Les abeilles

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Beuillot
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Message par Beuillot »

Message original: Nicolas
Des millions de ruches, jadis occupées par des milliards d'abeilles, se sont mises à disparaître depuis quelques mois. L'épidémie, d'une rapidité et d'une ampleur quasi-explosive, pourrait très bien ébranler les bases de notre civilisation.
L'importance des abeilles dans l'écosystème est telle qu'il y a un demi-siècle déjà, Albert Einstein avait estimé que si cet insecte venait à disparaître du globe, l'espèce humaine disparaîtrait au bout de quatre années. La sirène d'alarme pourrait se transformer en tocsin.
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Rien qu'aux Etats-Unis, où le nombre de ruches en "vie" s'est effondré de 2,4 millions à 900
900 ou 900 000? :what:
J'avais entendu parler de diminution rapide des populations d'abeilles, mais là ça dépasse l'entendement!
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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lionel
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Message par lionel »

Ouais, va falloir polliniser à la main... Ca va créer des emplois ! :pilote:
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Domi
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Message par Domi »

Abeilles: des associations réclament le retrait du pesticide Cruiser2008-01-16

PARIS (Source vérifiée)

Les associations Terre d'Abeilles et MDRGF ainsi que la chaine de magasins Jardin Bio réclament mercredi le retrait de l'autorisation du pesticide Cruiser, dans une pleine page de publicité où elles interpellent le président de la République.

"Monsieur le Président, vous venez de prendre une décision qui vous honore en refusant les OGM pesticides sur notre territoire. Alors pouquoi autoriser le pesticide Cruiser dont la matière active est le Thiamethoxam?" écrivent les trois partenaires sur une pleine page de publicité du quotidien Le Monde daté jeudi.

"Arrêtons le massacre!" lancent-elles, en reprenant une phrase attribuée à Albert Einstein selon laquelle "si l'abeille disparaît, l'humanité en a pour 4 ans".

Le pesticide incriminé "est de la même famille que les deux dangereux pesticides interdits sur avis du Conseil d'Etat en 2004", indique le texte.

Les associations rapprochent le Cruiser du Gaucho et du Regent, deux insecticides incriminés dans la surmortalité des abeilles.

Terre d'Abeilles met en cause l'expertise de l'Agence Française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sur laquelle s'est appuyée le ministère de l'Agriculture pour autoriser le Cruiser.

"Les protocoles d'expérimentation (de l'Afssa) sont médiocres et insuffisants et attestent d'une profonde méconnaissance de la biologie de l'abeille et de l'organisation d'une colonie d'abeilles", a déclaré à l'AFP Béatrice Robrolle-Marcy, présidente de l'association Terre d'abeilles.

Pour Terre d'Abeilles, le Cruiser dont la matière active est le Thiamethoxam, est "ultra toxique".

Mme Robrolle-Marcy s'est rendue mercredi au siège de l'Afssa où deux experts de son association ont été reçus séparément par le collège d'expertise scientifique de l'Afssa pour faire valoir leurs arguments, a-t-elle indiqué.

Les représentants de la filière apicole et plusieurs associations de défense de l'environnement, dont Greenpeace et le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) ont dénoncé ces derniers jours le feu vert donné à l'utilisation du Cruiser, estimant qu'il bafouait le principe de précaution.

Le ministère de l'Agriculture a autorisé récemment pour un an l'usage du Cruiser, en l'assortissant de "précautions maximales", assure-t-il, prévoyant une évaluation et une limitation de la période d'utilisation au 15 mai, avant la floraison.

________________________________



UE: un comité éthique émet des "doutes" sur les produits d'animaux clonés

2008-01-17

BRUXELLES (Source vérifiée)


Le comité de bioéthique de la Commission européenne a émis des "doutes" sur la commercialisation de viande et de lait issues d'animaux clonés, prenant le contre-pied de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

"Compte tenu de l'ampleur actuelle des souffrances et des problèmes de santé des animaux porteurs et des animaux clonés, le comité doute de la justification éthique du clonage des animaux à des fins alimentaires", souligne-t-il dans un communiqué publié jeudi.

A l'heure actuelle, le comité "ne voit pas d'arguments convaincants justifiant la production de nourriture à partir de clones et de leur progéniture", précise le communiqué.

Si malgré tout, l'Union européenne devait autoriser la commercialisation de tels produits, il recommande d'appliquer plusieurs critères stricts.

Il demande que l'innocuité de ces produits pour la consommation alimentaire humaine soit garantie et que des études scientifiques soient menées régulièrement au sujet de la progéniture des animaux clonés.

L'UE devrait aussi s'assurer que les animaux clonés utilisés soient bien traités, qu'une traçabilité efficace des bêtes soit mise en place, ainsi qu'une stricte surveillance aux frontières pour l'importation des produits clonés, afin qu'ils respectent les mêmes critères qu'à l'intérieur de l'UE.

Le comité d'éthique européen sur la science et les nouvelles technologies (EGE), qui a été mis en place par la Commission européenne, a rendu cet avis lors d'une réunion mercredi.

A l'inverse, vendredi, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait, dans un avis préliminaire, jugé "très improbable" une différence de sécurité alimentaire entre les produits, tels que viande et lait, provenant d'animaux clonés et ceux issus d'animaux élevés de manière traditionnelle.

L'avis du comité intervient aussi alors que l'Agence américaine de réglementation des produits alimentaires (FDA) a donné son feu vert à la commercialisation de produits issus de bovins, d'ovins et de porcs clonés, les jugeant sans risque pour la consommation humaine.

La perspective d'une décision similaire en Europe a déjà suscité de nombreuses protestations dans l'Union européenne.

Outre le comité de bioéthique, la Commission européenne s'est engagée à consulter les citoyens européens avant toute décision.

"Il est très important pour nous" d'avoir l'opinion des Européens sur cette question, a affirmé mercredi le commissaire européen à la Santé Markos Kyprianou devant quelques journalistes à Bruxelles.

Il a ajouté qu'aucune décision rapide ne serait prise, faisant valoir que l'EFSA ne rendrait son avis final sur la question qu'en mai. "Nous avons un peu de temps" à présent, a-t-il dit.
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Nicolas
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Message par Nicolas »

CYBER @CTION 243 : Après le gaucho et le régent, le cruiser menace les abeilles


Le ministre de l'agriculture vient d'autoriser l'utilisation d'une nouvelle semence de maïs traitée par l'insecticide systémique dangereux appelé Cruiser dont la matière active est le Thiamethoxam.


Même si cette autorisation ne s'étend pas aux maïs à consommation humaine et aux lignées mâles destinées à la production de semences, la précipitation de cette décision sous la pression des maïsiculteurs intensifs, des semenciers et des producteurs de produits phytosanitaires sera dommageable pour l'avenir.


En effet, la toxicité de cet insecticide est très forte :
- 5 nanogrammes* (ng) suffisent pour tuer une abeille.
- En outre, sa toxicité est équivalente à celle du fipronil et de l'imidaclopride dont on connaît les effets délétères sur le rucher français (cf. affaires Gaucho et Regent).
- De plus, des doses de Thiamethoxam aussi basse que 0,5 ng par abeille ont des effets sub-létaux importants. Ainsi, le Thiamethoxam peut entraîner la perturbation du vol de retour à la ruche des abeilles, dont l'une des conséquences peut être l'affaiblissement des colonies.
- Le Thiamethoxam est également persistant dans les sols ce qui permet une éventuelle contamination des cultures suivantes.


Les précautions d'usage préconisées par l'AFSSA (dans son avis du 20 décembre 2007) retenues par le Ministère ne reposent que sur des résultats intermédiaires et ne permettent pas de juger des effets sur le long terme de ce produit sur les abeilles, l'Homme et l'environnement. De plus, ces précautions ne nous paraissent pas de nature à limiter les risques à court terme étant donné, notamment, les difficultés à contrôler leur application.


En outre, un risque d'extension future de l'homologation pour d'autres usages (sur colza ou encore en production fruitière) n'est pas à écarter. Enfin, les poussières qui se dégagent au moment du semis de semences enrobées ont été responsables de la disparition d'un grand nombre d'abeilles au printemps 2007 en Italie.


Dans ces conditions, et alors que les travaux du Comité Scientifique et Technique (CST) chargé d'évaluer les causes de dépérissement des colonies d'abeilles sont volontairement arrêtés depuis deux ans, nous nous élevons contre cette autorisation et demandons le retrait de cette AMM* qui permettrait à un insecticide qu'on sait être extrêmement dangereux pour les abeilles d'être répandu dans l'environnement au mépris du principe de précaution.


*Autorisation de Mise sur Marché


Signataires
Confédération paysanne
Cyberacteurs
MDRGF
UNAF




COMMENT AGIR ?


Sur le site
Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre.php?id=193
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Domi
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Message par Domi »

Abeilles: le pesticide Régent présente un "risque inacceptable"

2008-02-15

PARIS, 15 fév 2008 (Source vérifiée)

Le pesticide fipronil, commercialisé sous l'appellation Régent par le chimiste allemand BASF et interdit en France depuis 2004 pour le maïs et le tournesol, fait courir "des risques inacceptables" aux abeilles, selon un rapport officiel parvenu à l'AFP.

Une comparaison entre des abeilles exposées à des niveaux de concentration différents de fipronil, a mis évidence des résultats "préoccupants" qui "ne permettent pas d'exclure des risques inacceptables" pour les abeilles, selon ce rapport d'un comité dépendant du ministère français de l'Agriculture.

Ce comité avait publié en 2003 un rapport sur l'insecticide Gaucho, produit par Bayer, également interdit en 2004 dans les semences à cause des risques neurologiques qu'il présenterait pour les abeilles.

La diminution de la population d'abeilles, qui présente un danger pour la reproduction par pollinisation des végétaux, a été enrayée en France depuis l'arrêt de l'utilisation de ces deux substances, mais la controverse a rebondi avec la récente homologation par le gouvernement d'un nouvel insecticide, le Cruiser.

Selon le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF), le rapport sur le fipronil "montre clairement le danger inhérent à des insecticides systémiques" (famille à laquelle appartiennent les trois insecticides Régent, Gaucho et Cruiser).

Ce mouvement demande "la suspension immédiate de l'homologation du Cruiser sur le maïs et un engagement du gouvernement à ne plus homologuer ces substances".

De son côté, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a conduit une étude sur 120 colonies d'abeilles domestiques pour examiner les cause de mortalité de ces insectes.

"Aucune relation statistique entre la présence de résidus et les populations d'abeilles adultes et larvaires, ni avec la mortalité des colonies n'a pu être mise en évidence", selon l'étude de l'Afssa qui précise toutefois que ses résultats "sont fondés sur un très petit nombre d'observations".
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Domi
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Message par Domi »

Il faut retirer l’autorisation de cet insecticide !

A l’occasion de la manifestation organisée aujourd’hui à l’initiative de la filière apicole française, la fédération France Nature Environnement rappelle sa demande de retrait de l’autorisation de mise sur le marché de l’insecticide CRUISER (produit par la société Syngenta Agro SAS) pour l’enrobage des semences de maïs, accordée en janvier par le Ministre de l’agriculture. Les études présentées pour l’homologation du CRUISER sont totalement insuffisantes pour attester de l’absence de risque pour les populations d’abeilles et autres insectes pollinisateurs. Par ailleurs, FNE demande que l’agronomie reprenne enfin le pas sur la chimie, et que soient remises en cause les pratiques à risques telles que la monoculture de maïs.

Le CRUISER, utilisé en enrobage de semences de maïs, appartient au même groupe d’insecticides que le Gaucho et le Régent. Comme eux, c’est un produit systémique qui diffuse dans toute la plante et sa présence dans le pollen est reconnue. La substance active de ce produit, le thiaméthoxam, est reconnue par l’Europe et l’AFSSA en France comme très toxique entre autres pour les abeilles.

FNE dénonce une autorisation accordée dans la hâte, sous la pression des fabricants, distributeurs de pesticides et des semenciers.

Pour Claudine Joly, référente agricole de France Nature Environnement : « La France a, vis-à-vis du Gaucho et du Régent, une position originale et courageuse que nous saluons. Nous lui demandons de rester dans cette logique en revenant sur l’autorisation du Cruiser. »

Les agriculteurs sont, certes, confrontés à un parasitisme croissant des cultures. Mais pour FNE, le problème de fond réside dans des pratiques à risque telles que la monoculture de maïs, qui augmentent considérablement la dépendance des cultures aux pesticides.

Pour Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à France Nature Environnement : « Il est temps que l’agronomie prenne enfin le pas sur la chimie et que, dans le cas du maïs, il soit mis fin aux pratiques de monoculture à l’origine évidente des problèmes parasitaires. Il est plus qu’indispensable de promouvoir les techniques alternatives à l’usage des pesticides, en particulier la rotation des cultures. »

FNE sera vigilante sur la mise en œuvre des décisions issues du Grenelle : réduction de moitié de l’usage des pesticides en 10 ans et retrait des molécules les plus dangereuses.
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Thierry39
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Re: Les abeilles

Message par Thierry39 »

LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du dimanche 16 mars 2008


Les apiculteurs ont le bourdon

Il y avait la varroa jacobsoni, il y a désormais la nosema ceranae, un protozoaire qui décime les ruches jurassiennes. Sur 23 000 ruches recensées, 2 500 sont mortes. Une hécatombe


Le phénomène a surpris les apiculteurs En décembre, après plusieurs semaines de températures clémentes, ils se sont retrouvé devant des ruches vides ! À peine une poignée d'abeilles mortes, du pollen et du miel en quantité suffisante pour passer l'hiver.
Pour Raymond Borneck, président du syndicat des apiculteurs jurassiens, l'affaire ne fait pas de doute : « Les abeilles se sont envolées pour aller mourir ailleurs. » Le problème, c'est que ces morts en série ne datent pas d'hier. En fait elles ont commencé il y a trois ans, avec un léger tassement l'an dernier. Du coup, c'est aujourd'hui la panique. Sur les 23 000 ruches du Jura, on estime que 2 500 sont mortes, tant chez les apiculteurs professionnels (une vingtaine) que chez les 300 amateurs déclarés et tant sur les plateaux qu'en plaine. Et encore, il s'agit là d'un chiffre global puisque la mortalité est variable d'un rucher à l'autre. Certains producteurs ont absolument tout perdu
D'où vient cette hécatombe ? Vraisemblablement d'une conjonction de phénomènes. Au Varroa, parasite arrivé du Sud-Est asiatique dans les années 80, pour lequel des traitements existent, se sont ajoutés d'autres facteurs : des conditions climatiques excécrables l'an dernier, des virus, un pollen de mauvaise qualité, des pesticides Mais surtout, la confirmation d'un protozoaire, la Nosema Ceranae, dont la présence avait déjà été decelée il y a trois ans grâce à une analyse réalisée par un laboratoire espagnol proche de Guadalajara. Pour Raymond Borneck, à l'origine de cette analyse, la Nosema n'est pas une inconnue dans le Jura : « On la trouve aussi dans le ver à soie, mais cette année on était sûrs qu'elle était présente. Comment est-elle arrivée chez nous ? Vous savez, les maladies des insectes font le tour de la planète très rapidement avec la multiplication des échanges mondiaux. Celle-ci vient, elle aussi, du Sud-Est asiatique. »
Le problème avec la Nosema, c'est que les apiculteurs n'ont pas de traitement pour l'éradiquer. Ou plutôt si Mais il s'agit du Fumidil B, un antibiotique interdit en France. Résultat, la consigne est donnée de désinfecter les ruches à l'acide acéthique et de repartir à zéro, c'est-à-dire trouver des essaims, les acheter (de 96 à 105 euros) et repeupler. L'espoir, actuellement, c'est l'obtention d'une dérogation ministérielle pour utiliser la fumaligine car pour l'instant, il faut bien reconnaître que l'état de la recherche en France ne permet pas d'obtenir des résultats à court terme.

A. Spicher



Le laboratoire départemental joue le jeu


Si Raymond Borneck a demandé à un laboratoire espagnol d'analyser les abeilles mortes depuis trois ans, c'est parce qu'en France, personne ne fait ce genre d'études !
Mais à Poligny, le laboratoire départemental d'analyses -qui était équipé d'un appareil en biologie moléculaire de type PCR pour les maladies bovines- s'est doté en décembre dernier d'un nouvel appareil PCR en temps réel (25 000 euros).
Il a fallu plusieurs semaines de mise au point et un stage de trois jours en Espagne pour que tout soit d'équerre, mais maintenant, c'est parti. Alain Viry, responsable adjoint, estime que c'est un outil qui devrait donner satisfaction : « C'est une technique au microscope, on écrase l'abdomen et on mesure la présence ou pas de parasite. L'analyse est coûteuse : 80 euros par recherche, un apiculteur ne peut pas la demander, on va travailler avec des groupements. On va également utiliser l'appareil pour des analyses sur les poissons et les écrevisses. »
A.S.




L'enjeu économique et sanitaire


150 sur 350 à Parcey, 50 sur 55 à Arbois, 58 sur 60 sur le plateau La litanie des ruches décimées n'en finit pas depuis cet hiver et encore Pour évaluer l'ampleur du désastre, il faudra attendre le retour des questionnaires que l'association pour le développement de l'apiculture en Franche-Comté a envoyés aux producteurs. D'ores et déjà, le mal est fait, peut-être moins chez les professionnels qui ont davantage de ruches que chez les amateurs, mais 2 500 ruches mortes, c'est un coup terrible. Et il est vraisemblable que nombre d'apiculteurs amateurs, le moral en berne, vont abandonner, d'autant que la désinfection et le rachat d'essaims coûtent cher. Mais cette mortalité ne devrait pas faire grimper les prix du miel qui sont soumis aux importations. La production dans le Jura avoisine les 250 tonnes, elle est stable depuis 20 ans et devrait le rester
Raymond Borneck ne cache pas son angoisse : « Le risque, c'est la disparition programmée du cheptel apiaire. C'est un problème mondial, aux États-Unis, la moitié du cheptel a disparu et la Nosema se transmet par contact, or les abeilles ont sans arrêt des échanges entre elles. Les mâles peuvent faire 80 km et les essaims se laissent porter par les vents dominants. La présence de Varroa et de Nosema me fait dire que ce n'est pas qu'un problème de pesticides comme on le dit souvent. C'est un ensemble. »

A.S
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Karine
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Pétition pour sauver les abeilles

Message par Karine »

www.sauvonslesabeilles.com

Dédicace spéciale Domi ! :kiss:
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Demyn
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par Demyn »

:bravo: pour l'initiative, j'ai signé sans hésiter, j'espère que beaucoup suivront
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
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Angusdels
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par Angusdels »

Sauver les abeilles tueuses de X-files ???????


Jamais !!!!!!!!!!!!!!


Pour les autres, sans hésiter bien sûr !
"De la discussion jaillit la lumière." Proverbe afghan.
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par sochalien 25 »

Moi, j'ai fait la même chose, si on veut garder une grande biodiversité, il faut sauver les abeilles !!! j'espère que beaucoup de gens vont suivre et signer cette pétition !!!
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Beuillot
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par Beuillot »

A voté! ::)
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par gfbertrand »

A voté, pour nous sauver.
gf
Si parfois tu te sens petit, inutile, démoralisé ou dépressif n’oublie jamais que tu as été un jour le spermatozoïde le plus rapide de la bande.
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par Baabizz »

j'ai voté ::)
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Billy
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par Billy »

Moi aussi ::)
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par FAB70 »

:plussoie:
http://www.uneoudeuxmailles.canalblog.com

Le blog de ma moitié............A voir.
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peqa
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par peqa »

A voté
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par Domi »

Karine a écrit :http://www.sauvonslesabeilles.com

Dédicace spéciale Domi ! :kiss:
excuse moi j'avait pas vu merci beaucoup!! :kiss: :kiss:

ce devrais être le probléme de chacun, d'ailleur une nouvelle polémique est en train de naitre à cuase d'un nouveau insectiside qui devrais finir les abeilles survivantes!! :cry:

voici un article !

Union nationale de l'apiculture française (Unaf) a décidé de déposer, mardi, une requête en annulation devant le Conseil d'Etat pour protester contre l'autorisation de commercialisation d'un nouveau pesticide, appelé Cruiser.
Selon l'organisation, ce produit serait nocif pour les abeilles et pourrait mettre en danger la survie de l'espèce.

Autorisé par le Ministère de l'Agriculture, le Cruiser n'aurait pas encore dévoilé tous ses effets puisqu'une étude scientifique sur le pesticide est en cours actuellement.
Mais l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa), chargée d'évaluer le produit, a émis un avis favorable à sa mise sur le marché. "Une décision qui inquiête l'ensemble de la filière apicole" explique Henri Clément, porte-parole de l'Union nationale de l'Apiculture Française.

Le ministre de l'agriculture Michel Barnier a justifié, mercredi, l'autorisation de mise sur le marché du produit en affirmant aux apiculteurs que cette décision était "surveillée et évaluée".
Le ministre a rappelé, dans un communiqué, que le Cruiser "contient une substance active autorisée au niveau communautaire, le thiametoxam" tout en rappelant que l'Afssa a donné un avis favorable à sa commercialisation.

Après le Gaucho et le Régent, le Cruiser ?

En 2004, l'Unaf avait déjà contesté la commercialisation de deux autres pesticides : le Gaucho et le Régent, considérés comme toxiques. Le Regent avait alors été retiré du marché en février 2004, par le ministre de l'Agriculture de l'époque, Hervé Gaymard, l'interdiction du Gaucho avait suivi quelques mois plus tard.

La commercialisation du Cruiser est donc perçue comme une nouvelle menace par les apiculteurs qui s'inquiètent de voir leurs abeilles disparaître. « L'apiculture ne peut accepter une décision irresponsable qui va à l'encontre du Grenelle de l'environnement », a déclaré le président de l'Unaf, « le Cruiser est un neurotoxique systémique qui s'attaque au système nerveux des insectes », a-t-il ajouté.

De son côté, l'Afssa, qui avait été saisie en septembre dernier pour évaluer deux nouveaux pesticides : le Poncho Maïs et le Cruiser, a accompagné l'autorisation de commercialiser ce dernier de "conditions de précaution maximales", selon le Ministère de l'Agriculture.

En effet, l'accord de mise sur le marché est limité à un an et sera suivi d'une évaluation et d'une limitation de la période d'utilisation au 15 mai, avant la floraison. Pour l'Unaf, ces précautions montrent bien que "le produit présente des dangers", non avérés pour le moment, "pour les abeilles".

Les pesticides seuls coupables ?

"Ce produit a un effet sur l'orientation des abeilles qui ont du mal à retrouver leurs ruches et disparaissent", expliquent les apiculteurs. En effet, les scientifiques ont constaté que les abeilles perdent leur sens de l'orientation et qu'elles sont victimes d'une déficience immunitaire.
Les pesticides joueraient un rôle majeur sans pour autant expliquer entièrement ce phénomène.

"En Italie, où le Cruiser a été autorisé l'an dernier, son utilisation a été suivie par la disparition de 40.000 ruches" souligne Henri Clément, "on a retrouvé du Thiamethoxam, une matière active du Cruiser, dans les abeilles mortes".

Un quart d'abeilles en moins aux Etats-Unis
En deux ans plus d'un quart des abeilles ont disparu rien qu'aux Etats-Unis. Or ces insectes pollenisent un tiers de la nourriture cultivée dans ce pays.
L'hécatombe dont les abeillles sont victimes aurait engendré des pertes de récoltes estimées à environ 12 milliards de dollars.

Selon une prédiction attribuée à Albert Einstein l'homme n'aurait que quatre années à vivre si l'abeille disparaissait de notre planète.
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Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par Domi »

Les abeilles écrivent aux Parlementaires et aux Ministress :;) :bravo:

http://heresie.hautetfort.com/archive/2 ... -abeilles- ecrivent-aux-parlementaires-et-aux-ministres.html


L'excellent Thierry P. a écrit la synthèse de nos échanges. Je crois qu'il n'y a rienà ajouter. Il n'y a plus qu'à faire les copier-coller nécessaire et à les envoyer aux députés, sénateurs et ministres...
[…] L'apiculture garantit la continuité du capital naturel par le biais de la pollinisation des plantes agricoles et sauvages. Les
plantes à fleurs et les abeilles entretiennent une relation d'interdépendance: l'une ne peut pas exister sans l'autre. Les
abeilles récoltent leur nourriture en butinant les fleurs et leur activité pollinisatrice assure la perpétuation des générations futures de plantes pour les générations futures d'abeilles, ainsi que pour l'homme[…]

Extrait de la brochure "Apiculture et moyens d’existence durables" par Nicola Bradbear (FAO, 2005)

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire,

Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche,

Madame la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie,

Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Mesdames et Messieurs les Députés

Citoyens impliqués dans la vie de notre pays, et soucieux de leur environnement, nous sommes alarmés du sort des abeilles en Europe et tout particulièrement en France.

Ces insectes, acteurs indispensables de la biodiversité et du développement rural durable sont en grave danger (1).

Victimes avant tout des pesticides, plusieurs ruches disparaissent également, infectées par un parasite mortel.

Nous sommes plusieurs Blogonautes, à avoir publié dernièrement des billets au sujet des menaces qui pèsent sur les abeilles (2)


L'exemple édifiant d'une région de la Chine, où les ouvriers doivent désormais polliniser à la main les poiriers pour pallier à la disparition des abeilles a notamment suscité nos plus vives inquiétudes.
Sans vouloir céder au catastrophisme, nous ne souhaiterions pas que notre pays connaisse une telle situation.

Aussi, nous avons l’honneur de bien vouloir vous inviter à agir à votre niveau de responsabilités pour faire de la survie des abeilles une cause nationale/européenne.

Par ailleurs, nous estimons que cette cause mériterait légitimement de faire l’objet d’un débat national afin d'aboutir à des mesures concrètes pour assurer la survie de cet insecte irremplaçable et nécessaire à notre autosuffisance alimentaire.

En effet, sans abeilles, toute notre production agricole pourrait se trouver très gravement affectée, et la biodiversité serait menacée.

Nous portons à votre connaissance deux initiatives émanant du monde associatif qui ont pour finalité de sensibiliser le grand public au rôle majeur que jouent les abeilles en matière de préservation de la biodiversité. Il s’agit d'une part du projet de l’Union nationale de l’apiculture Française UNAF (3), et des actions menées par l’association ’’Terre d’abeilles‘’(4) d’autre part.
En relais de la préconisation de mise en œuvre de mesures avancées par les associations, nous avons l‘honneur de vous soumettre les propositions suivantes :

* Etablissement d’un calendrier conduisant à terme au retrait définitif du marché des pesticides neurotoxiques et systémiques et des produits à usage agricole contenant ces substances. Dans l‘immédiat, il serait opportun de réfléchir à l’élaboration d’un premier plan de réduction de 50 % l’usage des pesticides sur cinq ans.
* Application du principe constitutionnel de précaution dans la procédure de mise sur le marché des pesticides et des OGM, mesures de respect de l'environnement d’une part, et de santé publique d‘autre part.
* Instauration d’un moratoire sur les cultures des OGM en plein champ dans l'attente de la création d'un comité européen d'experts indépendants incluant des apidologues, chargés de l'évaluation de la toxicité des pesticides et des OGM. A cet égard, nous prenons note de la décision de modifier le fonctionnement de l’Agence européenne de sécurité des aliments (actée lors de la réunion informelle du 4 juillet 2008 par les 27 ministres de l’environnement).
* Reconnaissance de l'abeille en tant qu'ingénieur écologique et indicateur biologique remarquable et comme acteur irremplaçable de la pérennité de la biodiversité, à la base de l'alimentation végétale.
* Généralisation à l’ensemble du territoire national du dispositif de suivi de la situation des abeilles actuellement
opérationnel dans trois régions (Aquitaine, Rhône Alpes, et Midi Pyrénées).
* Au niveau européen, nous avançons l’idée de la création d’une Agence européenne apicole qui aurait vocation à fédérer et coordonner les initiatives nationales des Etats membres de l’Union en matière de préservation des abeilles. Ce volet pourrait figurer dans le cadre de la révision de la politique agricole commune qui va être initiée.
* Sans plus attendre, il conviendrait d’évaluer le niveau des crédits à allouer à la recherche tant au niveau national qu’au niveau européen. Ces crédits devront être à la hauteur de l’enjeu que constitue le danger de la disparition des abeilles.

Nous insistons sur le fait que notre initiative est affranchie de toute considération partisane.

Elle émane de citoyens inquiets du risque majeur de mise en danger de l’équilibre de la biodiversité que la raréfaction voire la disparition des colonies d’abeilles engendreraient.

Nous avons donc l’honneur de proposer l’idée d’ouvrir un débat national ouvert à tous les acteurs concernés par ce dossier. Ce débat s’inscrirait dans le droit-fil du large débat public et consensuel ouvert à l’occasion du Grenelle de l’environnement.


Nous citerons pour conclure le poète latin Virgile qui évoqua le sort des abeilles au Livre IV des "Géorgiques" :

"Comme nous cependant ces faibles animauxEprouvent la douleur et connaissent les maux"


Nous vous remercions, Mesdames et Messieurs, de toute l’attention que vous voudrez bien accorder à notre démarche et nous vous prions de bien vouloir accepter nos salutations citoyennes les plus cordiales.

Notes :

(1) Pour information, un dossier complet sur la disparition des abeilles dans le monde est disponible sur le site du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (mis en ligne le 16 mai 2008)

(2) (Farid Taha, Marie-Isabelle Pichon,Werner, l'Hérétique (1 et 2 et 3)et Dominique Lemoine).

(3) UNAF : projet afin de sensibiliser les citoyens au rôle de l'abeille comme sentinelle de l'environnement.

(4) L’association Terres d'Abeilles, reconnue d’intérêt général, est parrainée par l’Institut européen d’écologie
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maya
Une tartine à chaque repas
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Enregistré le : sam. 04 août 2007, 17:03

Re: Pétition pour sauver les abeilles

Message par maya »

signature tardive de maya faute de mots de passe. les pertes cette année on été trés importantes meme le printemps ne nous a pas épargne et l'on enregistre encore des pertes et des colonies en baisse de population principalement sur les secteurs d'agriculture intensives .sans vouloir faire de raccourci trop rapide certain pesticide "autorise" semble faire de gros dégats. on a donc absolument pas besoin d'un nouveau produit peu teste et qui au lieu d'augmenter les rendements les diminueras faute de polénisateur .mais certain préfère le profit a leur prochain il ne sont meme pas capable de pense a leur propre enfant .
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