Longtemps ignoré, le pétrole du Jura aiguise les appétits

[Thierry39]

Longtemps ignoré, le pétrole du Jura aiguise les appétits

Par Pauline TALAGRAND AFP - Mardi 27 mai, 11h09

LYON (AFP) - Longtemps ignoré, le pétrole dans le massif du Jura près de Nantua (Ain) aiguise les appétits d'une société pétrolière britannique, qui veut relancer la production de l'or noir "made in France", devenu attractif du fait de l'envolée des prix du baril.
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Une dizaine de sociétés pétrolières de taille moyenne qui parient sur la cherté du pétrole, s'attaquent à des réserves "marginales" en France, dont l'exploitation n'était pas rentable lorsque le baril ne coûtait qu'une vingtaine de dollars. A l'heure où il dépasse les 130 dollars, ces poches pourraient devenir de véritables mannes.

Début mars, Celtique Energie Petroleum Limited a obtenu le permis exclusif de rechercher pendant cinq ans des hydrocarbures dans le massif du Jura, sur un axe s'étendant de Nantua à la frontière suisse (vallée de Joux).

"Du pétrole, il y en a mais c'est une région inexplorée. Avec ce nouveau gisement s'il se révélait fertile, on pourrait doubler notre production actuelle qui est de 1 million de tonnes de pétrole (par an). Au mieux, nous pourrions atteindre 5% de nos besoins", s'enthousiasme Charles Lamiraux, responsable de l'exploration pétrolière auprès du ministère de l'Energie.

La société britannique s'est engagée auprès de l'Etat à dépenser 1,72 million d'euros pour reprendre les forages entrepris par Esso dans les années 1980 dans cette région, jugée "prometteuse".

A l'époque, de l'huile de bonne qualité avait été découverte mais les moyens techniques, très coûteux, ne permettaient pas de "forer au bon endroit" dans ces zones difficiles d'accès. La géologie complexe du Jura - une chaîne de montagne plissée - nécessite de creuser à de grandes profondeurs, parfois jusqu'à 2.500 mètres.

"Nous analysons les données géologiques et géophysiques existantes avec des technologies de pointe. D'ici trois mois, nous pourrions décider de lancer un forage d'exploration pour savoir si la production est rentable", explique le consultant français de l'entreprise, Guy Feugère.

"Mais il ne fait pas de doute qu'au vu du prix du pétrole, on ne peut qu'investir en France. Produire sur place coûte beaucoup moins cher que de faire venir du pétrole du Nigeria ou des pays du Golfe, même si la production est limitée", estime-t-il.

De plus, les entreprises bénéficient d'un système fiscal français plus attractif que dans les autres pays européens. Pour preuve, si les investissements d'exploitation restent relativement stables, ceux de l'exploration ont quadruplé entre 2006 et 2007, pour atteindre 81 millions d'euros, selon le ministère de l'Energie.

Pour autant, la France ne produit qu'1% du pétrole qu'elle consomme, dans le bassin parisien et en Aquitaine.

"La ressource est française même si l'exploitation est anglaise. Cela allègera notre facture pétrolière et on réduira nos importations. Une économie marginale mais non négligeable", précise M. Lamiraux.

"Ce qui était auparavant marginal devient économique. Si le forage montre qu'on peut en extraire 1.000 barils jour pendant dix ans, on lancera la production dans quatre ans", souligne M. Feugère.

[Val]

Salut à tous,
Je sais que vers mon petit village, un gisment avait été ouvert il y a de ça pas mal de temps !!!! sur la commune de Molpré (39) mais celà n'aavait duré gurère, sûrement à cause du prix d'éxploitation !!!!

Val...

[obelix]

En Franche-comté, on a pas d'idées, mais on a du pétrole ...

[Duploussarsinonrien]

Il y a aussi toujours beaucoup de seil (exploité par Solvay) et du charbon. Notamment sous Lons le Saunier... A la fin des années 1970, on parlait encore de l'exploiter.

[Demyn]

En Franche-comté, on a pas d'idées, mais on a du pétrole ...

J'l'aime bien, not' Obé

[lyson]

salut à tous je ne sure de mes sources (actualités de yahoo!!!)
mais voici ce que j'ai lu ce matin et c'est franchement flippant!

Longtemps ignoré, le pétrole du Jura aiguise les appétits



Une dizaine de sociétés pétrolières de taille moyenne qui parient sur la cherté du pétrole, s'attaquent à des réserves "marginales" en France, dont l'exploitation n'était pas rentable lorsque le baril ne coûtait qu'une vingtaine de dollars. A l'heure où il dépasse les 130 dollars, ces poches pourraient devenir de véritables mannes.

Début mars, Celtique Energie Petroleum Limited a obtenu le permis exclusif de rechercher pendant cinq ans des hydrocarbures dans le massif du Jura, sur un axe s'étendant de Nantua à la frontière suisse (vallée de Joux).

"Du pétrole, il y en a mais c'est une région inexplorée. Avec ce nouveau gisement s'il se révélait fertile, on pourrait doubler notre production actuelle qui est de 1 million de tonnes de pétrole (par an). Au mieux, nous pourrions atteindre 5% de nos besoins", s'enthousiasme Charles Lamiraux, responsable de l'exploration pétrolière auprès du ministère de l'Energie.

La société britannique s'est engagée auprès de l'Etat à dépenser 1,72 million d'euros pour reprendre les forages entrepris par Esso dans les années 1980 dans cette région, jugée "prometteuse".

A l'époque, de l'huile de bonne qualité avait été découverte mais les moyens techniques, très coûteux, ne permettaient pas de "forer au bon endroit" dans ces zones difficiles d'accès. La géologie complexe du Jura - une chaîne de montagne plissée - nécessite de creuser à de grandes profondeurs, parfois jusqu'à 2.500 mètres.

"Nous analysons les données géologiques et géophysiques existantes avec des technologies de pointe. D'ici trois mois, nous pourrions décider de lancer un forage d'exploration pour savoir si la production est rentable", explique le consultant français de l'entreprise, Guy Feugère.

"Mais il ne fait pas de doute qu'au vu du prix du pétrole, on ne peut qu'investir en France. Produire sur place coûte beaucoup moins cher que de faire venir du pétrole du Nigeria ou des pays du Golfe, même si la production est limitée", estime-t-il.

De plus, les entreprises bénéficient d'un système fiscal français plus attractif que dans les autres pays européens. Pour preuve, si les investissements d'exploitation restent relativement stables, ceux de l'exploration ont quadruplé entre 2006 et 2007, pour atteindre 81 millions d'euros, selon le ministère de l'Energie.

Pour autant, la France ne produit qu'1% du pétrole qu'elle consomme, dans le bassin parisien et en Aquitaine.

"La ressource est française même si l'exploitation est anglaise. Cela allègera notre facture pétrolière et on réduira nos importations. Une économie marginale mais non négligeable", précise M. Lamiraux.

"Ce qui était auparavant marginal devient économique. Si le forage montre qu'on peut en extraire 1.000 barils jour pendant dix ans, on lancera la production dans quatre ans", souligne M. Feugère.

[Domi]

Merci beaucoup pour l'info , au fait es-ce que t'ai présenter ? soit donc la bienvenue parmis nous !

[lyson]

merci domi,
moi c'est lyse je vis en bretagne depuis 6 mois et mon jura me manque! ce forum m'y rattache...
j'ai lu beaucoup des articles ke t'as envoyé...tu bosses dans l'environnement?
a bientot

[Beuillot]

Bienvenue à toi, lyson.
Enfin moi, ...

[Domi]

merci domi,
moi c'est lyse je vis en bretagne depuis 6 mois et mon jura me manque! ce forum m'y rattache...
j'ai lu beaucoup des articles ke t'as envoyé...tu bosses dans l'environnement?
a bientot

non pour mon job! mais par contre ce serais super bien si tu allait te présenter dans la rubrique 'présentation' tu aurait droit à plein de de la part de ceux qui fréquente le forum !!

car se sont les habituer qui viennent se mette au vert ici !! pas nécessairement tout le monde !!

[Beuillot]

car se sont les habituer qui viennent se mette au vert ici !! pas nécessairement tout le monde !!

[Domi]

car se sont les habituer qui viennent se mette au vert ici !! pas nécessairement tout le monde !!

et oui l'eau est pure et naturel m^me si quelques fois ont lui ajoute un petit je sais pas quoi .........les pieds en éventails ont philisophes, tout en sirotant nos délices naturels ,est écoutant le bruits des vagues et le chant mélodieux des oiseaux !!
le pieds c'est ici !!

c'et là qu'est née le C.......... mais chut !!!

Merci mon Beuillot !!

[lyson]

voila je me suis officiellement présentée sur le forum présentation
bonjour a toi beuillot
a +

[lionel]

Ah ? Y z'ont donc pas d'idées dans l'Jura ?

[Beuillot]

J'ai fusionné deux fils qui traitent du même sujet.
J'espère que le résultat reste cohérent.

[Beuillot]

En Franche-comté, on a pas d'idées, mais on a du pétrole ...

J'l'aime bien, not' Obé

C'est pas le cas de tout le monde?
Mais... vous êtes des monstres!

Encore des richesses qui font profiter à la junte jurassienne au pouvoir et pas à la population. Ils sont pas prêts d'avoir le minitel...

Elle refuse l'aide humanitaire en cas de pénurie de mammouths, la junte?
Pfff! Alors que le peuple affamé aiguise ses pelles, prêt à la battue...

Ah ? Y z'ont donc pas d'idées dans l'Jura ?

C'est saoûlant, ces HS.

Bon, sinon, je voulais sincèrement être DLS (voir le glâûssaire), mais je n'ai pas trouvé sur le zouèbe ce que je voulais poster, à saouâr la carte des gisements pétrolifères identifiés en France et leur rendement, puisque beaucoup reprennent de l'activité pour les mêmes raisons: la flambée des prix.
Il semble que la majorité se trouve en Aquitaine, et en seconde position Île-de-France, comme le disait jenesaisplusqui.

Conclusion: .

[lionel]

J'ai fusionné deux fils qui traitent du même sujet.
J'espère que le résultat reste cohérent.

Ca promet.

[hderogier]

Annecdote:avant la guerre de 1939-45 il existait en Haute Saone une marque d'essence provenant de la distillation des schistes bitumineux exploités entre Vesoul et Lure.Peut-etre qu'un jour on vendra de l'essence à l'Arabie Saoudite!!
Bonne fin d'année à tous.
Henri.

[peqa]

Tu te souviens de la marque? Et du site d'exploitation de ces schistes?
Au delà de 50 dls le baril ça devient sans doute rentable...
A bientôt
Peqa

[hderogier]

Je ne connais plus la marque;je vais faire des recherches.
Le gisement se situe entre Vesoul et Lure.
Que tu finisses bien l'année.
Henri.