L'eau, le bien le plus précieux

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Thierry39
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L'eau, le bien le plus précieux

Message par Thierry39 »

Article du mardi 2 octobre 2007
LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr

L'eau, le bien le plus précieux


Après des décennies de constats alarmants sur la dégradation de la qualité des eaux, l'espoir renaît avec la directive-cadre européenne qui fixe comme objectif d'atteindre le bon état des eaux en 2015


Face aux attaques des polluants : nitrates, métaux lourds, pesticides, PCB, qui atteignent des sommets pour les eaux du Rhône, il est heureux de constater que progressivement la réaction se met en place.
De plus en plus de gens travaillent à l'amélioration de la qualité de l'eau. Ce véritable plan de bataille passe tout d'abord par un état des lieux. Les plans d'eau, tronçons de cours d'eau et portions d'eaux côtières sont caractérisés pour définir les actions les mieux adaptées.
Des outils administratifs puissants sont mis en place pour fixer une bonne gestion de la ressource, dans l'intérêt général. Des SDAGE, Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux, sont élaborés pour chacun des grands bassins hydrographiques français par les comités de bassin.
À l'échelle locale, et lorsque cela est nécessaire, des SAGE sont élaborés, par une Commission Locale de l'Eau. L'approche des questions liées à l'eau est complexe car sa gestion implique un grand nombre d'acteurs : pouvoirs publics, collectivités, élus locaux, acteurs économiques, associations.
Elle s'exerce sur une multiplicité d'échelles géographiques : le cadre européen, le cadre national, les sept grands bassins versants, les vingt-deux régions, les quatre-vingt seize départements et les 36 772 communes !

Les ressources du Jura
À l'exception de la plaine de Bletterans, le renouvellement annuel équilibre le prélèvement des 300 000 m3 environ d'eau souterraine prélevée pour la consommation d'eau potable, mais également pour les besoins de l'industrie et de l'agriculture.
Les précipitations, d'une moyenne de 1 200 mm par an, fournissent au département un apport de 6 milliards de m3 d'eau aux 2 100 km de cours d'eau, 1 000 hectares de lacs naturels, 16 000 ha d'étangs et de zones humides et 1 600 ha pour la retenue de Vouglans.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Domi
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Message par Domi »

Bruxelles critique le traitement des eaux usées pratiqué en France
Le Monde
cela pourrait faire désordre au lendemain du Grenelle de l'environnement : la Commission européenne s'apprête à envoyer, en décembre, un avis motivé à la France pour non-respect d'une directive adoptée, en 1991, sur le traitement des eaux résiduaires urbaines dans plus d'une douzaine d'agglomérations, dont Paris.

Pour les services de Stavros Dimas, le commissaire chargé de l'environnement, la France ne s'est toujours pas mise en conformité avec une législation destinée à réduire les rejets d'azote et de phosphore dans les rivières, en dépit d'une première condamnation par la justice européenne remontant à 2004.

A l'époque, près de 120 zones sensibles avaient été identifiées, dont les stations d'épuration n'avaient pas été mises aux normes.

Depuis cette première condamnation, des progrès ont été faits, mais entre dix et vingt agglomérations continuent de poser des problèmes, en particulier dans le bassin Seine-Normandie.

PLAN DE BATAILLE"

Après la pollution des eaux bretonnes au nitrate, ce contentieux est considéré comme l'un des plus brûlants entre Paris et Bruxelles. D'après la sénatrice (UMP) du Bas-Rhin, Fabienne Keller, auteure, en juin, d'un rapport intitulé "Changer de méthode ou payer : la France face au droit communautaire de l'environnement", l'affaire pourrait, dans le pire des cas, déboucher sur une amende comprise entre 300 et 400 millions d'euros.

"Le montant exorbitant de la sanction encourue mérite d'autant plus d'être retenu que, dans la mesure où la maîtrise d'ouvrage des travaux à réaliser incombe aux collectivités territoriales, l'Etat pourrait être tenté de reporter sur elles la charge financière d'une éventuelle condamnation", avait averti la sénatrice, jugeant cette hypothèse "inéluctable".

Avant de saisir la Cour de justice pour la seconde fois, la Commission semble prête à accorder un délai supplémentaire à la France, jusqu'en 2009.

Mais elle n'apprécie pas que les autorités françaises échelonnent les importants investissements nécessaires pour améliorer le traitement des eaux urbaines à l'horizon 2012-2013.
Le gouvernement français fait valoir que la mise en conformité des installations nécessite de coûteuses dépenses, évaluées à 800 millions d'euros pour la seule station d'épuration d'Achères (Yvelines), en aval de Paris, où sont traitées les eaux usées de six millions de Franciliens.

En septembre, le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé le lancement d'un "plan de bataille" pour le traitement des eaux usées, comprenant notamment une mise en demeure à toutes les stations d'épuration non conformes.

En matière d'eaux polluées, "nous sommes un des mauvais élèves de la classe européenne", avait lancé le ministre. Ce dernier avait annoncé l'ouverture d'un crédit complémentaire de deux milliards d'euros bonifiés sur trente ans destiné notamment aux petites agglomérations.


Philippe Ricard - Bruxelles Bureau européen


Murie's edit : Je me suis permis de rectifier le lien, cher Collègue... ::)








*** Message édité par Murie le 11/10/2007 15:24 ***
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mandarine-25
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Message par mandarine-25 »

Message original: Domi

Bruxelles critique le traitement des eaux usées pratiqué en France

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 077,0.html
Philippe Ricard - Bruxelles Bureau européen
...va comprendre...
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lionel
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Message par lionel »

Message original: mandarine-25





...va comprendre...
:lol:
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Thierry39
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Message par Thierry39 »

LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du vendredi 12 octobre 2007


Les futurs agriculteurs sensibilisés au problème de l'eau


La deuxième conférence agricole régionale a réuni hier huit cents jeunes des établissements agricoles francs-comtois


« C'est beau toute cette belle jeunesse », se réjouissait, hier, à Micropolis, Maurice Corgini. Le président de la Commission agricole régionale du Crédit mutuel faisait allusion aux huit cents participants, essentiellement des lycéens et des apprentis comtois venus assister à la deuxième édition de la conférence agricole, organisée par la banque.
« Eau : les enjeux pour l'agriculture et les entreprises agroalimentaires franc-comtoises », était le thème de cette rencontre liftée au vent de jouvence. Une problématique traitée par Jean Peytavan de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse et Marc Benoît, ingénieur à l'Inra.
Pourquoi cette conférence qui semble avoir de beaux jours devant elle ? « Nous avons besoin de temps forts pour donner du sens à nos actions. Après l'air que nous respirons, l'eau est le deuxième élément le plus important pour la vie. Et après l'air et l'eau, l'agriculture en est le troisième élément », souligne d'emblée Maurice Corgini.
De son côté, Marc Benoît explique que le verbe manager vient de mesnager des champs - comme le titre de l'ouvrage d'Olivier de Serres, le père de l'agronomie française -. « Il voulait dire comment organiser au mieux ce qu'on fait dans son champ. C'est la signification que je donnerais, aujourd'hui, à la notion d'agronomie », explique le représentant de l'Inra qui regrette, par ailleurs, de voir l'agriculture d'aujourd'hui arc-bouter sur le productivisme sans se soucier de la protection des ressources naturelles.
Jean Peytavan précise que 80 % du parc de centrales hydroélectriques d'EDF se trouvent sur les bassins des ressources d'eau gérées par son agence. Le principal souci de son établissement est de fournir de l'eau potable de bonne qualité, mais que l'une de ses missions urgentes consiste à combattre la pollution des ressources par certaines pratiques agricoles.

D. S.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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