditer et l'égoisme de l'homme!!

mais il faudrat bien refléchir à la solution ou solutions un jour non !!

aussi bine il y à longtemps que je ne crois put en l'homme ,............trop incapable et décevant!!
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Beuillot »

Domi a écrit : faut rester optimiste les gars autrement faut se tirer une balle dans la tête !! non :;)
Domi a écrit :aussi bine il y à longtemps que je ne crois put en l'homme ,............trop incapable et décevant!!
:invis:
Un peu contradictoire, non? :euh:
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Sobi »

Beuillot a écrit :
Domi a écrit : faut rester optimiste les gars autrement faut se tirer une balle dans la tête !! non :;)
Domi a écrit :aussi bine il y à longtemps que je ne crois put en l'homme ,............trop incapable et décevant!!
:invis:
Un peu contradictoire, non? :euh:
Disons : capillo-tracté ? :;)
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

un serpent pour dompter l'énergie des vagues

Caroline de Malet .

Long de 170 mètres et composé de quatre cylindres, le Pelamis, nommé ainsi en référence au monstre marin de la mythologie grecque, devrait commencer à produire de l'énergie au large des côtes portugaises en octobre prochain. DR.
(DR).

Une première ferme captant l'énergie des vagues devrait débuter sa production au Portugal. D'autres projets de ce type sont en préparation dans le monde.

Un long serpent rouge frétille dans les vagues. Sous le soleil estival, ce n'est pas le fruit d'une hallucination. Il est bien réel. Cent soixante-dix mètres de long ornés d'une tête fuselée, décomposés en quatre cylindres distincts et trois joints entre chaque. Le nom de ce monstre marin ? Pelamis, en référence au monstre marin de la mythologie grecque. Mais celui-ci ne devrait ni jouer les monstres du Loch Ness ni promener des touristes, mais capter l'énergie des vagues. En octobre prochain, son premier exemplaire devrait ainsi commencer à produire de l'électricité au large des côtes portugaises, face au petit village d'Aguçadoura, au nord de Porto.

Pour l'instant, cet exemplaire est à quai à Peniche, un des plus grands ports du pays, au nord de Lisbonne, ainsi que deux autres, encore en cours d'assemblage. Entre deux navires, les équipes de la Compania Energia Oceanica s'affairent autour des trois serpents de mer. Le projet a pris un peu de retard mais la toute première ferme houlomotrice au monde va bientôt voir le jour ici, avec trois machines.

Pelamis est né à l'instigation de la compagnie écossaise Ocean Power Delivery (OPD), à l'origine de ce concept. Ce projet, développé pour son client le producteur portugais d'énergies renouvelables Enersis, sera sa première réalisation concrète à grande échelle. Pour Richard Yemm, son inventeur, qui préside OPD, c'est le fruit de huit années de travail. Entre-temps, cinq maquettes, à différentes échelles (du 1/80 au 1/7) ont été construites et testées. Un prototype a fait ses preuves en mer du Nord, à Orkney, dans le nord de l'Écosse.

Amarré à cinquante mètres de profondeur

C'est un véritable serpent de mer, qui sera installé à 5,5 kilomètres des côtes. Articulé en quatre parties cylindriques, de vingt à quarante mètres chacune, il se dandine face aux vagues, grâce à la souplesse que lui confèrent les trois joints. Amarré à 50 mètres de profondeur par deux câbles en fibre optique à l'avant et à l'arrière, chacun de ses joints est équipé de quatre rames, qui ondulent aussi bien à l'horizontale qu'à la verticale, pompant ainsi l'énergie de la houle et envoyant de l'huile dans des accumulateurs sous pression. L'huile qui ressort des accumulateurs fait tourner le moteur hydraulique qui entraîne un alternateur, lequel produit du courant. C'est un câble en fibre optique sous-marin qui transmet celui-ci à la station de contrôle située sur la plage.

La station commande la machine. «Nous pouvons la faire remuer davantage dans les petites vagues pour maximiser l'énergie et, à l'inverse, limiter ses mouvements dans les grosses pour limiter les risques de casse», explique Martin Shaw, responsable de ce projet chez OPD.

Car s'il existe une vingtaine de concepts différents d'énergie houlomotrice en cours d'expérimentation dans le monde, aucun n'est encore opérationnel à ce jour, tant la casse est fréquente. C'est notamment le cas du projet hollandais d'AWS qui, après avoir été testé à Aguçadoura pour Enersis, a obligé ses concepteurs à se rendre à l'évidence : sa machine a encore besoin d'être améliorée.

Chaque machine produit 750 kW, soit 2,25 MW pour les trois premiers Pelamis qui verront le jour. Pas de quoi alimenter plus de 2 000 personnes, soit environ la consommation électrique d'Aguçadoura. Mais «à terme, nos fermes houlomotrices sont prévues pour fonction- ner avec 40 machines et pro- duire 30 MW, pour alimenter 20 000 foyers», ambitionne le responsable de projet.

Trois fois plus cher que l'éolien

Cette première réalisation concrète, qui représente un contrat de 8,5 millions d'euros pour OPD, est encouragée par le tarif de rachat instauré par le gouvernement portugais (24,5 centimes d'euros le kWh). Car aujourd'hui, l'énergie houlomotrice est encore au moins trois fois plus chère que l'éolien. Et il faudra attendre une dizaine d'années avant que leur rentabilité soit comparable. «De 22 centimes d'euros aujourd'hui, nous espérons faire chuter le coût de production à 10 centimes le kilowattheure, lorsque nous aurons une centaine de mégawatts de capacité de production installée», confie Martin Shaw.

Les Portugais ont déjà largement misé sur les énergies renouvelables. On le comprend rien qu'en suivant du regard les éoliennes qui jalonnent la côte, une capacité installée de 1 350 MW dans le pays, et au moins autant dans les cartons. «Dans vingt ans, nous risquons d'avoir exploité le potentiel de l'éolien au maximum, il nous faut donc prévoir le long terme», explique un observateur portugais. Or, avec un potentiel d'énergie houlomotrice de 33 à 46 kW par mètre de côtes, le pays fait partie des meilleurs sites européens, d'autant que les vagues y sont particulièrement longues.

Dans le reste du monde, ce sont généralement les côtes est les mieux exposées, à l'exception des zones équatoriales : Nouvelle-Calédonie, Canada, Afrique du Sud... Le marché européen de l'énergie houlomotrice est évalué à 40 milliards de livres et le marché mondial à dix fois plus au bas mot. «Les Américains n'étant pas en pointe sur ce créneau, il y a une place à prendre pour l'Europe», considère Alain Clément, inventeur du projet concurrent Searev (lire ci-dessous).

Reste à savoir quel sera l'accueil du public à cette énergie du futur. Les surfeurs ne la voient pas d'un mauvais oeil, dans la mesure où les machines seront installées loin de la grève. L'Association des armateurs de pêche du nord du Portugal n'aurait pas fait montre d'hostilité, car il n'est pas coutume de pêcher entre 3 et 12 miles marins.

En revanche, les navigateurs réclament une claire signalisation des sites, afin d'éviter les risques de collision. Quant aux organisations de défense de l'environnement, elles feront partie de la commission de suivi du projet au Portugal. Pour l'instant, les principaux obstacles à son développement sont donc davantage technologiques et financiers. Le lancement de Pelamis sera donc suivi avec beaucoup d'attention.

http://reptentia.no-ip.com/natura/index ... topic=1759

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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Engagements du G8 sur le climat: nécessaires mais pas suffisants

2008-07-08

PARIS (source vérifiée)

Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés mardi par le G8 au Japon sont nécessaires mais pas suffisants car trop vagues et trop lointains face à l'urgence climatique, estiment des scientifiques.Evènement

Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), le changement climatique est "sans équivoque": la température moyenne mondiale a déjà augmenté de +0,74°C en 100 ans et pourrait grimper de +1,8% à 4% d'ici à 2100 par rapport à la fin du 20e siècle.

Pour contenir cette hausse, il faut agir vite, très vite, estiment les spécialistes du climat, afin de stabiliser puis de faire décroître les émissions de gaz à effet de serre.

Selon le président du Giec Rajendra Pachauri, la communauté internationale a "une fenêtre de tir" de sept ans seulement car les émissions doivent absolument commencer à décroître à partir de 2015.

"Plus nous commençons à réduire rapidement nos émissions, plus nous avons de chances d'éviter certaines des conséquences les plus graves" du réchauffement climatique, explique à l'AFP ce spécialiste des questions d'énergie qui se consacre depuis des décennies à la préservation de l'environnement.

D'où la nécessité absolue, pour nombre de scientifiques, de fixer des objectifs chiffrés à moyen terme.

Dans leur communiqué, les dirigeants des huit pays les plus industrialisés se sont engagés à Toyako, dans le nord du Japon, à ce que les émissions mondiales soient divisées au moins par deux d'ici à 2050.

Pour M. Pachauri, l'absence dans le texte de référence à l'horizon 2020 est regrettable.

"Si les dirigeants du G8 avaient dit quelque chose sur le sujet, cela aurait fait passer l'idée d'un certain degré d'urgence et démontré un engagement clair de leur part", a-t-il expliqué.

Or, soulignent les spécialistes du climat, l'urgence est d'autant plus forte que les "bénéfices" de la lutte contre le changement climatique ne se voient qu'avec retard. La durée de vie dans l'atmosphère des gaz à effet de serre, au premier rang desquels le dioxyde de carbone, est de plusieurs dizaines d'années.

"Les efforts qu'on fait maintenant vont créer une différence dans les concentrations (de gaz à effet de serre) et donc dans le changement climatique après 20 ans d'effets cumulés", résume Cédric Philibert, expert climat à l'Agence internationale de l'Energie (AIE).

Pour certains, la communauté internationale ne peut désormais plus ignorer que l'urgence climatique nécessite des changements immédiats et radicaux.

Interrogé par mail par l'AFP, James Hansen, principal spécialiste du climat de la Nasa, a qualifié les engagements du G8 sur un pourcentage à l'horizon 2050 d'"inutiles".

Selon le chercheur américain, la seule mesure efficace consisterait à mettre un terme aux émissions liées à l'exploitation du charbon, énergie fossile fortement émettrice de CO2.

Il suggère de suspendre la construction de nouvelles centrales à charbon et mettre progressivement hors service toutes celles qui ne pourront mettre en place un système de captage et stockage de CO2.

Si ces mesures sont appliquées dans les pays développés d'ici 2020 et dans les pays en développement d'ici 2030, il sera possible de sauver la planète.

Sinon, affirme-t-il, "nous enverrons une condamnation à mort à un nombre incalculable d'espèces et nous laisserons à nos enfants une situation de désordre sur laquelle ils n'auront plus aucun contrôle".
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par chauvin »

lionel a écrit :Heu, un truc d'aquariophile : le chlore s'évapore très rapidement. Donc, si vous tirez de l'eau trop chlorée, laissez la reposer une paire d'heures dans un récipent à large ouverture. Plus de problème de chlore. Je suis quand même étonné de la rapidité avec laquelle les hauts-saônois se sont acclimatés à l'eau courante. :invis:
nous n'avons pas encore l'eau courante mais le goût de chlore vient des berlingots d'eau de javel vidés dans la rivière pour pêcher (nous n'avons plus de grenade) :lang: :lang:
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par chauvin »

Domi a écrit :Engagements du G8 sur le climat: nécessaires mais pas suffisants

2008-07-08

PARIS (source vérifiée)

Si ces mesures sont appliquées dans les pays développés d'ici 2020 et dans les pays en développement d'ici 2030, il sera possible de sauver la planète.
C'est "drôle" mais on recule toujours l'échéance, je me souviens avoir entendu au siècle dernier l'échéance de 2000-2010. A mon avis, plus on éloigne l'échéance, plus elle est proche (proverbe indien de Haute-Saône)
C'est un peu comme les dose maxi de polluants (nitrates en particulier) lorsqu'on atteint ce seuil critique, on augmente le chiffre comme ça l'eau est toujours potable, c'est incroyable comme le corps s'adapte vite.
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

chauvin a écrit :
Domi a écrit :Engagements du G8 sur le climat: nécessaires mais pas suffisants

2008-07-08

PARIS (source vérifiée)

Si ces mesures sont appliquées dans les pays développés d'ici 2020 et dans les pays en développement d'ici 2030, il sera possible de sauver la planète.
C'est "drôle" mais on recule toujours l'échéance, je me souviens avoir entendu au siècle dernier l'échéance de 2000-2010. A mon avis, plus on éloigne l'échéance, plus elle est proche (proverbe indien de Haute-Saône)
C'est un peu comme les dose maxi de polluants (nitrates en particulier) lorsqu'on atteint ce seuil critique, on augmente le chiffre comme ça l'eau est toujours potable, c'est incroyable comme le corps s'adapte vite.
tout à fait d'accord avec toi !! :plussoie:

c'est pour ça qu'on est malade plus souvent à cause du corp qui s'adapte ........... :angry: :;)
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

L'éco-conduite ou comment moins consommer sur la route

(src : Ademe)

Alors que la journée est annoncée rouge dans le sens des départs en vacances, l'Ademe et le ministère de l'Ecologie rappellent les conseils à suivre pour consommer moins de carburant et réduire son impact en termes de gaz à effet de serre.

"Aujourd'hui, les transports sont à l'origine d'un tiers de la consommation totale d'énergie", rappelle l'Ademe. 35% des émissions nationales de CO2 et une bonne partie de la pollution de l'air sont attribuées à la consommation de carburant, ajoute-t-elle.

La solution privilégiée : préférer les alternatives à la voiture lorsque cela est possible : "Entre Marseille et Paris, le passager [d'un train] émet 5 kg de CO2, celui d'une voiture Diesel environ 145 kg de CO2."

L'éco-comparateur mis en place par l'Ademe permet de se faire une idée de l'impact environnemental de ses déplacements : http://www.ademe.fr/eco-deplacements

Pour les transports urbains, l'Agence de l'Environnement souligne qu'un trajet sur deux se fait sur moins de 3 km. Une distance que les pieds ou les vélos permettent de couvrir aisément.

Lorsque la voiture est incontournable, des solutions existent pour en limiter l'impact :

Le covoiturage permet à la fois de partager les frais et de réduire l'impact environnental, alors que 80% des conducteurs roulent seuls en voiture. L'autopartage constitue également une solution innovante qui commence à se développer.

Le bon fonctionnement du véhicule joue un rôle essentiel dans sa consommation de carburant.

Ainsi "un sous gonflage de 0.5 bar (sous gonflage dangereux) c’est 2,4 % de consommation supplémentaire, soit 33 € et 58 kg de CO2 par an" explique l'Ademe. Des pneus "basse consommation" peuvent offrir 5% de consommation en moins, soit 70€ par an et 120 kg de CO2 économisés.

La vérification régulière de la pression des pneus peut donc permettre de réaliser des économies, de même que l'entretien général du véhicule : "un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu'à 25%. Un filtre à air encrassé fait consommer 3% de plus et un moteur mal entretenu, encore plus, soit près de 40€ sur l'année et 70 kg de CO2."

Le chargement de la voiture peut également faire varier significativement sa consommation : 100 kg, c'est là encore 5% de carburant consommé en plus. Les galeries de toit sont énergivores : "une galerie peut faire consommer 01% de plus, soit 1€ et 1,75 kg de CO2 tous les 100 km" note l'Ademe.

Une conduite souple permet de réduire un peu plus sa consommation de carburant :

"Démarrer son moteur sans appuyer sur l’accélérateur, choisir le régime adapté et surtout ne pas « tirer » sur les rapports, rouler à une allure constante, anticiper les ralentissements, utiliser le frein moteur en décélérant pied levé avec une vitesse enclenchée." Au delà d'un arrêt de 20 secondes, il devient intéressant de couper son moteur. Tels sont les préceptes de l’éco-conduite.

Une conduite agressive en ville peut augmenter la consommation jusqu’à 40 %, soit 4 € de dépenses inutiles et 7 kg de CO2 pour 100 km.

Pour ceux qui ne sont pas coincés dans les embouteillages, réduire sa vitesse permet de réaliser des économies : 10 km/h de moins, c'est jusque 5 litres économisés sur 500 km, ou 7€ et près de 12 kg de CO2.

Enfin, la surconsommation de carburant qu'entraîne la climatisation peut atteindre 10% sur route et 25 % en ville. L'Ademe souligne que les émissions de CO2 dues au fonctionnement de la climatisation peuvent atteindre environ 2,6 kg de CO2 aux 100km, soit 15% de plus.

http://www.enerzine.com:80/1036/5408+re ... sersPage=1
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

un pas de géant pour le solaire

Par Denis Delbecq • 11 juillet 2008

Les cellules solaires, ça marche depuis les années soixante. Mais en raison de leur faible rendement et de leur prix de revient, franchir le seuil de compétitivité revient à gravir une montagne infranchissable. L’américain Nanosolar avait ouvert une voie en fabricant des cellules cent fois plus minces. Des chercheurs du Massachusetts Institute of technology ont choisi une autre approche en transformant n’importe quel panneau de verre en concentrateur…

Il n’est pas si courant de voir des travaux très technologiques à l’honneur dans la revue Science. Mais les travaux de Marc Baldo et de son équipe ont pourtant été publié par la revue, à peine plus de trois mois après la soumission de l’article. Une célérité rare qui confirme l’intérêt de ces recherches.

Le panneau solaire vu par Baldo et son équipe est pour l’essentiel une plaque de verre. Sur la majeure partie, un revêtement “maison” capte le rayonnement solaire, le réémet à une longueur d’onde plus élevée tout en le piégeant à et le guidant. 80% de l’énergie solaire atteint alors le pourtour de la vitre, où sont placées des cellules solaires optimisées pour ce rayonnement. L’efficacité est spectaculaire puisqu’à surface active égale, les cellules photovoltaïques produisent dix fois plus d’électricité que dans des panneaux ordinaire. De plus, en empilant des couches aux propriétés différentes, on peut imaginer de fabriquer des panneaux dotés de cellules optimisées pour chaque type de fréquence lumineuse et doubler encore le rendement final. Aujourd’hui, la taille des vitrages est encore limitée à quelques centaines de centimètres carrés.

Selon Baldo, le revêtement du vitrage n’est pas onéreux et supporte aisément des irrégularités de surface. Le revêtement est une encre organique qui se dépose par un procédé d’imprimerie sur un verre très ordinaire. De cette manière, n’importe quelle vitrage peut être conçu de manière à laisser passer 10% de la lumière, et convertir le reste en électricité. De quoi transformer les façades d’immeubles en centrales solaires!

Et ce n’est pas tout, car le procédé imaginé et testé au MIT peut aussi améliorer le fonctionnement des panneaux solaires traditionnels, en doublant leur efficacité, ont vérifié les chercheurs. Ils estiment que leur procédé pourrait être commercialisé en seulement trois ans. Reste à régler le procédé sur des grandes surfaces. Baldo et ses collègues ont déjà créé la startup qui s’en chargera. Tandis que le prix de l’énergie grimpe en flèche, la montagne de la compétitivité du solaire pourrait rapidement être franchie.

http://mondedurable.science-et-vie.com/ ... e-solaire/
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Beuillot »

J'ai édité ce passage: "les cellules photovoltaïques produisent dix fois plus d’électricité que dans des panneaux ordinaires" car, sur le site de SV, l'auteur avoue s'être trompé dans son article (il avait écrit "cent" au lieu de "dix") suite à des questions de lecteurs.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Beuillot a écrit :J'ai édité ce passage: "les cellules photovoltaïques produisent dix fois plus d’électricité que dans des panneaux ordinaires" car, sur le site de SV, l'auteur avoue s'être trompé dans son article (il avait écrit "cent" au lieu de "dix") suite à des questions de lecteurs.
merci Gentil Beuillot !! :kiss:
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Les algues comme carburant propre

Vivian Song

Sun Media

10/08/2008

Les tests faits en laboratoire révèlent que l’algue peut produire jusqu’à 19 000 litres de carburant par acre par année. En comparaison, pour la même surface et durant la même période, les noix d’un palmier produisent 2 500 litres, les fèves de soya 190 litres et le maïs 110 litres.

Communément appelées «écume d'étang», les algues filamenteuses qui se regroupent en amas flottants à la surface des étangs étaient jusqu'ici jugées indésirables. Mais dans l'univers de l'énergie renouvelable, elles sont aujourd'hui devenues l'ultime réponse à la crise énergétique mondiale et au réchauffement climatique.

Programme de recyclage du carbonne par les algues

En tant que biocarburants, les microalgues ne soulèvent pas de controverse car elles ne sont pas utilisées dans l'alimentation et ne nécessitent pas de terres arables pour pousser. Ces organismes unicellulaires se reproduisent à une vitesse hallucinante: ils sont capables de doubler leur biomasse en quelques heures, contrairement aux plantes traditionnelles comme le soya ou le maïs. Non seulement leurs lipides ou leurs gras peuvent-ils être convertis en biodiésel et en biocarburant, mais les microalgues d'étang peuvent aussi absorber le dioxyde de carbone, les polluants industriels les plus courants comme le dioxyde d'azote, de même que les azotes provenant des eaux usées.


19 000 litres de biocarburant


Pour survivre, les algues n'ont besoin que de carbone, de soleil et d'eau. Et encore, elles peuvent aisément se contenter d'eau sale ou salée. Certaines algues contiennent autant que 50% de leur poids en carburant, une performance entre 30 et 100 fois supérieure à celle les cultures conventionnelles. D'après les tests effectués en laboratoire, les algues peuvent produire jusqu'à 19000 litres de biocarburant par acre par année. En comparaison, pour la même surface et durant la même période, le soya produit 190 litres de biocarburant, le maïs 110 litres et le palmier 2500 litres.


Le ministère américain de l'Énergie a même estimé qu'il faudrait 40000 kilomètres carrés de terre - soit la taille de l'État du Maryland ou moins d'un septième de l'espace actuellement consacré aux plantations de maïs aux États-Unis - pour remplacer toute la production pétrolière au pays par les algues.


Les chercheurs canadiens s'intéressent aux algues


Au Canada, un groupe de quatre partenaires appuyés financièrement par les instances gouvernementales tente aussi d'exploiter l'énergie provenant des algues. Les chercheurs de Innoventures Canada, ou ICAN, un organisme parapluie qui réunit plusieurs centres de recherche provinciaux, ont mis sur pied le Système de recyclage du carbone par les algues (SRCA).


Ce projet vise à acheminer les gaz de combustion comme le dioxyde de carbone ou d'azote provenant des installations industrielles (centrales électriques, etc.) vers les étangs afin de stimuler la croissance des micro-algues. Celles-ci seraient ensuite récoltées et transformées en produits à valeur ajoutée comme le biodiésel, les fertilisants et l'éthanol. Les résidus de la biomasse serviraient d'aliments pour les animaux.


À titre d'exemple, les tests préliminaires ont démontré qu'un étang d'algues de 32 kilomètres carrés pouvait absorber plus de 30% des gaz à effet de serre générés par une usine alimentée au charbon type de 300 mégawatts. En fait, l'objectif du projet SRCA vise tout simplement à accélérer le processus de respiration de mère Nature, qui utilise les plantes pour absorber le carbone se trouvant dans l'atmosphère.


«Ce qui est le plus épatant, c'est que c'est un processus naturel», s'exclame Quinn Goretzky, directeur de projet au Alberta Research Council, l'un des quatre partenaires provinciaux. Au début, on pensait que la faible luminosité et le climat extrême du Canada feraient obstacle à la mise en oeuvre d'un système de production d'énergie à partir d'algues, rappelle M. Goretzky. Mais les chercheurs canadiens ont décidé d'explorer le potentiel d'un système d'étang couvert hybride - soit un système contrôlé qui préviendrait les risques d'invasion d'espèces indésirables que l'on retrouve normalement dans un étang à ciel ouvert.


«Ce qui est unique dans le système SRCA, c'est son empreinte écologique minimale», ajoute-t-il. Les chercheurs tentent ainsi d'améliorer l'efficience du système en accroissant la profondeur des étangs d'algues. Habituellement, un étang fait 30 centimètres de profondeur et la lumière y pénètre à 20 centimètres de la surface. Les chercheurs de SRCA veulent tripler cette profondeur à 90 centimètres.


Produits dérivés


De son côté, le partenaire québécois du projet, le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), se concentre sur la culture d'espèces d'algues dans des conditions idéales. Le Centre se penche en outre sur les sous-produits pharmaceutiques que pourraient générer les algues, comme les pigments et les substances anti-cancérigènes. La vente de ces produits dérivés à valeur ajoutée contribuerait à compenser les coûts d'exploitation du système et en assurerait l'autosuffisance financière. Car les coûts de production de biocarburants faits à partir d'algues sont actuellement prohibitifs.


«Il existe une vaste quantité de produits que nous pouvons extraire des algues», soutient Laurent Côté, porte-parole du Centre. Les chercheurs explorent donc trois principales façons d'extraire le carburant, soit en ajoutant des solvants, en faisant chauffer les algues et en utilisant des ultrasons. D'après M. Côté, cette dernière technologie pourrait être viable financièrement. Les biocarburants à base d'algues pourraient être mis en marché dans environ cinq ans, selon les estimations les plus optimistes.


En dépit de l'enthousiasme suscité par le potentiel des algues, les sceptiques font noter que le carbone stocké pourrait éventuellement retourner dans l'atmosphère lors de sa combustion. Mais puisque le carburant provenant des algues remplacerait le pétrole, cela réduirait d'autant notre dépendance envers les carburants fossiles ainsi que nos émissions nettes.


«Nous considérons cette alternative comme un outil pour minimiser les émissions. Il n'y a pas de solution unique au problème», conclut Goretzky.

http://www.canoe.com:80/infos/environne ... 81601.html
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Les bienfaits de l’agriculture biologique pour la biodiversité remarqués par l’INRA.

11 août 2008

Voir en ligne : Les bienfaits de l'agriculture biologique pour la biodiversité remarqués par l'INRA.

http://www.combat-monsanto.org/spip.php?articl (...)

"
D'après une expertise scientifique de l'INRA publiée début juillet, l'agriculture biologique est un mode de production bénéfique à la biodiversité, et son impact positif est d'autant plus fort que l'exploitation ainsi qualifiée s'inscrit dans un paysage diversifié.


D'après une expertise scientifique de l'INRA publiée début juillet, l'agriculture biologique est un mode de production bénéfique à la biodiversité, et son impact positif est d'autant plus fort que l'exploitation ainsi qualifiée s'inscrit dans un paysage diversifié.

L'ESCo (Expertise Scientifique Collective) réalisée entre juin 2007 et juin 2008 à la demande des ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie mérite une attention particulière.

Elle souligne notamment que « Certaines pratiques agricoles limitent déjà les impacts négatifs de l'agriculture sur la biodiversité et tirent meilleur parti des services qu'elle offre. Bien que son cahier des charges n'y fasse pas explicitement référence, l'agriculture biologique (AB) apparaît comme un mode de production favorable à la biodiversité. L'impact positif de l'AB sur la biodiversité est d'autant plus fort que l'exploitation ainsi qualifiée s'inscrit dans un paysage diversifié.

Plus généralement, l'organisation de rotations longues et diversifiées, une répartition adaptée des cultures dans les territoires, l'utilisation de cultures associées, l'implantation de couverts intermédiaires et de cultures dérobées, l'utilisation de variétés moins sensibles aux maladies, la simplification du travail du sol… sont autant d'éléments importants pour la biodiversité dans les régions de grandes cultures.

Elle note également que « Dans les zones d'arboriculture du sud de la France, la réduction d'emploi des pesticides et la promotion d'une production fruitière intégrée incluant la diversification des espèces végétales par l'enherbement des vergers, préservent et utilisent mieux la biodiversité ».

Si les bienfaits de l'agriculture biologique pour la biodiversité ne sont évidemment pas une découverte puisqu'ils sont l'essence de ce mode de production, le fait que ce soit ainsi souligné par une expertise de l'INRA à la demande des ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture a valeur de symbole. Après les grandes crises sanitaires des dernières années et l'impact du Grenelle de l'Environnement sur la prise de conscience des citoyens et des consommateurs, l'agriculture biologique s'impose de plus en plus comme le mode de production agricole le mieux à même de conjuguer agriculture et préservation de l'environnement.

L'opinion favorable des citoyens pour l'AB est largement confirmée par l'engouement des consommateurs qui se traduit par une augmentation de la consommation des produits bio de 10% depuis bientôt 10 ans. Pour que ce mouvement soit pleinement profitable à l'environnement, il ne manque plus que la production bio se développe dans les mêmes proportions, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, afin de réduire le volume d'importation des produits bio.

C'est la priorité de Corabio et des groupements de producteurs bio qui travaillent à développer les installations et les conversions en bio.

Téléchargez le rapport de l'INRA "Agriculture et Biodiversité, des synergies à valoriser"

Contact presse Corabio : Olivier Rousseau au 04 75 61 19 35

http://www.betapolitique.fr:80/Les-bien ... 09454.html


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des pommes biologiques naturellement sans ver

http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /55607.htm

Des chercheurs de l'Université d'Erlangen-Nuremberg ont mis au point un procédé qui permet de protéger les pommes produites en agriculture biologique des attaques de vers. L'équipe, dirigée par le Dr. Stefan Schwab, bénéficie désormais d'un soutien financier de 350.000 euros du Ministère fédéral de l'économie et de la technologie (BMWi).

Le groupe de travail Agrolytix de l'Université d'Erlangen-Nuremberg se compose de biologistes, de chimistes et de techniciens de procédés. Ils attaquent les larves du carpocarpse des pommes, l'ennemi principal des vergers, à l'aide d'un virus. Celui-ci est inoffensif pour les autres insectes et animaux. Pour les larves, en revanche, l'infection est mortelle.

Le produit biologique ainsi pulvérisé présente une efficacité comparable à celle de son pendant conventionnel, tout en étant plus respectueux de l'environnement. Les chercheurs sont parvenus à emballer le virus dans une capsule. Elle protège le virus des rayons UV, qui provoqueraient sa mort, et le rend appétissant pour les jeunes carpocarpses grâce à des substances appétentes. La capsule permet d'augmenter le degré d'efficacité de ce produit pesticide, qui passe de 60% à 80%. Parallèlement, le nombre de passages du pulvérisateur recule d'un tiers.

Le groupe de chercheurs Agrolytix souhaite créer dans les prochains mois une entreprise, afin de produire et de commercialiser ce nouveau produit phytosanitaire. Il est soutenu en cela par le BMWi et par le bureau des créateurs d'entreprises du correspondant pour le transfert de connaissances et de technologie (WTT). Celui-ci gère en effet le projet Scientrepreneur, qui permet d'augmenter la quantité et la qualité des "jeunes pousses" d'origine universitaire, grâce à un large réseau de partenaires.


Source: BE Allemagne numéro 397 (8/08/2008) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /55607.htm

http://www.techno-science.net:80/?onglet=news&news=5693
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