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Domi
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Les USA et l'UE ont dépensé en une semaine de quoi nourrir le monde pendant 50 ans. :euh:

dimanche 12 octobre 2008:

En Juin, la FAO (ONU) a demandé aux leaders mondiaux 30 milliards de $ pour relancer l’agriculture et parer à la menace de la pénurie alimentaire. Elle n’a obtenu que 7.5 milliards, payables en 4 ans. Ceci contraste avec les 700 milliards du "Plan de sauvetage" US - sans tenir compte des milliards européens.

7.5 milliards, payables en 4 ans, ça fait 1 (UN !) milliard et 875 millions par an.

Or, dans la semaine du 30 Septembre au 8 Octobre, outre les 700 milliards du "plan de sauvetage" (des banquiers) US, l’Allemagne a "injecté" [c’était de la morphine?] 50 milliards d’Euros pour "sauver" une banque, et l’Angleterre a acheté pour 90 milliards de $ d’actions et mis 350 milliards de £ à la disposition des banques (-iers).

"Comment, dès lors, expliquer à une personne de bonne foi et pleine de bon sens qu’il est impossible de trouver 30 milliards de dollars par an pour permettre à 862 millions d’être humains qui ont faim de bénéficier du plus élémentaire des Droits de l’Homme, le droit à se nourrir."

Ce qui a été dépensé en une semaine en "injection" de capitaux aurait permis d’assurer la sécurité alimentaire pour à peu près 50 ans !
Et si ce constat n’était pas assez désolant, il faut ajouter qu’il se perd chaque année pour 100 milliards de $ de nourriture et que la surconsommation des obèses atteint 20 autres milliards de $ au niveau mondial... !
Par ailleurs, l’industrie de la GUERRE a coûté l’an passé 1,2 billions de $, et cette année, ce chiffre a sûrement augmenté.

Pour l’industrie de la GUERRE et le "sauvetage" des BANQUES, il y aura probablement toujours suffisamment d’argent, pendant qu’il est demandé aux gens de travailler plus, mais sans manger.

"L’aide alimentaire" n’arrive que quand les exclus et les miséreux descendent dans la rue", a dit Jacques Diouf, Président de la FAO
http://www.aporrea.org/actualidad/n...

D’où la tenue de la Conférence Internationale des Réponses du Sud à la Crise Economique Mondiale les 8, 9 10 et 11 octobre 2008 à Caracas.
Quelques unes de ces réponses , rapportées par le journaliste Argentin Luis Bilbao :
L’ALBA est un bouclier contre la crise financière mondiale.
"Nous devons appeler tous les gouvernements à intégrer l’ALBA, et à dissoudre le MERCOSUR et la CAN"
"Il faut aussi proposer une Banque du Sud sans la présence des représentants du système financier international". (Suivez son regard...)
Il a aussi souligné la nécessité de créer une monnaie d’échange pour les pays du Sud.

http://www.abn.info.ve/noticia.php?...

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article72490
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"un enfant qui meurt de faim aujourd'hui est assassiné"

Par Isabelle LIGNER

L'ex-rapporteur de l'Onu pour le droit à l'alimentation Jean Ziegler qualifie la faim dans le monde de "crime contre l'Humanité" et s'élève particulièrement contre le développement des biocarburants et la spéculation sur les denrées de base.

"En 2000, le premier objectif du millénaire que les Etats de l'Onu s'étaient fixé était de réduire la faim structurelle de moitié d'ici 2015, or la catastrophe ne cesse de s'agrandir pour toucher 925 millions de personnes", souligne M. Ziegler dans un entretien à l'AFP à l'occasion de la Journée internationale de l'alimentation du 16 octobre.

"Depuis 2000, les Etats les plus riches n'ont pas trouvé les 82 milliards de dollars par an pendant cinq ans nécessaires pour atteindre les huit objectifs du millénaire notamment la fin des épidémies ou de la faim mais parallèlement depuis début septembre des milliers de milliards de dollars ont été brûlés dans la crise financière", s'emporte le sociologue suisse.

Selon M. Ziegler, qui consacre son dernier livre, publié la semaine dernière, à cette thématique, "cette absurdité va renforcer la haine de l'Occident ressentie dans les pays pauvres". "Imaginez-vous en Afrique, les gens qui vont vers la mort à cause de la faim et qui apprennent par leur petite radio que les Américains et les Européens préfèrent sauver leurs banques", s'indigne-t-il. "C'est un crime contre l'Humanité qui est en train d'être perpétré, un enfant qui meurt de faim aujourd'hui est assassiné".

Le manque de moyens financiers concerne également le Programme alimentaire mondial de l'Onu, dépendant de la contribution des Etats, et qui, pour Jean Ziegler, "en est réduit à rationner la nourriture pour les réfugiés, par exemple au Darfour où un adulte reçoit 1.600 calories par jour au lieu des 2.200 recommandées par l'Organisation mondiale de la santé" (OMS).

Selon M. Ziegler, rapporteur spécial de l'Onu pour le droit à l'alimentation de 2001 à 2008, "la tragédie de la faim s'est également amplifiée à cause de l'explosion des prix mondiaux des matières agricoles" qui ont provoqué des émeutes dans une quarantaine de pays au printemps 2008 et "en raison du développement aussi massif que criminel des agrocarburants".

"La Banque mondiale elle-même dit qu'environ 45% de l'augmentation des prix des denrées de base est due aux prélèvements faits sur le marché mondial par les biocarburants", souligne M. Ziegler, aujourd'hui membre du comité consultatif du conseil des droits de l'Homme de l'Onu.

"Pour obtenir 50 litres d'agro-éthanol pour faire marcher une voiture américaine, il faut brûler 358 kilos de maïs, ce qui ferait vivre un enfant mexicain pendant une année", assure-t-il. "Et le crime continue puisque l'Union européenne va s'y mettre".

Parallèlement, ajoute-t-il, environ 40% des augmentations de prix des produits de base, sont dues "à la spéculation de ceux qui ont fui la bourse financière fin 2007 lors du premier petit krach et se sont transportés essentiellement à Chicago où sont fixés spéculativement les prix des principaux produits agricoles".

M. Ziegler espère qu'avec le krach financier, "les gens qui vont souffrir en Occident, vont tout à coup découvrir l'ennemi" qu'il définit comme "le néolibéralisme qui a fait croire qu'une dérégulation frénétique allait résorber tous les problèmes de l'Humanité dont la faim".

Selon lui, "cet obscurantisme totalement discrédité va lentement se déliter en faisant malheureusement d'autres victimes, avant d'être jeté dans les poubelles de l'Histoire".

http://www.france24.com:80/fr/20081014- ... -assassine
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Trop de pesticides dans les fruits et légumes européens

Par LEXPRESS.fr

Alors que la loi Grenelle s'apprête à être votée et que les eurodéputés auront à se prononcer prochainement sur les nouvelles législations en matière de pesticides, le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) présente, quelques jours avant leur publication officielle, les nouveaux chiffres de contamination par les résidus de pesticides des aliments vendus dans l'Union européenne. Résultats... Toujours plus de végétaux pollués par des pesticides dangereux.

49,5% des fruits et légumes européens contiennent des pesticides, révèle le rapport. C'est le plus haut niveau de contamination jamais enregistré dans l'Union européenne.

Un pesticide est une substance émise dans une culture pour lutter contre des organismes nuisibles.Parmi cette moitié de fruits et légumes contaminés, 4,7% contiennent des pesticides à des concentrations supérieures au maximum des limites légales. 23 pesticides ont été détectés à des niveaux suffisamment élevés pour présenter un risque pour la santé publique. Cinq de ces résidus de pesticides sont classés comme cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou encore perturbateurs pour le système hormonal.

La France, mauvais élève

Une situation à l'échelle européenne à laquelle n'échappe pas la France. Avec 44% des échantillons contaminés, l'Hexagone fait aussi office de mauvais élève. 6% des fruits et légumes contaminés dépassent les limites maximales en résidus. Des révélations alarmantes qui poussent le MDRGF à appeler à une réduction de 50% de l'usage des pesticides.

http://www.lexpress.fr:80/actualite/sci ... 99725.html

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Message par Domi »

Transformer le CO2 en carburant?

Pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups, éliminer nos rejets de CO2 et l'utiliser pour faire du carburant ? C'est la stratégie de la compagnie californienne Carbon Sciences.

Derek McLeish, président de la société de Santa Clara, a annoncé la découverte d'un procédé qui permet de recycler le CO2 et de le transformer en carburant à l'aide de catalyseurs naturels.

Le problème du recyclage du CO2 est qu'il demande de l'énergie. Or, à l'heure actuelle, la production d'énergie engendre du CO2. Le serpent se mord la queue. Carbon Sciences aurait résolu le problème en utilisant des biocatalyseurs qui transforment le CO2 en hydrocarbures, a pression et température normale.

Reste un défi de taille : créer un dispositif qui puisse fonctionner sur les véhicules, ait une durée de vie suffisante et ne pollue pas excessivement en fin de vie.

http://www.sur-la-toile.com/article-620 ... urant.html

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Duel écologique : Ampoules à incandescence vs Ampoules fluocompactes ::o

Voici un duel dont on connaît déjà le futur vainqueur puisque les ampoules à incandescence sont progressivement amenées à disparaître. Mais, aujourd'hui, elles sont encore les plus vendues, loin devant les ampoules basse conso. Pour quelles raisons ? Faut-il encore hésiter à investir dans ces ampoules nouvelle génération ?

Ampoules à incandescence

En France, l'éclairage représente 9 % de la facture d'électricité des ménages. Selon l'Agence pour le développement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), chaque ménage français possède en moyenne 22 lampes, en achète trois par an et consomme environ 350 kWh pour s'éclairer.

Or les ampoules à incandescence (à filament) très énergivores sont encore utilisées par 8 Européens sur 10.

En effet ces ampoules ont un coût à l'achat relativement faible à l'inverse des ampoules basse consommation mais consomment énormément d'énergie :

95% de l'énergie utilisée par une ampoule à incandescence disparaît en chaleur, 5% seulement étant transformé en lumière.

Leur efficacité est ainsi de seulement 14 à 25 lumens par watt.

Leur durée de vie moyenne est de seulement 1000 heures. Celle-ci est donc de un an pour un éclarage de 4 heures par jour.


En raison de leur faible rendement énergétique, 23 industriels et distributeurs, l'ADEME, les recycleurs et EDF ont ainsi signé, un an après le Grenelle de l'environnement, une convention qui conduira à la disparition de ces ampoules.

Concrètement, au 30 juin 2009, toutes ces ampoules classiques d'une puissance supérieure ou égale à 100 W devront être retirées du marché. Au 31 décembre 2009, ce sera le tour des ampoules de plus de 75 W; celles de 60 W disparaîtront le 30 juin 2010 et ainsi de suite, jusqu'aux 25 W le 31 décembre 2012.


Les pour : qualité de la lumière, coût faible à l'achatLes contre : très énergivores, rendement et durée de vie faibles, production de déchets important , risque de brûlureAmpoules fluocompactes

Une ampoule fluocompacte (ou LBC) est un tube fluorescent émettant de la lumière, dont le tube est miniaturisé, plié en deux, trois ou quatre, ou encore enroulé, doté d'un culot contenant un ballast électronique.

Ces ampoules sont destinées à remplacer nos ampoules classiques en raison de leurs nombreux avantages aux niveaux énergétique et écologique :

Elles ont une efficacité de l'ordre de 60 à 70 lumens par watt : ainsi une lampe fluocompacte de 11 W produira le même éclairage qu'une lampe à incandescence de 40 à 60 W. En conséquence, les ampoules fluocompactes de 9W, 11W et 20 W peuvent remplacer approximativement les ampoules conventionnelles de 45 W, 60 W et 100 W.

Leur durée de vie moyenne est de 8000 à 10 000 heures environ, soit une durée de vie de 6 ans pour un éclairage de 4 heures par jour.
Elles assurent une meilleure sécurité car dégagent très peu de chaleur.
Elles sont à 93 % recyclables… à condition d'être collectées dans les bacs disponibles chez les revendeurs.Une taxe de recyclage de 0,25 € est d'ailleurs incluse dans le prix.

Cependant ces ampoules ne représentent aujourd'hui que 15% des ventes d'ampoules. Les raisons ? Elles sont quatre à huit fois plus chères à l'achat que les ampoules classiques. La majorité est fabriquée en Chine et taxée aux frontières européennes à 66 %. Trop peu de consommateurs savent qu'elles sont pourtant rentables dès la première année en raison de leur très faible consommation énergétique...

Outre son prix élevé à l'achat, une ampoule fluocompacte a l'inconvénient de contenir du mercure (de 3 à 25 milligrammes selon les modèles) et est donc considérée comme un déchet dangereux. Il est donc impératif qu'elles soient ramenées chez un revendeur, à l'instar des piles, pour leur recyclage.

http://www.consoglobe.com:80/de-2761_am ... actes.html
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Message par Domi »

Le rayonnement des ampoules fluocompactes mis en cause

la rédaction, publié le 24 octobre 2007

Pierre Le Ruz, du Criirem, a signé une mise en garde à l'encontre des lampes fluocompactes, coupables de pollution électromagnétique insoupçonnée. Explications.

News.fr - Pourquoi avoir sonné l'alerte autour des lampes à basse consommation ?

Pierre Le Ruz - Les lampes basse consommation de type fluocompactes sont à l'origine de puissants champs électromagnétiques hautes fréquences, bien plus forts que ceux occasionnés par des ampoules classiques à incandescence. Lors des mesures réalisées par le Criirem cet été, en Espagne, avec l'association Arca Iberica, il est apparu que le rayonnement de ces ampoules pouvait atteindre 300 V/m au moment de l'allumage. Puis redescendre à des valeurs comprises entre 180 V/m et 60 V/m dans un rayon de 20 cm. Bien entendu, une lampe d'une puissance de 5 ou 7 watts rayonnent moins qu'une de 20 watts, mais les valeurs restent importantes. Il faut à peu près s'éloigner d'un mètre pour retrouver une valeur de 0,2 V/m, qui correspond au bruit de fond radioélectrique ambiant.

D'où vient ce rayonnement spécifique ?

En démontant ces ampoules, nous avons découvert que leur culot en plastique dissimule des circuits appelés ballasts électroniques, dont l'activité est responsable des champs radiofréquences mesurés. Ce ballast est indispensable puisque c'est lui qui régule la consommation électrique. Pour éviter qu'elles ne scintillent ou clignotent, comme le fait parfois un néon, il transforme les rayonnements basse fréquence, communs à tout appareil branché sur le courant domestique, en des fréquences bien plus élevées. Ce sont celles que nous avons mises en évidence.

Si l'on utilise un spectromètre (qui permet de distinguer les fréquences rayonnées, Ndlr), il apparaît que le champ électromagnétique des lampes basse consommation est émis dans la bande radiofréquences des 40 à 60 kilohertz, avec des harmoniques comprises entre 1 et 10 mégahertz qui correspondent aux très fortes valeurs relevées.

Les circuits sont plus ou moins bien montés selon les fabricant. Mais aucun culot des ampoules expertisées ne contenait de blindage susceptible d'atténuer les valeurs des rayonnements observés. Cet ajout, tout à fait possible techniquement, protègerait l'environnement de cette nouvelle source de pollution électromagnétique. C'est que le Criirem demande aux industriels.

Quelles sont les conséquences pour le consommateur ?

Au vu des risques pouvant toucher les biens ou les personnes, notamment celles équipées d'implants ou de prothèses médicales (stimulateurs cardiaques, pompes à insuline, implants auditifs, etc), le Criirem déconseille d'installer ces ampoules sur les lampes de chevet, sur les tables de travail. Nous recommandons une distance de sécurité d'au moins un mètre.

En outre, les champs mesurés contreviennent à deux textes européens. L'un de 1999, du Conseil de L'Europe, qui vise à protéger le public des effets thermiques de ce type de fréquences et fixe une limite de 28 V/m. Et l'autre, relatif à la compatibilité électromagnétique des équipements électroniques et électriques. Cette directive de 2004 établit des niveaux de rayonnement maximum de 3 V/m, voire 10 V/m selon les appareils concernés.

Comment ont réagi les industriels à votre mise en garde ?

Nous les avons contactés, et, à notre grande surprise, leur première réponse fut un silence complet. Puis la Fédération Européenne des Fabricants de lampes, l'European Lamp Companies Federation (ELC), a certifié dans un communiqué que les lampes étaient « sans danger ». Or, l'étude citée à l'appui de cette déclaration ne mesure que les fréquences comprises entre 30 et 60 kHz, et ne dit rien sur les mégahertz, mises en évidence par le Criirem.

Par la rédaction, News.fr

http://www.zdnet.fr:80/actualites/inter ... 801,00.htm
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Le riolu
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Message par Le riolu »

Domi a écrit :Duel écologique : Ampoules à incandescence vs Ampoules fluocompactes :
Leur durée de vie moyenne (incandescence) est de seulement 1000 heures. Celle-ci est donc de un an pour un éclarage de 4 heures par jour.

Leur durée de vie moyenne (fluocompacte) est de 8000 à 10 000 heures environ, soit une durée de vie de 6 ans pour un éclairage de 4 heures par jour.
Ceci est absolument faux ! Dans mon travail je remplace les ampoules. La renouvellement des fluocompactes se fait tous les ans, contrairement aux incandescentes qui durent de 4 à 5 ans. & les grands tubes fluos 5 à 6 ans. les petits tous las 3 ans.
Le reste est vrai : fluo : mauvaiseS qualitéS de lumière, très chères, longues à s'allumer, Non recyclables, mais économes en consommation. Que ces lampes s'allument souvent ou continuellement, les résultats sont les mèmes malgré les allégations des pécialistes.
Je vous parle d'expérience !
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
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peqa
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Message par peqa »

J'aimerais bien avoir toute la lumière sur cette affaire, notamment sur les rayonnements electro magnétiques. Je suis porteur de prothèses auditives, ce qui n'est pas génial en terme de résultat mais, si, en plus, les lampes parasitent les appareils ils seront bons à mettre à la décharge.
J'ai aussi beaucoup de difficultés à comprendre que Bruxelles édicte des normes (qui lui sont habituellement souflées par les industriels) et que personne ne vérifie si les produits y répondent ou non.
Enfin ces nouvelles lampes vont nous obliger à changer toutes les douilles puisque les lampes à incandescence ont des douilles à baïonnette alors que les nouvelles se vissent.
Une fois de plus le jeu des normes ne protège pas le consommateur mais le force à accroître ses dépenses.
Cherchez l'erreur!
Que disent les associations de consommateurs?
A bientôt
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Message par Beuillot »

peqa a écrit :les lampes à incandescence ont des douilles à baïonnette alors que les nouvelles se vissent.
:non: Les deux types (à vis et à baïonnette) se trouvent sur les lampes à incandescence.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: sujet de réflexion !!

Message par Domi »

Le réchauffement climatique causé par l’homme affecte l’Antarctique et l’Arctique

http://www.actualites-news-environnemen ... tique.html


Une étude publiée la semaine dernière apporte de nouvelles preuves au fait que le réchauffement climatique causé par l’homme, et notamment la combustion de carburants fossiles, affecte aussi bien l’Arctique que l’Antarctique, les deux régions polaires du Globe.

L’Antarctique et l’Arctique ont de moins en moins de glace à cause du réchauffement climatique, d’après ce que des scientifiques ont déclaré la semaine dernière dans le cadre d’une étude qui apporte de nouvelles preuves de l’effet qu’a le changement climatique provoqué par l’homme sur chaque continent.

La détection d’une cause humaine de réchauffement climatique aux deux pôles de la terre montre aussi à quel point il est nécessaire de comprendre l'évolution des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland qui feraient augmenter le niveau de la mer de 70 mètres si elles fondaient totalement, d’après les déclarations des scientifiques.

« Nous sommes capables, pour la première fois, d’attribuer directement le réchauffement climatique à l’influence des hommes en Antarctique et en Arctique » indique ainsi Nathan Gillett de l’Université d’East Anglia en Angleterre, à propos d’une étude qu’il a conduite avec des collègues venant des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et du Japon.

Les scientifiques affirment que les températures ont augmenté d’environ 2°C au cours des quarante dernières années dans l’Arctique. Les températures en Antarctique, un continent gelé plus grand que les Etats-Unis, ont augmenté de plusieurs dizièmes de degré.

L’Arctique s’est considérablement réchauffé ces dernières années et la mer de glace a fondu en 2007 pour atteindre un niveau plus bas que tous les records établis précédemment.

Mais les tendances qu’a suivi l’Antarctique ont été plus confuses : certaines mers de glace d’hiver se sont étendues ces dernières années, ce qui a suscité des doutes quant au caractère mondial du réchauffement climatique.

Le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat, qui rassemble le travail de 2 500 experts, a déclaré l’an dernier que l’empreinte humaine sur le climat « avait été détectée sur chaque continent à l’exception de l’Antarctique » qui n’était pas assez bien couvert (du point de vue de l’observation) pour en faire une évaluation pertinente.

Les scientifiques, qui ont publié leur étude dans le journal Nature Geoscience, affirment que leurs découvertes comblent ce fossé.

L’étude, qui compare les archives de températures et quatre modèles climatiques informatiques, montre un réchauffement des deux régions polaires du globe, dont l’explication la plus plausible réside dans l’augmentation des gaz à effet de serre, provenant principalement de la combustion de carburants fossiles, plutôt que par des changements naturels.

Le lien avec les activités humaines est difficile à trouver dans les régions polaires parce qu’il y a moins de 100 stations de température en Arctique et seulement 20 en Antarctique.

Les scientifiques affirment que les températures ont augmenté d’environ 2°C au cours des quarante dernières années dans l’Arctique. Les températures en Antarctique, un continent gelé plus grand que les Etats-Unis, ont augmenté de plusieurs dizièmes de degré. L’Arctique se réchauffe plus rapidement parce que l’eau plus sombre et le sol absorbent plus de chaleur que la glace et la neige qui au contraire réfléchissent les rayons du soleil.

L’étude établit également un lien de manière officielle entre les émissions de gaz à effet de serre et l’augmentation des températures en Arctique, où les grandes variations naturelles comprennent une augmentation importante des températures dans les années 1930 et 1940.

Le lien avec les activités humaines a été souligné lors d’un congrès du GIEC l’an dernier, qui indiquait que l’impact humain « avait probablement contribué à la diminution récente de l’étendue de la mer de glace Arctique ».

Les scientifiques qui ont conduit l’étude ont recommandé que davantage de recherches soient faites sur la glace et les températures dans ces régions polaires.

Le GIEC prévoit que le niveau des mers augmentera entre 18 et 59 centimètres au cours du siècle, tandis qu’il y aura probablement plus de sécheresses, d’inondations, de canicules et de tempêtes plus dévastatrices.

« Nous devons vraiment être plus attentifs à ce qui se passe pour ces calottes glaciaires » a déclaré Andrew Monaghan, du Centre National des Etats-Unis pour la recherche Atmosphérique.
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Message par Domi »

JARDINS, PAPILLONS, NOSTALGIE... ET BIO-INDICATION

Le papillon, reflet de la perte de biodiversité

Dans les années 50, les papillons peuplaient et agrémentaient nos campagnes, nos montagnes et nos jardins. Dès les années 60, le remembrement sonna le glas d’une certaine naturalité des champs, par l’arasement systématique et irréfléchi de millions de kilomètres dehaies et de bocages, mégalomanie anthropocentriste d'une agriculture intensive désireuse d'accroître les surfaces cultivées et de faciliter le passage de la machinerie lourde.

Les conséquences de ce saccagefurent celui d’un écocide dont on se repent encore.

C’est par milliards de milliards que chaque année les biocides de l’agriculture productiviste anéantissent les papillons, que nos jardins de plus en plus traités et plantés de végétaux allochtones achetés de façon irréfléchie dans de stupides centres les jardiniers leurs sont infréquentables, que la circulation automobile les massacre, que nos éclairages publiques excessifs les piègent, qu’on les éradique en faisant table rase des écosystèmes, notamment forestiers, et qu’en pays de terres sèches le surpâturage les décime en scalpant le sol de a moindre plantule.

L’importance des plus petits est bien mal perçue. Ils sont cependant partie intégrante de la biodiversité : les trois-quarts des espèces animales sont des insectes.

Et personne ne se préoccupe, au moins, de ces joyaux ailés que sont les papillons qui, au temps de notre enfance, enchantaient campagnes et montagnes dès le regain du printemps, tournoyaient nombreux les soirs d’été autour de la lampe du jardin. Dans nos pitoyables paysages dénaturés, le charme est rompu, l’harmonie séculaire qui mariait l’homme à la Nature est révolue, il n’y a plus de place pour la beauté, les papillons se meurent et nos rêves s’en sont allés, à tire d’aile…
Le plus affligeant n'est pas de constater l'érosion de cet inestimable capital naturel que nous avions reçu en legs, d’être devenus écoconscients d’un monde que nous dérobons à nos enfants, mais d'en diagnostiquer le caractère imparable du processus.
On ne reconstruit pas la Nature.

C'est ainsi que, faute de sites de butinage ou assassinées par la toxicité de nos méthodes, les abeilles, malades de l’homme, nous quittent pareillement. Principale agricultrice avant la lettre, voilà 60 à 80 millions d’années que l’abeille mellifère est sur Terre etelle accompagne l’aventure humaine depuis ses premiers temps.

Mais soudain, sous l’effet nocif des intrants chimiques que nous déversons inconsciemment ou pour l’appât du gain agricole, toujours en toute impunité et défiant le moindre principe de précaution, c’est plus de la moitié du cheptel des abeilles qui a déjà disparu de certaines contrées.
Les Gaucho, Régent TS, Cruiser et autres abominables poisonsenrobant les semences sont sur le banc des accusés.

Les médias, tout de même, s’en sont fait l’écho. Un pareil recul accablant est constaté chez les autres hyménoptères, les diptères, les lépidoptères et d’autres pollinisateurs.

Mais ça ne fait que commencer et, à n’en point douter, les cultures OGM que l’on veut nous imposer par dictat sonneront le glas de ce qui reste de Vivant originel.

Que deviendrons-nous sans ces auxiliaires responsables de la pollinisation d’innombrables plantes à fleurs avec lesquelles elles témoignent d’une longue histoire coévolutive, sans l’abeille, maillon essentiel dans le maintien de la biodiversité génétique et dans la production des trois- quarts des nos cultures vivrières ? :euh:

Le recul des abeilles n’annonce pas que la chute irrémédiable de la production apicole, elle bio-indique le début de la fin d’un monde tel que nous le connaissions.

Papillons, abeilles, hannetons, rainettes… souvenirs à l’eau de rose ?

L’être humain survivra-t-il dans un monde abiotique et de béton ? :euh:

Peut-être mais, aux prises avec une vie invivable, il n’y sera jamais heureux. :euh:

Les papillons de jour comme outil de bio-indication

Pourquoi le choix des papillons de jour comme indicateurs des paysages ?

Agents essentiels des cycles biologiques, très sensibles au moindre effet nocif (notamment au niveau des plantes-hôtes dont ils sont tributaires), par un recul ou une extinction, les papillons sont les véritables révélateurs pour le diagnostic d’une telle situation.

Solidaires de chaque écosystème, ils s’en avèrent être les meilleurs marqueurs synécologiques. Leur influence sur les écosystèmes se manifeste autant par leur présence que par leur absence.

En ce sens, les plus signifiants ne sont pas à considérer spécifiquement mais en tenant compte de leur redondance, un peu sur le mode d’une guilde.
L’utilisation de ces données entomologiques pour une gestion à long terme exige évidemment un suivi dans un concept scientifique.

Les papillons de jours sont de plus en plus choisis comme outils d’évaluation des écosystèmes traduisant encore une relative
naturalité. Lorsqu’ils prennent la tangente des paysages, c’est que toute naturalité a disparu sous les effets anthropogènes.

D’autres insectes peuvent aussi remplir le rôle de bio-indicateurs. Il s’agit, par exemple, d’autres pollinisateurs tels certains
hyménoptères, coléoptères Carabidae éminemment réfractaires à une perte du substrat (mais d’une indication rendue aléatoire tant par leur trop grande dépendance des conditions climatiques que par leur vie occulte), coléoptères coprophages (actuellement en déclin car victimes de l’impact des produits vétérinaires), odonates et hydrocanthares quand il s’agit de la qualité des eaux mortes ou courantes…

Le grand intérêt des lépidoptères diurnes (rhopalocères et hétérocères Zygaeninae) réside dans les faits qu’ils sont aisément repérables,qu’ils fréquentent une grande diversité de paysages, qu’ils sont liés aux plantes nourricières de leurs larves ou nectarifères des adultes,pour la plupart d’une valeur tout autant estimable.

Enfin, comme ils’agit d’un groupe d’insectes ayant dépassé le stade alpha de nos connaissances, l’entomologiste expert est apte à en déceler la présence par l’hyper connaissance qu’il en a. Espèces sentinellesveillant à l’intégrité ou à un usage parcimonieux des lieux, espèces clés-de-voute ou ombrelles déclinant la présence de tout un cortège, les papillons offrent aussi l’avantage de réagir ipso facto à la moindre altération de leurs conditions de vie. A nous de savoir en décrypter le moindre recul et d’interpréter alors l’alerte qu’ils nous fournissent.

Utilisant ainsi les papillons comme grille de lecture des paysages,l’écologue se retrouve souvent au chevet d’écosystèmes malades. Le papillon est le reflet de ce qu’il y a dessous. Et dessous, il n’y a plus grand-chose.

Comme un effet papillon...

En Europe, il y a quelques temps que l’on utilise - enfin, que l’on essaie d’utiliser... - la filière papillons pour espionner la santé des écosystèmes, en vue de tabler sur leur durabilité et les ressources qu’ils nous dispensent. Et puis surprise, un jour les papillons eux-mêmes disparaissent, comme peuvent s’esquiver des témoins gênants !

C’est ce qui vient de se passer au Japon, et plus près de nous en Grande-Bretagne où le déclin des espèces est pourtant
suivi au peigne fin, dans un pays où l’importance des sciences et de la citoyenneté sont inversement proportionnelles au reliquat de vie sauvage.
Environ 70 % de la totalité des espèces de papillons ont ainsi disparu en vingt ans au niveau régional ou national de ce pays
très à cheval sur son biopatrimoine en peau de chagrin. Il vient donc de se passer exactement l’inverse de ce que croyaient les experts il y a vingt ans, à savoir que ces insectes seraient beaucoup plus résistants parce qu'ils pouvaient voler et se déplacer.
Curieux experts que ceux qui ne sont pas au fait des notions de niche écologique, d’habitat, d’espace de vol et de plantes-hôtes, ou qui ignorent que la grande majorité des papillons sont sténoèces, c’est-à- dire d’une plasticité écologique restreinte, à l’opposé de l’ample valence qu’on pourrait prêter à des animaux ailés.

Et tout un chacun de conclure : « Cela renforce les arguments de ceux qui se battent pour établir des politiques au niveau national et mondial destinées à limiter l'incidence de l'homme sur l'environnement . »

Pourquoi veiller à la protection d'un papillon ? :euh:

La question ne se fait pas attendre : quel est le sens de telles interventions dirigées pour conserver les espèces les plus menacées de notre faune ou de notre flore ?
Plus prosaïquement, à quoi bon déployer de tels efforts pour un modeste invertébré que la plupart des gens ne connaît pas et ne rencontra même jamais ? :euh:

La première réponse pourrait être d’ordre purement éthique et se résumer à cette déclaration de la Charte sur les invertébrés : « Aucune espèce animale ou végétale ne doit disparaître à cause des activités de l’homme » ; ou rappeler le fameux précepte précisant que l’homme a besoin de la Nature, mais que la Nature n’a pas besoin de l’homme.

La seconde réponse, plus pratique, consiste à souligner le fait que ces actions orientées vers une espèce donnée profitent bien souvent à tout un ensemble d'espèces animales et végétales qui sont soit liées directement à l'espèce visée, soit présentent grosso modo les mêmes exigences écologiques.

C'est ce concept connu de l’espèce-ombrelle, sentinelle ou signal, formule désignant une espèce essentielle qui en
induit, qui en abrite une série d'autres.

Qu'est-ce que la bio-surveillance, qu'est-ce qu'un bio-indicateur ?

La plupart des papillons sont monophages ou oligophages, et étroitement inféodés à des plantes-hôtes sensibles et vulnérables. Il s’agit donc d’une panoplie d’éminents indicateurs biologiques qui réagissent aux modifications nocives par un recul, puis par la disparition.
Les insectes-outils sont censément moins maniables mais sans nul doute plus précis que les vertébrés ou les plantes, tant pour la gestion et la sélection des sites à protéger, que pour l’évaluation de l’incidence biologique en baisse des surfaces menacées.

L’utilisation de données entomologiques pour une gestion à long terme en exige une validation très précise. Les espèces d’insectes, dans leur grande majorité, ne sont identifiables que sous la loupe binoculaire, tandis que leur récolte sur le terrain nécessite des méthodes de prospection et d’échantillonnage adaptées.

Chaque donnée unitaire implique donc : suivi de visites, capture, montage, étiquetage, identification, archivage et conservation-collection du spécimen dans un concept scientifique.



L'un de nos devoirs les plus urgents : la restauration des sites de butinage

Vous êtes soucieux d'un avenir vivable, sensible aux vraies valeurs du Vivant et à la beauté de notre planète ?

Vous souhaitez contribuer au retour des abeilles et des papillons, sachant que des milliers et des milliers de modestes terrains réhabilités constitueront un gigantesque écosystème en mosaïque ?

Alors, vous répondrez présent à mon appel à la restauration des sites de butinage, partout où c'est possible, notamment où tout un chacun peut intervenir : dans nos jardins et nos prairies.
:love:
Pour en savoir plus, suivez ma chronique trimestrielle pour le retour au jardin sauvage, en vous abonnant au Panda magazine du WWF-France :

http://www.wwf.fr/s_informer/s_abonner_a_panda_magazine

WWF-France, pour une planète vivante :

http://www.wwf.fr/

Michel R. Tarrier

En librairie

Plus d’informations sur ces insectes-outils au service de la
conservation du patrimoine naturel dans un ouvrage paru en 2008 :

Les Papillons de jour du Maroc, par Michel Tarrier, mis en
illustration par Jean Delacre, aux éditions Biotope.

http://www.biotope.fr/editiondiffusion/ ... /index.php
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L'avis de Claude Lorius sur l'avenir de la planète

Né en 1932 à Besançon, père de la glaciologie moderne, Claude Lorius doit recevoir, mercredi 12 novembre, à Tokyo, le prix Blue Planet, l'une des plus prestigieuses récompenses internationales dans le domaine de l'environnement.

En 1987, avec Jean Jouzel et Dominique Raynaud, il a été le premier à exploiter la présence de CO2 dans les carottes de glaces polaires pour établir un lien expérimental entre changements climatiques et concentrations des gaz à effet de serre.

- Un peu plus de vingt ans après vos travaux publiés en 1987 dans la revue Nature, tout le monde se pose la question : est-ce réversible ?
- Honnêtement, je suis très pessimiste... Sur les CFC (chlorofluorocarbures), on voit bien que l'arrêt de leur utilisation a permis de réduire le trou dans la couche d'ozone, mais en ce qui concerne la crise climatique, on sait que même si on stabilisait aujourd'hui les émissions de CO2, ce gaz à effet de serre ne disparaîtrait pas pour autant.

Il est là pour un moment...

Il est difficile de dire si on a dépassé les limites, mais il est évident qu'on va subir un réchauffement : on prévoit d'ici la fin du siècle un bond climatique qui pourrait être équivalent à celui que la planète a franchi en dix mille ans pour passer de l'âge glaciaire à l'holocène ! Et je ne vois pas que l'homme ait actuellement les moyens d'inverser la tendance.

- Poussant jusqu'au bout la logique d'un dérèglement du climat, certains évoquent aujourd'hui le retour d'une ère glaciaire. Est-ce envisageable ?
- Dans un certain nombre de milliers d'années... Aujourd'hui, c'est totalement hors de propos ! Les périodes de réchauffement et de glaciation montrent des cycles de 100 000 ans, dus à la trajectoire de la Terre autour du Soleil en suivant une ellipse qui s'altère très légèrement, mais suffisamment pour modifier le climat sur ces très longs termes. Ce qui est nouveau, et que nous avons montré avec l'analyse des bulles d'air emprisonnées dans la glace, c'est que désormais l'homme, en multipliant les gaz à effet de serre, a accéléré un cycle de réchauffement sur un très court terme.

- Rapide, irréversible... Cela ressemble tout de même à un scénario catastrophe.

- Je ne crois pas que l'homme va disparaître. Les paysages vont changer, les glaciers vont fondre : la liste des impacts est impressionnante parce que, sur cette question, tout est interdépendant... Ainsi, si le permafrost - ce couvercle de glace qui recouvre les sols arctiques - fond, il va libérer du méthane qui, en retour, va accentuer l'effet de serre et aider ainsi à la fonte des glaces. Et plus la surface de celles-ci diminue, plus leur pouvoir réfléchissant disparaît, amplifiant encore le réchauffement...

C'est sûr, nous aurons des catastrophes, des cataclysmes, des guerres. Les inondations, les sécheresses, les famines s'amplifieront, mais l'homme sera toujours là. Ce que nous devons comprendre, c'est que nous entrons dans une nouvelle ère, l'anthropocène, où pour la première fois dans l'histoire de la Terre, l'homme gouverne l'environnement. Il est la première cause des menaces et modifications qui pèsent sur la planète : à lui de savoir ce qu'il veut en faire et comment il va se comporter avec elle.

- Une nouvelle ère ?

- L'idée n'est pas de moi, mais elle est essentielle dans la compréhension des évolutions du monde dans lequel nous vivons. C'est le Prix Nobel de chimie Paul Crutzen, qui - le premier - a associé le début de l'anthropocène à l'augmentation des concentrations en CO2 telle que l'a montrée l'analyse des glaces. Mais cet impact humain ne concerne pas seulement le climat. L'occupation des sols, l'utilisation des ressources, la gestion de nos déchets sont autant d'agressions à la planète qui relèvent de l'homme et le menacent.

Pour le réchauffement climatique, la question de l'énergie est le levier essentiel. Au XXe siècle, alors que la population était multipliée par quatre, la consommation d'énergie dont dépendent les émissions de gaz carbonique était multipliée par 40 ! Certains affirment aujourd'hui que la courbe d'augmentation de la population va se calmer. Sans doute. Mais la courbe de la consommation d'énergie, elle, n'a aucune raison de plonger !

- Si l'homme est responsable, gardien de cette Terre, quels moyens a-t-il de la sauver ?

- Pour le coup, ce n'est pas mon domaine de compétence... Je ne sais pas. Et c'est là que réside mon pessimisme : je ne vois pas comment on va s'en sortir. Le problème majeur est la question de l'énergie. Il faut arriver sur ce plan à une gouvernance internationale, mais ce n'est pas possible actuellement, ou en tout cas je ne vois pas comment... Regardez le Grenelle de l'environnement ! C'était un bel effort, mais au final, il n'y a pas l'argent suffisant pour mener une politique efficace à court terme... La moindre velléité de mettre une taxe sur les 4×4 rend les politiques fébriles de devenir impopulaires... et ce n'est pas en habillant Total en vert qu'on va changer quoi que ce soit.

- N'existe-t-il pas de possibilité d'un nouvel ordre économique basé sur le développement durable ?

- Le développement durable est une notion à laquelle je ne crois plus. On ne peut pas maîtriser le développement. Et pour être durable, il faudrait être à l'état d'équilibre, or cet équilibre n'existe pas. C'est un terme trompeur. Avant, j'étais alarmé, mais j'étais optimiste, actif, positiviste. Je pensais que les économistes, les politiques, les citoyens pouvaient changer les choses. J'étais confiant dans notre capacité à trouver une solution. Aujourd'hui, je ne le suis plus... sauf à espérer un sursaut inattendu de l'homme.

Propos recueillis par Laurent Carpentier

Article paru dans l'édition du Monde du 12.11.08.

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
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Jean-Louis Etienne: "Une pétition mondiale pour sauver la banquise"
Par Soazig QUEMENER
Le Journal du Dimanche

>> Dans la perspective de la conférence de Monaco, l'explorateur Jean-Louis Etienne, connu pour ses expéditions à but scientifique dont la Mission Banquise en 2002, a lancé au mois de septembre une pétition pour la sauvegarde de la banquise. Il a déjà recueilli 28.000 signatures en France et travaille à sa diffusion dans le reste du monde.

Qu'attendez-vous de cette conférence de Monaco?

On sait déjà ce qui va être annoncé, la mise en réseau de centres de recherches. Quelque chose qui existe déjà mais qui va être renforcé de manière qu'il y ait une plus forte coordination et des investissements qui soient faits au-delà de l'année polaire internationale, qui s'achève en mars 2009. C'est aussi une occasion de réunir toutes les personnes qui sont concernées par la problématique arctique aujourd'hui.
Ce sont toujours des moments où les idées germent. Pas forcément à la tribune, où toutes les interventions sont formatées, mais plutôt en coulisses.

L'Arctique semble désormais prise en compte. Pourquoi avez-vous lancé votre pétition "Protégeons la banquise"?

Je veux faire comprendre que le problème de la banquise n'est pas qu'arctique. Il est planétaire. Bien sûr, quand la banquise fond, le terrain de chasse de l'ours polaire, figure emblématique chère à nos coeurs, est menacé ; et les conséquences locales sont importantes. Mais ce n'est pas l'activité des Inuits qui fait fondre la banquise.
Cette fonte vient du réchauffement climatique, un des problèmes de notre civilisation industrielle. Elle aura des conséquences très importantes car la pellicule de glace qui recouvre un océan gelé est un élément régulateur du climat, notamment dans l'hémisphère Nord.

Comment cela fonctionne-t-il?
Le principe de la machine climatique, c'est l'échange. Pour atteindre un équilibre, la terre échange la chaleur tropicale avec le froid des régions polaires. La terre possède deux fluides pour véhiculer la chaleur vers les pôles: les courants atmosphériques et les courants océaniques dont un, célèbre, est le Gulf Stream.
Un courant qui prend les eaux chaudes de la mer des Caraïbes et va les acheminer vers le nord. Avec la fonte de la banquise, le pôle froid du Nord s'affaiblit.

Comment, concrètement, protéger l'Arctique?

Je veux faire de la banquise le témoin de la capacité de l'humanité à juguler les émissions de gaz à effet de serre. Mais il est impensable d'empêcher aujourd'hui les Etats puissants qui entourent l'Arctique (les Etats-Unis avec l'Alaska, le Canada, la Russie, la Norvège, le Danemark avec le Groenland) d'en exploiter les richesses.
Je souhaite donc que le gouvernement français, dans le cadre de la présidence de l'Union européenne, adresse un signal fort à la communauté internationale et propose à l'Assemblée générale des Nations unies le vote d'une résolution qui classerait la banquise de l'océan Arctique en "zone d'intérêt commun pour l'humanité".
Un projet politique pertinent et non conflictuel.


Pensez-vous que Barack Obama, qui s'est engagé à conduire l'Amérique vers les objectifs du protocole de Kyoto, aura une meilleure prise en compte de l'environnement?

Même si, en campagne, l'homme politique dit ce que son public souhaite, les Américains attendaient ce signal. La majorité d'entre eux sont déjà sensibles au réchauffement climatique, mais que leur dirigeant le soit aussi, cela peut tout changer. Et quand l'Amérique bouge, c'est le monde entier qui bouge.

Tara, de retour des glaces du pôle Nord, est arrivé à Paris cette semaine...

Cette mission, j'aurais aimé la diriger. J'ai construit le bateau Antarctica (l'ancien nom de Tara) il y a vingt ans pour suivre et analyser cette dérive de la banquise. Je l'ai possédé pendant dix ans et il était prêt à partir, ce que nous n'avons finalement pas pu faire pour des raisons financières. C'est un peu comme quelque chose qui vous échappe à la maturité.

En même temps, je suis ravi de voir que ce bateau est considéré comme le véritable héros de cette expédition. Ce que l'on craint quand on va sur la banquise, c'est d'abord d'être broyé par la glace et Tara a résisté.
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Gentech-news 187

1. Autriche : Etude à long terme – la consommation de maïs OGM réduit la fertilité

Le maïs transgénique affaiblit la fertilité des souris et le poids de leur descendance. Tels sont les conclusions d’une étude sur les effets à long terme de la consommation de maïs OGM menée par l’Université de Vienne, sur mandat du Ministère autrichien de la santé. A l’issue d’un essai de nourrissage d’une durée de 20 semaines, les chercheurs ont constaté que dès la 3ème génération déjà, le poids et le des souriceaux mis au monde déclinait. Ceci est la première étude réalisée sur des effets à long terme. Les chercheurs considèrent que la conduite d’autres études en la matière est »absolument nécessaire«. (Rapport de recherche 3/08)


2. Mexique : variétés de maïs locales contaminées

Une étude récente prouve la contamination à grande échelle des variétés de maïs locales mexicaines – jusque dans les vallées les plus éloignées – par des séquences transgéniques. Ceci confirme les résultats publiés en 2001 qui, à l’époque, avaient fait l’objet d’une virulente controverse. Il est étonnant de constater la facilité avec laquelle les transgènes se sont développés dans un pays où la culture du maïs OGM n’avait pas été introduite pendant de nombreuses années. (nature, 12.11.08)


3. »A qui appartient la nature ?«

Le récent rapport publié par la renommée organisation ETC documente sur la concentration grandissante, à l’échelle mondiale, du marché des produits alimentaires. Ainsi, trois décennies en arrière, il existait encore une multitude d’entreprises semencières et d’instituts agricoles publics. Aujourd’hui, 10 groupes contrôlent plus des 2/3 du marché global des semences. (ETC, 13.11.08)


4. Hawaii : Interdiction de plantes OGM

Le gouvernement de l’Etat d’Hawaii interdit la culture de café et de taro génétiquement modifiés (tubercule alimentaire traditionnel). (KGMB9 News, 13.11.08)


5. Nigeria : Cassave résistante à la sécheresse et hautement productive – sans OGM

Une variété de cassave cultivée par un institut de recherche international – TMS92/0067 – a fait ses preuves dans plusieurs pays africains et est désormais commercialisée. Elle supporte la sécheresse et est en outre résistante aux principaux parasites et ravageurs (comme le Cassava Bacterial Blight CBB et le Cassava Mosaic Disease CMD). Lorsqu’ils la cultivent de manière adéquate, les paysans obtiennent un rendement 6 à 10 fois supérieur à celui des variétés conventionnelles. (IITA revue de presse, 3.11.08)

Vous pouvez consulter les références et les articles de fond correspondants sur la rubrique "Gen-Lex-News français" de notre site http://www.blauen-institut.ch.

Le bulletin est rédigé par Florianne Koechlin du Blauen Institut (en collaboration avec le Groupe suisse de travail sur le génie génétique GTG)
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Rien n'est trop bio pour mon bébé


Soupçonnés de toxicité, laits de toilette, biberons, jouets et autres lingettes pour bébés sont de plus en plus montrés du doigt. Mais pas de psychose, l'écolo-riposte s'organise.

Du bisphénol dans les biberons, des parabènes dans les crèmes et les savons, des phtalates dans les jouets, du polyacrylate de sodium dans les couches… N'en jetez plus !
Ces derniers temps, scientifiques et médecins tirent la sonnette d'alarme à tout-va : la santé des bébés serait menacée par quantité de composants chimiques, notamment suspectés de perturber le système hormonal des plus jeunes, voire, à plus long terme, de provoquer des cancers. Conséquence, une légitime inquiétude s'est emparée des parents.
Mais plutôt que de céder à la panique, pourquoi ne pas faire retomber l'anxiété d'un cran en appliquant, dans le doute, le fameux principe de précaution ? D'autant que des solutions tout à fait accessibles existent. Conseils et solutions de remplacement.

Biberons traquez le chiffre 7 et les lettres pc

Le plastique qui compose le biberon est dur et translucide ? Méfiance. Pour être fixé, jetez un coup d'œil sur le fond du biberon ou sur son emballage : si un petit triangle (symbole de recyclage) apparaît, accompagné du chiffre 7 ou des lettres PC (polycarbonate), c'est qu'il y a du bisphénol A (BPA). Dans ce cas, évitez le lave-vaisselle, les détergents trop corrosifs et l'utilisation du micro-ondes : autant d'actions susceptibles de «libérer» des substances chimiques dans le lait.
Les plus radicaux peuvent se tourner vers les biberons en verre. Problème : ils ne sont pas forcément très pratiques. Heureusement, certains fabricants commercialisent désormais des modèles sans bisphénol (voir encadré). Pour les repérer, vérifiez qu'ils sont bien à base de polypropylène (PP ou code 5), polyethersulfone (PES) ou polyéthylène (code 1).
Par la même occasion, passez également en revue toute la «dînette» de bébé : gobelet, assiette, plat…

Couches sans chlore ni parfum, svp

On a beau retourner l'emballage dans tous les sens, rien n'y fait : la composition des couches ne figure nulle part. Normal : ce n'est pas une obligation. Et à parcourir les forums de discussions réservés aux mamans, il semblerait que les fabricants limitent les fuites sur le sujet… Ce que l'on sait néanmoins, c'est que les couches jetables se composent bien souvent de pâte à bois blanchie au chlore, de plastique et de divers produits chimiques utilisés pour masquer les odeurs et transformer les liquides en gel.
Pour certains, ces protections jetables pourraient favoriser l'infertilité masculine. Sans aller jusque-là, «il y aurait aujourd'hui dix fois plus d'érythème fessier qu'il y a cinquante ans, époque où seules les couches en tissu existaient», affirme Marie-France Corre dans son récent ouvrage,
La Consommation responsable de A à Z (Éditions Village mondial). Que faire alors ? Première solution : persévérer dans le jetable, mais en mode écolo. Quelques marques proposent des couches non blanchies au chlore, sans parfum ni produits chimiques. À la place, on trouve de l'amidon de maïs (sans OGM) et un dérivé de l'arbre à thé.

Deuxième possibilité : passer carrément aux couches lavables en coton, en chanvre ou en bambou. Mais allergiques à la corvée de lessive s'abstenir…

Produits d'hygiène objectif zéro parabène

Parabènes, EDTA, phénoxyéthanol, butylhydroxyanisol (BHA)… Derrière ces noms barbares se cachent des colorants, détergents et autres conservateurs, véritables petites bombes chimiques pas franchement du goût des jeunes organismes. Seulement voilà, ils sont partout : dans les lingettes, les crèmes de soin, les shampoings, les produits nettoyants…

Pire : ces molécules chimiques se révèlent d'autant plus toxiques que la barrière cutanée des tout-petits est fine et fragile.

Un conseil : pensez à vérifier la composition des produits avant de les acheter, troquez les lingettes jetables contre des lingettes lavables en bambou (antibactérien naturel) ou, mieux, contre du liniment oléo-calcaire, un mélange d'eau de chaux et d'huile d'olive qui sert à la fois au change et aux soins. Surtout, remettez au goût du jour le bon vieux gant de toilette et le savon de Marseille et évitez les bains moussants. Mais vous pouvez aussi vous faire plaisir en optant pour des crèmes et des nettoyants 100 % bio.

Autre principe de bon sens : ne pas en rajouter dans la surenchère cosmétique. On peut par exemple s'interroger sur le bien-fondé des eaux de toilette pour enfant. Franchement, masquer le parfum unique de votre bébé par un quelconque «sent-bon», est-ce bien utile ? Pas vraiment, non…

Jouets décrétez les phtalates hors-la-loi

Utilisés pour assouplir le plastique, ces additifs se retrouvent très souvent dans les jouets en PVC, les anneaux de dentition, les hochets, les jeux de plage, les poupées… Jusqu'ici, pas de problème. Sauf qu'à force d'être sucés et mâchouillés, tous ces joujoux libèrent des phtalates et deviennent ainsi toxiques pour la reproduction et le développement humain.

Soyez néanmoins rassurés : «Depuis 1999, les jouets destinés aux enfants de moins de3 ans et contenants certains phtalates sont interdits dans toute l'Union européenne, de même que l'importation de ces produits», précise dans son guide Marie-France Corre. Une norme à nouveau révisée en 2005. Désormais, le DEHP, BBP et le DBP (trois phtalates) sont strictement interdits dans tous les jouets et articles de puériculture.

En outre, trois autres phtalates répondant au nom de DINP, DIDP et DNOP sont également prohibés dans les jouets susceptibles d'être mis à la bouche par les enfants.
Pour être sûr de bannir totalement ce composant chimique, rangez les jouets en PVC souple dont l'odeur est âcre et forte. Misez sur des anneaux de dentitions en tissu écolo, sur des jouets en bois plutôt qu'en plastique… ou du moins en plastique dur.

Et pensez aussi à surveiller les colles, vernis ou peintures utilisées pour fabriquer les jouets. On se souvient qu'en 2007, Mattel avait été obligé de rappeler plusieurs millions de Dora l'exl'exploratrice et autres Cars «made in China» contenant de la peinture au plomb !
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Porc à la dioxine :
Barnier se veut rassurant
L.S., S.P. et J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP

.
«Pour la France, ce n'est pas une alerte sanitaire majeure», affirme le ministre de l'Agriculture après la découverte de traces de dioxine dans de la viande irlandaise. Elle pourrait avoir été exportée dans 25 pays.

De la viande de porc irlandaise contaminée à la dioxine pourrait avoir été exportée dans 25 pays étrangers. C'est ce qu'a déclaré dimanche le chef des services vétérinaires du pays, alors que Dublin a ordonné samedi le rappel de l'ensemble des aliments à base de porc produits sur l'île depuis le 1er septembre.
L'alerte a été lancée après la découverte, lors de contrôles de routine fin novembre, de traces de polychlorobiphényles (PCB), un polluant généralement assimilé à de la dioxine, dans de la graisse de porc provenant de neuf élevages irlandais. Les PCB sont des polluants organiques persistants et probablement cancérogènes.

Le premier ministre irlandais Brian Cowen est intervenu dimanche pour tenter d'apaiser les craintes. «Le problème a été localisé. Les enquêtes et examens en cours vont se poursuivre, et nous devons prendre des mesures pour redonner confiance aux gens et permettre à l'industrie de sortir de cette situation». Selon l'agence irlandaise de la sécurité alimentaire (FSAI), certains produits à base de porc contaminé ont été découverts en France et en Belgique au cours de contrôles à la frontière.

Le ministre de l'Agriculture français, Michel Barnier, a pourtant minimisé le risque de contamination en raison de la faiblesse des importations française de viande de porc. «Pour la France, ce n'est pas une alerte sanitaire majeure. 95% de la viande fraîche de porc consommée dans l'Hexagone est produite en France», précise le ministre, lundi, dans un entretien à Aujourd'hui en France -
Le Parisien. «Néanmoins, le ministère a demandé dès [dimanche matin] aux professionnels de vérifier la traçabilité de leurs produits et de procéder au retrait des viandes de porc abattus en Irlande depuis le 1 septembre ainsi que les produits qui en sont issus comme le bacon ou le jambon», ajoute Michel Barnier. Le ministre se prononce, par ailleurs, au cours de son entretien, pour le renforcement des «contrôles à toutes les frontières de l'Union européenne, dans les ports et les aéroports». «Mais il faut la même rigueur partout et que les pays tiers qui exportent dans l'Union respectent les mêmes normes que nos propres producteurs», a-t-il souligné. En Europe, l'Allemagne a retiré de la vente le porc en provenance d'Irlande, tandis que le Royaume-Uni et la Suède ont recommandé de ne pas en consommer.
La Commission européenne a indiqué «observer de près cet incident». Lundi, le Japon ou encore la Corée du Sud ont suspendu leurs importations de porc en provenance d'Irlande.

Une huile incriminée ?

L'enquête sur les causes de la contamination, menée par les autorités et la police, s'orientait dimanche soir vers les producteurs d'aliments pour porc, et notamment une usine du groupe Millstream Power Recycling Limited située près de Fenagh, au sud-ouest du pays. Le problème pourrait venir d'une huile utilisée pour faire fonctionner des machines de séchage des produits de boulangerie recyclés intégrés à la nourriture pour porc, a déclaré un porte-parole de la société. Les fournisseurs d'aliments pour porcs ont approvisionné neuf élevages irlandais où la contamination a été constatée.

Ces fermes représentent environ 10% de la production totale irlandaise, selon la FSAI. Mais cette quantité de porc contaminé a «pu être mélangée à, disons 70-75% de porc sain», a-t-on ajouté.

Si le risque sanitaire est faible, selon l'agence irlandaise de la sécurité alimentaire, le rappel des produits représente une «catastrophe» pour l'industrie porcine irlandaise, a estimé le président de l'Association des agriculteurs irlandais.




es ce un autre Tchernobyl !!ou a t'ont une formidable ligne Maginot!! :angry: :euh:
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La trop coûteuse veille des appareils électriques

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Les téléviseurs les plus récents respectent les nouvelles normes. Crédits photo : Le Figaro

ruxelles va obliger les fabricants à réduire drastiquement la consommation d'électricité des ordinateurs et autres téléviseurs lorsqu'ils sont en veille.

Téléviseurs, lecteurs de DVD, radios-réveils, machines à café, relais Wi-Fi… Autant d'appareils qui veillent et, discrètement, consomment beaucoup d'énergie. Tous ces équipements qui affichent l'heure ou n'attendent qu'un clic pour se mettre en marche dans les appartements «représentent une consommation d'au moins 300 kWh/an.

Plus qu'un Frigidaire de nouvelle génération», assure Alain Anglade, l'un des responsables du dossier efficacité énergétique à l'Ademe.

Il y a quelques années, l'Europe a donc décidé de se pencher sur la question pour aboutir la semaine dernière à la publication d'un règlement devant réduire de près de 75 % la consommation d'électricité en mode veille d'ici à 2020 dans l'Union.
Aujourd'hui, cette consommation est d'environ 50 TWh par an. «Ces économies sont comparables à la consommation électrique annuelle du Danemark», précise la Commission européenne, ou encore «à 10 % de la consommation française», ajoute Alain Anglade.

Cela faisait plus de deux ans que ces nouvelles normes étaient en préparation . Du coup, le règlement qui entrera en vigueur l'an prochain est déjà respecté par de nombreux fabricants. Il prévoit que la consommation d'électricité des appareils en veille devra être inférieure à 1 watt ou 2 watts à partir de 2010 et entre 0,5 watt et 1 watt en 2013.


«On étudie le zéro watt»

«Certains produits sont déjà en dessous des normes», confirme Éric Jourde, délégué général de la Fieec (Fédération des industries électriques électroniques et de communication) . C'est le cas par exemple des téléviseurs : il suffit de regarder n'importe quel catalogue, la consommation liée à la veille est inférieure à 1 watt et l'autre moitié à 0,5 watt. Mais la diminution ­réelle va se faire au fur et à mesure que les consommateurs européens renouvelleront leur matériel.

Quelle sera l'étape suivante ? «On étudie le zéro watt», explique Alain Anglade. Les études montrent d'ailleurs qu'il y a toujours une majorité de consommateurs qui se déclare perdue lorsqu'il n'y a plus d'interrupteurs sur les appareils.

Et aujourd'hui on estime à 25 % le nombre de personnes suffisamment vertueuses pour brancher leurs appareils sur une barrette multiprise que l'on peut éteindre. Mais pour préserver des programmes, certains appareils doivent également rester en veille. «On travaille à des prises qui permettent de conserver les programmations sans courant et qui les réactivent le moment venu», précise encore Alain Anglade.

En matière d'efficacité énergétique, la Commission prépare d'autres règlements. Le prochain va concerner l'obligation de retirer les quelque 4,2 milliards d'ampoules à incandescence actuellement sur le marché pour les remplacer par des ampoules basse consommation.

Là encore, c'est une économie de près de 40 TWh qui est attendue.

Autant de mesures indispensables si l'Europe veut respecter l'un de ses engagements souscrits dans le paquet climat énergie, soit une amélioration de 20 % de son efficacité énergétique d'ici à 2020.
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Domi
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Re: sujet de réflexion !!

Message par Domi »

L'homme qui valait 400 watts :;) :;) :invis:
Par Marie VARASSON

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A Portland, dans l'Oregon, la première salle de gym qui récupère l'énergie générée par l'activité physique de ses clients a ouvert ses portes l'été dernier. Club de gym classique en apparence, Green Microgym propose de produire de l'électricité grâce aux efforts des sportifs. A l'initiative de cette démarche, Adam Boesel, propriétaire de la salle, a eu l'idée de relier des moteurs et des alternateurs de camions à ses équipements, pour transformer l'énergie en électricité.

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selon la condition physique des sportifs, il est possible de générer 200 à 400 watts par heure.


Trois vélos et quatre tapis roulants permettraient, selon la condition physique des sportifs, de générer 200 à 400 watts par heure, soit l'énergie requise pour faire fonctionner une trentaine d'ampoules basse consommation de 12 watts. Un moyen efficace de réduire la facture d'électricité du club, selon son propriétaire, qui souhaite qu'un jour, celle-ci soit nulle.

Comparé au rendement de conversion énergétique d'un moteur thermique automobile, qui ne dépasse pas les 10%, le moteur musculaire humain est très efficient.
Estimée entre 20 et 30%, elle pourrait être particulièrement rentable. "La puissance contractile d'un individu qui pédale est une énergie à exploiter", commente Claude Duchamp, professeur à l'Université Lyon 1 et membre du laboratoire de physiologie intégrative, cellulaire et moléculaire du CNRS. "Néanmoins, les conditions de stockage de l'électricité sont essentielles.
Car à l'instar de nos vieilles dynamos, avec lesquelles l'éclairage s'arrêtait dès le dernier coup de pédale, il faudra coupler les efforts discontinus des sportifs à une utilisation continue d'énergie", note-t-il. Une question encore en suspens, puisque Green Microgym n'est équipée que de batteries sommaires, sans grandes capacités de stockage.

Se dépenser autant qu'un cycliste qui tente la montée de l'Alpe d'Huez

Inspiré par le California Fitness, club de gym lancé à Hong Kong en 2007, Green Microgym confirme l'engouement suscité ces dernières années par l'énergétique humaine. Envisagée pour la première fois dans les années 70, cette source d'énergie est utilisée dans plusieurs boites de nuit d'Europe comme une source d'énergie alternative.
La société canadienne Bionic Power a quant à elle développé un système de recharge des portables en marchant.

Aux Etats-Unis, les réactions à l'ouverture du Green Micro gym vont du scepticisme à l'enthousiasme déraisonné. Certains proposent déjà d'utiliser l'énergie des prisonniers pour éclairer les pénitenciers.
Notons que pour produire 400 watts par heure en pédalant, ils devront se dépenser autant qu'un cycliste qui tente la montée de l'Alpe d'Huez, soit 2 223 mètres à gravir et 21 virages de montagne.

Déjà exploitée par les militaires pour recharger les divers appareils électriques qu'ils portent sur eux, l'énergie du corps humain est une alternative au même titre que l'éolien, l'hydraulique ou le solaire.
Mais reste à savoir dans quelle mesure. D'ici là, "après l'effort, l'électricité" pourrait devenir le prochain credo des passionnés d'écologie et de sports.
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lionel
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Re: sujet de réflexion !!

Message par lionel »

Domi a écrit : "La puissance contractile d'un individu qui pédale est une énergie à exploiter"
Juste une remarque : ladite énergie ne sert t'elle pas à faire avancer le cycliste ? :euh:
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Domi
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Re: sujet de réflexion !!

Message par Domi »

lionel a écrit :
Domi a écrit : "La puissance contractile d'un individu qui pédale est une énergie à exploiter"
Juste une remarque : ladite énergie ne sert t'elle pas à faire avancer le cycliste ? :euh:
DIT ça te rappelle pas un film ou les gars ils pédalaient dans les sous terrains de Paris !! :lang:
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