Campagnol terrestre

[Domi]

Il existe dans nos vertes prairies un brave mammifère qui peut être une bête dangereuse !!
Il s’agit du



Campagnol terrestre
c'Est un petit mamiféres qu’ont trouve dans les prairies de Franche Comté, d'Auvergne, du Limousin, de Savoie, des Pyrénées Centrales et de Champagne-Ardenne, entre 400 et 1200 mètres d'altitude.

cette espèce occasionne des dégâts importants lorsque sa population s’accroit et invasives

c’est un mammifères qui à des capacités de reproduction remarquable en effet a période de reproduction s'étend de février à octobre. En nature, la femelle met bas au plus 4 portées par an de 1 à 8 petits (4 en moyenne). la précocité de la maturité sexuelle, atteinte au bout de 8 à 9 semaines en été.
La densité de population peut dépasser 1000 individus à l'hectare en cas de pullulation

Les prédateurs (hermines, belettes, renards, rapaces) jouent un rôle important dans la régulation des populations.
Toutefois en période de pullulation, ils ne peuvent, seuls, limiter les effectifs de campagnols à un niveau tolérable économiquement.

Ont utilise dans des traitements dont un est un dangereux !! il s’agit d’un anti-coagulants : efficaces sur de grandes surfaces, ils sont mélangés sous forme liquide à des appâts (carotte, blé) répartis grâce à une charrue distributrice.

Ce produit (bromadiolone) n'est accessible qu'aux adhérents des groupements de défense contre les ennemis des cultures (arrêté du 16/07/1998), et son utilisation encadrée par le biais d'un arrêté préfectoral et d'arrêtés municipaux.

Les risques liés aux traitements à base d'anti-coagulants
pour la faune
Le campagnol consomme les graines traitées à la bromadiolone et concentre le produit dans son foie. Il meurt 4 à 10 jours après le traitement.
D'autres animaux peuvent manger ces campagnols (morts ou vivants) ou des graines traitées....
Pour l'utilisateur
La bromadiolone est un anti-coagulant. Produit peu volatile, insoluble mais dispersable dans l'eau qui se dégrade plus ou moins vite dans le sol.
Est-elle dangereuse ?
Il existe un risque d'intoxication à la bromadiolone à dose forte.
Dose unique tolérée maximum :
- 1 mg/Kg chez le rat et le lapin,
- 10 mg/Kg chez le chien.
Pour qui ?
Pour toute personne qui travaille avec ce produit, mais aussi celles (surtout les enfants) qui peuvent l'ingérer par accident. Pour les consommateurs éventuels du foie d'animaux sauvages intoxiqués (comme les sangliers).
Comment ?
Elle est absorbée par voie cutanée, par voie digestive ou par voie aérienne. Elle s'accumule dans le foie où elle est éliminée :
- une première partie très rapidement (2 à 8 jours)
- le reste très lentement : 70 à 140 jours, selon le cas.
Quels sont les effets ?
- Une tendance au saignement lors d'une intoxication modérée.
- Des hémorragies foudroyantes lors d'une intoxication grave, qui apparaissent de un à plusieurs jours après l'intoxication.

Dans le haut Doubs au environ de Pontarlier une campagne de bromadiolone à déjà commencer et le constat est déjà amère de nombreux animaux (renard, sanglier et rapaces) ont été retrouvé empoissonnées)

Alors attention avec vos animaux domestiques, chiens et chats ceux-ci pourrais aussi mourir d’avoir été trop gourmand !

La LPO Veut demander que ce produit soit interdit afin de préserver les prédateurs naturels qui sont d’ailleurs la plupart des espèces protégées !!

[Domi]

Source http://www.roc.asso.fr/protection-espace

La bromadiolone et les anticoagulants

Les anticoagulants sont des substances qui empêchent la coagulation du sang et font mourir par hémorragie interne l’organisme qui en absorbe une dose létale. Les anticoagulants sont à la base de produits rodenticides, utilisés dans la lutte contre les rongeurs en ville. Bien que non prévus à cet effet, ils ont aussi été utilisés en pleine nature pour la destruction des campagnols et ragondins en pleine nature, où leurs effets se sont révélés désastreux

Qu’est-ce que la bromadiolone ?

La bromadiolone est un anticoagulant dont la toxicité a été démontrée chez les oiseaux, les poissons et les invertébrés aquatiques vivants dans l’eau ou le sédiment. Cette écotoxicité, démontrée en laboratoire, a été depuis retrouvée en milieu ouvert. Chez l’animal, la bromadiolone présente une toxicité aiguë par voie orale et par inhalation, une toxicité sur la reproduction et le développement, et possède un effet cancérigène. Des cas d’intoxication humaine par ingestion ont également été rapportés.



Bromadiolone et campagnol
Le campagnol terrestre, ou rat taupier (Arvicola terrestris), est un petit rongeur (entre 80 et 150 grammes) dont le régime alimentaire est à base de racines. Espèce autochtone en France, il se rencontre dans les plaines de moyenne montagne du Nord-Est et du Centre. Cette espèce très prolifique (une femelle peut avoir cinq ou six portées de quatre petits chaque année) est sujette à des cycles de pullulation naturels, dont la fréquence et l’amplitude dépendent de l’altitude et de la surface en labours. Les prédateurs naturels (renards, belettes, hermines, rapaces) adaptent leur régime en consommant davantage de ces rongeurs en période de pullulation.

Le campagnol terrestre cause des dégâts sur les prairies vouées à la culture de l'herbe de moyenne montagne, en y creusant ses terriers. Les taupinières provoquent une usure prématurée du matériel et nécessitent des travaux de remise en état des prairies. Dans les vergers, les campagnols rongent les racines des jeunes arbres fruitiers.

Le nœud du problème, dans le cas du campagnol, réside dans les modifications du paysage agricole à partir des années 1970. La conversion des terres en prairies qui communiquent totalement entre elles, la suppression des haies et l’intensification des pratiques agricoles ont facilité la colonisation par le campagnol
. Depuis une quarantaine d'années, les pullulations augmentent en ampleur, en durée et en surface touchée, si bien que les dégâts deviennent insupportables économiquement pour les agriculteurs.

La lutte chimique, engagée expérimentalement dans les années 1970 avec l’usage de la bromadiolone, s’étend et débouche très rapidement sur des bavures : les prescriptions d’emploi ne sont pas respectées et le poison provoque une important mortalité d’espèces non cibles.
En 1989/1999, l'ONC récolte 846 dépouilles d'animaux sauvages, dont 373 sont analysées et 267 se révèlent positives à la bromadiolone. Les principales espèces concernées sont la buse, le renard, le milan royal et le sanglier. Le lien de causalité entre bromadiolone et mortalité est ainsi établi de manière indiscutable.

La réaction des associations de protection de la nature

Depuis plusieurs années, nos adhérents de Franche-Comté nous signalaient les bavures résultant de l’utilisation de la bromadiolone et le mécontentement croissant des associations départementales constatant les faits, et les déplorant. A partir de 1996, la Ligue-ROC accumula donc les articles de presse, les documents fournis par le laboratoire vendeur de bromadiolone, les avis de scientifiques, de naturalistes, et ceux des milieux agricoles. Constatant la trop lente évolution des pouvoirs publics, la Ligue-ROC s’est dit qu’il fallait utiliser l’arme du contentieux administratif. Entre 2000 et 2003, la Ligue-ROC, avec d’autres associations (Ligue pour la Protection des Oiseaux, Groupe Naturaliste de Franche-Comté, Groupe Ornithologique du Jura, Jura Nature Environnement), a obtenu l’annulation de plusieurs arrêtés préfectoraux autorisant l’emploi de la bromadiolone en milieu naturel.

Fin 2001, un arrêté ministériel a été pris afin de régir l’usage des anticoagulants dans la lutte contre le campagnol, en l’assortissant de conditions strictes d’usage. Il impose notamment de réserver l’usage du poison aux groupements de défense contre les organismes nuisibles (GDON), d’informer le public, de mettre en place des réseaux de surveillance, d’enfouir complètement les appâts empoisonnés et de cesser les traitements au-delà d’une certaine densité de campagnols. Ces dispositions ont permis de faire baisser très sensiblement les effets collatéraux de la bromadiolone sur la faune sauvage non cible.

Cependant, l’usage du poison n’est pas une solution durable.
À long terme, seul le changement de pratiques agricoles permettra de réduire sensiblement le danger de pullulations, en diversifiant les grandes étendues herbagères par des zones labourées et en reconstituant des réseaux de haies, des talus et des fossés, en priorité dans les zones identifiées comme source de démarrage des pullulations.
Ces techniques sont déjà employées par des agriculteurs biologiques et ont fait leurs preuves.

[Beuillot]

Je suis justement tombé ce matin sur un reportage dans lequel on voyait des chasseurs imiter le cri du campagnol pour attirer des renards et les tirer.
Quel est l'intérêt de tuer des renards?
Un renard ne se mange pas, c'est même carrément l'inverse.

[lionel]

Je suis justement tombé ce matin sur un reportage dans lequel on voyait des chasseurs imiter le cri du campagnol pour attirer des renards et les tirer.
Quel est l'intérêt de tuer des renards?
Un renard ne se mange pas, c'est même carrément l'inverse.

Y a des primes, non ?

[Beuillot]

Des primes pour buter les prédateurs des campagnols? Mais après les y aouâr distribuées, y en a pus des sous pour y acheter de la bromadiolone!

[Domi]

Beau texte de ce bloog trés bien fait

http://monotarcie.blogspot.com/2008/10/ ... gnols.html

renard et campagnols

je commence à comprendre un peu mieux le lien entre les deux... et je m'explique le fait que mes céréales se fassent systématiquement manger...
j'avais remarqué que contrairement aux années précédentes je n'ai pas vu un seul renard de toute l'année - notre Canaille ayant disparu aussi depuis l'an dernier.

un chasseur, de passage tout à l'heure, m'a demandé si on voyait du renard en précisant tout fier qu'ils en avaient tiré pas mal ces derniers temps... je n'ai pas compris le rapport et suis resté sans réaction sur le moment mais après-coup je me rends compte que campagnols et mulots ont perdu leur ennemi public numéro un... ce qui leur permet de proliférer à l'aise...

dans l'esprit du chasseur le renard est et reste un nuisible... alors qu'il ne l'est pas : il ne l'est que parce que qu'il s'imagine qu'il va dévorer tous les faons de biche et de chevreuils... (alors que le renard préfère de loin campagnols et mulots qui figurent toujours au premier plan de son menu) nuisible encore pour l'humain qui élève des poules et le plus souvent néglige de les protéger comme il le faudrait... (c'est d'ailleurs la même chose pour la fouine et la martre : nuisibles seulement parce qu'on a tendance à négliger - ou oublier - de parfaitement protéger son élevage)... c'est d'ailleurs l'un des inconvénients de l'élevage, qu'il faille faire place nette autour... le chasseur "rend service" à l'éleveur de poules...
et puis bon... un renard qui se promène sur le chemin çà permet toujours de faire un carton...

du coup le paysan est obligé de semer des granules empoisonnées pour limiter les campagnols et la boucle est bouclée...
ce que je refuse bien sûr de faire (c'est la première chose que conseillent en général les gens du coin : "mais il il y a du poison pour çà ?")...

[Domi]

LE RENARD: PRÉDATEUR GÉNÉRALISTE?



Le renard roux (Vulpes vulpes) est habituellement présenté comme l'archétype du carnivore "généraliste et opportuniste".

Beaucoup de gens comprennent alors qu'il consomme 20 types de proies différentes, chacune comptant pour 5% de l'apport. La réalité est différente et mérite un éclaircissement.

Le renard roux (Vulpes vulpes) est un des mammifères terrestres dont l'aire de répartition est la plus vaste: Il est présent dans toute l'Europe, l'Afrique du Nord, la quasi-totalité de l'Asie, la majeure partie de l'Amérique de Nord et l'Australie où il a été introduit.

Dès lors, il est évident que le régime de l'espèce ne sera pas le même partout: un renard européen a peu de chance de capturer des marsupiaux comme son congénère australien. (Dans notre espèce, les Inuits ne boivent guère de lait de chamelle, et les Touaregs ne chassent que très peu le phoque.)
De la même façon, il aime les fruits sucrés, mais on ne le voit guère en manger en janvier...

Pour considérer le régime -et la place- de l'animal dans son écosystème, il faut donc se limiter à l'échelle de celui-ci, et considérer la population qui s'y trouve, c'est à dire une certaine quantité d'animaux pendant une durée significative qui efface les variations saisonnières.
Alors apparaissent des tendances montrant clairement que l'animal est en fait (en Europe de l'Ouest tout du moins) nettement porté sur les petits rongeurs et les lapins, même si des variations sont observées.

Ci-dessous, régime alimentaire du renard du 3 phases d'abondance des rongeurs: En A, tous les rongeurs sont rares sauf 4 (campagnol terrestre). En B, les rongeurs forestiers (3) sont abondants. En C, tous les rongeurs sont abondants. (1: campagnols des champs et terrestres; 2: mulots; 3: campagnols roussâtres; 4: campagnols terrestres: 5: lièvres; 6: insectivores; 7: autres mammifères; 8: oiseaux; 9: insectes; 10: fruits.)(D'après Artois 1988)




en A, tous les rongeurs sont rares sauf 4 (campagnol terrestre).



En B, les rongeurs forestiers (3) sont abondants.



En C, tous les rongeurs sont abondants. (1: campagnols des champs et terrestres; 2: mulots; 3: campagnols roussâtres; 4: campagnols terrestres: 5: lièvres; 6: insectivores; 7: autres mammifères; 8: oiseaux; 9: insectes; 10: fruits.)

On voit que les campagnols sont toujours très recherchés, en particulier le campagnol des champs
. Le menu est complété par les proies les plus abondantes. (Des préférences peuvent être décelées chez des animaux captifs, auxquels on présente différents gibiers simultanément.
On a ainsi pu vérifier que le campagnol des champs (Microtus arvalis) est toujours très apprécié, beaucoup plus que les mulots par exemple.)

Ainsi, le régime du renard roux est varié et variable (c'est en ce sens qu'il est généraliste), et il ne dédaigne pas grand-chose de ce qui s'offre à lui (opportunisme)- mais cela ne signifie pas que la composition dudit régime soit aléatoire, ni que toutes les proies y ont la même importance.

On notera d'autre part que les mots pèsent leur poids. Comparez les deux versions:

1 -"Le renard se nourrit de petits rongeurs, de lapins, de lièvres, de faons de chevreuils, d'agneaux, de petits passereaux, de gibier à plumes (perdrix, faisans, canards), d'oeufs, de cadavres d'animaux, de placentas de brebis, de lombrics, de poissons, de fruits, d'insectes, de crustacés."

2 -"Le renard se nourrit à 75 ou 80% de petits rongeurs, essentiellement de campagnols (campagnols des champs, terrestre et roussâtre) et de lapins de garenne. Le reste de son alimentation est très variable (exemples: lièvres, faons de chevreuils, petits passereaux, gibier à plumes -perdrix, faisans, canards-, œufs, de cadavres d'animaux, lombrics, poissons, fruits, insectes, localement agneaux, placentas de brebis, crustacés, etc...).

Les deux disent la même chose... mais leur perception est différente.

http://membres.lycos.fr/predation/regim ... renard.htm

[Beuillot]

Merci, Ô puits de science animalière.

[Eustache]

Chasseurs de renard et bromadiolone : c'est malheureusement tout à fait la pauvre mentalité de nos campagnes !!!

[lionel]

Sérieux, y a pas des primes pour abattre les renards ?

[Domi]

De mémoire il y avait un prime de 10 fr par renard la queue de l'animal étant la preuve de l'abattage, je ne sait pas si c'est toujours valable !

par contre le renard etant considérer comme un 'nuisible' peut être tuer à toutes les saisons!

[Domi]

Quand il chasse de petits rongeurs, le renard mulote. Il avance silencieusement puis bondit à un mètre du sol pour retomber sur sa proie.

Voici un lien ou i ly à de manifiques photos de renard

http://www.dinosoria.com/renard.htm

[Eustache]

A ma connaissance, il n'y a plus de prime, et je ne suis même pas sûre qu'il est encore sur la liste des nuisibles...

[Domi]

Voici la liste des espèces dites nuisible (chassable) pour la France !

A noter que la plupart des mammifères cités sont de très grands consommateurs de campagnols, c’est vrai que quelques fois ils tuent un perdreau, ou autres gibiers !

Mais à qui profite le ‘crime’ ?



Liste officielle depuis le 6 novembre 2002

• Mammifères
o Belette (Mustela nivalis), supprimé de la liste 2002, puis rétabli par arrêté du 6 novembre 2002[3]
o Chien viverrin (Nyctereutes procyonoides)
o Fouine (Martes foina)
o Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus)
o Martre (Martes martes), supprimé de la liste 2002, puis rétabli par arrêté du 6 novembre 2002[3]
o Putois (Mustela putorius putorius), supprimé de la liste 2002, puis rétabli par arrêté du 6 novembre 2002[3]
o Ragondin (Myocastor coypus)
o Rat musqué (Ondatra zibethicus)
o Raton laveur (Procyon lotor )
o Renard (Vulpes vulpes)
o Sanglier (Sus scrofa)
o Vison d'Amérique (mustela vison)

• Oiseaux
o Corbeau freux (Corvus frugilegus)
o Corneille noire (Corvus corone)
o Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)
o Geai des chênes (Garrulus glandarius)
o Pie bavarde (Pica pica)
o Pigeon ramier ou palombe (Columba palumbus)

Monsieur le député Patrick Roy a interpelé en 2006 le ministère de l'écologie, s'étonnant de l'absence dans cette liste du rat d'égoût (rattus norvegicus) qui d'après lui est bien plus nuisible que le putois (Mustela putorius putorius) et qui pourtant figure sur cette liste
Le ministère de l'écologie a répondu en résumé que légalement « les taupes, campagnols, rats et souris ne sont pas du gibier » et que par conséquent ils n'ont pas de statut juridique particulier.

Chacune de ces espèces peut donc « faire l'objet de mesures de lutte pour prévenir les dégâts dont elle est à l'origine sans encadrement réglementaire particulier » à condition toutefois que ce soit des « méthodes de lutte sélectives, proportionnées aux dégâts commis et ne constituant pas des mauvais traitements ou actes de cruauté ».

En ce qui concerne le putois chaque Préfet est à même d'apprécier s'ils sont en surnombre ou non dans un département donné, comme pour chacun des animaux de la liste

[Eustache]

J'ai effectivement consulté la liste des nuisibles à la mairie :

Pour le Doubs et pour la période du 1er juillet 2008 au 30 juin 2009, à l'exception de quelques zones de protection, voici la liste des décrétés nuisibles :

Corbeaux freux , corneilles, étourneaux ;
Ragondins, rats musqués ;
Fouine (à -200m des habitations ou élevages avicoles) et renard...

Il faut faire une demande individuelle de destruction auprès de la DDAF et sur avis du maire de la commune.

[Domi]

le probléme qu'est ce qu'on appelle "nuisibles" pour qui et pour quoi !!

le probléme des carnassiers comme le Renard et la Fouine pour ne citer qu'eux , se sont des animaux importnat pour maintenir la population de Campagol , parce que l'agriculture favorise sa prolifiration au détriment de ces beux et gentils carnassiers!

et puis ont sait que rare sont les personnes qui demande pour abattre ces animaux , la rage avait beau dos à mon époque !!

alors aujourd 'hui d'autres choses sont des excuses pour beaucoup pour continuer à le gazer , pieger etc..........

en tout cas il y en à qui rigole c'est le campagnol car lui il prospére le Pépére !! au détriment de l'agriculteur !! :

lui il fait des petits .............

[Eustache]

C'est défini quelque part sur le papier de la Préf : ce sont les agriculteurs et éleveurs dont le champ a été labouré par les campagnols ou la basse-cour visitée par le renard ou la fouine, qui déterminent la nécessité de "sur-prédation" humaine et en font remonter la demande via la DDAF.

Lutte contre le campagnol terrestre
Fredon Franche-Comté

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Jura agricole et rural
Publié le: 21 avril 2006
Page 23

Comme on pouvait le craindre, la fonte des neiges laisse apparaître sur le 3e plateau un bon nombre de prairies complètement dévastées. Par ailleurs, cette zone se trouve encore en phase de pullulation. Les observations dans la zone du 2e plateau montrent que le cycle redémarre. Le pic du cycle est attendu pour 2008/2009.

Préconisations

Dans tous les cas, la première intervention sera de passer les rabots pour araser les taupinières et faire apparaître les indices frais, véritables signes d’activités du campagnol présent.

Dans les secteurs en démarrage (2e plateau), intervenir dès que possible autant sur taupe que sur campagnol. Dans les zones en tout début de démarrage, ne pas négliger la lutte contre les taupes car celles-ci jouent un rôle précurseur dans la colonisation des prairies par le campagnol terrestre.

Cas du 3e plateau : sur les secteurs trop infestés (seuil dépassé: diagonale supérieure à 50% et dégâts avérés), il n’y a plus de méthode efficace hormis le travail du sol avec semis ou sursemis de prairie (pour plus de détail se référer au dernier Avertissement Agricole n°1 du 01/03).

Attention au succès de cette méthode : même resemée, la prairie doit continuer à être surveillée. Au besoin, lutter contre les recolonisations de campagnols.

Sur les autres secteurs moins infestés, la lutte reste possible comme sur le 2e plateau. Cependant les chances de réussite sont plus faibles car la zone se trouvant en phase de cycle de pullulation, les parcelles risquent de subir une pression de colonisation importante en provenance des secteurs infestés avoisinants.

Les faibles dégâts observés aujourd’hui dans les zones où il y a eu lutte collective à basse densité associant diverses méthodes montrent bien qu’il y a eu maîtrise des populations et qu’il est possible de réussir la lutte dans le respect de la réglementation. C’est la cas notamment des zones expérimentales du 3e plateau suivies par la FREDON : Fuans, Charquemont, Grand-Combe-des-Bois… etc.

Il serait intéressant que ces zones soient visitées par les agriculteurs pour que sur la base de ce constat soient élaborées avant pullulation des stratégies de lutte similaires.

Régulation des populations de renard et réglementation

Cas exemplaire du département du Doubs :

L’arrêté préfectoral fixant la liste des animaux nuisibles pour l’année 2006 dans le département du Doubs est entré en vigueur depuis le 1er janvier 2006.

Le renard, pour l’année 2006, a été classé nuisible sur 28 unités de gestion cynégétique du département Doubs. Ce classement a été réalisé en tenant compte de trois critères : la densité de population du renard, le niveau d’infestation en campagnol terrestre et la phase du cycle de développement de ce dernier.

Afin d’en informer largement l’ensemble des personnes intéressées par cet arrêté, et pour la première fois, des réunions ont été organisées courant janvier par l’ensemble des acteurs impliqués : la Fédération départementale de la chasse du Doubs, la DDAF 25, l’ONCFS, la DRAF et la FREDON. Il faut saluer cette belle initiative.

Par ailleurs, cet arrêté prévoit dans la zone haute du département que les piégeurs ou les gardes particuliers informent des destructions de renard envisagées - en plus de la procédure habituelle - le président du Groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON) de la commune concernée. L’objectif de ce dispositif est de gérer durablement les populations de renard pour profiter au mieux de leurs rôles bénéfiques dans la régulation des populations de campagnol, notamment lorsqu’elles sont en phase de démarrage de cycle de pullulation.

Matériels de traitement :

La FREDON recense actuellement les agriculteurs qui, après avoir satisfait aux exigences réglementaires, souhaitent s’équiper de «cannes distributrices» pour le traitement au PH3 et de «fusils à blé» pour l’application manuelle d’appâts bromadiolone. Cela permettrait à la FREDON de négocier des tarifs plus avantageux auprès des fabricants avec qui elle a engagé des actions de partenariat. Les agriculteurs intéressés peuvent s’adresser à la FREDON : Tél. 03 81 47 79 20 Fax 03 81 47 79 29

Les avis de traitement :

Dans le souci de simplification administrative, les présidents de GDON n’auront plus qu’à adresser leurs avis de traitement à la DRAF/SRPV, aux maires des territoires impliqués et aux présidents des ACCA (Associations communales de chasse agréées). La FREDON se chargera de transmettre ces documents aux autres destinataires.

[Domi]

http://www.unapaf.com/

voici quelques pièges utilisers pour tuer les 'nuisibles' !





Les pièges déclenchés par pression sur une palette ou par enlèvement d'un appât, ou tout autre système de détente, et ayant pour objet de tuer l'animal.
Visite obligatoire avant midi.




Législation : Les collets munis d'un arrêtoir.Piège capturant l'animal par le cou
.Visite obligatoire dans les deux heures suivant le lever du soleil.
Collests à arrêtoir

Utilisé en coulée. Prédateur visé : uniquement le renard.



Les pièges à lacet déclenchés par pression sur une palette, ou tout autre système de détente, et ayant pour objet de capturer l'animal par une partie de son corps, sans le tuer.

Visite obligatoire dans les deux heures suivant le lever du soleil.

[Beuillot]

Il me semble que les piègeages (est-ce le bon terme? ) de martres, fouines etc... doivent légalement être effectués par des piègeurs officiels. Je comprends que l'on soit embarrassé par un de ces animaux (enfin, la fouine, pas la martre) quand il élit domicile dans la maison et grignote les fils électriques, l'isolation...
Mais l'alibi de la rage pour dézinguer des renards me fait bondir. Si quelqu'un connaît une personne mordue par un r'nard (même non-enragé), je suis prêt à présenter des excuses publiques.

[lionel]

Mais l'alibi de la rage pour dézinguer des renards me fait bondir. Si quelqu'un connaît une personne mordue par un r'nard (même non-enragé), je suis prêt à présenter des excuses publiques.

Je crois que le problème, c'est que les renards, enragés ou pas, sont censés mordre les chiens.(De chasse, oui, je sais.) Et que lesdits chiens peuvent mordre des gens.Et que donc... le législateur étant ce qu'il est...