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Article du mardi 2 octobre 2007
Le préfet de région cadre le Grenelle interrégional de l'environnement
La session du 8 octobre a pour but de faire remonter à Paris les idées émises en région
Jacques Barthélémy, préfet de région, s'est principalement attardé sur la session comtoise du Grenelle de l'environnement (GE) du lundi 8 octobre, au cours de sa conférence de presse hier.
Organisé dans dix-sept villes françaises, le GE se déroulera également à Besançon et sera organisé en ateliers d'une trentaine de personnes de 14 h 30 à 17 h 30 avant une restitution en plénière de 19 h 30 à 22 h 30. Les ateliers seront présidés par des personnalités comtoises dont le Jurassien Denis Hochede, p-dg de Traitement de surface Morézien.
Le préfet de région, qui se rendra au GE comtois en Peugeot 308 roulant au colza, a clairement précisé que le débat devra se dérouler autour des propositions élaborées au niveau national. « Les rencontres interrégionales ont pour but de faire remonter les idées qui émergent en région, mais on ne va pas discuter des questions locales », explique-t-il. La LGV et les chantiers d'éoliennes devraient cependant revenir sur le tapis.
Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, qui a assisté à la présentation du GE promet de « jouer le jeu », mais « nous ne voulons pas que ce GE soit un grand catalogue d'idées sans lendemain. Nous souhaitons que derrière, il y ait des actions », souligne-t-il.
Alors que Bruxelles n'a pas encore validé la nouvelle programmation 2007-2013 des fonds européens, Jacques Barthélémy a lancé, depuis hier, un plan de communication sur ce dossier. Les icônes vont habiller le mobilier urbain comtois « pour qu'on n'entende pas parler de l'Europe uniquement, négativement, lorsqu'elle intervient sur des questions sensibles comme le dosage du chocolat. Il faut que le public sache qu'elle intervient également pour aider les territoires à se développer », plaide le préfet.
Les mauvaises langues diront qu'il s'agit d'une mise en bouche du Traité simplifié.
Dahmane Soudani
Grenelle de l'environnement à Micropolis lundi 8 octobre. Inscription au 03 81 25 12 56
Le préfet de région cadre le Grenelle interr&e
- Thierry39
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Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Article du lundi 8 octobre 2007
Aujourd'hui le Grenelle régional de l'environnement
Cet après-midi se tiendra à Besançon Micropolis l'un des dix-sept Grenelle décentralisés avant le rendez-vous national qui se tiendra à Paris à la fin du mois. Cinq ateliers seront formés : lutter contre les changements climatiques et maîtriser la demande d'énergie (atelier 1), préserver les biodiversités et les ressources naturelles (atelier 2), adopter les modes de production et de consommation durables (atelier 3), environnement et santé (atelier 4), emploi et compétitivité (atelier 5).
Auparavant, le réseau associatif de protection de l'environnement de Franche-Comté tiendra une conférence de presse à midi à la maison régionale de l'environnement à Besançon pour présenter ses propositions et dire les attentes du réseau envers le Grenelle.
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Aujourd'hui le Grenelle régional de l'environnement
Cet après-midi se tiendra à Besançon Micropolis l'un des dix-sept Grenelle décentralisés avant le rendez-vous national qui se tiendra à Paris à la fin du mois. Cinq ateliers seront formés : lutter contre les changements climatiques et maîtriser la demande d'énergie (atelier 1), préserver les biodiversités et les ressources naturelles (atelier 2), adopter les modes de production et de consommation durables (atelier 3), environnement et santé (atelier 4), emploi et compétitivité (atelier 5).
Auparavant, le réseau associatif de protection de l'environnement de Franche-Comté tiendra une conférence de presse à midi à la maison régionale de l'environnement à Besançon pour présenter ses propositions et dire les attentes du réseau envers le Grenelle.
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Article du mardi 9 octobre 2007
Grenelle régional : les associations sont sceptiques
Avant de se rendre aux ateliers du forum bisontin, les représentants des associations environnementalistes ont exprimé leur méfiance quant à la sincérité des synthèses
Hier, à Besançon, avant le lancement, dans l'après-midi, des ateliers du Grenelle décentralisé de l'environnement, les représentants des associations de protection de l'environnement se sont donné rendez-vous à la Maison régionale de l'environnement pour ajuster leurs tirs. Pour l'occasion, ils n'ont pas hésité à sortir la grosse artillerie. « Nous allons droit au mur. La maison brûle, il est temps d'appeler les pompiers ( ). Réchauffement de la planète, surpopulation, mauvaise utilisation du sol, diffusion des OGM, menace sur la biodiversité L'urgence est partout et il devient de plus en plus difficile de hiérarchiser les problèmes. La solution, nous devons la trouver ensemble, sinon, elle s'imposera à tout le monde et plus personne n'aura le choix. » D'entrée de jeu, André Landerme de Doubs nature environnement donne le ton.
De son côté, Gilles Sené, président de Franche-Comté nature environnement (FCNE) explique la difficulté qu'il a eu à convaincre le représentant de l'État dans la région pour maintenir à l'ordre du jour le thème sur « la lutte sur les changements climatiques et la maîtrise de la demande d'énergie ». « Il nous a fallu trois jours de discussion », explique-t-il tout en déplorant la non-programmation du sixième atelier sur la gouvernance.
« La croissance financière mange la planète »
« Nous sommes en situation de crise profonde et il faut répondre par des mesures d'urgence ( ) Nous ne nous contenterons pas de mesurettes », ajoute le président de FCNE qui refuse, par ailleurs, de se laisser séduire par les sirènes d'un dualisme entre les volets de la vie sociale. « Le vrai problème, c'est que la croissance économique et financière mange la planète et détruit son potentiel humain. Il faut sortir de ce schéma. Croissance oui, mais pas uniquement matériel », plaide-t-il
Ostracisés du Grenelle, les médecins ont créé la coordination nationale médecins-environnement et ont mandaté le Dr Muriel Anguenot pour porter, localement les sept propositions de leur vade-mecum. Unanimement, les représentants associatifs ont rejeté l'idée de l'exclusion des problèmes locaux du débat et par anticipation, nombre d'entre eux avaient exprimé leur méfiance quant à la sincérité des synthèses. Une méfiance qui a conduit certaines associations à rendre publiques leurs propositions avant de se rendre aux ateliers.
Dahmane Soudani
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«Il faut se garder de confondre vitesse et précipitation»
« Mon souhait, c'est que l'énergie soit placée au coeur de l'environnement. D'ailleurs, au-delà de l'environnement, c'est un vrai problème de société. En particulier, il convient d'assumer une véritable mission de service public à travers les espaces info-énergie. Le particulier est très sollicité par des offres multiples, il a besoin d'un service neutre et objectif. L'énergie, c'est aussi l'efficacité énergétique et la maîtrise de l'énergie par le recours à la basse consommation. Un domaine dans lequel la Franche-Comté occupe, avec l'Alsace et le Languedoc-Roussillon, la première place.
Nous proposons des actions concrètes qui nous semblent nécessaires pour relever, au moins pour partie, les défis environnementaux, mais aussi de société. Nous tenons à enrichir ce qui est décliné au niveau national par nos apports locaux. Notre espoir, c'est que ce Grenelle ne soit un bouclage de programme, mais une base de départ. Nous sommes conscients que ce que nous proposons ne va pas se faire en un jour. Ce sont des questions très sérieuses, il faut se garder de confondre vitesse et précipitation.»
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«Que ce forum n'accouche pas d'une souris»
« Parmi les grandes priorités, nous devons inscrire la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce sens, il est urgent de faire tout ce qui est nécessaire. Les autres urgences s'articulent autour de la santé humaine. À ce titre, la préservation du milieu, l'environnement, l'agriculture biologique et l'eau doivent également bénéficier de toute notre attention.
Il convient d'ajouter en outre que la gouvernance n'est pas un problème négligeable. Elle permet aux associations qui sont derrière toutes les avancées en matière d'environnement, de continuer à peser sur les décisions les plus importantes. C'est aussi une façon de reconnaître leur travail. Malheureusement, en Franche-Comté, on nous a privé de l'atelier sur la gouvernance ; ce qui n'est pas fait pour nous rassurer. Pour l'heure, le développement est une philosophie. J'attends de ce Grenelle de transformer cette philosophie en décisions et en actions. Il serait fâcheux et dommageable que ce forum se transforme en grand-messe médiatique et qu'il accouche d'une souris. »
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Grenelle régional : les associations sont sceptiques
Avant de se rendre aux ateliers du forum bisontin, les représentants des associations environnementalistes ont exprimé leur méfiance quant à la sincérité des synthèses
Hier, à Besançon, avant le lancement, dans l'après-midi, des ateliers du Grenelle décentralisé de l'environnement, les représentants des associations de protection de l'environnement se sont donné rendez-vous à la Maison régionale de l'environnement pour ajuster leurs tirs. Pour l'occasion, ils n'ont pas hésité à sortir la grosse artillerie. « Nous allons droit au mur. La maison brûle, il est temps d'appeler les pompiers ( ). Réchauffement de la planète, surpopulation, mauvaise utilisation du sol, diffusion des OGM, menace sur la biodiversité L'urgence est partout et il devient de plus en plus difficile de hiérarchiser les problèmes. La solution, nous devons la trouver ensemble, sinon, elle s'imposera à tout le monde et plus personne n'aura le choix. » D'entrée de jeu, André Landerme de Doubs nature environnement donne le ton.
De son côté, Gilles Sené, président de Franche-Comté nature environnement (FCNE) explique la difficulté qu'il a eu à convaincre le représentant de l'État dans la région pour maintenir à l'ordre du jour le thème sur « la lutte sur les changements climatiques et la maîtrise de la demande d'énergie ». « Il nous a fallu trois jours de discussion », explique-t-il tout en déplorant la non-programmation du sixième atelier sur la gouvernance.
« La croissance financière mange la planète »
« Nous sommes en situation de crise profonde et il faut répondre par des mesures d'urgence ( ) Nous ne nous contenterons pas de mesurettes », ajoute le président de FCNE qui refuse, par ailleurs, de se laisser séduire par les sirènes d'un dualisme entre les volets de la vie sociale. « Le vrai problème, c'est que la croissance économique et financière mange la planète et détruit son potentiel humain. Il faut sortir de ce schéma. Croissance oui, mais pas uniquement matériel », plaide-t-il
Ostracisés du Grenelle, les médecins ont créé la coordination nationale médecins-environnement et ont mandaté le Dr Muriel Anguenot pour porter, localement les sept propositions de leur vade-mecum. Unanimement, les représentants associatifs ont rejeté l'idée de l'exclusion des problèmes locaux du débat et par anticipation, nombre d'entre eux avaient exprimé leur méfiance quant à la sincérité des synthèses. Une méfiance qui a conduit certaines associations à rendre publiques leurs propositions avant de se rendre aux ateliers.
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«Il faut se garder de confondre vitesse et précipitation»
« Mon souhait, c'est que l'énergie soit placée au coeur de l'environnement. D'ailleurs, au-delà de l'environnement, c'est un vrai problème de société. En particulier, il convient d'assumer une véritable mission de service public à travers les espaces info-énergie. Le particulier est très sollicité par des offres multiples, il a besoin d'un service neutre et objectif. L'énergie, c'est aussi l'efficacité énergétique et la maîtrise de l'énergie par le recours à la basse consommation. Un domaine dans lequel la Franche-Comté occupe, avec l'Alsace et le Languedoc-Roussillon, la première place.
Nous proposons des actions concrètes qui nous semblent nécessaires pour relever, au moins pour partie, les défis environnementaux, mais aussi de société. Nous tenons à enrichir ce qui est décliné au niveau national par nos apports locaux. Notre espoir, c'est que ce Grenelle ne soit un bouclage de programme, mais une base de départ. Nous sommes conscients que ce que nous proposons ne va pas se faire en un jour. Ce sont des questions très sérieuses, il faut se garder de confondre vitesse et précipitation.»
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«Que ce forum n'accouche pas d'une souris»
« Parmi les grandes priorités, nous devons inscrire la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce sens, il est urgent de faire tout ce qui est nécessaire. Les autres urgences s'articulent autour de la santé humaine. À ce titre, la préservation du milieu, l'environnement, l'agriculture biologique et l'eau doivent également bénéficier de toute notre attention.
Il convient d'ajouter en outre que la gouvernance n'est pas un problème négligeable. Elle permet aux associations qui sont derrière toutes les avancées en matière d'environnement, de continuer à peser sur les décisions les plus importantes. C'est aussi une façon de reconnaître leur travail. Malheureusement, en Franche-Comté, on nous a privé de l'atelier sur la gouvernance ; ce qui n'est pas fait pour nous rassurer. Pour l'heure, le développement est une philosophie. J'attends de ce Grenelle de transformer cette philosophie en décisions et en actions. Il serait fâcheux et dommageable que ce forum se transforme en grand-messe médiatique et qu'il accouche d'une souris. »
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Article du jeudi 11 octobre 2007
800 personnes rejettent 14 tonnes de C02
Les conséquences environnementales de la réunion de lundi à Besançon, pour le Grenelle de l'environnement (voir notre édition du 9 octobre) ont été évaluées
À l'occasion du Grenelle de l'environnement décentralisé qui s'était tenu lundi à Besançon, la préfecture de région et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ont organisé une opération de compensation carbone de cette réunion. Autrement dit : ses conséquences environnementales. Résultats des courses, huit cents personnes ont participé à cette rencontre. Mais seuls 416 d'entre elles ont répondu au questionnaire. L'exploitation des réponses montre que 358 véhicules particuliers ont été utilisés dont 89 en covoiturage. L'utilisation des véhicules particuliers s'est traduite par un parcours total de 33 000 km et le dégagement de 6 tonnes de C02. Mais le covoiturage a permis de faire l'économie de 1,5 tonne de C02.
Pas moins de 700 Kg de papier ont été utilisés, correspondant à 0,5 tonne de CO2. Par ailleurs, 2 200 Kw/h ont servi à l'éclairage et au chauffage pour une émission de 0,5 tonne de carbone.
Au total, les organisateurs estiment que la participation des huit cents personnes s'est traduite par le rejet de 14 tonnes de CO2 ; ce qui représente 210 euros en équivalent compensation carbone. Cette enquête prouve, s'il en est encore besoin, que ce sont les déplacements qui sont la principale cause d'émission de C02.
Les transports alternatifs ont du mal à se frayer un chemin. Seules cinq personnes ont utilisé le vélo, 35 ont eu recours au bus, 14 au train, 5 aux motocyclettes et enfin, il n'y a qu'un héros de la soirée : une seule personne qui s'était rendue à Micropolis à pieds.
D.S
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800 personnes rejettent 14 tonnes de C02
Les conséquences environnementales de la réunion de lundi à Besançon, pour le Grenelle de l'environnement (voir notre édition du 9 octobre) ont été évaluées
À l'occasion du Grenelle de l'environnement décentralisé qui s'était tenu lundi à Besançon, la préfecture de région et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ont organisé une opération de compensation carbone de cette réunion. Autrement dit : ses conséquences environnementales. Résultats des courses, huit cents personnes ont participé à cette rencontre. Mais seuls 416 d'entre elles ont répondu au questionnaire. L'exploitation des réponses montre que 358 véhicules particuliers ont été utilisés dont 89 en covoiturage. L'utilisation des véhicules particuliers s'est traduite par un parcours total de 33 000 km et le dégagement de 6 tonnes de C02. Mais le covoiturage a permis de faire l'économie de 1,5 tonne de C02.
Pas moins de 700 Kg de papier ont été utilisés, correspondant à 0,5 tonne de CO2. Par ailleurs, 2 200 Kw/h ont servi à l'éclairage et au chauffage pour une émission de 0,5 tonne de carbone.
Au total, les organisateurs estiment que la participation des huit cents personnes s'est traduite par le rejet de 14 tonnes de CO2 ; ce qui représente 210 euros en équivalent compensation carbone. Cette enquête prouve, s'il en est encore besoin, que ce sont les déplacements qui sont la principale cause d'émission de C02.
Les transports alternatifs ont du mal à se frayer un chemin. Seules cinq personnes ont utilisé le vélo, 35 ont eu recours au bus, 14 au train, 5 aux motocyclettes et enfin, il n'y a qu'un héros de la soirée : une seule personne qui s'était rendue à Micropolis à pieds.
D.S
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !