Energie Alternative pas que du vent!

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lionel
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par lionel »

Ben, va en voir. Ça te donnera une idée. :cry:
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
sochalien 25
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par sochalien 25 »

Tant qui mettent pas les éoliennes à 300 m d'habitations, sa va, c'est sur que pour le paysage c'est pas très bien mais il y a tout le temps des inconvénients !!!
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peqa
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par peqa »

Bonsoir à chacun,

Deux mots rapides pour éclairer certains des points évoqués ici:

(1) - La géothermie
Je parle ici de la géothermie de basse énergie, celle à moins de 100/130°C qui permet, à partir d'eaux naturellement chaudes provenant de réservoirs profonds, de faire du chauffage urbain. J'ai bien connu toutes les installations de la Région parisienne, réalisées à partir de 1980. Il faut savoir qu'aucune de ces installations n'est rentable. Elles sont de surcroît fort mal exploitées. Je donnerai quelques détails si utiles. Rappelons seulement que le réservoir exploité en RP est celui du "Dogger", situé selon les zones entre 900 et 1200 mètres de profondeur. Eau salée à 80/90°C. Après récupération d'une partie de la chaleur (par échangeur) l'eau est réinjectée dans le réservoir.

(2) - Aides fiscales
Je viens de payer un supplément d'impôt de plus de 1500 Euros car j'avais déduit de mes revenus les coûts d'achat d'une chaudière "basse température" sensée économiser 30% environ de fuel. Installation réalisée en 2004. Le drame des aides fiscales est que personne ne lit le détail du code des impôts qui, le plus souvent, dans des alinéas écrit en caractères très petits et quasi illisibles, vide de sa substance ce que la presse annonce en gros titres. J'ai donc décidé de ne plus tenir aucun compte des soi-disant aides fiscales pour l'avenir et j'invite tout citoyen prudent à adopter la même attitude.
J'ai fait remettre en service la citerne de ma propriété pour utiliser les eaux de pluie (pompe, circuit électrique, tuyauterie). Je n'ai pas vu l'ombre du début d'une aide fiscale.

A bientôt
Peqa
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Domi
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

La Chine : bientôt leader des énergies renouvelables ?

La Chine pourrait bientôt devenir leader des énergies renouvelables dans le monde. Une nouvelle étonnante quand on sait que l’air de Pékin est toujours aussi pollué et que le pays est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre de la planète…

L’accueil des Jeux Olympiques à Pékin a été vivement critiqué, fortement décrié et a fait trembler les foules. Mais à présent que les jeux sont ouverts, une nouvelle vient de tomber... qui ne peut que ravir la Chine ! Selon un rapport de l’Institut Worldwatch (organisation de recherche environnementale américaine), le Pays du Milieu est en train de devenir un leader des énergies renouvelables. Etrange paradoxe pour un pays qui appartient au groupe des plus gros pollueurs de la planète…

15% d’énergies renouvelables en 2020 pour la Chine

La Chine semble pourtant sur la bonne voie pour atteindre son objectif en matière d’environnement, celui de produire 15% de ses besoins énergétiques à partir des énergies renouvelables. En 2050, cette part pourrait être de 30%. Aujourd’hui, elle est seulement de 8% mais la Chine fait d’énormes efforts…

Face aux enjeux environnementaux planétaires, alors que le pays se développe et que le besoin énergétique de ses habitants (plus d’un milliard) grandit, la Chine cherche à diversifier ses sources d’énergie. Elle prévoit d’investir environ 180 milliards d’euros d’ici 2020 dans les énergies renouvelables. Selon l’étude de Worldwatch, la Chine devrait dépasser les pays occidentaux en termes d’innovations technologiques vertes.

Chine : quelles énergies renouvelables se développent ?

Parmi les énergies renouvelables fortement mises à contribution, l’énergie éolienne est celle qui connaît la plus forte croissance en Chine. Fin 2007, la capacité du pays était de 6 GW, pour un objectif de 10 GW à l’horizon 2010. La Chine est également un des plus gros exportateurs mondiaux de turbines éoliennes.

L’énergie solaire connaît également un fort développement. La Chine est le premier producteur d’équipements solaires photovoltaïques et se place dans les trois premiers producteurs d’énergie solaire, juste derrière le Japon.

Les chauffe-eau solaires connaissent également une croissance rapide : 10% des foyers chinois en seraient déjà équipés !

Enfin, la Chine possède un excellent potentiel hydraulique.

Energies renouvelables et Jeux Olympiques

L’énergie solaire sera largement utilisée lors des Jeux Olympiques. L’éclairage des pelouses, des rues du village, le chauffage des différents stades, ainsi que 90% de l’eau chaude utilisée dans le village olympique dépendront de cette énergie. Les spectateurs devraient recevoir des billets de transport en commun afin de limiter la circulation dans la capitale et 400 autobus alimentés au gaz naturel devraient être introduits.

Malgré les efforts réalisés dans le domaine des énergies renouvelables, l’air de la Chine et avant tout celui de Pékin reste extrêmement pollué. La situation géographique de la capitale (entourée de hautes montagnes) ne facilitant pas les choses…

http://www.naturavox.fr:80/article.php3?id_article=4868
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Message par Domi »

Agrocarburants : les banques françaises financent une fausse solution selon une organisation écologique

Les Amis de la Terre viennent de publier un nouveau rapport sur le financement européen des agrocarburants en Amérique latine qui révèle l'implication des plus grandes banques françaises, avec BNP Paribas en tête, la Société Générale, le Crédit Agricole, Natixis et Banque Populaire parmi les sources de financement.

Les Amis de la Terre demandent aux banques françaises impliquées de cesser immédiatement leur participation à l'expansion rapide des agrocarburants, qui aggravent la déforestation à grande échelle et les conflits sociaux, menacent la souveraineté alimentaire dans un contexte de
Alors que, selon les Nations Unies et la Banque mondiale, plus de 100 millions de personnes font actuellement face à une famine aigüe à cause de la hausse des prix des denrées alimentaires, les agrocarburants sont de plus en plus accusés de participer à cette crise et même de l'aggraver. Le rapport “Le financement européen de la production d'agrocarburants en Amérique latine” publié aujourd'hui par Les Amis de la Terre met en évidence les milliards d'euros d'investissements réalisés par les plus grandes banques européennes telles que HSBC, BNP Paribas, Barclays ou UBS, dans la production et le commerce de sucre de canne, de fèves de soja et d'huile de palme en Amérique latine.

Sylvain Angerand, chargé de campagne Forêts aux Amis de la Terre, explique : “Les agrocarburants d'Amérique latine sont de plus en plus importés en Europe. Leur production à grande échelle dans des pays comme le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et la Colombie est extrêmement controversée car elle mène à la destruction de l'Amazonie et d'autres écosystèmes précieux, ainsi qu'à la contamination d'eau potable. Les plantations géantes mènent également à la violation des droits humains des paysans locaux qui travaillent dans des conditions allant jusqu'à des formes d'esclavage moderne au Brésil”.

“Toutes les grandes banques européennes ont investi des milliards d'euros ces dernières années dans les entreprises lucratives de production d'agrocarburants comme Cargill, Bunge, ADM, Cosan et Brasil Ecodiesel. Plusieurs de ces entreprises ont été impliquées et condamnées pour leurs activités illégales en Amérique latine [2] ”, dénonce Sébastien Godinot, coordonnateur des campagnes aux Amis de la Terre.

On retrouve parmi ces investisseurs les grandes banques françaises telles que BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Agricole, Natixis, la Banque Populaire ou encore AXA qui sont chacune impliquées financièrement dans trois ce ces compagnies de production, et même dans cinq pour BNP Paribas. Yann Louvel, chargé de campagne Finance privée aux Amis de la Terre, demande : “Les agrocarburants constituent un business en plein boom dans lequel les banques françaises ont largement investi alors que des millions de personnes souffrent de la famine et que la destruction de l'environnement se poursuit. Les banques doivent immédiatement stopper leurs investissements dans ce secteur”.

Les Amis de la Terre demandent également à la Commission Européenne la révision de son objectif de 10% d'agrocarburants obligatoires dans les transports d'ici 2020, un objectif « irresponsable » selon les Nations Unies [3] et qui ne fera qu'exacerber les tensions. Les agrocarburants sont présentés comme une solution aux changements climatiques alors que les dernières recherches scientifiques mettent en doute leur intérêt climatique : ils pourraient au contraire accroître les émissions de gaz à effet de serre, notamment en incluant l'impact du changement d'usage des sols.
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Carlos Minc veut protéger l'Amazonie des biocarburants

Successeur de Marina Silva à la tête du ministère brésilien de l'environnement, Carlos Minc a été reçu, lundi 20 mai, par le président Luiz Inacio Lula da Silva. Le nouveau ministre veut renforcer la présence de l'armée dans les zones protégées de l'Amazonie, dont il souhaite augmenter les surfaces.

"Aucun arbre ne sera coupé pour la production de biocarburants pendant ma gestion", a-t-il promis lors d'une récente conférence de presse à Paris. La déforestation illégale a connu une recrudescence en 2007.

Figure emblématique de l'écologie, Marina Silva a quitté le gouvernement le 13 mai en faisant état de "divergences" à propos du développement de l'Amazonie. Cinq jours plus tôt, lors du lancement du "Plan pour une Amazonie durable", elle avait été surprise par le choix de Roberto Mangabeira Unger, ministre des affaires stratégiques, pour coordonner le programme amazonien. "Mangabeira Unger est un bon chercheur, mais il est à Brasilia, trop éloigné de l'Amazonie, qui a besoin d'une approche régionale", estime M. Minc.

Secrétaire à l'environnement de l'Etat de Rio de Janeiro, M. Minc s'est fait remarquer par l'octroi, en temps record, de l'"autorisation environnementale" nécessaire pour la construction d'un complexe pétrochimique à Itaborai (45 km au nord de Rio). En dix-sept mois, il a accordé plus de 2 000 autorisations. "Le Brésil a besoin d'une loi de licences moins bureaucratique, plus rigoureuse", affirme M. Minc. Il espère ainsi rapprocher l'écologie et l'industrie, et obtenir plus de ressources, y compris de la communauté internationale. Il veut également adopter des incitations fiscales pour la préservation de l'environnement.

Cofondateur du Parti vert brésilien, lauréat du prix Global 500 des Nations unies pour les activistes engagés dans la protection de l'environnement, Carlos Minc a adhéré au Parti des travailleurs (PT, gauche), la formation du président Lula, à la fin des années 1980.


source: Le Monde

http://news.deforestation-amazonie.org/actu.php?id=253
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

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energie renouvelable ne constitue encore que 6,6 % du total en France.

Les Français vont-ils se convertir aux énergies vertes ? Les suites du « Grenelle de l'environnement » de l'automne 2007 poussent dans cette direction, mais il reste à faire. L'an dernier, les énergies renouvelables ont représenté 6,6 % de la consommation totale française d'énergie. Au premier abord, la France n'est pas un si mauvais élève : grâce notamment à ses ressources en bois et en hydroélectricité, sa production d'énergies renouvelables arrive en deuxième position dans l'Union européenne derrière l'Allemagne. Toutefois, on est encore loin des objectifs fixés par Bruxelles pour 2020, qui visent, entre autres, à parvenir à une part de 20 % de renouvelables dans le bouquet énergétique de l'Union.
Une autre échéance est fixée, en 2010 celle-là : elle concerne les renouvelables dans la production d'électricité, et fixe à la France une part de 21 %. D'ores et déjà inaccessible, cet objectif est repoussé à 2013. Et pour y parvenir, il faut commencer par inverser la tendance : par rapport aux années 1990, la proportion d'électricité verte dans la production totale d'électricité a reculé !
Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. D'abord, la progression de la consommation d'électricité a été supérieure à l'augmentation des capacités de production d'énergie « verte ». Ensuite, le système hydroélectrique français constitue une véritable richesse, mais il a ses faiblesses. En 2007, il a fourni 88 % de l'électricité d'origine renouvelable (contre 6 % pour l'éolien, 2,5 % pour les déchets urbains, 2,2 % pour le bois et 0,8 % pour le biogaz et le photovoltaïque). Mais lorsque la pluviométrie est faible et que le niveau des retenues d'eau des barrages est bas, la production baisse. Ainsi, de 2002 à 2005, les turbines des barrages ont été moins mises à contribution.
Un virage amorcé
Toutefois, en 2007, la situation s'est un peu améliorée pour l'hydroélectricité, de sorte que les énergies renouvelables toutes origines confondues ont assuré la production de 66,4 milliards de kWh sur un total de 570 milliards (à 78 % d'origine nucléaire). Malgré tout, la part de l'électricité d'origine renouvelable dans la consommation intérieure brute d'électricité n'a pas dépassé 13 %, alors qu'elle fut très souvent supérieure à 15 % et approcha même les 20 % au cours de la précédente décennie, d'après les statistiques de l'Institut français des énergies renouvelables (IFEN).
Mais un virage s'est amorcé, grâce notamment à l'éolien. L'an dernier, la production d'énergie provenant de la force du vent a bondi de 85 %, puis encore de 45 % au premier semestre 2008. Au total, sa production a été multipliée par… 14 entre 2002 et 2007 ! « Quelque 2 200 éoliennes sont maintenant installées sur le territoire, représentant une puissance de 3 000 mégawatts » , précise Nicolas Wolff, directeur général de la filiale française de Vestas, leader mondial de la construction d'éoliennes. De quoi, en théorie, produire l'électricité pour 3 millions de personnes.
Comparativement, avec une production environ dix fois inférieure à celle de l'éolien, l'électricité d'origine solaire photovoltaïque reste confidentielle, mais elle se développe. Quant au bois, il constitue une ressource traditionnelle qui, remise au goût du jour, ne cesse de progresser. C'est une vraie richesse, surtout destinée à la production d'énergie thermique. En 2007, elle a assuré les trois quarts du thermique renouvelable et, dans l'électricité, elle représente plus du tiers de la production d'origine éolienne.
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

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Eau, soleil, vent…
les atouts de la France

lefigaro.fr
HYDROÉLECTRICITÉ : un plan de relance
La France dispose du deuxième parc de production d'énergie hydroélectrique en Europe, après la Norvège. Mais pour le système parvenu aujourd'hui à maturité, le grand défi consiste à trouver les clés pour développer encore une production qui représente 12 % du total de l'électricité produite en France. Avant la fin de l'année, Jean-Louis Borloo doit présenter un plan de relance de l'hydroélectricité, le premier depuis un demi-siècle. Ce plan, dévoilé par le ministre de l'Écologie et de l'Énergie cet été prévoit le renouvellement des concessions des 400 plus grands barrages français ; les appels à candidature auront lieu en 2009. Ainsi, le quart de la puissance hydroélectrique française devrait être remis en concurrence en 2020.
Ce plan implique aussi des investissements importants pour augmenter les capacités de production grâce à de nouvelles turbines qui permettront d'accroître de 30 % la puissance installée des barrages. Par ces dispositions, les 1 700 petites installations et 400 barrages plus importants construits sur les fleuves de l'Hexagone devraient pouvoir produire 10 % d'électricité en plus chaque année pour que la France atteigne en 2020 ses objectifs européens.
ÉOLIEN : 600 nouvelles machines en 2008
En matière d'éolien, la France dispose du deuxième potentiel de vent en Europe après le Royaume-Uni. Parmi les Régions les plus engagées, la Picardie arrive aujourd'hui en tête avec, en 2008, 17 % de la consommation d'électricité domestique produite par l'éolien, devançant la Région Centre, la Lorraine, la Champagne-Ardenne et le Languedoc-Roussillon qui se si¬tuent entre 13 et 15 %.
Le nombre d'éoliennes mises en service chaque année est croissant : ainsi, alors que seulement moins d'une centaine de machines n'entraient en exploitation chaque année entre 2000 et 2003, on en a compté près de 400 en 2006, environ 550 en 2007 et plus de 600 unités nouvelles sont prévues pour 2008.
BIOMASSE : un gisement prometteur
C'est surtout dans la production d'énergie thermique que la biomasse est utilisée : selon l'Ademe, la valorisation énergétique du bois, mais aussi la méthanisation de boues d'épuration urbaines ou industrielles (biogaz) et l'incinération de déchets ménagers pourraient représenter 14 à 18 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2015, contre quelque 10 millions aujourd'hui. La biomasse joue un rôle important dans l'augmentation prévue de 50 % de la production de chaleur d'origine renouvelable vers 2015. Toutefois, sa place est moins importante dans la production d'énergie électrique.
SOLAIRE : une surchauffe tardive
Pour atteindre les objectifs du « Grenelle de l'environnement », qui suppose de multiplier par 100 la production d'énergie d'origine solaire en 2020, la France semble mal partie. Certes, il est prévu dans la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique (loi Pope de juillet 2005) d'installer 200 000 chauffe-eau solaires et 50 000 toitures équipées de dispositifs photovoltaïques d'ici à 2010, et de continuer ensuite sur le même rythme. L'énergie captée par les modules photovoltaïques peut être utilisée directement par les utilisateurs, mais l'électricité ainsi produite peut aussi être injectée sur le réseau EDF, qui s'engage par contrat à la racheter. Toutefois, avec seulement 323 000 m² de capteurs installés en France au cours de l'année 2007, les efforts ne sont pas à la hauteur des enjeux. En outre, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les deux tiers de la puissance installée en photovoltaïque concernent les territoires d'outre-mer et la Corse. Comparativement, en 2006, l'Allemagne s'est dotée de 1,5 million de m² supplémentaires soit la moitié de la totalité du marché européen, et dispose aujourd'hui de 8,5 millions de m² de capteurs installés, sur un total de quelque 20 millions en Europe
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

Jouanno : « Nous devons réduire nos consommations »

Chantal Jouanno, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), livre sa vision du développement des énergies renouvelables en France.

LE FIGARO. À quel rythme doivent progresser les énergies renouvelables en France, notamment dans l'électricité, compte tenu des objectifs affichés ?
Chantal Jouanno : En France, la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité augmente depuis 2005. Alors que la production d'origine hydraulique reste stable, l'éolien et le solaire photovoltaïque ont connu une très forte augmentation l'année dernière (+ 85 % pour l'éo¬lien, + 70 % pour le photovoltaïque). Toutefois, si le développement de ces énergies renouvelables est rapide, nous sommes encore sur des volumes réduits : 1 % de notre consommation d'électricité est d'origine éolienne. Cette part devrait monter à 3 % en 2010. Pour diversifier son bouquet énergétique et pour stabiliser ses émissions de gaz à effet de serre, la France s'est fixée, dans la loi énergie de 2005, un objectif de 21 % d'électricité d'origine renouvelable à l'horizon 2010 ; nous nous en approcherons probablement autour de 17 %. Quant à l'objectif proposé par la Commission europé¬enne pour 2020, soit 23 % de renouvelables dans la consommation finale d'énergie, il nous faudra, pour l'atteindre, non seulement recourir aux énergies renouvelables, mais surtout réduire nos consommations.
Comment soutenir le développement de l'électricité verte ?
Nous sommes sur des marchés naissants, plus ou moins matures. Pour permettre le développement des filières d'électri¬cité renouvelable, le gouvernement a fixé des tarifs d'achat. Ils permettent de compenser les surcoûts de production de ces énergies. Ainsi pour l'éolien, le tarif institué en 2001 et revu en 2006 a permis le développement de la filière, comme le montrent les derniers résultats. En ce qui concerne le photovoltaïque, le tarif d'achat, très incitatif, institué en 2006, a permis l'explosion de la production l'année dernière. Cependant, elle reste très marginale dans le bilan énergétique, car les technologies sont récentes. À mesure que l'ensemble de ces technologies arrivera à maturité, le différentiel de coût de production diminuera.
Y a-t-il des priorités dans les énergies renouvelables ?
Pour atteindre les objectifs proposés par la directive européenne en matière d'énergies renouvelables, nous devons agir sur la production de chaleur, la production d'électricité et la production de biocarburants. Le développement de la chaleur produite à partir d'énergies renouvelables solaire, bois, géothermie… est un levier d'action majeur. Les filières sont en effet aujourd'hui matures et compétitives. Le « Grenelle de l'environnement » prévoit, d'ail¬leurs, de créer un « fonds chaleur renouvelable » pour le développement de ces énergies.
En matière de production d'électricité, l'éolien sera au cœur des efforts. Au-delà de 2020, le solaire photovoltaïque devrait prendre la relève dans les priorités. Tout dépendra de l'é¬volution des technologies pour réduire le coût des panneaux solaires, pour les rendre plus performants, et pour stocker l'énergie.
Pour les biocarburants, le développement est déjà bien enclenché et le réel objectif sera de réaliser ce développement dans des conditions acceptables pour l'environnement et pour la sécurité alimentaire. Cela limitera le recours aux biocarburants de première génération et nous conduit à hâter la mise au point de la seconde génération qui utilisera des ressources ligneuses et non plus des ressources de type alimentaire.
Quels sont les plus grands défis ?
Le grand défi est la maîtrise des consommations d'énergie. Tout d'abord, dans le bâtiment, secteur d'action prioritaire du « Grenelle environnement ». Nous savons construire aujourd'hui des bâtiments qui consomment trois fois moins que ceux qui datent des Trente Glorieuses. On peut, sans rupture technolo¬gique, aller encore plus loin et construire des bâtiments qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Cependant, le principal défi se situe dans la rénovation du parc existant, pour lequel les techniques sont plus difficilement applicables. C'est pourtant le cœur du problème : 65 % des bâtiments de 2050 existent déjà aujourd'hui. Nous devons également agir sur les consommations spécifiques d'électricité qui ont explosé avec la multiplication des appareils électroménagers, des ordinateurs, etc. Enfin, il est nécessaire de réduire la consommation de carburant : ce qui passe par le durcissement des normes, le bonus-malus en fonction des émissions de CO2, l'abaissement de la vitesse moyenne et une nouvelle organisation des transports. Toutes ces mesures figurent dans les conclusions du « Grenelle de l'environnement ».
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par peqa »

Bonsoir Domi,
Je lis tout cela avec beaucoup d'intérêt car l'ensemble me rappelle mes jeunes années: le premier choc pétrolier (1973), puis le second au début des années 80.
Les textes et les propositions que je lis sont quasiment des "copier/coller" de ce qui se disait à l'époque. Depuis...nous n'avons rien fait, sauf évidemment la réalisation du Plan Messmer (équipement nucléaire) qui a sauvé la France. Sur les énergies nouvelles nous avançons à reculons et je reste très pessimiste pour l'avenir. Personne n'y croit vraiment et nous n'avons pas encore décidé de prendre le taureau par les cornes. L'éolien (à mon avis) est un gadget coûteux et non fiable. Les vraies solutions tournent autour du solaire et de la biomasse. Mais les réticences sont extrêmes. J'ai fait au moins 10 propositions pour l'étude de la filière "Roseau de Chine" que les Suisses regardent de très près depuis longtemps. J'attends encore les réponses. Il y a sans doute des milliers de petits sites hydroliques à équiper. Certes il s'agit de petites puissances mais c'est rentable et bon à prendre. Tous ces petits sites sont bloqués par EdF ou par des contraintes administratives très souvent artificielles. Je connais personnellement quelques sites de 1 à 4 Mégawatts de puissance installée possible. Ils sont bloqués depuis des années, à mon sens sans raison vraiment valable.
Nous sommes riches de potentiels multiples...que nous laissons au fond des placards.
A bientôt
Peqa
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

merci Peqa

Comme toujours beaucoup d’arguments positifs et de l’expérience à ce sujet j’aimerai s’avoir dans quel domaine que tut travail peut tu m’envoyer un MP s’il te plait ?

Je t’expliquerai le pourquoi merci
Dom
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Message par Domi »

en Allemagne, une centrale au charbon se veut sans émissions de CO2

SPREMBERG (Allemagne) - De l'électricité à base de charbon, sans pollution: le géant suédois de l'énergie Vattenfall a inauguré mardi en Allemagne sa réponse à ce casse-tête, une centrale dont les émissions de dioxyde de carbone seront enfouies.

Mais le projet est décrié par les défenseurs de l'environnement comme un rideau de fumée, et une poignée d'entre eux manifestaient sur le site sans parvenir à troubler la cérémonie, pour laquelle Vattenfall avait invité 400 hommes politiques, industriels et journalistes.

Vattenfall a choisi le site de la "Schwarze Pumpe" (Pompe Noire), à Spremberg (est) pour l'installation de son prototype, un investissement de 40 millions d'euros. Cette bourgade d'ex-RDA, à la frontière polonaise, est un haut lieu allemand de l'extraction et du traitement de la lignite, industrie sale et polluante par excellence.

Le groupe suédois, qui a racheté plusieurs compagnies énergétiques allemandes au début de la décennie, dont la Pompe Noire, aimerait bien la débarrasser de cette image avec sa nouvelle centrale "propre".

"Aujourd'hui s'écrit un chapitre de l'histoire industrielle", s'est emballé Tuomo Hatakka, patron de Vattenfall pour l'Europe centrale.

La centrale-test, installée à côté de la "vraie", marche toujours à la lignite, mais grâce à un procédé de combustion innovateur, baptisé "oxyfuel", seul du CO2 s'en dégage. Celui-ci est ainsi facilement capté, liquéfié, et profondément enfoui dans des caves à gaz naturel ou des formations géologiques hermétiques remplies d'eau, et ce "pour toujours", selon Vattenfall, et sans danger de réchauffement de la température souterraine.

Dans le cas de la "Pompe Noire", c'est à 350 kilomètres de là, dans des caves au nord du pays, que le CO2 disparaîtra. "Le charbon a un avenir, mais pas ses émissions de CO2", a commenté M. Hatakka.

Réchauffement climatique oblige, Vattenfall travaille comme ses confrères depuis plusieurs années à rendre sa production au charbon moins polluante. En Allemagne, premier zone de production du groupe, l'abandon prévu en 2020 de l'énergie nucléaire promet un bel avenir au charbon: la construction d'une vingtaine de nouvelles centrales est déjà prévue.

Justement, si Vattenfall était convaincu des bienfaits de la technologie de captage et de stockage du CO2 (CCS, carbon capture and storage), le groupe en équiperait toutes ses nouvelles centrales, et pas seulement celle de Spremberg, arguent les critiques du projet.

Pour Thorben Becker, porte-parole de l'association écologiste Bund, "Vattenfall parle beaucoup de centrales prétendument respectueuses de l'environnement, mais ils prévoient et construisent toujours des centrales conventionnelles" polluantes, et la modernisation de la Pompe Noire, fêtée avec tambours et trompettes, n'est rien qu'une "feuille de vigne".

Greenpeace n'est pas plus tendre avec le projet. La technologie "oxyfuel" nécessite de brûler plus de charbon pour une même quantité d'électricité produite, ce qui va faire grimper les coûts et est un obstacle sérieux à la viabilité des centrales, explique l'association.

Le WWF est plus clément. La technologie CCS "peut servir de transition" avant que soit développée une meilleure solution pour satisfaire des besoins croissants en énergie tout en respectant la planète, déclarait dans les colonnes du quotidien Taz, Regine Günther, experte de l'association.

http://www.romandie.com/ats/news/080909 ... n5p4di.asp
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

De nombreux obstacles freinent le potentiel éolien en France


Pour le président du Syndicat des Energies Renouvelables, André Antolini, la filière éolienne française devra pour se développer franchir de nombreux obstacles liés à de fortes oppositions, la hausse des coûts et des difficultés administratives.

La capacité de production d'électricité d'origine éolienne pourrait atteindre 25.000 mégawatts (MW) en France en 2020, soit l'équivalent de 15 réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR, prédit André Antolini, président du SER.

En 2007, l'Union européenne s'est engagée à produire d'ici 2020 au moins 20% d'électricité à partir d'énergies renouvelables afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique.

La France vise d'ici dans 12 ans une capacité installée de 20.000 MW d'éolien terrestre, un niveau déjà atteint par l'Allemagne, et 5.000 MW d'éolien offshore. La France dispose d'une puissance installée de 3.000 MW d'éoliennes terrestres et une quantité presque négligeable d'éoliennes en mer.

"Aujourd'hui, je considère que ces objectifs sont des objectifs raisonnables", a expliqué André Antolini dans un entretien accordé à Reuters.

Les énergies renouvelables, principalement à partir de l'hydraulique, représentent en France 10% de la consommation d'énergie finale et 15% de la consommation d'électricité.

La France arrive nettement derrière des pays comme l'Espagne ou l'Allemagne, notamment à cause de la prédominance du nucléaire qui n'émet pas directement de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre. Le nucléaire contribue à hauteur de 80% à la consommation d'électricité française.

ADVERSAIRES BIEN ORGANISÉS

"La France est le pays au monde où c'est le plus compliqué de développer l'éolien bien que l'on ait le meilleur potentiel européen après la Grande-Bretagne", estime André Antolini.

Quelque 115.000 MW de capacité éolienne seront installés dans le monde d'ici à la fin de l'année et 170.000 d'ici 2010, a encore évalué le SER, qui compte 350 adhérents.

"Nous avons un certain nombre d'adversaires, qui sont très organisés et qui s'opposent beaucoup à cette forme d'énergie dans notre pays, notamment par des rapports qui sont dénués de fondement scientifique, nous passons beaucoup de temps à rétablir la réalité", a-t-il ajouté.

Il cite comme exemple le rapport de l'institut Montaigne publié en juillet qui évalue le coût pour l'Etat à un milliard d'euros par an jusqu'en 2020 pour porter la part de l'éolien à 10% de la production d'électricité.

La France soutient la filière éolienne par des prix artificiellement gonflés en imposant à EDF le rachat du kilowattheure (kWh) produit à un prix fixé par décret.

"Mais il est probable qu'en 2009 le prix de marché de l'électricité sera le même que celui du prix de rachat", dit André Antolini. Ce tarif, actuellement de 82 euros/MWh devrait diminuer de 2% par an dès 2008.

"Dans un contexte où tout se renchérit, les matières premières et l'énergie, on ne peut pas dire que les tarifs de l'éolien procurent des rentes extraordinaires", a-t-il ajouté, expliquant qu'il fallait en moyenne deux ans pour commander des turbines et de 30 à 60 mois pour que les projets se concrétisent.

André Antolini souligne qu'il est important de se souvenir que l'énergie éolienne est la technologie la plus compétitive des énergies renouvelables et aussi la plus fiable.

"Remettre en question cette technologie c'est s'attaquer au coeur du dispositif de lutte contre le réchauffement climatique avec la réduction des émissions de CO2", a-t-il résumé.

Par ailleurs, la France est aussi à la traine dans le développement de l'énergie photovoltaïque avec seulement 24,5 MW de capacité installée connectée au réseau, une puissance qui devrait être portée à entre 100 et 120 MW d'ici à la fin de l'année, a précisé le SER.

"On a pris du retard à cause du tarif de rachat qui n'était pas assez élevé et malgré une hausse en 2006, le niveau n'est toujours pas assez incitatif pour les investisseurs", estime André Antolini.

Version française Mathilde Cru

http://www.lepoint.fr:80/actualites/de- ... 7/0/278857

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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par lionel »

Domi a écrit :La France soutient la filière éolienne par des prix artificiellement gonflés en imposant à EDF le rachat du kilowattheure (kWh) produit à un prix fixé par décret
Et jusqu'à quand va t-on accepter de raquer ? :angry:
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par peqa »

Excellente question Lionel. Note que tu paies déjà dans ta facture EdF...
Pourquoi payer 100 une énergie que l'on peut avoir sans problème à 40 en nucléaire et sans doute à 25 ou 30 en hydraulique?
Chercher l'erreur?
A bientôt
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

energies renouvelables : Des panneaux solaires rotatifs voient le jour

En suivant la trajectoire du soleil, les panneaux solaires produisent en moyenne 30% d’énergie supplémentaire.

La première centrale solaire capable de suivre la course du soleil a ouvert à Martillac, près de Bordeaux. Grâce à des « suiveurs » qui entrainent la rotation des panneaux, elle produit environ 30% d’énergie en plus qu’une centrale classique.

Des panneaux solaires rotatifs ? La première centrale capable de suivre le soleil a commencé à produire de l’énergie à Martillac près de Bordeaux : 126 « suiveurs solaires » équipés chacun de 6m2 de panneaux photovoltaïques, sont actionnés par des moteurs qui leur permettent d’être orientés, pendant la quasi-totalité de la journée, à 90 degrés par rapport aux rayons du soleil. Conçue par la société Exosun, cette centrale a une capacité de production 30% supérieure à une centrale munie de panneaux fixes.

Connectée au réseau EDF, elle a une puissance de 100 kW, soit l’équivalent de la consommation d’une trentaine de foyers. Mais ce n’est qu’un début.
Le site de Martillac sert de modèle à une centrale plus ambitieuse (2 mégawatts) qui va être construite courant 2009 dans les landes sur la communauté de communes du Gabardan.

Source : http://www.developpementdurablelejourna ... rticle3418
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

L’éolien poursuit sa croissance rapide

Par Janet L. Sawin

La puissance énergétique planétaire du vent a atteint 94’100 mégawatts à la fin de 2007, soit une hausse de 27% par rapport à l’année précédente, et elle a ensuite atteint 100’000 mégawatts en avril 2008. La puissance approximative de 20’000 mégawatts installés en 2007 était de 31% supérieure au record de 2006.

Pour la troisième année consécutive, les États-Unis ont pris la tête du nombre de nouvelles installations avec 5’244 mégawatts de capacité éolienne ajoutée, augmentant la capacité installée de 45%. Encouragée par le crédit d’impôt fédéral et par des mandats des États en faveur des énergies renouvelables, l’énergie éolienne a atteint 30% de capacité nouvelle en 2007. La capacité éolienne s’élève maintenant à 16’818 mégawatts, ce qui place le pays en deuxième place dans le monde après l’Allemagne.

La capacité éolienne dans l’Union européenne a fait un bond de 18% en 20007 et l’éolien représentait environ 40% des nouvelles installations destinées à la production d’électricité en Europe. L’ajout de 8’554 mégawatts - une augmentation de 12% par rapport aux installations de 2006 - a élevé le total des installations dans l’UE à 56’535 mégawatts. Les installations éoliennes installées en Europe permettaient de répondre à 4% de la demande électrique régionale à la fin de 2007, durant une année moyenne (qui varie en fonction du vent), et d’éviter 90 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone chaque année. L’Espagne mène en Europe concernant les nouvelles installations en 2007 avec approximativement 3’522 mégawatts supplémentaires ; le pays est maintenant le troisième pays dans le monde en capacité totale avec 15’145 mégawatts, assez pour répondre à 10% de sa demande.

L’Allemagne reste en tête au niveau mondial, avec une puissance éolienne de 22’247 mégawatts, soit environ le quart de la puissance mondiale, et cela bien que le marché de l’éolien en Allemagne ait connu un ralentissement en 2007, n’ajoutant que 1’667 mégawatts de capacité nouvelle. L’éolien a assuré l’équivalent de 7.2% de l’électricité consommée en Allemagne en 2007.

La plus grande surprise est venue de Chine, qui avait à peine un pied dans l’industrie éolienne il y a trois ans, mais qui, en 2007, n’avait devant elle que les États-Unis et l’Espagne pour ce qui concerne les nouvelles installations éoliennes et se retrouve en cinquième place dans le monde concernant la puissance totale installée dans le pays. On estime à 3’449 mégawatts la puissance totale des turbines mises en place en 2007, portant provisoirement à 6’050 mégawatts ses installations totales. (On estime cependant que le quart de cette capacité n’est pas encore branché au réseau.) L’Association chinoise de l’industrie énergétique prévoit que la capacité éolienne dans le pays pourrait atteindre les 50’000 mégawatts d’ici 2015.

Ailleurs en Asie, l’Inde a ajouté 1’730 mégawatts à son parc et se maintient en quatrième place pour l’ensemble de ses installations éoliennes, estimées à 8’000 mégawatts.

Ces croissances spectaculaires de capacité ont mis à mal l’aptitude des fabricants à répondre à la demande, en particulier aux États-Unis où nombre de projets ont été mis en attente. Les constructeurs tentent d’augmenter la production des boîtes d’engrenage, des rotors et d’autres composants, et on prévoit la fin de la pénurie de turbines dans le cours de l’année 2009.
Ces problèmes de croissance ont affecté les paramètres économiques de l’industrie éolienne. Au cours de 15 dernières années, les coûts de l’électricité générés par le vent ont chuté de 50% alors que l’efficacité, la fiabilité et la puissance de l’énergie éolienne a connu des améliorations significatives. Bien que les coûts aient connu une augmentation au cours des dernières années du fait de la pénurie de turbines, de l’augmentation du coût des matériaux et d’une progression des profits des manufacturiers, l’énergie éolienne demeure compétitive face aux nouvelles centrales au gaz naturel et deviendra de plus en plus compétitive face au charbon au fur et à mesure que davantage de pays fixeront un prix aux émissions de carbone.

Source : http://www.delaplanete.org/Fonctions-vi ... t,347.html


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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

Energies renouvelables : Les éoliennes en mer arrivent doucement.

La France possède l'un des premiers gisements d'énergies marines. Mais elle reste à la traîne pour l'exploiter. Plusieurs projets d'éoliennes offshore sont en préparation.

BREST. -- Plus grandes, donc plus puissantes qu'à terre, les éoliennes en mer (offshore) arrivent en force. Entre 10 et 25 projets plus ou moins aboutis sont recensés en Manche et sur la façade atlantique. Les machines mesurent 150 mètres de haut et affichent une puissance de 5 mégawatts, chacune capable d'alimenter en électricité l'équivalent de 5 000 foyers (hors chauffage).

Il s'agit d'éoliennes plantées dans le sol, ce qui suppose de petits fonds (moins de 30 mètres). Un projet d'éoliennes flottantes (Blue H, au large de Lorient) permettrait cependant de les écarter encore du rivage, donc de multiplier les sites potentiels.

La Région Bretagne est la première à plancher sur un schéma de zones dédiées aux énergies marines. Une approche en amont pour éviter implantations et contestations au coup par coup. Car « la concertation c'est la clé », estime Michel Paillard, chef du projet énergies marines au centre de recherches Ifremer, à Brest. Les usagers de la mer sont nombreux (commerce, pêche, armée, tourisme...), la réglementation de l'espace maritime fort complexe, et des conflits se dessinent déjà.

« Immobilisme »

Les études ont montré que la France dispose du deuxième potentiel européen pour l'hydrolien (courants) et l'éolien marin. Pourtant, elle ne pointe qu'au neuvième rang des investisseurs mondiaux en énergies renouvelables marines. Elle n'a, pour l'heure, aucune éolienne en mer, alors que 1 200 mégawatts sont déjà installés en Europe.

En proposant, en 2006, un tarif de rachat de 0,13 ? le kW/h d'éolien marin (0,08 ? pour l'éolien terrestre), l'État a ouvert la porte aux investisseurs. Il manque encore une vision globale, une stratégie de recherche et d'expérimentation, qui donnerait naissance à une vraie filière industrielle française. Le retard est incontestable, face au Danemark, par exemple, qui dispose de parcs, depuis 1991. Et si l'Allemagne ne dispose pas encore d'une seule éolienne marine, elle table sur 5 000 machines, d'ici à 2020.

Philippe Gouverneur, directeur général de la société Enertrag, parle « d'immobilisme que cache mal une volonté de façade ». Pour lui, « le berceau nucléaire dans lequel ont grandi nos élites y est sans doute pour quelque chose ». Pour Michel Paillard, cependant, il ne serait pas trop tard : « Il n'y a pas encore de technologie dominante. »

À Brest vendredi, l'État, signera avec EDF, chercheurs, industriels et Rrégions une déclaration d'intention en faveur des énergies marines (Ipanema). Un premier pas.

Sébastien PANOU.

400 énergéticiens, industriels, chercheurs de 30 pays sont réunis, cette semaine, à Brest, pour la Conférence internationale des énergies marines (Icoe). Pour en savoir plus : http://energiesdelamer.blogspot.com

Source : http://www.ouest-france.fr/Les-eolienne ... _actu.html
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par kouste »

peqa a écrit :Excellente question Lionel. Note que tu paies déjà dans ta facture EdF...
Pourquoi payer 100 une énergie que l'on peut avoir sans problème à 40 en nucléaire et sans doute à 25 ou 30 en hydraulique?
Chercher l'erreur?
A bientôt
Peqa
Je pense que tu devrais plutôt voir sur le long terme ce que donnera cette production (nucléaire) : il faut pas oublier que cette filière est de la poudre aux yeux quant à l"indépendance" énergétique de la France : mise à part le Canada, l'Uranium provient essentiellement de pays instables géopolitiquement (Niger,...) .
On voit bien aujourd'hui l'augmentation faramineuse de son prix dûes aux difficultés d'exploitation et surtoût à la rareté vers laquelle on se dirige.
Comme toute les énergies non renouvelables, la présence de cette ressource n'est pas infinie et la demande mondiale a dépassé depuis 15 ans la production (on vit sur des stocks en ce moment). D'ici quelques années de nombreux experts s'accordent à dire que l'uranium va atteindre des prix encore jamais vus depuis ceux de la fin des années 70. De plus, la disponibilité de la ressource est estimée à environ 50 ans , après faudra faire sans et on aura en plus ces saloperies de déchets sur les pattes dont on ne saura qu'en faire (y'a qu'à voir des centres de stockages : à Cadarache, ils n'ont quasiment plus de place et ne savent pas ce qu'il va se passer par la suite).
Sans refaire le débat sur la dangerosité évidente de cette énergie (en témoignent les nombreux accidents dans les centrales françaises de cette été, des déchets qu'on a retrouvé dans la décharge de Champagnole, des convois de transports de déchets mal surveillés,...) , parlons aussi du coût : le démantèlement des centrales n'est pas compris dans le prix du kWh acheté. En fait , aujourd'hui, le coût du kWh est largement plus cher que celui qu'on paie, c'est juste qu'une certaine partie est pris en charge par l'Etat.
Bref, tout ça pour dire que ça me fait doucement rigolé quand j'entends des gens se plaindre qu'on paie quelque chose sur le kWh éolien. Ceux sont des projets financés intégralement et donc les aides à la vente permettent de développer cette ressource dont on sera bien content par la suite.
Et le solaire photovoltaïque? c'est pareil. Mon collègue m'a appris que d'ici 15 ans , le coût du kWh photovoltaïque produit (amortissement de l'installation SANS subventions) sera moins cher que le kWh standard. Alors arrêtons un peu les conneries, l'enjeu n'en vaut pas la chandelle, investir des milliards d'euros dans des projets dangereux comme l'EPR (chantiers défectueux, avertissement et études sur les risques nationalement catastrophiques d'une attaque sur l'installation,...) et coûteux est aujourd'hui un scandale.
On ne se pose même pas les bonnes questions quant à l'efficacité de l'éolien : pourquoi aujourd'hui on a une demande si importante d'électricité? Tout simplement parce que lors de l'arrivée du nucléaire par cet ******* de Pompidou, EDF allait à grand coup de panneaux publicitaires pour promouvoir le chauffage élec, les appareils électroménagers que personnes n'avaient réellement besoin... du coup le chauffage élec est prépondérant et l'efficacité des appareils baclés.
Il suffirait déja que le gouvernement interdise les ampoules à incandescence, appareilles électriques en dessous de la classe A et le chauffage électrique, la climatisation (hors secteurs santé et personnes agées), on se porterait bien mieux!

Pour la dangerosité, la fin des ressources fissile et un prix du kWh extrême, pourquoi attendre (comme d'habitude) d'être enfoncé au fin fond du gouffre pour faire quelque chose? Aujourd'hui la seule manière d'inciter les EnR, c'est les mesures fiscales alléchantes. Demain, quand on sera, excusez moi du terme , dans la merde, bin là c'est sûr tout le monde le fera pour s'en sortir et continuer à vivre sa vie du mieux qu'il peut !Et la, tout le monde sera content, comme par magie!! Typique!

Bref tout ça pour dire que OUI , heureusement qu'il y a ce tarif d'achat car sinon rien ne serait fait pour se diriger vers les enjeux essentiels du XXI ème siècle.
Modifié en dernier par lionel le ven. 31 oct. 2008, 15:04, modifié 1 fois.
Raison : Edité pour cause d'insulte envers une personne. Merci de ne pas recommencer Kouste.
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Re: Energie Alternative pas que du vent!

Message par Domi »

ENERGIES RENOUVELABLES : UN SECTEUR RENTABLE SELON GREENPEACE

Investir massivement dans le secteur des énergies renouvelables serait non seulement utile pour lutter contre le réchauffement climatique... mais surtout économiquement rentable en cette période de crise : telle est la conclusion d’une nouvelle étude présentée par Greenpeace International.

La crise profitera-t-elle aux énergies renouvelables ? Cela se pourrait bien, si les politiques décident d’investir massivement dans le secteur des énergies vertes, affirme un nouveau rapport présenté par Greenpeace International, lundi à Berlin.

Selon l’étude intitulée « Révolution énergétique : une vision d’une énergie mondiale durable », un investissement mondial de 9 milliards de milliards de dollars dans les énergies renouvelables permettrait l’émergence d’une industrie très rentable et la réduction des émissions de CO2 . Une somme gigantesque, certes, mais les auteurs précisent qu’il faut mettre dans la balance le fait que, d’ici 2030 plus de 18 milliards de milliards de dollars de dépenses en énergies fossiles auront été économisées dans le seul secteur de l’électricité.

Source : http://www.developpementdurablelejourna ... rticle3522
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