que faire pour sauver notre planète?

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Domi
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Des solutions pour sauver la Planète : Reforestons la planète

L’idée de replanter les forêts du monde est en train de faire son chemin.

Certain se sont lancés dans l’aventure, comme Wangari Mathaï au Kenya (prix Nobel de la Paix 2005), depuis 30 ans déjà. Son organisation a permis la replantation de plus de 30 millions d’arbres, dans un pays ou le couvert forestier joue, comme souvent, un rôle essentiel : il fournit de l’ombre aux plantes et cultures annuelles, protège le sol des pluies trop violentes, retient la terre et l’humidité, fournit des fruits et du bois de cuisson aux hommes et des habitats pour de nombreuses espèces animales et végétales.

On le voit, la reforestation peut jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté et la sécurité alimentaire des populations les plus fragiles.

Le super-dividende de la reforestation

Il est aujourd’hui incontestable que le problème majeur du XXIe siècle sera de limiter le réchauffement climatique. Les moyens pour ce faire sont essentiellement de limiter les rejets de gaz à effet de serre (économies d’énergie sous toutes ses formes et développement des énergies renouvelables non polluantes), la captation et le stockage du CO2 à la source et la création de puits de carbone.

Les forêts constituent, avec les océans, l’un des principaux puits de carbone disponible à la surface de la Terre. Il est donc nécessaire, non seulement de stopper la déforestation, mais de reconstituer les stocks de carbone piégé dans les forêts. En lançant de vastes programmes de reforestation, basés sur des principes rigoureux tels que l’usage de multiples essences locales (il faut éviter de replanter des champs d’eucalyptus ou d’autres de ces essences utilisées pour les « plantations forestières » destinées rapidement à la coupe), implication des populations locales dans les replantations et respect de leurs droits ancestraux sur les terres replantées.

De cette façon, nous pouvons rétablir quelques-uns des grands équilibres terrestres (cycle de l’eau, maintien de la biodiversité, absorption du carbone, etc..), fournir de nouvelles perspectives pour les populations les plus pauvres et une avenir pour les générations à venir. Qu’attendons-nous ?

Eric Eustache pour Planète Urgence (France)

http://www.planete-urgence.org/planete- ... .php?ID=41
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Beuillot »

Domi a écrit :Certain se sont lancés dans l’aventure, comme Wangari Mathaï au Kenya (prix Nobel de la Paix 2005), depuis 30 ans déjà.
N'a-t'il pas oeuvré à la replantation de mangroves, dont le tsunami de 2004 a montré le rôle dans la protection des terres contre ce type de catastrophe?
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Beuillot a écrit :
Domi a écrit :Certain se sont lancés dans l’aventure, comme Wangari Mathaï au Kenya (prix Nobel de la Paix 2005), depuis 30 ans déjà.
N'a-t'il pas oeuvré à la replantation de mangroves, dont le tsunami de 2004 a montré le rôle dans la protection des terres contre ce type de catastrophe?
Tout à fait d’ailleurs à ce sujet je lisais dans la revue ‘l’écologiste’ que les mangroves protégeaient de l’érosion et en, plus comme toutes les zones humides du monde elles sont des viviers de vie, et d dépollution.

D’ailleurs ils faut replanter les forêts mais pas n’importe comment en tenant compte des espèces local par exemple nous savons que nos forêts du haut Doubs sont des forêts mixes arbres à feuille caduc et résineux, il faut tenir compte lorsque nous replantons, car une mauvaise gestion de cela extrême le plus souvent des problèmes comme par exemple rendre les sols plus acides pauvreté en humus et microfaune sans parler de la disparition de biotope d’espèce endémique.

Mais le problème aujourd’hui c’est le profit ont préfère la plupart tu temps planter des espèces qui apporte un apport financier et qui ont une croissante rapide.
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Beuillot
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Beuillot »

La tempête de 99 a aussi montré que les forêts de sapins plantés au cordeau ne résistaient pas.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Mieux que l' hydrogène, la pile à hydrazine

29/09/2008

Quelle sera la voiture de demain ? La pile à combustible, qui produit de l'électricité utilisable ensuite par un moteur électrique, semble prometteuse. Sur ce segment, le constructeur japonais Daihatsu concocte un combustible alternatif à l'hydrogène : l'hydrazine.

C'est avec l'Advanced Industrial Science and Technology (AIST), au Japon, que Daihatsu a développé cette nouvelle pile à combustible. Une pile à l'hydrazine. L'intérêt ? Cette pile n'utilise pas de coûteux catalyseurs contenant du platine. Elle utilise des métaux beaucoup moins nobles : du nickel à l'anode et du cobalt à la cathode, car le milieu est moins acide et ne nécessite pas de métaux très résistants à la corrosion. Des métaux bon marché : 3 euros par véhicule contre 2700 euros pour le platine.

Autre avantage : la pile produit plus de 200 mW/cm2, davantage qu'une pile à hydrogène similaire. Comme le combustible est liquide à température ambiante, il peut être manipulé et stocké plus facilement que l'hydrogène. Enfin, l'hydrazine est un réducteur apprécié parce que ses sous-produits sont généralement l'azote gazeux et l'eau : pas un gramme de CO2 sous le capot.

Toxique. Seul problème jusqu'à présent : la sécurité du système. Poison redoutable au-delà d'une concentration massique de 30% et danger inflammable au-delà de 80%, les dérivés d'hydrazine n'ont rien d'inoffensif. La solution : fixer l'hydrazine chimiquement sous une forme solide et sûre appelé hydrazone dans le réservoir du véhicule. Et libérer uniquement la quantité nécessaire sous forme liquide : il suffit de remplir le réservoir avec de l'eau chaude pour libérer de l'hydrate d'hydrazine.
Le constructeur envisage d'utiliser ce modèle de pile à combustible dans ses futurs petits véhicules low-cost, dans le giron de Toyota.

Ana Lutzky

Les autres vies de l'hydrazine

Conservateur de chaudières. L'hydrazine est utilisé comme antioxydant, désactiveur d'oxygène et inhibiteur de corrosion dans l'eau des chaudières et des circuits de chauffage (dans ce rôle, on lui préfère désormais le N,N-Diethylhydroxylamine, de moindre toxicité).

"Sépareur" de déchets nucléaires. Elle est aussi utilisée pour réduire les sels de métaux et d'oxydes de métaux à l'état métallique dans l'électrolyse du nickel ainsi que dans l'extraction du plutonium à partir de déchets nucléaires.

Propulseur de fusées. L'hydrazine est actuellement utilisée dans les moteurs à faible poussée de positionnement des satellites, il a la particularité de ne pas nécessiter de comburant : c'est un monergol. On se sert de ces propulseurs pour manœuvrer les engins spatiaux, notamment à usage de moteur auxiliaire de la navette spatiale. C'est la réaction très exothermique de décomposition qui fait fonctionner le propulseur. Elle est obtenue en faisant passer l'hydrazine sur un catalyseur : cette réaction très exothermique (le catalyseur de la chambre peut atteindre 800 °C) se déclenche en quelques millisecondes et permet un dosage très précis. Elle produit de grandes quantités de gaz chaud à partir d'un petit volume d'hydrazine liquide, ce qui en fait un bon propergol pour la propulsion.

http://www.usinenouvelle.com/article/mi ... ine.147704
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Re: que faire pour sauver notre planète?

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je suis juste un peu :euh: mais :bravo: pour cette bonne nouvelle


Bush crée la plus grande réserve marine du monde [

Situées au beau milieu du Pacifique, les trois zones couvrent une superficie presque équivalente à celle de la France.

À quelques jours de son départ de la présidence, George Bush a décidé de créer près de 500 000 km² de réserves marines autour de plusieurs îles et atolls américains du Pacifique.
Elles constituent les plus grandes réserves marines du monde, presque l'équivalent de la superficie de la France.

Cette décision a été prise dans le cadre d'une loi de 1906 qui rend immédiatement effective toute interdiction de pêche et d'exploitation minière. Elle a été saluée par plusieurs organisations de conservation de la planète, mais elle en a aussi surpris plus d'un.
En effet, alors qu'il s'est toujours montré intraitable sur le dossier climat en refusant toute réduction des émissions de gaz à effet de serre, George Bush est de loin le président américain qui a fait le plus pour la protection du milieu marin. Il y a deux ans, il avait déjà décidé la création d'une immense réserve marine au nord-ouest des îles Hawaï.
Un porte-parole de la puissante Fondation Pew qui finance de nombreux programmes de recherche sur la surpêche, a rendu hommage à l'action du président américain même si ce dernier avait refusé d'interdire tout forage pétrolier au large de l'Alaska.

Immenses récifs coralliens

Les trois nouvelles aires protégées se trouvent au plein cœur de l'océan Pacifique, à l'ouest des îles Hawaï. Il s'agit sans nul doute des dernières zones vierges de la planète.
Elles abritent une très grande diversité d'espèces et des milieux naturels exceptionnels comme des volcans sous-marins, d'immenses récifs coralliens et de nombreuses sources géothermales.

La zone des îles Mariannes comprend la grande fosse du même nom, la zone océanique la plus profonde du globe (- 11 000 mètres), ainsi que plusieurs îles, atolls et récifs coralliens. L'île de Guam, qui fut dévastée durant la Seconde Guerre mondiale par les combats opposant les armées américaine et japonaise, fait partie de la nouvelle réserve.

Les deux autres réserves marines comprennent l'atoll Rose, constitué par l'un des plus grands récifs coralliens et un groupe d'îles isolées (Remote Island) qui abritent quantité d'oiseaux de mer et d'oiseaux migrateurs ainsi que de gros poissons prédateurs comme des requins. On y trouve aussi de nombreuses tortues marines.
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Re: que faire pour sauver notre planète?

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L'astrophysicien était à Nice mardi pour une conférence au profit des enfants hospitalisés.

Hubert Reeves

A l'invitation du Comité des dames de Lenval, que préside sa belle-soeur.

Une planète verte rencontre une planète blanche.

- « Tu as mauvaise mine. Que se passe-t-il ? »


- « Je ne me sens pas très bien, répond la planète blanche. J'ai attrapé une maladie : l'humanité. »

- « L'humanité ? Oh, ne t'inquiète pas. Je l'ai déjà eue, ça part tout seul... »

Cette histoire, Hubert Reeves la raconte de plus en plus souvent.

Moins pour faire sourire que pour nous inciter à réfléchir sur les conséquences de nos actes. L'astrophysicien franco-canadien (marié à une Niçoise) prévient : « Si nous ne faisons rien, notre espèce est menacée de disparition. »

L'Homme sera peut-être la victime de la sixième extinction. Succédant aux dinosaures, évincés de la planète il y a 65 millions d'années par une météorite de la taille du Mont-Blanc.

Cette lugubre prophétie doit être prise au sérieux. « Selon les biologistes, les grands arbres et tous les mammifères de plus de trois kilos sont dans le collimateur », insiste Hubert Reeves. « La vie continuera probablement sur la Terre. Mais sans nous. »

Vous dites qu'au XXIe siècle, la température s'élèvera de 2 à 3 degrés. Est-ce si grave ?

Dans le pire des scénarios, le réchauffement pourrait atteindre six degrés. Or, la limite à ne pas dépasser serait de deux degrés.
Même dans ce cas, l'eau de la mer continuera de monter d'un mètre au moins, et la dérégulation climatique se poursuivra. Augmentation de la puissance des cyclones et de la fréquence des canicules, succession de périodes de sécheresse et de grand froid : ces manifestations ont déjà commencé.

Quelles en seront les conséquences ?

La désertification s'accentuera dans les zones tropicales et équatoriales. Tandis que les régions du nord recevront de plus en plus de pluie.
On voit déjà que des maladies associées aux tropiques, comme la malaria ou le paludisme, s'étendent sur des territoires plus vastes. Le virus du Nil, par exemple, se retrouve désormais dans plusieurs régions des États-Unis.

La géographie peut-elle s'en trouver modifiée ?

Les Maldives, ou Vanuatu, seront de moins en moins habitables en raison de la montée de l'eau, de la force des tempêtes et de la tendance des nappes phréatiques à devenir de plus en plus salées.
Les migrations ont d'ailleurs commencé dans plusieurs îles du Pacifique.

En quoi l'humanité est-elle menacée d'extinction ?

C'est la leçon que l'on peut tirer de l'apparition et de la disparition d'innombrables espèces, tout au long de l'histoire de la vie. Celles qui s'éteignent sont celles qui ne savent pas s'adapter à des conditions nouvelles, souvent extrêmes.

Pourquoi l'Homme aurait-il plus de difficulté à s'adapter ?

Les êtres humains sont beaucoup moins robustes que les fourmis ou que les bactéries, par exemple.
Et de nouveaux dangers se dessinent. Comme le bioterrorisme, beaucoup plus dangereux que le nucléaire parce qu'il réclame infiniment moins de moyens.
Des épidémies fracassantes font partie des menaces.

Quelle est l'échéance ?

Du point de vue de la détérioration de l'environnement, elle est de l'ordre de quelques décennies.
La Terre n'est pas infinie, on est en train de manger notre capital. Un exemple : on pêche davantage de poissons qu'il ne s'en reproduit. Ce n'est pas vivable.

Pour vous, qui aviez signé le « pacte écologique » de Nicolas Hulot, le Grenelle a-t-il été une réponse suffisante ?

La bonne nouvelle, c'est que le parlement a donné une réponse favorable.

Partout, des signes positifs se multiplient, que ce soit aux États-Unis, en Europe, au Japon ou en Chine. Est-ce assez rapide ?

C'est toute la question.

Pourquoi ne pas vous engager en politique afin de peser davantage ?

J'ai toujours refusé d'entrer dans un clivage gauche-droite.
Je préfère n'avoir aucune étiquette et rester en dehors pour mieux faire pression.
En France, les Verts se bouffent le nez et n'ont aucune influence, sauf peut-être dans les villes.

Vous a-t-on déjà proposé un ministère, au Canada ou en France ?

Non, et j'aurais refusé. Comme Nicolas Hulot qui a eu mille fois raison de le faire. Je tiens beaucoup à ma liberté.

Propos Recueillis Par Franck Leclerc

Source Nice Matin du jeudi 12 février 2009

http://www.nicematin.com/ra/culture/173 ... extinction
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Pour nourrir l'humanité, il suffirait de moins gaspiller

Chaque jour, la planète se peuple de 200 000 nouvelles bouches à nourrir. D'ici à 2050, la population mondiale devrait atteindre 9,2 milliards d'individus contre 6,7 milliards aujourd'hui.
La réponse la plus courante à ce défi est de dire qu'il faudra augmenter la production alimentaire mondiale de 50 % d'ici là.

Peter Gleick : "Utiliser plus intelligemment chaque goutte d'eau"

Ce n'est pas celle que retient le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) dans son rapport consacré à la crise alimentaire, publié mardi 17 février à l'occasion de sa réunion annuelle à Nairobi.
Pour sortir du piège de besoins alimentaires croissants, l'organisation privilégie le recyclage des millions de tonnes d'aliments aujourd'hui perdus ou gaspillés, et affirme qu'une meilleure efficacité de la chaîne de production alimentaire permettrait à elle seule de nourrir le surcroît de population attendu à l'horizon 2050. "Cette voie a jusqu'à présent été très peu explorée alors qu'elle aurait de plus l'avantage de réduire la pression sur les terres fertiles et de limiter la déforestation", déplore le PNUE.

CONCURRENCE POUR LES TERRES

Le rapport cite en rafale des exemples qui, s'ils ne sont pas tous nouveaux, illustrent bien la faiblesse de beaucoup d'agricultures de pays du Sud, exposées aux pestes végétales, aux médiocres moyens de stockage, au manque de transport... mais aussi le gaspillage de nos sociétés d'abondance.

Au Royaume-Uni, un tiers de la nourriture achetée n'est pas consommé ::o et, aux Etats-Unis, les pertes observées au niveau des différents systèmes de distribution sont estimées à et estimées à environ 100 milliards de dollars par an. ::o

A titre de comparaison, les besoins du Programme alimentaire mondial, qui vient au secours des populations souffrant de la faim, se sont élevés à 3,5 milliards de dollars (2,77 milliards d'euros) en 2008.

Au total, près de la moitié de la production alimentaire mondiale est aujourd'hui perdue, mise de côté parce qu'elle ne correspond pas à des normes de marchés ou gaspillée lors de la consommation. ::o

Le PNUE relève ainsi que 30 millions de tonnes de poisson sont rejetées à la mer chaque année. Des volumes qui suffiraient, selon l'organisation, à assurer la moitié des besoins supplémentaires de pêche d'ici à 2050 pour maintenir le niveau de consommation de poisson par habitant au niveau actuel.

Le PNUE plaide par ailleurs pour que la valorisation de ces "déchets" serve à nourrir le bétail, afin qu'une part croissante de la production mondiale de céréales ne finisse pas dans l'alimentation animale.

Un tiers des céréales y est aujourd'hui destiné, 50 % le seront d'ici à 2050 si les tendances se poursuivent. Cela pourrait avoir des conséquences graves sur l'approvisionnement des populations dont, rappelle l'organisation, l'apport calorique journalier dépend en moyenne pour moitié des céréales.

Mais le rapport ne s'arrête pas là. Il suggère aussi que le recyclage des déchets soit orienté vers la productiond'agrocarburants afin de limiter, là encore, la concurrence pour l'exploitation des terres à l'origine de la flambée des prix et de la crise alimentaire.

Laurence Caramel



http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Aquabuoy : utiliser l’énergie cinétique des vagues

La société Canadienne Finavera Renewables (qui officie dans le domaine des énergies renouvelables) a développé un système de bouée flottante permettant de récupérer l’énergie cinétique des vagues afin de la transformer en électricité, l'AquaBuoy.

Techniquement, ce système s’appuie sur une bouée flottante couplée à un piston hydraulique, une tuyère et une turbine. La bouée flottante est reliée au fond marin par des câbles élastiques, lui permettant de suivre le mouvement des vagues tout en restant positionnée au même endroit. En dessous de la bouée, se situe un cylindre (la tuyère) contenant une colonne hydraulique (tube d'accélération) ouvert des deux cotés et un piston flottant à mi-course. Le principe est relativement simple, le piston va monter et descendre avec la vague, quand il descend il aspire l'eau dans la colonne hydraulique (par un système de valve ouverte/fermée) et quand il monte il pressurise l’eau aspirée précédement dans cette même colonne hydraulique (d'où son nom de tube d'accélération). Cette eau sous pression entraîne alors une turbine qui se trouve dans la bouée flottante, l’eau est ensuite rejetée à l’extérieur. La turbine est donc mise en mouvement et fournit de l’électricité qui est alors acheminée sur la côte à l’aide de câbles sous-marins.

C’est un système de production d’énergie intéressant sur plusieurs points :

* il est de taille relativement modeste et donc relativement facile à mettre en place,
* il est évolutif et modulable par l’ajout de nouveaux Aquaboys,
* il n’interfère pas avec la pêche ou le traffic, on peut le mettre assez loin des côtes dans des zones délimités, et comme il est inerte, il ne pertube pas l'éco-système présent,
* il fonctionne même avec des vagues peu importantes,
* il a un bon rendement, 30 à 35% de l’énergie d’une vague est récupérée en un point donné,
* il est très robuste de par sa simplicité, donc un entretien réduit et il a une durée de vie prévue pour 100 ans,
* esthétiquement parlant, si jamais on l’installe près des côtes il ne défigurera pas la côte, on à l'impression d'une flotille de petits bâteaux,
* sa conception n’utilise pas de matériaux toxiques, principalement de l’acier, le système restant très simple (pas d’huile, pas de produits chimiques….) de l’eau et de l’acier !
* ...

Comme on l'a dit, le rendement est intéressant, pour chaque AquaBuoy et par exemple dans les eaux à l'ouest de l'Ecosse et de l'Irlande où la puissance « contenue » dans les vagues est dans le front d’onde de l’ordre de 50 à 70 kW/m (cf. cet article pour comprendre l'énergie d'une vague), une bouée Aquabuoy de 10m de diamêtre produira une puissance de 150 - 250 kilowatts, ce qui équivaut à la production de plus de 1.4 GWh d'énergie électrique par an.De plus, comme c'est un système modulable, il est possible de faire évoluer un parc d’Aquaobuoy afin d'augmenter la production électrique, cela peut être une solution intéressante pour les petites villes cotières. Actuellement, plusieurs projets sont en cours au Portugal, au Canada, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis.

http://www.neomansland.org/article-12283445.html
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Re: que faire pour sauver notre planète?

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Urgence Action Climat - Stop Réchauffement !

par Bernard Vaudour-Faguet

Le Permafrost, c’est un semi-continent recouvrant à peu près 20% des superficies terrestres, et dont la terre est gelée.

Gelée ? Du moins l’était elle, mais avec les quelques degrés de réchauffement climatique déjà acquis, ces millions de kilomètres carrés sont en train de dégeler, menaçant de libérer des milliards de mètres cubes de méthane...

Or le méthane est un puissant gaz à effet de serre...

Si cette libération commence à se produire, c’est l’emballement du réchauffement climatique qui risque de se produire : une réaction en chaîne dont on ne peut pas imaginer les conséquences... tout juste sait-on qu’on risque la catastrophe planétaire.Permafrost ???

Bien étrange mot en vérité ! Que recouvre-t-il au juste ? Ce phénomène géographique du Grand Nord n’est pas une réalité très connue du public ou des médias . C’est un processus complexe fréquenté seulement par une poignée de savants et de spécialistes (climatologues, géologues, géophysiciens…) qui s’intéressent depuis longtemps à ces étendues austères, pétrifiées dans l’aridité et qui s’étalent de la Laponie au Labrador en passant par les immensités glaciales de Sibérie.

Autant dire qu’il s’agit d’un semi-continent recouvrant à peu près 2O% des superficies terrestres. Toute la planète est donc concernée par cette « nature » extrême tant par les sols, l’hydrographie, la faune ou la flore. Ce sont surtout les évolutions récentes –celles liées au réchauffement climatique- qui mobilisent les attentions. Une accélération inquiétante de certains mécanismes de fonte oblige à regarder avec gravité les bouleversements de cette région.

Jusqu’à date les observations faites (par les instituts de recherche) montraient une permanence du gel en profondeur tandis que les parties superficielles (partie dite « active ») subissaient le dégel durant la courte période estivale (trois mois).

La glace dans la sous-couche figeait les terrains et ceux-ci restaient homogènes, stables et solides. Ce qui explique certaines installations urbaines (Irkoutsk en Sibérie) qui pouvaient s’appuyer sur la masse dure pour poser les fondations des constructions ( piliers des immeubles). L’arrivée des températures positives (juin) déclenche une « explosion » de vie qui se répercute sur les formes de germination, de reproduction ou de floraison (le pullulement des moustiques étant la traduction la plus concrète et la plus insupportable de cet emballement en accéléré du vivant).

Plusieurs expéditions scientifiques remettent toutes ces notions en cause. Norvégiens et Canadiens viennent de constater des modifications très sensibles dans les structures du permafrost. Nos connaissances sur le sujet sont en train de basculer. Dans quel sens ?
Le point capital relevé par les experts concerne la permanence dans le temps des couches de profondeur (qui pouvaient atteindre plusieurs dizaines de mètres). Elles assuraient la cohérence des sites pour l’implantation des dispositifs industriels. Le facteur nouveau –et alarmant- c’est le dégel « complet » de la stratification interne. La surgélation ne fonctionne plus ! Une large portion de frange circumpolaire (Labrador, Sibérie) serait affectée par cette donnée insolite.

Pour les non-initiés ou pour le citoyen ordinaire ce constat technique ne présente pas un intérêt théorique ou scientifique majeur. Erreur considérable ! Car les impacts sur la biosphère (cours d’eau, insectes, mammifères…) seront très vite déterminants. Il y a pire : le dégel en question met en route des réactions biochimiques touchant les mousses, les lichens, les microorganismes dont la densité est ici impressionnante. Cet enchaînement de transformations « libère » dans la biosphère des volumes gigantesques de méthane. Ce gaz est 15 à 2O fois plus nocif que le CO2 dans la « fabrication » de l’effet de serre ! Il faudra attendre, bien sûr, d’autres expertises et d’autres études sur la zone afin de confirmer ce descriptif. Il conviendra alors de croiser les chiffres, de vérifier les sondages effectués et d’étendre les calculs sur tout le territoire quadrillé. Les premiers éléments obtenus tracent dans le ciel un énorme signal rouge. Sur cette base, et compte tenu de ce que nous possédons, comment juger des impacts de cette difficulté biogéographique ?

Soit les spécialistes se trompent de façon grossière ; ils surévaluent par exemple les dégâts, extrapolent les chiffres, analysent à la hausse des éléments marginaux. Dans cette hypothèse de l’erreur collective notre inquiétude va vite s’estomper. Des contre-observations démentiront « l’étendue du mal » : on peut , dans cette direction de pensée, se tranquilliser et concentrer nos soucis sur des sujets plus pertinents.

Soit les universitaires ont bien ciblé le problème ! Ils ont raison parce qu’ils ont mis le doigt sur un terrible drame qui touche l’écosystème du monde entier. La perception change de registre ! Pourquoi ? Parce que le quart de notre globe va « produire » dans les années qui viennent un volume de méthane (d’importance inimaginable) susceptible de déséquilibrer « en grand » toute notre enveloppe habitée.
C’est une menace qu’on pourrait qualifier de « totalitaire » tant elle bouscule toutes les interactions entre l’eau, l’air, les plantes, les animaux et l’homme. Les parades technologiques contre ce type d’ennemi paraissent, à première vue, caduques ou frappées d’impuissance. Car ce sont des millions de km2 qui vont être soumis aux retombées polluantes d’un gaz meurtrier.

Que devient le « projet-planète » ?
Terrible paradoxe de cette modernité ! C’est au moment où notre monde occidental tente de se dégager des nuisances industrielles ou urbaines, tente de s’extraire des pièges énergétiques, qu’on vient lui annoncer l’arrivée imminente d’une tornade incontrôlable et irrésistible ! Nos convictions et nos idéaux s’arrachent de leur inertie… et tout à coup un sombre destin se profile à l’horizon ! Nos élites et nos responsables, depuis une dizaine d’années à peine, quittent les inconsciences coupables, élaborent un « projet-planète » durable… et se font rattraper par un misérable mécanisme enfoui dans les profondeurs de la toundra !

« L’usine à gaz » qui s’installe entre l’arctique et la forêt boréale va nous couper les jambes. Le péril est plus fort que celui de la montée des eaux parce que les masses gazeuses engendrées par le site s’étalent sur des distances colossales.
Ajoutons à cette vision pessimiste une note encore plus sévère : le permafrost en « combustion organique » ressemble à un raz-de-marée qui fonctionne en continu , se développe de façon presque invisible et concerne des paysages désertiques ou semi-désertiques ! Aucun témoin (ou presque) pour constater sur place la progression des échanges perfides. Ces zones sont vides d’hommes : il sera délicat de mobiliser l’attention et la sollicitude des gens de Madrid, de Londres ou de New York afin qu’ils défendent des espaces coupés de toute habitation et privés de ressources économiques exploitables ( privés également d’enjeu stratégique ! ) . Est-ce possible de s’impliquer dans une difficulté quand la distance matérielle et psychologique aux choses est énorme ?

Tout ceci laisse à penser que la « machine infernale » du méthane (détecté depuis peu) va tourner à plein régime et « tuer » les écosystèmes sans que les sociétés développées puissent songer à intervenir de façon efficace. Ainsi les grands pays démocratiques de la planète , à la veille de l’An 2ooo, estimaient avoir accompli un pas décisif en direction d’une reconquête des territoires contaminés par les processus polluants. .

En somme, tandis que nos hommes et nos institutions s’affairaient à réparer la cuisine et le salon de la villa… c’est le premier étage qui est en train de brûler et le grenier qui part en fumées ! Dans le contexte de crise internationale que nous traversons (crise bancaire, sociale, financière) les crispations qui se dessinent –les conflits de classes qui se préparent-, ne vont guère favoriser la prise en charge des zones périarctiques… ces endroits solitaires et dénudés où il ne se passe strictement rien de spectaculaire !


Un « plan de défense du climat »… lequel ?
Le permafrost, cet ennemi venu du froid, dans sa métamorphose actuelle est parfaitement capable de mettre à genoux nos cybersociétés… en réduisant à rien les équilibres les plus précieux de notre environnement . Lesquels équilibres sont promis à une dislocation certaine. La seule attitude convenable, cohérente (et intelligente) qui s’impose à nous emprunte le canal d’un « plan de défense » à l’échelle du cosmos. Une entreprise de solidarité éprouvante pour tous les continents. (entreprise qu’on pourrait soupçonner d’être utopique). Il faudrait bâtir au plus vite des digues, des remparts (lesquels ?), des modèles de riposte contre ce péril qui annonce des chaos ou des enlisements.

Mais avant même d’aborder cette phase constructiviste, volontariste du futur, le préalable de la méthode suppose une approche transparente de la cruelle vérité chimique. Traiter la menace en l’expliquant, en la décortiquant, en l’étudiant au plus près, face à tous et en pleine loyauté de parole : voilà la matière qui s’impose à la réflexion. La définition d’un langage vrai décidera de la qualité de notre lutte, de nos combats à venir contre le fléau, contre cette démesure irrationnelle qui s’acharne à polluer le limes arctique. Est- ce bien le discours qui sera tenu ? Est-ce bien cette philosophie qui sera adoptée ?

Bernard Vaudour-Fague

Source : http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=885
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Les premiers réfugiés du climat s’installent





C’est à Tinputz, sur l’île de Bougainville, en Papouasie Nouvelle-Guinée, que les habitants des îles Carteret, plus de 3 000 vont devoir s’installer.



La montée des eaux salées associée au changement climatique a peu à peu envahi les îles Carteret, six îles de corail à 86 kilomètres au nord-ouest des îles de Buka et de Bougainville.



La délocalisation devrait se faire par groupe de 10 familles et s’échelonnera jusqu’en 2020. Le Post-courier précise que les hommes des cinq premières familles sont arrivés à Tinputz la semaine dernière pour préparer les terrains sur lesquels viendront les rejoindre les femmes et les enfants.



Cela fait plus de 20 ans que les habitants se battent contre cette inondation progressive. Ils ont dû se rendre à l’évidence et accepter le départ de leurs îles qui, selon les autorités, risquent d’être rayées de la carte d’ici 10 à 15 ans.


Source: http://24hdanslepacifique.com/archives/ ... es/?p=3737
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Re: que faire pour sauver notre planète?

Message par Domi »

Faut-il bannir les bouteilles d'eau en plastique ?

Le plastique des bouteilles libère des perturbateurs endocriniens dans l'eau minérale. Ils pourraient avoir des effets sur la santé, y compris à faibles doses.

L'eau minérale des bouteilles en plastique contient deux fois plus d'hormones (féminines ou masculines) que celle stockée dans des bouteilles en verre ou l'eau du robinet. Autrement dit, le plastique libère dans l'eau ce que l'on appelle des perturbateurs endocriniens. Leurs effets à très faible dose sont encore très mal connus, mais ils sont soupçonnés de modifier chez l'homme le développement et les fonctions sexuelles et reproduc­trices. L'étude conduite par deux chercheurs allemands est publiée dans la revue Environmental Science and Pollution Research.

Martin Wagner et Jörg Oehlman, de l'université Goethe, basée à Francfort, ont sélectionné vingt emballages en plastique d'eaux minérales vendues en Allemagne. Ils ont tous en commun de contenir du polyéthylène téréphthalate (PET). Ce plastique est présent également dans les bouteilles en plastique de boissons gazeuses, d'huile de cuisine et il tapisse aussi l'aluminium recouvrant l'intérieur des briques de boissons de plusieurs marques. Le PET assure à la fois «la transpa­rence du plastique, sa résistance aux chocs, son faible poids et son imperméabilité à l'eau, aux gaz et aux arômes».

«Le travail des deux toxico­logues allemands est sérieux et intéressant», souligne d'emblée René Habert, professeur à l'université Paris-VII, qui dirige l'unité gamétogenèse et génotoxicité (CEA-CNRS). Pour mettre en évidence l'activité hormonale du plastique, Martin Wagner et Jörg Oehlman ont utilisé des levures génétiquement modifiées et des petits escargots d'eau douce, deux modèles de laboratoire classiques pour ce type d'étude. Les levures réalisées à partir d'OGM ont la particularité de changer de couleur en présence d'infimes quantités d'hormones. Chez les petits mollusques, c'est leur reproduction et leur multiplication qui peuvent varier considérablement en fonction des hormones présentes dans l'eau.

Le comportement des levures et des mollusques après un long séjour de près de deux mois dans l'eau n'est pas le même dans les vingt bouteilles en plastique de différents types et les bouteilles témoin en verre. Pas du tout, même. Dans douze d'entre elles, les chercheurs ont noté dans l'eau des bouteilles en plastique une activité hormonale deux fois plus élevée sur les levures. Les mollusques, qui se reproduisent par parthénogenèse (sans mâle), ont eu deux fois plus de petits escargots dans les bouteilles en plastiques à cause des hormones féminines. Ils ont noté aussi deux choses intéressantes : l'eau ayant séjourné dans les briques est plus polluée par ces perturbateurs. En revanche, l'eau des bouteilles en plastique réutilisables - conçues pour être plongées dans l'eau bouillante pour être désinfectées, pratique courante en Allemagne - est moins polluée que les autres dès la deuxième utilisation.

Secret industriel

Sans surprise, l'étude a déclenché une levée de boucliers des industriels des plastiques alimentaires. Le BFR, l'organisme allemand chargé de l'évaluation du risque, a publié un communiqué pour préciser que les résultats de cette étude ne permettent pas de conclure à un risque pour la santé. Ce n'était d'ailleurs pas le but des deux chercheurs allemands : ils voulaient seulement mettre en évidence la présence d'hormones dans les bouteilles en plastique. L'origine des perturbateurs endocriniens reste pour eux inexpliquée. Provienent-ils du PET, d'un cocktail de plusieurs molécules du plastique ou de l'antimoine, un minéral utilisé dans la catalyse de plastiques et connu pour être un perturbateur endocrinien ?

«Il y a un défaut d'informations sur les emballages alimentaires. On n'arrive pas à connaître leur composition», relève René Habert qui a récemment montré l'effet toxique d'un phtalate contenu dans le plastique sur des cultures de cellules de testicules. Secret industriel oblige, les toxicologues ont toutes les peines du monde à obtenir la composition précise des produits, comme le déplore aussi Gilles Husson, président de l'Association scientifique européenne pour l'eau et la santé.

Aujourd'hui, le marché de l'eau minérale est aussi contesté pour des raisons environnementales. Il faut sept litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique et leur commercialisation nécessite des kilomètres de déplacement alors qu'une eau de qualité coule de nos robinets.

Source : http://www.lefigaro.fr/sante/2009/04/21 ... tique-.php


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