Energie Alternative pas que du vent!
- peqa
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Tout cela est vrai.
Le problème des énergies nouvelles c'est le niveau des investissements...un goufre...pour des résultats souvent aléatoires, hélas!
Ceci étant dit j'aimerais bien me monter une douche à chauffage solaire dans mon jardin pour l'été (pour moi et mes petits enfants)
Si quelqu'un connait un modèle fiable, efficace et pas trop cher je suis preneur (à défaut je le bricolerai!)
Merci d'avance
Peqa
Le problème des énergies nouvelles c'est le niveau des investissements...un goufre...pour des résultats souvent aléatoires, hélas!
Ceci étant dit j'aimerais bien me monter une douche à chauffage solaire dans mon jardin pour l'été (pour moi et mes petits enfants)
Si quelqu'un connait un modèle fiable, efficace et pas trop cher je suis preneur (à défaut je le bricolerai!)
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Peqa
- kouste
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Bin le crédit d'impôt, c'est pas toi ni moi ni personne, c'est juste un manque à gagner pour les caisses de l'Etat puisque c'est une réduction sur le montant que vont payer les gens.lionel a écrit :Et qui est-ce qui paye ? Ça vient du Figaro, ça non ?Domi a écrit : Avec des crédits d'impôt et surtout un tarif avantageux de rachat par EDF.
Et pour le tarif d'achat EdF, heureusement qu'il a été instauré car on aurait été encore plus dans une situation critique que l'on est aujourd'hui! de toute manière y'a que ça qui fonctionne pour faire bouger les choses vers l'avant! Comme le disait Domi, on est vraiment dans une société où on ne résonne que sur la "rentabilité" et sur le "profit" ! ta phrase en est la preuve d'ailleurs !
Quand quelqu'un achète une BMW (dsl pour la marque) , mis à part bien sûr la situation sociale de cette personne, est ce qu'il va se demander si son achat est rentable par rapport à une Twingo ou une 205? Je veux dire par là , on se pose pas ces questions pour acheter des produits "superficiels" tels que des téléphones high tech, des bagnoles stylées ou des lecteurs de MP3 dernière génération qui font appareils photos etc, alors que, pour des sujets graves, importants, qui sont les seuls vrais enjeux du XXI ème siècle, on va encore rentrer dans des polémiques, pseudo débats , à se demander pourquoi on met l'argent la dedans, si c'est rentable,etc.
Je vais sûrement me fâcher avec des personnes ici, mais je reste persuader que quand les choses se mettront à enfin bouger sur l'ensemble des enjeux environnementaux, c'est hélas quand il y aura des victimes des catastrophes climatiques chez nous, des réfugiés climatiques, catastrophe nucléaire, etc... ou alors quand il n'y aura plus de fioul et d'uranium , car c'est de ça aussi qu'on parle! un Mad Max dans la vie réelle ça vous dit!? Sans refaire la théorie du jugement dernier , c'est vers ça que l'on se dirige, du moins, comme le disait Domi, nos enfants (peut être moi puisque j'ai 23 ans) ou petits enfants!
A quand la mentalité de la "rentabilité" environnementale!!???
- kouste
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Lettre très intéressante d'Olivier SIDLER, acteur national très important dans la maîtrise de l'énergie. Il est membre de Négawatt, une association de professionnels du monde l'énergie qui participe aux débats sur l'énergie en France et a proposé de nombreux scénario pour sortir de l'ère fossile et nucléaire sur plusieurs années.
PLUS D'INFO : http://www.negawatt.org/
Je suis content que Thomas Letz ait ainsi "osé" critiquer les approches "économie à tout va", parce que je répète qu'elles ne sont plus l'outil dont on a besoin aujourd'hui. Et je relie cette réflexion à deux mails récents sur cette liste, celui d'Yves (Jautard) sur le méthane qui s'échappe désormais sous la mer, et le message d'Alex Ducolombier avec le jeu pour faire une stratégie à 50 ans.
On est au cœur du sujet, et au cœur du malentendu. Les outils économiques traditionnels et le jeu à 50 ans ne répondent pas au problème physique qui nous est posé : il nous reste 7 ans pour inverser la tendance de concentration des gaz à effet de serre (Pachaury le 8/7/08 au Monde). Si on ne contient l'élévation de température de la Terre à 2°C de plus qu'aujourd'hui, on est foutu car le climat s'emballera. LE problème que nous avons à régler aujourd'hui n'est donc pas l'équilibre de la planète en 2050, mais c'est de faire PAR TOUS LES MOYENS que la Terre ne s'échauffe pas dans l'immédiat de plus de 2°C, et pour cela on a moins de 10 ans pour mettre en œuvre les bonnes solutions. Voilà notre défi, et rien d'autre. Car si on le loupe, il ne sera plus utile de se préoccuper de 2050, la Terre n'aura plus besoin de no
us pour cela....On sera cuit.
Alors relisez le mail d'Yves, aller sur le lien, lisez ce papier. Pour moi, c'est fait, l'irréversible est DEJA en train de se produire. Si le méthane se mêle à l'affaire, avec son facteur 24 (et encore ça c'est à 100 ans, sinon c'est 72 à 20 ans, et vu sa demi vie c'est plutôt 20 ans que 100 qu'il faut considérer), on n'en a plus pour très longtemps à descendre dans l'enfer. Et me dit-on, il se passe la même chose avec le dégel du permafrost et les hydrates de méthane en Sibérie. Les infos de ce mail (celui d'Yves) sont profondément décourageantes. Et en même temps, je m'aperçois que même sur la liste nW, beaucoup d'intervenants n'ont pas compris que les problèmes à régler en urgence ne sont pas à 50 ans, ni même à 20. Ils sont à moins de dix ans d'abord. Et si on passe ce premier seuil, alors on pourra aborder les problèmes (d'une autre nature) à 20 ans, et c'est seulement alors que, si par une chance dont je doute de plus en plus, on est toujours dans la course, on pourra s'atteler à ce qui touche 50 ans.
Vous comprenez mieux pourquoi dans ce contexte, le prix des choses n'a finalement que peu d'importance. J'insiste, quand on se noie on ne demande pas d'abord le prix de la bouée. L'approche "enfileuse de perles" (pour rester poli) autour du coût ce certaines prestations ne m'intéresse même plus. Il faut les faire, point final. Et que le capteur thermique ne soit pas tout à fait rentable, qu'un temps de retour ici ou là atteigne 30 ans, cela n'a finalement pas d'intérêt. Le problème n'est plus que chacun gagne de l'argent en agissant avec perspicacité économique (ceux là on a vu où ils nous menaient), le problème est juste d'agir fort, et vite, dans le bon sens. Si les actions à mener étaient hyper rentables, cela se saurait depuis longtemps, et donc cela se ferait! Donc, oui, tout cela va coûter plus cher, forcément plus cher, mais cela n'a AUCUNE IMPORTA
NCE.
Rappelez vous aussi le rapport Stern. Si on ne fait rien cela coûtera 5 % du PIB mondial. Si on fait tout ce qu'il faut faire maintenant, cela ne coûtera que 1% du PIB mondial, donc 5 fois moins cher! Or l'approche "petit boutiquier", je la côtoie tous les jours. Tous les jours je suis en présence de gens qui m'expliquent que "ce n'est pas rentable et qu'en plaçant leur pognon à la banque, etc". En ce moment c'est facile de les moucher. Mais si on les écoutait on irait directement vers les 5 % du PIB mondial, à vouloir faire des économies de bout de chandelle aujourd'hui. Je répète, il n'y a plus aucun outil économique classique, fondé sur les hypothèses traditionnelles, qui puissent nous aider. Car ils ne prennent pas en compte les paramètres qui sont ceux qui nous gouvernent (survie de la planète (et accessoirement de l'homme), rareté des ressources naturelles, biodiversité, emplois, etc). Le rendement d'un investissement n'est qu'un tout petit aspect du problème économique, et c'est presque le seul que les outils économiques sont capables de traiter (je vois Philippe Quirion en train de me maudire, mais ce n'est pas grave!).
Le combat qui doit d'abord être le nôtre aujourd'hui sur cette liste, c'est celui de l'action immédiate, et accessoirement celui des plans à long terme. C'est celui des mesures efficaces, pas des mesurettes sans courage. C'est celui de la réglementation pas du miroir aux alouettes malhonnête de l'incitation. Nous sommes en guerre, en guerre contre le climat. Et les méthodes que nous devons utiliser sont celles de la guerre.
Je suis consterné de lire que la rénovation des logements ne peut pas se faire au-delà du facteur 2 parce que cela ne serait pas rentable ou techniquement infaisable (ce qui est en plus complètement faux, cela fait trois qu'on a déjà rénové à 50 kWh/m²/an!), je suis consterné de lire qu'on s'apprête à ne rénover qu'à 150 kWh/m²/an (projet du ministère du logement), je suis consterné par le manque de courage, par l'absence d'audace de ceux qui devraient pourtant prendre les devants et qui agissent sans vision du futur.
Ne ratons pas l'année 2009. Trop de temps a déjà été perdu. Ayons le courage, en abandonnant la démagogie et les petits calculs perso, de viser les bonnes cibles, pas celles qui nous mènent tout droit au gouffre qui s'ouvre chaque jour un peu plus devant nous. L'année 2009 va être décisive. C'est celle des lois Grenelle. Nous ne pouvons pas passer à côté des bonnes cibles. Et les bonnes cibles ne seront pas populaires, elles ne seront pas non plus faciles à atteindre, elles seront peut-être chères. Mais elles seules constitueront les objectifs qui peuvent espérer nous tirer de là. Mais il y a urgence. Chacun d'entre nous doit se fixer en cette année de mettre le plus d'efficacité possible et de pertinence dans ses actions. Refusons ce qui dilue le débat, refusons les actions de temporisation, refusons la démagogie, refusons ce qui n'est qu'un petit boulot gagne pain (mais qui écorne singulièrement les objectifs), refusons d'être menés en bateau par des donneurs d'ordre qui eux n'ont pas compris le sens de l'action, hurlons notre conviction jusqu'à notre dernier souffle. Nous n'avons jamais été autant en danger qu'aujourd'hui, et presque personne n'en est vraiment conscient.....Il faut réagir et vite.
Amicalement
Olivier SIDLER
ENERTECH
26160 Félines sur Rimandoule
Tél & Fax : 04.75.90.18.54
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Je suis content que Thomas Letz ait ainsi "osé" critiquer les approches "économie à tout va", parce que je répète qu'elles ne sont plus l'outil dont on a besoin aujourd'hui. Et je relie cette réflexion à deux mails récents sur cette liste, celui d'Yves (Jautard) sur le méthane qui s'échappe désormais sous la mer, et le message d'Alex Ducolombier avec le jeu pour faire une stratégie à 50 ans.
On est au cœur du sujet, et au cœur du malentendu. Les outils économiques traditionnels et le jeu à 50 ans ne répondent pas au problème physique qui nous est posé : il nous reste 7 ans pour inverser la tendance de concentration des gaz à effet de serre (Pachaury le 8/7/08 au Monde). Si on ne contient l'élévation de température de la Terre à 2°C de plus qu'aujourd'hui, on est foutu car le climat s'emballera. LE problème que nous avons à régler aujourd'hui n'est donc pas l'équilibre de la planète en 2050, mais c'est de faire PAR TOUS LES MOYENS que la Terre ne s'échauffe pas dans l'immédiat de plus de 2°C, et pour cela on a moins de 10 ans pour mettre en œuvre les bonnes solutions. Voilà notre défi, et rien d'autre. Car si on le loupe, il ne sera plus utile de se préoccuper de 2050, la Terre n'aura plus besoin de no
us pour cela....On sera cuit.
Alors relisez le mail d'Yves, aller sur le lien, lisez ce papier. Pour moi, c'est fait, l'irréversible est DEJA en train de se produire. Si le méthane se mêle à l'affaire, avec son facteur 24 (et encore ça c'est à 100 ans, sinon c'est 72 à 20 ans, et vu sa demi vie c'est plutôt 20 ans que 100 qu'il faut considérer), on n'en a plus pour très longtemps à descendre dans l'enfer. Et me dit-on, il se passe la même chose avec le dégel du permafrost et les hydrates de méthane en Sibérie. Les infos de ce mail (celui d'Yves) sont profondément décourageantes. Et en même temps, je m'aperçois que même sur la liste nW, beaucoup d'intervenants n'ont pas compris que les problèmes à régler en urgence ne sont pas à 50 ans, ni même à 20. Ils sont à moins de dix ans d'abord. Et si on passe ce premier seuil, alors on pourra aborder les problèmes (d'une autre nature) à 20 ans, et c'est seulement alors que, si par une chance dont je doute de plus en plus, on est toujours dans la course, on pourra s'atteler à ce qui touche 50 ans.
Vous comprenez mieux pourquoi dans ce contexte, le prix des choses n'a finalement que peu d'importance. J'insiste, quand on se noie on ne demande pas d'abord le prix de la bouée. L'approche "enfileuse de perles" (pour rester poli) autour du coût ce certaines prestations ne m'intéresse même plus. Il faut les faire, point final. Et que le capteur thermique ne soit pas tout à fait rentable, qu'un temps de retour ici ou là atteigne 30 ans, cela n'a finalement pas d'intérêt. Le problème n'est plus que chacun gagne de l'argent en agissant avec perspicacité économique (ceux là on a vu où ils nous menaient), le problème est juste d'agir fort, et vite, dans le bon sens. Si les actions à mener étaient hyper rentables, cela se saurait depuis longtemps, et donc cela se ferait! Donc, oui, tout cela va coûter plus cher, forcément plus cher, mais cela n'a AUCUNE IMPORTA
NCE.
Rappelez vous aussi le rapport Stern. Si on ne fait rien cela coûtera 5 % du PIB mondial. Si on fait tout ce qu'il faut faire maintenant, cela ne coûtera que 1% du PIB mondial, donc 5 fois moins cher! Or l'approche "petit boutiquier", je la côtoie tous les jours. Tous les jours je suis en présence de gens qui m'expliquent que "ce n'est pas rentable et qu'en plaçant leur pognon à la banque, etc". En ce moment c'est facile de les moucher. Mais si on les écoutait on irait directement vers les 5 % du PIB mondial, à vouloir faire des économies de bout de chandelle aujourd'hui. Je répète, il n'y a plus aucun outil économique classique, fondé sur les hypothèses traditionnelles, qui puissent nous aider. Car ils ne prennent pas en compte les paramètres qui sont ceux qui nous gouvernent (survie de la planète (et accessoirement de l'homme), rareté des ressources naturelles, biodiversité, emplois, etc). Le rendement d'un investissement n'est qu'un tout petit aspect du problème économique, et c'est presque le seul que les outils économiques sont capables de traiter (je vois Philippe Quirion en train de me maudire, mais ce n'est pas grave!).
Le combat qui doit d'abord être le nôtre aujourd'hui sur cette liste, c'est celui de l'action immédiate, et accessoirement celui des plans à long terme. C'est celui des mesures efficaces, pas des mesurettes sans courage. C'est celui de la réglementation pas du miroir aux alouettes malhonnête de l'incitation. Nous sommes en guerre, en guerre contre le climat. Et les méthodes que nous devons utiliser sont celles de la guerre.
Je suis consterné de lire que la rénovation des logements ne peut pas se faire au-delà du facteur 2 parce que cela ne serait pas rentable ou techniquement infaisable (ce qui est en plus complètement faux, cela fait trois qu'on a déjà rénové à 50 kWh/m²/an!), je suis consterné de lire qu'on s'apprête à ne rénover qu'à 150 kWh/m²/an (projet du ministère du logement), je suis consterné par le manque de courage, par l'absence d'audace de ceux qui devraient pourtant prendre les devants et qui agissent sans vision du futur.
Ne ratons pas l'année 2009. Trop de temps a déjà été perdu. Ayons le courage, en abandonnant la démagogie et les petits calculs perso, de viser les bonnes cibles, pas celles qui nous mènent tout droit au gouffre qui s'ouvre chaque jour un peu plus devant nous. L'année 2009 va être décisive. C'est celle des lois Grenelle. Nous ne pouvons pas passer à côté des bonnes cibles. Et les bonnes cibles ne seront pas populaires, elles ne seront pas non plus faciles à atteindre, elles seront peut-être chères. Mais elles seules constitueront les objectifs qui peuvent espérer nous tirer de là. Mais il y a urgence. Chacun d'entre nous doit se fixer en cette année de mettre le plus d'efficacité possible et de pertinence dans ses actions. Refusons ce qui dilue le débat, refusons les actions de temporisation, refusons la démagogie, refusons ce qui n'est qu'un petit boulot gagne pain (mais qui écorne singulièrement les objectifs), refusons d'être menés en bateau par des donneurs d'ordre qui eux n'ont pas compris le sens de l'action, hurlons notre conviction jusqu'à notre dernier souffle. Nous n'avons jamais été autant en danger qu'aujourd'hui, et presque personne n'en est vraiment conscient.....Il faut réagir et vite.
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- lionel
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Et le manque à gagner, c'est ni toi, ni moi, ni personne qui le compense ? Puisses tu avoir raison, mais je crains que cela n'arrive qu'au pays de Cocagne...kouste a écrit : Bin le crédit d'impôt, c'est pas toi ni moi ni personne, c'est juste un manque à gagner pour les caisses de l'Etat puisque c'est une réduction sur le montant que vont payer les gens.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- kouste
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Le problème n'est pas là, il est que ce "manque à gagner" n'est qu'une petite miette par rapport à la facture de toutes nos conneries que l'on va devoir payer dans quelques années.
- lionel
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Ben voyons... Le contribuable n'est pas impacté ?kouste a écrit :Le problème n'est pas là.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
non c'est juste une baisse des recettes sur le poste impôt sur le revenu...
En parlant de ça, j'attends de voir le même raisonnement sur le manque à gagner des réductions fiscales du bouclier fiscal instauré pour les plus riches... mais ça c'est un autre débat
De plus , le crédit d'impôt fait tourner par ce biais là nos entreprises locales(qui paient également des impôts), nos industriels (qui paient également des impôts) et n'empêche en rien la TVA sur ces "nouveaux " matériels
pour l'achat des kWh Energie renouvelables à tarif préférentiel, il faut voir ça sur le moyen et le long terme, les kWh photovoltaique, hydraulique et éolien seront bientôt moins cher que ceux que nous produirons avec le nucléaire (coût des centrales sous évalué comme l'EPR, augmentation du coût de l'uranium, démantellement des centrales...). attendons de voir la facture nucléaire, on va rire bien jaune
En parlant de ça, j'attends de voir le même raisonnement sur le manque à gagner des réductions fiscales du bouclier fiscal instauré pour les plus riches... mais ça c'est un autre débat
De plus , le crédit d'impôt fait tourner par ce biais là nos entreprises locales(qui paient également des impôts), nos industriels (qui paient également des impôts) et n'empêche en rien la TVA sur ces "nouveaux " matériels
pour l'achat des kWh Energie renouvelables à tarif préférentiel, il faut voir ça sur le moyen et le long terme, les kWh photovoltaique, hydraulique et éolien seront bientôt moins cher que ceux que nous produirons avec le nucléaire (coût des centrales sous évalué comme l'EPR, augmentation du coût de l'uranium, démantellement des centrales...). attendons de voir la facture nucléaire, on va rire bien jaune
- Domi
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Au sujet des aides à l'isolation et baisse d'impots tu pourrais me donner s'il te plait en MP , toute "l'armada " que vous avez en métropole , car ici nous n'y avons pas droit m^me de l'ADEM c'est un comble le seul térritoire et departement outre mer qui en aurait le plus besoin;
je suis en train de voir avec les parlementaires pour qu'ils fasse tout pour que se soit le cas ici et avec notre asso nous esayons de faire en sorte que se soit rapidement
merci pour tes commentaires et le lien que tu à mis
je suis en train de voir avec les parlementaires pour qu'ils fasse tout pour que se soit le cas ici et avec notre asso nous esayons de faire en sorte que se soit rapidement
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Le coût du démantèlement est inclus dans celui du kwh, selon EDF et l'Etat.kouste a écrit :démantellement des centrales...
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
c'est exact, sauf que d'après de nombreux experts, EDF sous estime le coût du démentellement de 50 à 75 %. Un peu comme ça a été fait pour la construction de l'EPR (qui aura coûté +20% que prévu), toujours dans un soucis de faire croire à une bonne "rentabilité" (tiens encore ce mot!) du projet pour le faire passer .
- peqa
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Pour ma part je trouve qu'une dérive de 20% sur un projet - très étalé dans le temps - de plus de 3 milliards d'Euros est un résultat remarquable.
Lisez la presse et vous verrez que les dérives habituelles des projets publics (mille fois plus simples) sont très souvent bien supérieurs à ce taux.
J'ai passé 20 ans de ma vie dans le secteur minier. Nous avons examiné les coûts d'investissements réels de diverses mines, en France, en Afrique, au Canada et ailleurs, ceci avec les recul du temps et en comparant le total final avec le budget initial.
La dérive - sur des projets remarquablement bien étudiés et bien gérés - était en moyenne d'un facteur 3 (je dis 3). Pour faire sérieux nous disions que la dérive moyenne était d'un facteur "Pi" (3,14......).
Pour ma part je dis donc chapeau à EdF et AREVA. D'autant plus qu'il s'agit des premiers exemplaires.
Si tous les budgets du pays étaient tenus de la même façon je crois qu'on vivrait mieux!
A bientôt
peqa
Lisez la presse et vous verrez que les dérives habituelles des projets publics (mille fois plus simples) sont très souvent bien supérieurs à ce taux.
J'ai passé 20 ans de ma vie dans le secteur minier. Nous avons examiné les coûts d'investissements réels de diverses mines, en France, en Afrique, au Canada et ailleurs, ceci avec les recul du temps et en comparant le total final avec le budget initial.
La dérive - sur des projets remarquablement bien étudiés et bien gérés - était en moyenne d'un facteur 3 (je dis 3). Pour faire sérieux nous disions que la dérive moyenne était d'un facteur "Pi" (3,14......).
Pour ma part je dis donc chapeau à EdF et AREVA. D'autant plus qu'il s'agit des premiers exemplaires.
Si tous les budgets du pays étaient tenus de la même façon je crois qu'on vivrait mieux!
A bientôt
peqa
- kouste
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Encore une fois peqa ,ne comparons pas ce qui n'est pas comparable...
Le nucléaire est un secteur bien à part où la soi disante compétitivité du kWh justifie (hélas) pour les pouvoirs publics l'adoption de cette énergie , en dépit des risques environnementaux et du danger pour l'Homme.
Et là, on voit que cette "compétitivité" tout juste atteinte est vite réduite à néant avec des surcoûts d'installation collossaux pour une telle enveloppe de plusieurs milliards d'Euros : s'est on posé la question, à coût équivalent, ce que l'on aurait pu produire comme énergie avec des énergies renouvelables ou l'énergie que l'on aurait pu réduire avec un programme général d'isolation des bâtiments??
Le nucléaire est un secteur bien à part où la soi disante compétitivité du kWh justifie (hélas) pour les pouvoirs publics l'adoption de cette énergie , en dépit des risques environnementaux et du danger pour l'Homme.
Et là, on voit que cette "compétitivité" tout juste atteinte est vite réduite à néant avec des surcoûts d'installation collossaux pour une telle enveloppe de plusieurs milliards d'Euros : s'est on posé la question, à coût équivalent, ce que l'on aurait pu produire comme énergie avec des énergies renouvelables ou l'énergie que l'on aurait pu réduire avec un programme général d'isolation des bâtiments??
- peqa
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Bonsoir Kouste,
Pour que ceci soit dit une fois pour toute, et en toutes circonstances, oui, oui, oui...la priorité absolue est l'économie d'énergie...et j'ajoute tout azimuts. Isolation oui, mais aussi conduite automobile, surchauffe, imbécilité d'une bonne part des éclairages publics...
Je serai toujours d'accord avec toi sur ce point
A bientôt
Peqa
Pour que ceci soit dit une fois pour toute, et en toutes circonstances, oui, oui, oui...la priorité absolue est l'économie d'énergie...et j'ajoute tout azimuts. Isolation oui, mais aussi conduite automobile, surchauffe, imbécilité d'une bonne part des éclairages publics...
Je serai toujours d'accord avec toi sur ce point
A bientôt
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Peqa, je crois que nous sommes enfin tombé d'accord sur un point !
A bientôt,
A bientôt,
- peqa
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Bonsoir Kouste,
Les deux forum (nucléaire et celui-ci) se chevauchent un peu. Mais je voudrais te préciser un peu mes sentiments puisque nous sommes déjà d'accord sur un point, ce qui est considérable!
Il me semble que le débat sur le nucléaire et sur l'énergie en général gagnerait beaucoup en clarté et en efficacité si quelques constatations simples étaient faites:
1 - Cesser de considérer - a priori - les gens qui travaillent dans le secteur nucléaire comme des méchants irresponsables, peu soucieux de leur prochain. Les gens qui travaillent dans le secteur nucléaire sont comme toi et moi. Ce sont des mères et des pères de famille, très souvent écolo d'ailleurs, encore plus soucieux que nous (car ils les connaissent bien) des risques que présente cette industrie. Ils travaillent avec beaucoup de savoir et beaucoup d'intelligence et de motivation pour que tout ce secteur soit sûr et fiable. Pour ma part je leur rend hommage d'autant plus volontiers que j'en ai connu beaucoup, souvent d'une intelligence brillante mise au service de la collectivité.
2 - Ne faire porter le débat sur le nucléaire que pour ce qui est lui est spécifique c'est à dire la question de la radioactivité et des risques associés. C'est cela le vrai débat qui mérite confrontation d'idées, recherches, efforts... Lorsque l'on me dit que des tuyaux commencent à s'oxyder, que les analyses en labo dérivent de 10 ou 15% au delà des valeurs standard...tout ceci relève de l'industrie courante et ne porte pas de risques spécifiques au nucléaire. Il s'agit de questions industrielles simples que l'on sait mettre sous contrôle. Ce type de questionnement dilue le débat sur le nucléaire et ne vise qu'à créer des effets de halo pour entretenir une peur latente - absolument non justifiée - auprès de la population. Il faut cibler très précisément les questions et les débats. Sinon c'est de la bouillie pour les chats!
3 - La disponibilité d'une énergie abondante, fiable, peu ou non polluante, bon marché... est la clef du développement de toute l'humanité, sur tous les continents. Il n'y a pas de concurrence vraie entre les différentes formes d'énergie. Il y a complémentarité. Et nous avons besoin de toutes les formes d'énergie en commençant par mobiliser les moins onéreuses car les ressources financières ne sont pas infinies. Nous avons aussi besoin de forcer la recherche sur beaucoup de secteurs et notamment le solaire, la biomasse (je pense aux algues pour les carburants), la mer... Nous avons là des gisements gigantesques encore inexplorés. Travaillons pour nous et les générations à venir car elles en auront besoin!
4 - Même si l'énergie devient abondante partout ce ne sera jamais une raison pour la gaspiller. C'est donc une ressource qu'il faut économiser et utiliser avec pertinence, ce que nous ne savons pas faire pour l'instant. Lorsque les constructeurs automobiles dévoilent leurs nouveaux modèles, avec de nouveaux parechocs et des bidouillages de carrosserie mais avec des consommations d'essence inchangées, je dis qu'ils sont nuls et n'ont pas compris le sens de l'histoire. Ils vont dans le mur et...vite! Il y a une grande prise de conscience à opérer dans ce domaine et nous en sommes bien loin!
Si ces quelques points de bons sens étaient pris en compte par chacun je crois que les débats deviendraient plus clairs, mais surtout produiraient des résultats tangibles. N'est-ce pas ce qui est important?
A bientôt
Peqa
Les deux forum (nucléaire et celui-ci) se chevauchent un peu. Mais je voudrais te préciser un peu mes sentiments puisque nous sommes déjà d'accord sur un point, ce qui est considérable!
Il me semble que le débat sur le nucléaire et sur l'énergie en général gagnerait beaucoup en clarté et en efficacité si quelques constatations simples étaient faites:
1 - Cesser de considérer - a priori - les gens qui travaillent dans le secteur nucléaire comme des méchants irresponsables, peu soucieux de leur prochain. Les gens qui travaillent dans le secteur nucléaire sont comme toi et moi. Ce sont des mères et des pères de famille, très souvent écolo d'ailleurs, encore plus soucieux que nous (car ils les connaissent bien) des risques que présente cette industrie. Ils travaillent avec beaucoup de savoir et beaucoup d'intelligence et de motivation pour que tout ce secteur soit sûr et fiable. Pour ma part je leur rend hommage d'autant plus volontiers que j'en ai connu beaucoup, souvent d'une intelligence brillante mise au service de la collectivité.
2 - Ne faire porter le débat sur le nucléaire que pour ce qui est lui est spécifique c'est à dire la question de la radioactivité et des risques associés. C'est cela le vrai débat qui mérite confrontation d'idées, recherches, efforts... Lorsque l'on me dit que des tuyaux commencent à s'oxyder, que les analyses en labo dérivent de 10 ou 15% au delà des valeurs standard...tout ceci relève de l'industrie courante et ne porte pas de risques spécifiques au nucléaire. Il s'agit de questions industrielles simples que l'on sait mettre sous contrôle. Ce type de questionnement dilue le débat sur le nucléaire et ne vise qu'à créer des effets de halo pour entretenir une peur latente - absolument non justifiée - auprès de la population. Il faut cibler très précisément les questions et les débats. Sinon c'est de la bouillie pour les chats!
3 - La disponibilité d'une énergie abondante, fiable, peu ou non polluante, bon marché... est la clef du développement de toute l'humanité, sur tous les continents. Il n'y a pas de concurrence vraie entre les différentes formes d'énergie. Il y a complémentarité. Et nous avons besoin de toutes les formes d'énergie en commençant par mobiliser les moins onéreuses car les ressources financières ne sont pas infinies. Nous avons aussi besoin de forcer la recherche sur beaucoup de secteurs et notamment le solaire, la biomasse (je pense aux algues pour les carburants), la mer... Nous avons là des gisements gigantesques encore inexplorés. Travaillons pour nous et les générations à venir car elles en auront besoin!
4 - Même si l'énergie devient abondante partout ce ne sera jamais une raison pour la gaspiller. C'est donc une ressource qu'il faut économiser et utiliser avec pertinence, ce que nous ne savons pas faire pour l'instant. Lorsque les constructeurs automobiles dévoilent leurs nouveaux modèles, avec de nouveaux parechocs et des bidouillages de carrosserie mais avec des consommations d'essence inchangées, je dis qu'ils sont nuls et n'ont pas compris le sens de l'histoire. Ils vont dans le mur et...vite! Il y a une grande prise de conscience à opérer dans ce domaine et nous en sommes bien loin!
Si ces quelques points de bons sens étaient pris en compte par chacun je crois que les débats deviendraient plus clairs, mais surtout produiraient des résultats tangibles. N'est-ce pas ce qui est important?
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Peqa
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Énergie : Le renouvelable a son Agence internationale !
Sur la centaine de pays participant à la conférence de Bonn, soixante-quinze ont signé le traité fondateur de l’IRENA.
Soixante-quinze États ont signé le 26 janvier à Bonn l’acte de naissance de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) centre d’information et d’assistance pour le développement des énergies vertes.
Une initiative qui suscite la méfiance des grandes puissances industrielles qui craignent de devoir payer pour les pays pauvres.
Une centaine de pays se sont réunis lundi 26 janvier à Bonn en Allemagne, pour la conférence de lancement de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
Créée à l’initiative de l’Allemagne, de l’Espagne, du Danemark et de l’Autriche, l’Agence proposera un service d’assistance-conseil en matière de développement des énergies renouvelables. « IRENA va assurer un rôle de conseil et de support auprès des pays industrialisés et des PED pour le développement rapide des énergies renouvelables », résume Hermann Scheer, président de l’association Eurosolar et du Conseil mondial des énergies renouvelables (WCRE).
L’idée est de soutenir les initiatives publiques et privées tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement en favorisant les transferts de technologies et de compétences entre partenaires.
Parallèlement, l’IRENA mettra à disposition des informations sur le potentiel des énergies vertes, les différentes solutions techniques et leur financement. Objectif : offrir un accès universel aux énergies propres pour lutter à la fois contre le réchauffement climatique et contre la pauvreté.
Une forte concurrence pour la gouvernance de l’IRENA
La création de l’IRENA suscite un vif intérêt pour la plupart des pays représentés. « De nombreux États ont reconnu le potentiel des énergies renouvelables pour la lutte contre le réchauffement climatique, la sécurité énergétique et le développement économique » s’est félicité le Ministre allemand de l’environnement Sigmar Gabriel.
Ainsi, le choix des dirigeants et du siège de l’Agence d’ici au mois de juin est l’objet d’une intense concurrence. Si les pays européens à l’origine de l’initiative se sont d’office portés candidats, plusieurs pays en développement ont également fait part de leur volonté d’assurer la gouvernance de l’organisme.
Abu Dhabi, qui accueillait le Sommet international des énergies du futur du 19 au 21 janvier dernier, souhaiterait pour sa part voir l’organisation installer son siège dans la future éco-cité de Masdar City. Une manière pour l’émirat de se distinguer en tant que pionnier des énergies renouvelables, alors que la majorité des États membres de l’OPEP sont opposés à la création de l’IRENA.
Les pays industrialisés encore frileux
En dépit de l’engagement de la majorité des participants à la conférence de Bonn, les signatures des Etats-Unis, du Japon, de la Chine, ou encore du Brésil font encore défaut.
Ces derniers attendent que le champ d’intervention, le mode de calcul des contributions financières, ou encore les relations avec les autres organismes internationaux du secteur de l’énergie soient clairement définies pour adhérer ou non à l’initiative. Le budget annuel de 25 millions de dollars (19,4 millions d’euros) prévu pour la future agence sera en effet assumé par les États membres en fonction de critères de solvabilité.
Or les grandes puissances industrielles pourraient refuser de payer pour les plus pauvres. Certains craignent par ailleurs une concurrence avec l’Agence internationale de l’énergie (AIE) tandis que les défenseurs de l’IRENA mettent en avant la complémentarité de ses objectifs avec ceux des autres acteurs existants.
Malgré des réticences au sein du gouvernement, la France s’est quant à elle engagée aux côtés des leaders européens des énergies renouvelables. Pour le Ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo, la nouvelle agence « permettra de diffuser une énergie à la fois sobre en carbone, locale et sûre dans un monde où 1,6 milliards d’êtres humains n’ont pas encore accès à l’énergie ».
http://www.developpementdurablelejourna ... rticle3963
Sur la centaine de pays participant à la conférence de Bonn, soixante-quinze ont signé le traité fondateur de l’IRENA.
Soixante-quinze États ont signé le 26 janvier à Bonn l’acte de naissance de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) centre d’information et d’assistance pour le développement des énergies vertes.
Une initiative qui suscite la méfiance des grandes puissances industrielles qui craignent de devoir payer pour les pays pauvres.
Une centaine de pays se sont réunis lundi 26 janvier à Bonn en Allemagne, pour la conférence de lancement de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
Créée à l’initiative de l’Allemagne, de l’Espagne, du Danemark et de l’Autriche, l’Agence proposera un service d’assistance-conseil en matière de développement des énergies renouvelables. « IRENA va assurer un rôle de conseil et de support auprès des pays industrialisés et des PED pour le développement rapide des énergies renouvelables », résume Hermann Scheer, président de l’association Eurosolar et du Conseil mondial des énergies renouvelables (WCRE).
L’idée est de soutenir les initiatives publiques et privées tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement en favorisant les transferts de technologies et de compétences entre partenaires.
Parallèlement, l’IRENA mettra à disposition des informations sur le potentiel des énergies vertes, les différentes solutions techniques et leur financement. Objectif : offrir un accès universel aux énergies propres pour lutter à la fois contre le réchauffement climatique et contre la pauvreté.
Une forte concurrence pour la gouvernance de l’IRENA
La création de l’IRENA suscite un vif intérêt pour la plupart des pays représentés. « De nombreux États ont reconnu le potentiel des énergies renouvelables pour la lutte contre le réchauffement climatique, la sécurité énergétique et le développement économique » s’est félicité le Ministre allemand de l’environnement Sigmar Gabriel.
Ainsi, le choix des dirigeants et du siège de l’Agence d’ici au mois de juin est l’objet d’une intense concurrence. Si les pays européens à l’origine de l’initiative se sont d’office portés candidats, plusieurs pays en développement ont également fait part de leur volonté d’assurer la gouvernance de l’organisme.
Abu Dhabi, qui accueillait le Sommet international des énergies du futur du 19 au 21 janvier dernier, souhaiterait pour sa part voir l’organisation installer son siège dans la future éco-cité de Masdar City. Une manière pour l’émirat de se distinguer en tant que pionnier des énergies renouvelables, alors que la majorité des États membres de l’OPEP sont opposés à la création de l’IRENA.
Les pays industrialisés encore frileux
En dépit de l’engagement de la majorité des participants à la conférence de Bonn, les signatures des Etats-Unis, du Japon, de la Chine, ou encore du Brésil font encore défaut.
Ces derniers attendent que le champ d’intervention, le mode de calcul des contributions financières, ou encore les relations avec les autres organismes internationaux du secteur de l’énergie soient clairement définies pour adhérer ou non à l’initiative. Le budget annuel de 25 millions de dollars (19,4 millions d’euros) prévu pour la future agence sera en effet assumé par les États membres en fonction de critères de solvabilité.
Or les grandes puissances industrielles pourraient refuser de payer pour les plus pauvres. Certains craignent par ailleurs une concurrence avec l’Agence internationale de l’énergie (AIE) tandis que les défenseurs de l’IRENA mettent en avant la complémentarité de ses objectifs avec ceux des autres acteurs existants.
Malgré des réticences au sein du gouvernement, la France s’est quant à elle engagée aux côtés des leaders européens des énergies renouvelables. Pour le Ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo, la nouvelle agence « permettra de diffuser une énergie à la fois sobre en carbone, locale et sûre dans un monde où 1,6 milliards d’êtres humains n’ont pas encore accès à l’énergie ».
http://www.developpementdurablelejourna ... rticle3963
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Je me réjouis de la création de cette agence mais j'attends de voir si elle est en mesure de produire du concret ou si elle se contentera de bla bla (de luxe bien entendu) dans les très nombreux congrès internationaux sur la question.
Mais je lui souhaite bon vent et beaucoup de soleil
Peqa
Mais je lui souhaite bon vent et beaucoup de soleil
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
L'éolien a progressé de 28,8% dans le monde en 2008
L'énergie éolienne a connu un important essor en 2008 dans le monde. Les capacités disponibles pour cette énergie ont cru de 28,8%, à 120 791 mégawatts, selon les données rendues publiques lundi 2 février par le Conseil mondial de l'Energie éolienne (GWEC).
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : il y a une demande énorme et croissante dans le monde, nous sommes en passe d'atteindre notre objectif d'économiser 1,5 milliard de tonnes de CO2 par an d'ici à 2020 », explique Steve Sawyer, secrétaire général du GWEC, qui regroupe les acteurs et associations de l'industrie éolienne.
+38% en France
Dans le détail, les Etats-Unis prennent la tête du classement avec 25 170 mégawatts, chiffre fourni par l'AWEA mi-janvier. L'Europe rassemble à elle seule plus de la moitié des capacités mondiales, avec 65 946 MW, soit une hausse de 15%. L'Allemagne, qui perd sa place de leader, détient 23 900MW.
Un chiffre bien plus élevé que celui de la France qui s'élève à 3 404 MW, en progression de 38% tout de même.
La Chine affiche une très nette progression, ses capacités ayant doublé en 2008 à 12 200MW. Le GWEC table sur une importante expansion de l'énergie éolienne dans ce pays, qui serait susceptible de devenir deuxième producteur mondial à l'horizon 2010.
La crise n'a pas épargné le secteur, en asséchant les finances de certains projets par exemple. Mais les Etats ont développé des subventions pour soutenir l'énergie propre, comme en Allemagne avec l'instauration d'un prix de base garanti.
Le nouveau président américain, Barack Obama, souhaite doubler la production d'énergie alternative de son pays au cours des trois prochaines années.
Barbara Leblanc
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... 008.157528
L'énergie éolienne a connu un important essor en 2008 dans le monde. Les capacités disponibles pour cette énergie ont cru de 28,8%, à 120 791 mégawatts, selon les données rendues publiques lundi 2 février par le Conseil mondial de l'Energie éolienne (GWEC).
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : il y a une demande énorme et croissante dans le monde, nous sommes en passe d'atteindre notre objectif d'économiser 1,5 milliard de tonnes de CO2 par an d'ici à 2020 », explique Steve Sawyer, secrétaire général du GWEC, qui regroupe les acteurs et associations de l'industrie éolienne.
+38% en France
Dans le détail, les Etats-Unis prennent la tête du classement avec 25 170 mégawatts, chiffre fourni par l'AWEA mi-janvier. L'Europe rassemble à elle seule plus de la moitié des capacités mondiales, avec 65 946 MW, soit une hausse de 15%. L'Allemagne, qui perd sa place de leader, détient 23 900MW.
Un chiffre bien plus élevé que celui de la France qui s'élève à 3 404 MW, en progression de 38% tout de même.
La Chine affiche une très nette progression, ses capacités ayant doublé en 2008 à 12 200MW. Le GWEC table sur une importante expansion de l'énergie éolienne dans ce pays, qui serait susceptible de devenir deuxième producteur mondial à l'horizon 2010.
La crise n'a pas épargné le secteur, en asséchant les finances de certains projets par exemple. Mais les Etats ont développé des subventions pour soutenir l'énergie propre, comme en Allemagne avec l'instauration d'un prix de base garanti.
Le nouveau président américain, Barack Obama, souhaite doubler la production d'énergie alternative de son pays au cours des trois prochaines années.
Barbara Leblanc
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... 008.157528
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Il faut parfois relire le titre du forum pour y revenir. Car en effet il n'y a pas que du vent dans les énergies renouvelables alternatives. C'est ainsi qu'EdF, sensible à beaucoup de pressions "amicales", semble vouloir reprendre les questions hydrauliques et notamment le développement des mini centrales dont le potentiel de développement reste assez élevé en France... et ailleurs.
C'est une bonne nouvelle qui devrait intéresser les Francs Comtois
A bientôt
Peqa
C'est une bonne nouvelle qui devrait intéresser les Francs Comtois
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Re: Energie Alternative pas que du vent!
Eoliennes et vent de polémiques
Les articles et reportages fleurissent ces temps-ci sur la question des éoliennes, accusées de tous les maux.
Etudions quelques-uns des "arguments" avancés par les anti-éoliens… qui sont la plupart du temps des pronucléaires mal déguisés.
Halte à la "tyrannie du CO2"
Selon les pronucléaires, le seul critère valable pour évaluer une énergie serait les émissions de CO2. Cela favorise le nucléaire, qui en émet relativement peu (c'est d'ailleurs de moins en moins vrai car les opérations d'extraction de l'uranium émettent des quantités grandissantes de CO2).
Mais il n'y a aucune raison de se plier à ce diktat : une énergie doit être évaluée sur un ensemble de critères : risques de catastrophe, rejets dans l'environnement, production de déchets (radioactifs ou autres), créations d'emplois, décentralisation, démocratie. Ce qui est certain, c'est que l'éolien est une énergie propre et renouvelable, et que le nucléaire est une énergie sale et non renouvelable.
Quand le vent arrête le nucléaire et le charbon…
Alors que les éoliennes ne produisent pas de CO2, elles sont accusées d'en dégager… indirectement : l'intermittence de la production éolienne entraînerait la mise en service de centrales thermiques (gaz, charbon) pour ajuster la production. La réalité est exactement inverse : quand il y a du vent, on peut stopper des centrales polluantes, thermiques ou nucléaires
. A condition bien sûr qu'il y ait assez d'éoliennes (voir plus loin les données sur la production éolienne, indûment accusée d'être négligeable).
Intermittence et prévisions
Il est rarissime que le vent soit absent partout : si des parcs éoliens sont judicieusement répartis sur le territoire d'un pays, il y a toujours des éoliennes qui fonctionnent. Par ailleurs, les prévisions météo concernant les vents sont très précises, il est donc facile de prévoir la production éolienne… et les besoins de production des autres filières.
Couplage des éoliennes avec les autres énergies renouvelables
La production éolienne est certes intermittente, mais elle peut parfaitement être couplée à d'autres productions renouvelables (hydroélectricité en particulier). Il est donc parfaitement faux de prétendre que les éoliennes impliquent l'utilisation de centrales thermiques. D'ailleurs, à terme, il ne restera que les énergies renouvelables…
Canicule, vent, centrales nucléaires, et panneaux solaires
Les pronucléaires rappellent que, pendant la canicule 2003, il y a eu fort peu de vent et que beaucoup d'éoliennes sont restées à l'arrêt. Certes, mais il a aussi fallu arrêter de nombreux réacteurs nucléaires, devenus impossibles à refroidir. Par contre, il est certain que l'énergie solaire ferait merveille pendant une canicule… à condition d'investir dans cette énergie, bien sûr. Les énergies renouvelables sont propres et complémentaires.
C'est le nucléaire qui est couplé à des centrales thermiques
Nous l'avons vu, il est injustement reproché aux éoliennes d'être responsables de certaines émissions de CO2, et dans le même temps le nucléaire est montré en exemple.
En réalité, c'est le nucléaire, du fait du manque de souplesse de sa production, qui doit être couplé en continu à des centrales thermiques qui couvrent les pointes de consommation. C'est donc bien le nucléaire qui est responsable d'importantes émissions de CO2.
Il est possible de stocker l'énergie éolienne
Non, rassurez-vous, il ne s'agit pas de faire des "réserves de vent" ! Le problème de l'intermittence de la production est en voie d'être réglé grâce à des systèmes de stockage de l'énergie (bien lire de l'énergie et non de l'électricité) – par exemple la compression de l'air ou le stockage d'eau en hauteur – qui permettent de produire ensuite de l'électricité lorsque le vent manque. Seuls ceux qui ne croient pas au Progrès – en particulier ceux qui soutiennent le nucléaire, énergie archaïque – sont sceptiques sur la mise en œuvre de ces techniques "anti-intermittence".
La production éolienne est désormais massive
Au niveau mondial, ce sont désormais 100 000 MW éoliens qui sont installés, soit l'équivalent de 100 réacteurs nucléaires. En considérant qu'une éolienne fonctionne en moyenne 30% du temps, cela fait l'équivalent de la production d'une trentaine de réacteurs nucléaires. Ces chiffres sont en augmentation exponentielle : l'éolien est en passe de devenir une énergie de masse. (A noter : un réacteur nucléaire est tout de même arrêté environ 20% du temps, et beaucoup plus en cas d'incident).
Il ne s'agit pas de "remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes"
Pour tenter de décrédibiliser les énergies renouvelables, les pronucléaires calculent le nombre d'éoliennes qu'il faudrait pour remplacer les réacteurs nucléaires. C'est absurde : la première chose à faire est de réduire la consommation d'énergie et d'éliminer les immenses gaspillages… dont EDF est d'ailleurs en grande partie responsable : pour "justifier" le nucléaire, la surconsommation d'électricité est un véritable sport national !
Installer des éoliennes "entre les réacteurs nucléaires" est absurde
Développer les énergies renouvelables n'a de sens que si l'objectif final est de faire disparaître les industries polluantes (nucléaire, charbon, etc). Or EDF, Areva ou Total investissent actuellement dans les éoliennes… tout en continuant à développer leurs activités dans le nucléaire ou les énergies fossiles. Ajouter des éoliennes sans réduire la consommation d'énergie est un non sens.
L'éolien à quel prix ?
Le Figaro du 11 février 2008 a publié un grand dossier anti-éolien dans lequel, grâce à des calculs très contestables, il est prétendu que l'éolien pourrait coûter à la France 3 à 5 milliards d'euros par an.
Or, vrai ou faux, ce chiffre est négligeable : la France a importé en 2006 pour 49 milliards d'euros de pétrole et gaz. Cette facture augmente d'ailleurs chaque année.
De plus, le démantèlement des installations nucléaires et la gestion (impossible) des déchets radioactifs vont coûter des centaines de milliards d'euros. Qui peut croire que c'est l'énergie éolienne, alors que le vent nous est fourni gratuitement, qui va nous ruiner ?
Sur votre facture EDF…
Les pronucléaires prétendent que la CSPE (Contribution au Service Public de l'Électricité), que l'on peut noter sur sa facture EDF, est due au surcoût des énergies renouvelables et en particulier de l'éolien. C'est faux : seule une infime fraction de cette taxe est concernée… malheureusement : en effet, ce serait une bonne chose qu'EDF investisse beaucoup plus dans les énergies renouvelables…
Il restera toujours du vent…
Les énergies renouvelables ont pour avantage d'êtres propres, complémentaire, et surtout inépuisables : même s'il souffle de façon irrégulière, il y aura toujours du vent. On ne peut pas en dire autant des énergies fossiles et du nucléaire dont le combustible, l'uranium, sera épuisé dans quelques décennies.
Eoliennes : impact minime sur les oiseaux
Les études européennes (dont l'étude de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage) font état d'une moyenne de 0,4 à 1,3 oiseau tué par éolienne et par an, un chiffre très faible par rapport aux dommages causés par la circulation routière, les pylônes électriques, les lignes à haute tension ou encore les baies vitrées. (Cf dépêche AFP du 7 décembre 2004)
Le nucléaire défigure les paysages bien plus que les éoliennes
Il y a en France environ 1500 éoliennes (et 30 000 en Allemagne). C'est fort peu comparé aux 200 000 grands pylônes électriques – et aux lignes qu'ils portent – qui défigurent la France de part en part.
C'est le nucléaire, du fait de l'extrême centralisation de sa production, qui est la cause du si grand nombre de pylônes, car il faut acheminer l'électricité sur des centaines de kilomètres.
Pour les touristes, les éoliennes valorisent la région
Un sondage CSA commandé en par la région Languedoc-Roussillon a montré que 92% des touristes, interrogés sur 25 sites en pleine période touristique, considèrent l’utilisation des éoliennes comme "une bonne chose".
Seulement 16% estiment qu'elles "dégradent le paysage dans lequel elles sont implantées". Mieux : les touristes interrogés dans des sites où existent des éoliennes ou qui en ont vu sont nettement plus favorables aux éoliennes que ceux qui n'en ont pas vu.
L'énergie éolienne est contrôlable par les citoyens
Le nucléaire est marqué par l'opacité et la centralisation, les citoyens en sont maintenus à l'écart par de hautes clôtures, des vigiles, des gendarmes. Au contraire, l'éolien est décentralisé, accessible (vous pouvez entrer dans un parc éolien, pas dans une centrale nucléaire) et facilement contrôlable.
Qui est Christian Gérondeau ?
Auteur de Écologie, la grande arnaque, grand pourfendeur d'éoliennes, souvent invité à la télévision et cité dans d'innombrables articles, M. Gérondeau n'est autre que le président de la Fédération française des automobiles clubs.
Il n'est donc pas spécialiste de l'environnement mais au contraire… de la pollution. Et pourtant, il a bénéficié d'une incroyable couverture de presse pour dénoncer le "péril éolien". On comprend que le puissant lobby de l'automobile veuille détourner l'attention de ses pollutions, bien réelles. Mais il est curieux que des médias se prêtent à cette opération de désinformation.
Qu'est-ce que la Fédération environnement durable ?
Sous une dénomination qui laisse croire à une association environnementaliste, cette organisation n'est autre que le regroupement des anti-éoliens. Sur le site web associé, on constate rapidement que, finalement, la "solution" proposée par ces gens est de continuer à investir dans le nucléaire…
La mobilisation "anti-éolienne" est infime
Les anti-éoliens ont organisé le 6 octobre 2007 une "manifestation nationale" à Paris. Sur le site de leur "Collectif du 6 octobre", il est question d' "un millier de manifestants".
Au vu des photos, on peut au mieux en accorder quelques centaines. La mobilisation anti-éolienne bénéficie donc d'une couverture de presse inversement proportionnelle à son importance. Elle est infime, surtout comparée aux manifestations antinucléaires (60 000 personnes le 17 mars 2007).
NB : pour ce qui est des autres "nuisances" supposées de l'éolien (les pronucléaires vont jusqu'à prétendre que les éoliennes sont dangereuses pour la santé !).
Source Réseau sortir du nucléaire : http://www.sortirdunucleaire.org/
Nous vous renvoyons également au lien suivant pour plus d'informations :
http://www.planete-eolienne.fr
Les articles et reportages fleurissent ces temps-ci sur la question des éoliennes, accusées de tous les maux.
Etudions quelques-uns des "arguments" avancés par les anti-éoliens… qui sont la plupart du temps des pronucléaires mal déguisés.
Halte à la "tyrannie du CO2"
Selon les pronucléaires, le seul critère valable pour évaluer une énergie serait les émissions de CO2. Cela favorise le nucléaire, qui en émet relativement peu (c'est d'ailleurs de moins en moins vrai car les opérations d'extraction de l'uranium émettent des quantités grandissantes de CO2).
Mais il n'y a aucune raison de se plier à ce diktat : une énergie doit être évaluée sur un ensemble de critères : risques de catastrophe, rejets dans l'environnement, production de déchets (radioactifs ou autres), créations d'emplois, décentralisation, démocratie. Ce qui est certain, c'est que l'éolien est une énergie propre et renouvelable, et que le nucléaire est une énergie sale et non renouvelable.
Quand le vent arrête le nucléaire et le charbon…
Alors que les éoliennes ne produisent pas de CO2, elles sont accusées d'en dégager… indirectement : l'intermittence de la production éolienne entraînerait la mise en service de centrales thermiques (gaz, charbon) pour ajuster la production. La réalité est exactement inverse : quand il y a du vent, on peut stopper des centrales polluantes, thermiques ou nucléaires
. A condition bien sûr qu'il y ait assez d'éoliennes (voir plus loin les données sur la production éolienne, indûment accusée d'être négligeable).
Intermittence et prévisions
Il est rarissime que le vent soit absent partout : si des parcs éoliens sont judicieusement répartis sur le territoire d'un pays, il y a toujours des éoliennes qui fonctionnent. Par ailleurs, les prévisions météo concernant les vents sont très précises, il est donc facile de prévoir la production éolienne… et les besoins de production des autres filières.
Couplage des éoliennes avec les autres énergies renouvelables
La production éolienne est certes intermittente, mais elle peut parfaitement être couplée à d'autres productions renouvelables (hydroélectricité en particulier). Il est donc parfaitement faux de prétendre que les éoliennes impliquent l'utilisation de centrales thermiques. D'ailleurs, à terme, il ne restera que les énergies renouvelables…
Canicule, vent, centrales nucléaires, et panneaux solaires
Les pronucléaires rappellent que, pendant la canicule 2003, il y a eu fort peu de vent et que beaucoup d'éoliennes sont restées à l'arrêt. Certes, mais il a aussi fallu arrêter de nombreux réacteurs nucléaires, devenus impossibles à refroidir. Par contre, il est certain que l'énergie solaire ferait merveille pendant une canicule… à condition d'investir dans cette énergie, bien sûr. Les énergies renouvelables sont propres et complémentaires.
C'est le nucléaire qui est couplé à des centrales thermiques
Nous l'avons vu, il est injustement reproché aux éoliennes d'être responsables de certaines émissions de CO2, et dans le même temps le nucléaire est montré en exemple.
En réalité, c'est le nucléaire, du fait du manque de souplesse de sa production, qui doit être couplé en continu à des centrales thermiques qui couvrent les pointes de consommation. C'est donc bien le nucléaire qui est responsable d'importantes émissions de CO2.
Il est possible de stocker l'énergie éolienne
Non, rassurez-vous, il ne s'agit pas de faire des "réserves de vent" ! Le problème de l'intermittence de la production est en voie d'être réglé grâce à des systèmes de stockage de l'énergie (bien lire de l'énergie et non de l'électricité) – par exemple la compression de l'air ou le stockage d'eau en hauteur – qui permettent de produire ensuite de l'électricité lorsque le vent manque. Seuls ceux qui ne croient pas au Progrès – en particulier ceux qui soutiennent le nucléaire, énergie archaïque – sont sceptiques sur la mise en œuvre de ces techniques "anti-intermittence".
La production éolienne est désormais massive
Au niveau mondial, ce sont désormais 100 000 MW éoliens qui sont installés, soit l'équivalent de 100 réacteurs nucléaires. En considérant qu'une éolienne fonctionne en moyenne 30% du temps, cela fait l'équivalent de la production d'une trentaine de réacteurs nucléaires. Ces chiffres sont en augmentation exponentielle : l'éolien est en passe de devenir une énergie de masse. (A noter : un réacteur nucléaire est tout de même arrêté environ 20% du temps, et beaucoup plus en cas d'incident).
Il ne s'agit pas de "remplacer les centrales nucléaires par des éoliennes"
Pour tenter de décrédibiliser les énergies renouvelables, les pronucléaires calculent le nombre d'éoliennes qu'il faudrait pour remplacer les réacteurs nucléaires. C'est absurde : la première chose à faire est de réduire la consommation d'énergie et d'éliminer les immenses gaspillages… dont EDF est d'ailleurs en grande partie responsable : pour "justifier" le nucléaire, la surconsommation d'électricité est un véritable sport national !
Installer des éoliennes "entre les réacteurs nucléaires" est absurde
Développer les énergies renouvelables n'a de sens que si l'objectif final est de faire disparaître les industries polluantes (nucléaire, charbon, etc). Or EDF, Areva ou Total investissent actuellement dans les éoliennes… tout en continuant à développer leurs activités dans le nucléaire ou les énergies fossiles. Ajouter des éoliennes sans réduire la consommation d'énergie est un non sens.
L'éolien à quel prix ?
Le Figaro du 11 février 2008 a publié un grand dossier anti-éolien dans lequel, grâce à des calculs très contestables, il est prétendu que l'éolien pourrait coûter à la France 3 à 5 milliards d'euros par an.
Or, vrai ou faux, ce chiffre est négligeable : la France a importé en 2006 pour 49 milliards d'euros de pétrole et gaz. Cette facture augmente d'ailleurs chaque année.
De plus, le démantèlement des installations nucléaires et la gestion (impossible) des déchets radioactifs vont coûter des centaines de milliards d'euros. Qui peut croire que c'est l'énergie éolienne, alors que le vent nous est fourni gratuitement, qui va nous ruiner ?
Sur votre facture EDF…
Les pronucléaires prétendent que la CSPE (Contribution au Service Public de l'Électricité), que l'on peut noter sur sa facture EDF, est due au surcoût des énergies renouvelables et en particulier de l'éolien. C'est faux : seule une infime fraction de cette taxe est concernée… malheureusement : en effet, ce serait une bonne chose qu'EDF investisse beaucoup plus dans les énergies renouvelables…
Il restera toujours du vent…
Les énergies renouvelables ont pour avantage d'êtres propres, complémentaire, et surtout inépuisables : même s'il souffle de façon irrégulière, il y aura toujours du vent. On ne peut pas en dire autant des énergies fossiles et du nucléaire dont le combustible, l'uranium, sera épuisé dans quelques décennies.
Eoliennes : impact minime sur les oiseaux
Les études européennes (dont l'étude de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage) font état d'une moyenne de 0,4 à 1,3 oiseau tué par éolienne et par an, un chiffre très faible par rapport aux dommages causés par la circulation routière, les pylônes électriques, les lignes à haute tension ou encore les baies vitrées. (Cf dépêche AFP du 7 décembre 2004)
Le nucléaire défigure les paysages bien plus que les éoliennes
Il y a en France environ 1500 éoliennes (et 30 000 en Allemagne). C'est fort peu comparé aux 200 000 grands pylônes électriques – et aux lignes qu'ils portent – qui défigurent la France de part en part.
C'est le nucléaire, du fait de l'extrême centralisation de sa production, qui est la cause du si grand nombre de pylônes, car il faut acheminer l'électricité sur des centaines de kilomètres.
Pour les touristes, les éoliennes valorisent la région
Un sondage CSA commandé en par la région Languedoc-Roussillon a montré que 92% des touristes, interrogés sur 25 sites en pleine période touristique, considèrent l’utilisation des éoliennes comme "une bonne chose".
Seulement 16% estiment qu'elles "dégradent le paysage dans lequel elles sont implantées". Mieux : les touristes interrogés dans des sites où existent des éoliennes ou qui en ont vu sont nettement plus favorables aux éoliennes que ceux qui n'en ont pas vu.
L'énergie éolienne est contrôlable par les citoyens
Le nucléaire est marqué par l'opacité et la centralisation, les citoyens en sont maintenus à l'écart par de hautes clôtures, des vigiles, des gendarmes. Au contraire, l'éolien est décentralisé, accessible (vous pouvez entrer dans un parc éolien, pas dans une centrale nucléaire) et facilement contrôlable.
Qui est Christian Gérondeau ?
Auteur de Écologie, la grande arnaque, grand pourfendeur d'éoliennes, souvent invité à la télévision et cité dans d'innombrables articles, M. Gérondeau n'est autre que le président de la Fédération française des automobiles clubs.
Il n'est donc pas spécialiste de l'environnement mais au contraire… de la pollution. Et pourtant, il a bénéficié d'une incroyable couverture de presse pour dénoncer le "péril éolien". On comprend que le puissant lobby de l'automobile veuille détourner l'attention de ses pollutions, bien réelles. Mais il est curieux que des médias se prêtent à cette opération de désinformation.
Qu'est-ce que la Fédération environnement durable ?
Sous une dénomination qui laisse croire à une association environnementaliste, cette organisation n'est autre que le regroupement des anti-éoliens. Sur le site web associé, on constate rapidement que, finalement, la "solution" proposée par ces gens est de continuer à investir dans le nucléaire…
La mobilisation "anti-éolienne" est infime
Les anti-éoliens ont organisé le 6 octobre 2007 une "manifestation nationale" à Paris. Sur le site de leur "Collectif du 6 octobre", il est question d' "un millier de manifestants".
Au vu des photos, on peut au mieux en accorder quelques centaines. La mobilisation anti-éolienne bénéficie donc d'une couverture de presse inversement proportionnelle à son importance. Elle est infime, surtout comparée aux manifestations antinucléaires (60 000 personnes le 17 mars 2007).
NB : pour ce qui est des autres "nuisances" supposées de l'éolien (les pronucléaires vont jusqu'à prétendre que les éoliennes sont dangereuses pour la santé !).
Source Réseau sortir du nucléaire : http://www.sortirdunucleaire.org/
Nous vous renvoyons également au lien suivant pour plus d'informations :
http://www.planete-eolienne.fr