Ragondins, rats musqués: le piège plutôt
- Thierry39
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Ragondins, rats musqués: le piège plutôt
LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr
Article du mardi 13 novembre 2007
Ragondins, rats musqués: le piège plutôt que le poison
Dans le Jura, ce sont les piégeurs agréés qui luttent contre la prolifération de ces deux espèces exogènes. Un choix écologique subventionné par le conseil général qui évite d'avoir recours aux méthodes d'empoisonnement pratiquées ailleurs
Les 16 et 23 novembre, une collecte de queues de ragondins et de rats musqués va avoir lieu à Chaussin, Beaufort et Arlay. Cette opération permettra d'indemniser les piégeurs jurassiens qui battent la campagne à longueur d'année bénévolement pour tenter d'endiguer la prolifération de ces rongeurs nuisibles. Porteurs de la leptospirose, une maladie transmissible à l'homme et qui peut être mortelle, ils commettent de gros dégâts dans la campagne en général et les cultures en particulier. De même que dans les berges des rivières et étangs qu'ils truffent de galeries provoquant leur effondrement.
« Nous avons été contactés au début des années 2000 par le syndicat des agriculteurs via la fédération départementale de la chasse », raconte Bernard Poty, le président de l'association des piégeurs agréés du Jura (APAJ). « La bromadiolone avait déjà été interdite dans le Jura. Ce poison, que l'on introduisait souvent dans des carottes, est toujours utilisé dans d'autres secteurs en France. Notamment dans le marais poitevin. Le problème, c'est que d'autres animaux en mouraient. Des sangliers ou même des chevaux en ont été victimes .»
Bénévoles
A l'époque, les particuliers, dont les propriétés étaient infestées, n'hésitaient pas, pour certains, à sortir le fusil. Souvent alors qu'ils n'étaient même pas titulaires d'un permis de chasse. « Les gens se défendaient comme ils pouvaient avec des moyens plus ou moins légaux, mais le problème persistait.
Au mieux, il était déplacé d'un secteur à l'autre. Personne n'avait de solution ». Lorsque les piégeurs jurassiens ont été contactés, ils ont dit «pourquoi pas à la condition que l'on nous donne les moyens«. Nous sommes tous des bénévoles. Et pour mettre en oeuvre efficacement une opération d'une telle envergure, il fallait beaucoup de matériel », reprend Bernard Poty. C'est alors que le conseil général a mis la main à la poche. « Nous avons pu acheter les cages pièges nécessaires. Nous avons également dû apprendre la biologie et le comportement de ces espèces que nous ne connaissions pas ».
Il fallait aussi indemniser les piégeurs. D'où la collecte de queues. « Cela permet de faire des statistiques. Avec la bromadiolone, on était dans l'estimation approximative », précise le président de l'APAJ. Peu à peu, les adhérents de l'association se sont organisés. « Nous avons un système de délégués départementaux. Lorsque nous sommes sollicités, généralement par un propriétaire dont le terrain est infesté, c'est lui qui se déplace et fait une estimation de la situation avant que nous n'envoyons un piégeur. Mais attention, le travail, une tournée matinale quasi quotidienne, se fait dans un cadre réglementaire très strict. On ne fait pas n'importe quoi, il y a aussi des espèces protégées comme le castor qui sont susceptibles d'être prises .»
Un déficit d'image
Au besoin, les piégeurs ont eux-mêmes fait évoluer ce cadre. « Au début, nous étions obligés de tuer les bêtes avec des sortes de baïonnettes ou à coup de gourdins. Nous trouvions cela barbare. Il nous a fallu trois ans pour obtenir de la préfecture l'autorisation de faire nos tournées avec un fusil. Nous voulons bien éliminer des animaux, mais proprement, conformément à notre éthique ! ». D'autant que les piégeurs souffrent d'un déficit d'image. « Pourtant, les gens sont bien contents de nous voir arriver quand ils ont un problème », regrette Bernard Poty.
Quand aux résultats... A priori, le développement de ces espèces est contenu, mais il n'est pas question de parler d'éradication. « L'Angleterre y a consacré de gros moyens et cela a pris trente-quatre ans. Alors que c'est une île », termine Bernard Poty.
Jean-François Butet
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Pas de cas de leptospirose en 2007
Après avoir recensé quelques cas sur son territoire, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales de l'Ain a récemment contactée celle du Jura pour savoir ce qu'il en était chez elle. « Mais aucun cas de leptospirose n'a été signalé en 2007 chez nous », souligne un médecin de cette administration. Il ne s'agit pas d'une maladie à déclaration obligatoire. Un tour des laboratoires du département a donc été fait pour s'en assurer.
C'est que la leptospirose est loin d'être une maladie anodine. Cette zoonose a pour principaux réservoirs les rongeurs qui excrètent la bactérie dans leurs urines. Or, ces leptospires se maintiennent assez facilement dans le milieu extérieur. Notamment en eau douce ou sur les sols boueux. Ce qui favorise la contamination entre autres à tous les pratiquants de loisirs nautiques qui utilisent un plan d'eau infesté de ragondins ou de rats musqués.
Souvent bénigne chez l'homme, la maladie peut cependant être sévère, voire conduire à la mort dans 5 à 20 % des cas. Son incubation dure de quatre à quatorze jours et elle peut prendre de nombreuses formes cliniques. Fièvre élevée avec frissons, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires diffuses en sont les symptômes lorsque l'atteinte est modérée. Malheureusement, elle peut évoluer vers une atteinte rénale, hépatique, méningée ou pulmonaire. Puis se compliquer d'un syndrome hémorragique.
J.F.B.
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Venus des Amériques
Originaire d'Amérique du Sud, le ragondin a été introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les spécimens qui se trouvent actuellement sur le continent proviennent de ces élevages. Ils se sont répandus par évasions ou lâchers volontaires et n'ont pas de prédateur à l'âge adulte. Même problématique pour les rats musqués. Plus petit - il peut atteindre deux kilos à l'âge adulte -, il est originaire d'Amérique du Nord. Il a été introduit en Europe au début du XXe siècle. Il cause les mêmes dégâts que le ragondin et porte également la leptospirose.
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REPERES
> 800
Piégeurs agréés dans le Jura. Mais tous ne sont pas actifs et membres de l'association
> 270
Piégeurs adhérents de l'APAJ
> 2 000
Ragondins pris chaque année. Chaque femelle est susceptible de faire deux ou trois portée de quatre à sept petits en moyenne par an
> 6 à 10
Kilos, le poids moyen d'un ragondin
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Article du mardi 13 novembre 2007
Ragondins, rats musqués: le piège plutôt que le poison
Dans le Jura, ce sont les piégeurs agréés qui luttent contre la prolifération de ces deux espèces exogènes. Un choix écologique subventionné par le conseil général qui évite d'avoir recours aux méthodes d'empoisonnement pratiquées ailleurs
Les 16 et 23 novembre, une collecte de queues de ragondins et de rats musqués va avoir lieu à Chaussin, Beaufort et Arlay. Cette opération permettra d'indemniser les piégeurs jurassiens qui battent la campagne à longueur d'année bénévolement pour tenter d'endiguer la prolifération de ces rongeurs nuisibles. Porteurs de la leptospirose, une maladie transmissible à l'homme et qui peut être mortelle, ils commettent de gros dégâts dans la campagne en général et les cultures en particulier. De même que dans les berges des rivières et étangs qu'ils truffent de galeries provoquant leur effondrement.
« Nous avons été contactés au début des années 2000 par le syndicat des agriculteurs via la fédération départementale de la chasse », raconte Bernard Poty, le président de l'association des piégeurs agréés du Jura (APAJ). « La bromadiolone avait déjà été interdite dans le Jura. Ce poison, que l'on introduisait souvent dans des carottes, est toujours utilisé dans d'autres secteurs en France. Notamment dans le marais poitevin. Le problème, c'est que d'autres animaux en mouraient. Des sangliers ou même des chevaux en ont été victimes .»
Bénévoles
A l'époque, les particuliers, dont les propriétés étaient infestées, n'hésitaient pas, pour certains, à sortir le fusil. Souvent alors qu'ils n'étaient même pas titulaires d'un permis de chasse. « Les gens se défendaient comme ils pouvaient avec des moyens plus ou moins légaux, mais le problème persistait.
Au mieux, il était déplacé d'un secteur à l'autre. Personne n'avait de solution ». Lorsque les piégeurs jurassiens ont été contactés, ils ont dit «pourquoi pas à la condition que l'on nous donne les moyens«. Nous sommes tous des bénévoles. Et pour mettre en oeuvre efficacement une opération d'une telle envergure, il fallait beaucoup de matériel », reprend Bernard Poty. C'est alors que le conseil général a mis la main à la poche. « Nous avons pu acheter les cages pièges nécessaires. Nous avons également dû apprendre la biologie et le comportement de ces espèces que nous ne connaissions pas ».
Il fallait aussi indemniser les piégeurs. D'où la collecte de queues. « Cela permet de faire des statistiques. Avec la bromadiolone, on était dans l'estimation approximative », précise le président de l'APAJ. Peu à peu, les adhérents de l'association se sont organisés. « Nous avons un système de délégués départementaux. Lorsque nous sommes sollicités, généralement par un propriétaire dont le terrain est infesté, c'est lui qui se déplace et fait une estimation de la situation avant que nous n'envoyons un piégeur. Mais attention, le travail, une tournée matinale quasi quotidienne, se fait dans un cadre réglementaire très strict. On ne fait pas n'importe quoi, il y a aussi des espèces protégées comme le castor qui sont susceptibles d'être prises .»
Un déficit d'image
Au besoin, les piégeurs ont eux-mêmes fait évoluer ce cadre. « Au début, nous étions obligés de tuer les bêtes avec des sortes de baïonnettes ou à coup de gourdins. Nous trouvions cela barbare. Il nous a fallu trois ans pour obtenir de la préfecture l'autorisation de faire nos tournées avec un fusil. Nous voulons bien éliminer des animaux, mais proprement, conformément à notre éthique ! ». D'autant que les piégeurs souffrent d'un déficit d'image. « Pourtant, les gens sont bien contents de nous voir arriver quand ils ont un problème », regrette Bernard Poty.
Quand aux résultats... A priori, le développement de ces espèces est contenu, mais il n'est pas question de parler d'éradication. « L'Angleterre y a consacré de gros moyens et cela a pris trente-quatre ans. Alors que c'est une île », termine Bernard Poty.
Jean-François Butet
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Pas de cas de leptospirose en 2007
Après avoir recensé quelques cas sur son territoire, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales de l'Ain a récemment contactée celle du Jura pour savoir ce qu'il en était chez elle. « Mais aucun cas de leptospirose n'a été signalé en 2007 chez nous », souligne un médecin de cette administration. Il ne s'agit pas d'une maladie à déclaration obligatoire. Un tour des laboratoires du département a donc été fait pour s'en assurer.
C'est que la leptospirose est loin d'être une maladie anodine. Cette zoonose a pour principaux réservoirs les rongeurs qui excrètent la bactérie dans leurs urines. Or, ces leptospires se maintiennent assez facilement dans le milieu extérieur. Notamment en eau douce ou sur les sols boueux. Ce qui favorise la contamination entre autres à tous les pratiquants de loisirs nautiques qui utilisent un plan d'eau infesté de ragondins ou de rats musqués.
Souvent bénigne chez l'homme, la maladie peut cependant être sévère, voire conduire à la mort dans 5 à 20 % des cas. Son incubation dure de quatre à quatorze jours et elle peut prendre de nombreuses formes cliniques. Fièvre élevée avec frissons, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires diffuses en sont les symptômes lorsque l'atteinte est modérée. Malheureusement, elle peut évoluer vers une atteinte rénale, hépatique, méningée ou pulmonaire. Puis se compliquer d'un syndrome hémorragique.
J.F.B.
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Venus des Amériques
Originaire d'Amérique du Sud, le ragondin a été introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les spécimens qui se trouvent actuellement sur le continent proviennent de ces élevages. Ils se sont répandus par évasions ou lâchers volontaires et n'ont pas de prédateur à l'âge adulte. Même problématique pour les rats musqués. Plus petit - il peut atteindre deux kilos à l'âge adulte -, il est originaire d'Amérique du Nord. Il a été introduit en Europe au début du XXe siècle. Il cause les mêmes dégâts que le ragondin et porte également la leptospirose.
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REPERES
> 800
Piégeurs agréés dans le Jura. Mais tous ne sont pas actifs et membres de l'association
> 270
Piégeurs adhérents de l'APAJ
> 2 000
Ragondins pris chaque année. Chaque femelle est susceptible de faire deux ou trois portée de quatre à sept petits en moyenne par an
> 6 à 10
Kilos, le poids moyen d'un ragondin
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Domi
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juste une petit indication sur ce poison qui est toujours utilisé en FC
bromadiolone est un anticoagulant utilisé dans la lutte contre les rongeurs, rats en ville, campagnols et ragondins dans les campagnes.
Les conséquences de l'emploi de ce produit sont désastreuses.
Bromadiolone et campagnol
La bromadiolone : un toxique prétendu inoffensif pour les prédateurs.
Le fabriquant annonce une dose léthale 50 par voie orale de
1,75 mg/kg p.o. pour la souris
1 mg/kg p.o. pour le lapin
10 mg/kg p.o. pour le chien
pour le porc, la dose mortelle est de 25 mg/kg pendant 5 jours
pour les animaux à plumes, et parmi eux les volailles... ces espèces présentent une sensibilité incontestable.
La firme ajoute, dans son document de présentation du produit :
« Il est fréquemment avancé que les animaux prédateurs (rapaces...) peuvent présenter des troubles, voire mourir, en ingérant des rongeurs intoxiqués. En fait, comme l'ont montré un certain nombre d'essais effectués, entre autres sur des chiens, des buses, ce risque est très faible pour ne pas dire inexistant. ... »
Le fabriquant s'appuie sur des travaux de 1980 et 1982.
--------------------------------------------------------------------------------
La réalité
20 ans après, les constats diffèrent des prévisions.
Et les relevés sur le terrain contredisent les résultats des travaux des établissements qui permirent à la société industrielle qui commercialise la bromadiolone de minimaliser les risques.
La Buse variable, le Renard, le Milan royal, le Sanglier, le Blaireau, le Chevreuil, le Lièvre, le Grand corbeau, la Chouette effraie, le Chat domestique, le Faucon crécerelle, le Héron, la Perdrix rouge sont, dans cet ordre, les espèces répertoriées par le Réseau SAGIR de l'ONCFS comme victimes de la bromadiolone sur 3 saisons 98/99.
la Buse variable, est encore principalement la victime dans le département du Doubs.
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*** Message édité par Domi le 13/11/2007 12:39 ***
bromadiolone est un anticoagulant utilisé dans la lutte contre les rongeurs, rats en ville, campagnols et ragondins dans les campagnes.
Les conséquences de l'emploi de ce produit sont désastreuses.
Bromadiolone et campagnol
La bromadiolone : un toxique prétendu inoffensif pour les prédateurs.
Le fabriquant annonce une dose léthale 50 par voie orale de
1,75 mg/kg p.o. pour la souris
1 mg/kg p.o. pour le lapin
10 mg/kg p.o. pour le chien
pour le porc, la dose mortelle est de 25 mg/kg pendant 5 jours
pour les animaux à plumes, et parmi eux les volailles... ces espèces présentent une sensibilité incontestable.
La firme ajoute, dans son document de présentation du produit :
« Il est fréquemment avancé que les animaux prédateurs (rapaces...) peuvent présenter des troubles, voire mourir, en ingérant des rongeurs intoxiqués. En fait, comme l'ont montré un certain nombre d'essais effectués, entre autres sur des chiens, des buses, ce risque est très faible pour ne pas dire inexistant. ... »
Le fabriquant s'appuie sur des travaux de 1980 et 1982.
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La réalité
20 ans après, les constats diffèrent des prévisions.
Et les relevés sur le terrain contredisent les résultats des travaux des établissements qui permirent à la société industrielle qui commercialise la bromadiolone de minimaliser les risques.
La Buse variable, le Renard, le Milan royal, le Sanglier, le Blaireau, le Chevreuil, le Lièvre, le Grand corbeau, la Chouette effraie, le Chat domestique, le Faucon crécerelle, le Héron, la Perdrix rouge sont, dans cet ordre, les espèces répertoriées par le Réseau SAGIR de l'ONCFS comme victimes de la bromadiolone sur 3 saisons 98/99.
la Buse variable, est encore principalement la victime dans le département du Doubs.
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*** Message édité par Domi le 13/11/2007 12:39 ***
- Domi
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Qui est le ragondin ?
Avec un poids de 6 kg, le ragondin (Myocastor coypus) est l'un des plus gros rongeurs connus.
Il a une apparence de rat avec une queue cylindrique peu poilue mais il est adapté à la vie semi-aquatique (narines pouvant se fermer, yeux et narines placés sur le dessus de la tête et donc émergés lorsque l'animal nage, pattes postérieures palmées, fourrure composée de poils de jarre long et raides et d'une sous-fourrure ou poils de bourre, plus courts, denses et restant secs pendant l'immersion).
Sa croissance et sa reproduction sont très rapides puisqu' une femelle peut faire plus de deux portées par an, en moyenne de cinq jeunes. La puberté est atteinte en un trimestre avec une masse corporelle de 2 kg.
Son régime alimentaire est à peu près strictement herbivore. Opportuniste, il mange ce qui est disponible et abondant dans son habitat, consommant environ un tiers de son poids chaque jour en végétaux (1).
pour en s'avoir plus ............. http://www.roc.asso.fr/protection-faune/ragondin.html
*** Message édité par Domi le 13/11/2007 14:14 ***
Avec un poids de 6 kg, le ragondin (Myocastor coypus) est l'un des plus gros rongeurs connus.
Il a une apparence de rat avec une queue cylindrique peu poilue mais il est adapté à la vie semi-aquatique (narines pouvant se fermer, yeux et narines placés sur le dessus de la tête et donc émergés lorsque l'animal nage, pattes postérieures palmées, fourrure composée de poils de jarre long et raides et d'une sous-fourrure ou poils de bourre, plus courts, denses et restant secs pendant l'immersion).
Sa croissance et sa reproduction sont très rapides puisqu' une femelle peut faire plus de deux portées par an, en moyenne de cinq jeunes. La puberté est atteinte en un trimestre avec une masse corporelle de 2 kg.
Son régime alimentaire est à peu près strictement herbivore. Opportuniste, il mange ce qui est disponible et abondant dans son habitat, consommant environ un tiers de son poids chaque jour en végétaux (1).
pour en s'avoir plus ............. http://www.roc.asso.fr/protection-faune/ragondin.html
*** Message édité par Domi le 13/11/2007 14:14 ***
- Domi
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Le rat musqué !
Cet animal :
est fondamentalement un mulot de grande taille qui s'est adapté à la vie aquatique
il se sert de ses pattes arrière comme d'un aviron quand il nage peut trouver à manger sous un mètre de glace et de neige, dans une eau glaciale et une obscurité quasi totale - un exploit tout à fait remarquable
il est doté d'incisives disposées en avant des bajoues et des lèvres, qui se ferment derrière elles, ce qui lui permet de ronger sous l'eau des tiges et des racines tout en « gardant la bouche fermée »
Description
Les rats musqués (Ondatra zibethicus) sont des rongeurs d'assez grande taille qui fréquentent les marécages et les voies navigables d'Amérique du Nord.
Le rat musqué est un animal pansu et grassouillet.
Son corps, à l'exception de la queue et des pattes, est recouvert d'une épaisse fourrure imperméable.
Le duvet est court, dense et soyeux alors que les jarres, longs poils protecteurs, sont plutôt drus et lustrés.
Le pelage passe du brun foncé sur la tête et le dos à un brun grisâtre et pâle sur le ventre.
L'animal adulte pèse en moyenne 1 kg, mais ce poids varie considérablement selon les régions de l'Amérique du Nord.
Du museau au bout de la queue, le rat musqué atteint habituellement 50 cm de longueur.
La queue est fine et aplatie verticalement, et peut mesurer jusqu'à 25 cm de longueur.
Elle est recouverte d'une peau écailleuse qui la protège.
pour en s'avoir plus............http://www.ffdp.ca/hww2_f.asp?id=96
en plus ça se mange!!!! et oui !!!
*** Message édité par Domi le 13/11/2007 14:21 ***
Cet animal :
est fondamentalement un mulot de grande taille qui s'est adapté à la vie aquatique
il se sert de ses pattes arrière comme d'un aviron quand il nage peut trouver à manger sous un mètre de glace et de neige, dans une eau glaciale et une obscurité quasi totale - un exploit tout à fait remarquable
il est doté d'incisives disposées en avant des bajoues et des lèvres, qui se ferment derrière elles, ce qui lui permet de ronger sous l'eau des tiges et des racines tout en « gardant la bouche fermée »
Description
Les rats musqués (Ondatra zibethicus) sont des rongeurs d'assez grande taille qui fréquentent les marécages et les voies navigables d'Amérique du Nord.
Le rat musqué est un animal pansu et grassouillet.
Son corps, à l'exception de la queue et des pattes, est recouvert d'une épaisse fourrure imperméable.
Le duvet est court, dense et soyeux alors que les jarres, longs poils protecteurs, sont plutôt drus et lustrés.
Le pelage passe du brun foncé sur la tête et le dos à un brun grisâtre et pâle sur le ventre.
L'animal adulte pèse en moyenne 1 kg, mais ce poids varie considérablement selon les régions de l'Amérique du Nord.
Du museau au bout de la queue, le rat musqué atteint habituellement 50 cm de longueur.
La queue est fine et aplatie verticalement, et peut mesurer jusqu'à 25 cm de longueur.
Elle est recouverte d'une peau écailleuse qui la protège.
pour en s'avoir plus............http://www.ffdp.ca/hww2_f.asp?id=96
en plus ça se mange!!!! et oui !!!
*** Message édité par Domi le 13/11/2007 14:21 ***
- Beuillot
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- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
J'avais un oncle lointain qui chassait le rat musqué. Il vendait les peaux et mangeait la chair, qu'il trouvait très fine. Je suis étonné qu'un animal qui passe sa vie à patauger dans la vase soit fade .Message original: Murie
J'en ai déjà mangé... absolument aucun intérêt. Gras et fade, tout comme j'aime...
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.
- Domi
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Message original: beuillot
J'avais un oncle lointain qui chassait le rat musqué. Il vendait les peaux et mangeait la chair, qu'il trouvait très fine. Je suis étonné qu'un animal qui passe sa vie à patauger dans la vase soit fade .
T'a un oncle d'Amérique ?
Je pensais bien qu'on avait un lien de parenté, comme t'a le système pileux développer...... .
Parce qu'au Canada les Amérindiens et certains mangent, le ratgondins, et rat musqué en faite au Canada tu mange de tout, Ours, Orignal, Caribou, etc
*** Message édité par Domi le 15/11/2007 11:43 ***