Nos beaux oiseaux

La préservation de l'environnement, la flore et la faune, le développement durable, le climat...
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Thierry39
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Sale temps pour le grand tétras

Message par Thierry39 »

LES DEPECHES LE PROGRES
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Article du mardi 31 juillet 2007



Sale temps pour le grand tétras


On savait le grand tétras menacé d'extinction dans les forêts haut jurassiennes. Les comptages qui ont eu lieu sur le massif du Risoux du 16 au 19 juillet donnent des raisons supplémentaires d'inquiétude Cinq coqs, cinq poules et deux de sexe indéterminé, c'est peu


Tous les deux ans, des battues sont organisées par la Fédération départementale des chasseurs du Jura, le service départemental de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) et le groupe Tétras Jura pour calculer les paramètres démographiques des populations de grand tétras (aussi appelé coq de bruyère) et de gélinotte des bois.
Cette année, sept cents hectares de forêt ont été battus. Un minimum « pour pouvoir faire des moyennes sur les taux de reproduction », explique Anne-Sophie Hesler, chargée de mission au groupe Tétras Jura. L'idéal étant de couvrir mille hectares de forêt.
Après quatre jours de battue, la dizaine de traqueurs quotidien a trouvé cinq coqs, cinq poules de tétras et deux grands tétras de sexe indéterminé. « D'habitude, on compte une dizaine de poules, c'est bizarre de ne pas en avoir vu plus », s'étonne Anne-Sophie Hesler. « Mais on ne pense pas que la moitié de la population ait été prédatée », précise-t-elle aussitôt.
Cinq poules, c'est peu (lire par ailleurs). Trop peu, car, « ce qui est préoccupant, c'est avant tout la reproduction », ajoute-t-elle.
Certes, vingt-deux gélinottes, dont une accompagnée d'une nichée de six jeunes, ont été trouvées. Mais aucune nichée de tétras n'a été comptabilisée cette année. Un mauvais résultat dû en partie aux mauvaises conditions climatiques, qui ont un impact important sur la bonne croissance des poussins.

« Tout va contre le tétras »
Malgré les arrêtés de biotopes (la mise en place de périmètres de protection garantis par le programme européen « Life »), la population de cet hôte prestigieux de la hêtraie sapinière se réduit à une peau de chagrin.
La prédation (renard, sanglier, chien errant) ainsi que les pratiques touristiques (raquette, ski de fond, VTT) qui se sont développées dans les massifs forestiers jusque-là vierges de fréquentation ont perturbé l'équilibre naturel du grand tétras.
Pour Michel Cretin, représentant de l'AICA (Association intercommunale de chasse agréée) pour le groupe Tétras Jura, la cause de ces résultats médiocres est toute trouvée : la modification du biotope par les propriétaires forestiers. « Il faut qu'ils exploitent, il faut que ça rapporte Il y a deux ans on avait trouvé des nichées. Cette année, aucune. Tout va contre le tétras. »
Baptiste Peyron
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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lionel
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Message par lionel »

Dommage, ça doit (devait ?) être très bon... :invis:





*** Message édité par lionel le 31/07/2007 15:16 ***
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Domi
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Nos beaux oiseaux

Message par Domi »

C'est aussi en Franche Comté

Le 6 juin 2007, un jeune milan royal non volant de 40 jours a été bagué et équipé d'une balise Argos pour du suivi satellitaire aux environs de Besançon par la LPO Franche-Comté, en collaboration avec la DIREN. Ont également participé à ce programme M. Adrian Aebisher, spécialiste suisse, et M. Aymeric Myonnet de la délégation LPO Champagne-Ardenne, coordonnateur du plan de restauration national milan royal ainsi que responsable du baguage de cette espèce pour le CRBPO (MNHN Paris).

Ce suivi satellitaire, première en France pour cette espèce, devrait permettre d'améliorer les connaissances sur les comportements migratoires de l'espèce et apporter des éléments pour comprendre si la conservation du milan royal, espèce menacée en régression à l'échelle nationale, est liée à la survie en hivernage et/ou en migration ou à un problème de reproduction.
Il s'inscrit dans le cadre du plan régional d'action Milan royal engagé par la LPO Franche-Comté, déclinaison du plan national de restauration du milan royal.

Deux autres individus devraient être équipés de balises Argos dans les semaines à venir. Un programme de marquage alaire visant à connaître la dynamique des populations et d'identifier les aires d'hivernage est également en cours par la LPO Franche-Comté.

Un objectif d'une quinzaine de jeunes marqués en 2007 pourrait conforter la première expérience de 2006 (3 jeunes marqués dans le Doubs).


Un super site pour suivre nos milans Franc Comtois équipées de balises Argos !!


A voir sans modération!

http://franche-comte.lpo.fr/proteger/es ... royal.html
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Message par Domi »

Un faucon urbain à Belfort
Depuis au moins sept années, un couple de faucons pèlerins a élu domicile à Belfort. Le suivi de ce couple entre 2001 et 2003 a permis de découvrir son comportement de chasse nocturne, favorisée par les projecteurs qui illuminent le château et les fortifications de Belfort.
Sur le site du château, deux aires artificielles ont été installées en 2002. Mais depuis, aucun cas de reproduction n'a eu lieu, probablement à cause de la trop grande fréquentation du site et des nombreuses manifestations qui y ont lieu.

Pour trouver une solution à ce problème, plusieurs connaisseurs du Faucon pèlerin sont venus à Belfort le 21 novembre 2006 ; René-Jean Monneret et René Ruffinoni du Jura, Patrick Behr et Franck Hipp qui assurent le suivi du Faucon pèlerin urbain à Nancy.

Nous avons surtout visité les sites régulièrement fréquentés par le faucon pèlerin : la cathédrale Saint-Christophe et l'église Saint-Joseph de Belfort. Sur chaque site, deux endroits favorables ont été repérés.

Depuis, suite à l'accord avec la mairie de Belfort, une aire artificielle a été installée dans une des fenêtres d'une tour de la cathédrale Saint-Christophe, par Bernard Marconot et Jean-Pierre Van Corneval, bénévoles de le LPO Franche-Comté.

Nous espérons que ces installations apporteront le succès attendu pour les faucons de Belfort.
http://franche-comte.lpo.fr/proteger/especes_faucon_urbain.html
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Message par Domi »



Pour en s'avoir plus sur ce bel oiseau qui vol en

Franche Comté !



Identification :
Les faucons (du Lat. Falco, onis, falx, faulx, celui dont les ongles sont en forme de faux) sont de petits oiseaux de proie.



Le pélerin a un bec court et recourbé dès la base. Facile à identifier au vol par sa silhouette d'ancre formée par ses longues ailes et sa queue. Plumage variable, de foncé au gris clair.
Au XIII siècle, le pèlerin (du Lat, peregrinus "de l'étranger" ; "oiseau de passage") a été ainsi nommé car on ne trouvait pas son
aire de nidification, il a donc longtemps été pris pour un oiseau migrateur.
Le faucon pèlerin adulte mâle a les parties supérieures gris-bleu foncé, avec une zone plus pâle sur le bas du dos jusqu'aux
couvertures caudales. La queue est longue, avec des bandes grises et blanches.
Les parties inférieures sont blanchâtres sur la gorge et le haut de la poitrine. Le bas de la poitrine, l'abdomen et le bas-ventre sont grisâtres, densément barrés de noir. Le dessous des longues ailes pointues est noir et blanc.
Le faucon pèlerin a la
calotte et la nuque noires, et une large moustache noire contrastant avec les joues blanches. Les yeux sont foncés avec un large cercle oculaire jaune.

Le bec est gris avec le bout noir et la cirejaune.

Les pattes et les doigts sont jaunes.
Les deux sexes sont semblables, avec la femelle plus grande et plus lourde que le mâle.
Le
juvénile est brun. Les parties inférieures sont jaunâtre chamoisé, rayées de foncé. Il a des lisérés clairs sur les plumes brunes des parties supérieures. La cire du bec et les yeux sont plus ternes que chez l'adulte.

Chant :


Le Faucon pèlerin huit, réclame.. Le faucon pèlerin est habituellement silencieux, excepté au nid. Son cri le plus fréquent est un « ka-yak, ka-yak, ka-yak... » perçant, criard et sec, devenant un « kek-kek-kek » quand il est en alerte.

Habitat
:

Le faucon pèlerin se reproduit sur les corniches des falaises et dans les crevasses, en montagne et sur les côtes maritimes, et à présent, il commence à nicher sur les hauts immeubles dans les zones urbaines.

En hiver, il vit dans les zones basses ouvertes, les estuaires et les zones humides.


Comportements :

Ils ne chassent qu'au vol et percutent leurs proies avec le bréchet après avoir effectué un long piqué quasi vertical (les ailes fermées).

Le buffetage est une technique de chasse typique du faucon pélerin.
Malgré la supériorité de ses armes, il n'est pas rare de voir des corbeaux lui livrer bataille, où ce dernier n'a pas toujours l'avantage.
Le faucon pèlerin chasse principalement à l'aube et au crépuscule.


Il frappe et capture des oiseaux en vol, dans des espaces ouverts.

On peut le voir souvent chasser sur les eaux dégagées, les marais, les champs, la toundra.
Il peut chasser en vol ou depuis un perchoir. Il situe sa proie avec sa vue perçante, et ensuite, il commence son piqué, un plongeon aérodynamique, avec la queue et les
ailes repliées et les serres pendantes, prêtes à heurter la proie.

Il l'assomme ou il la tue, et il fond sur elle pour la rattraper dans les airs.

Quand la proie est trop lourde, le faucon pèlerin la laisse tomber sur le sol, et la dévore sur place, après l'avoir plumée.
Le faucon pèlerin rate souvent son coup et la proie arrive à s'échapper.



Il s'élève à une grande hauteur, et pique à une vitesse allant de 320 à 380 km à l'heure.


Il contrôle son plongeon, capture sa proie et atterrit quand il le veut. C'est

l'animal le plus rapide dans sa façon de chasser.



Il peut aussi chasser sur le sol, avec les serres, pour capturer des insectes, des lézards et des mammifères.
Le faucon pèlerin est en couple pour la vie, et retourne au même endroit pour nicher. La
parade nuptiale est spectaculaire, avec de magnifiques parades aériennes. Le mâle et la femelle montent haut des les airs afin d'effectuer un vol acrobatique, avec des spirales tourbillonnantes et des piqués rapides, souvent en se touchant en l'air, par les serres, le plumage ou le bec.
Ils dorment l'un près de l'autre, et le mâle lisse les
plumes de la femelle, lui grignote les serres ou prend son bec dans le sien.

Une fois le couple scellé, ils chassent ensemble et la femelle réclame de la nourriture au mâle.
Le faucon pèlerin défend son nid agressivement, attaquant de grands oiseaux ou mammifères

Vol :


[font='"Times']C'est l'oiseau le plus rapide en vol au monde, avec des piqués qui peuvent atteindre 320 km/h et même plus.

Leurs ailes longues et pointues leur permettent un vol puissant, rapide et agile tout à la fois.


Nidification :

Le faucon pèlerin se reproduit depuis fin février jusqu'à mi-avril. Le mâle choisit le site du nid, et les couples reviennent année après année au même endroit. Il niche principalement sur les hautes falaises, mais aussi en ville, sur les corniches des gratte-ciel.
Le nid est une dépression peu profonde grattée dans le sol, le sable ou la végétation, et tapissé de matériaux doux.
La femelle dépose 3 à 5 oeufs blanc-crème tachetés de brun-roux, toutes les 48 heures. L'incubation dure environ 29 à 32 jours, essentiellement par la femelle, mais le mâle l'aide parfois et la nourrit, en apportant de la nourriture au nid.
Les poussins sont couverts de
duvet blanc-crème à la naissance, et ils ont de grandes serres.

Le mâle chasse pour les poussins et la femelle. C'est elle qui les nourrit, plumant les proies avant de leur donner à manger.
Les jeunes quittent le nid à l'âge de 35 à 45 jours, et restent avec les adultes plusieurs semaines encore. Ils apprennent comment attraper en plein vol les proies apportées par les parents. Ils deviennent indépendants au bout de six semaines et atteignent leur maturité sexuelle à l'âge de deux ou trois ans.
Cette
espèce produit une seule couvée par an, parfois une seconde si la première a été perdue assez vite après la ponte.

Une seconde couvée peut être mise en train deux semaines après la première.

Régime
: Sa proie préférée est le pigeon biset (Columba livia), mais son régime alimentaire se compose d'une grande variété d'espèces, notamment les oiseaux.
Le faucon pèlerin se nourrit principalement d'oiseaux, tels que les tourterelles, les pigeons, les
limicoles et le gibier d'eau, les coqs de bruyère et les petits passereaux. Il peut aussi se nourrir de petits reptiles et de mammifères tels que les chauves-souris, les rongeurs, les écureuils et les rats.

Les petites proies sont avalées en vol.

Protection / Menaces :


Dans les années 1960, l'usage massif d'organochlorés en l'agriculture entraînait un déclin spectaculaire de l'espèce dans beaucoup de ses sites de nidification en Europe.

Même si ce facteur a encore une influence sur les taux de reproduction, actuellement la menace principale est le prélèvement d'oeufs et de jeunes pour son utilisation et son commerce.
le faucon pèlerin adulte peut être tué par de grands
oiseaux de proie tels que le grand duc et les aigles.

Les poussins et les jeunes sont tués par les chats, les ours et les renards.

Les oeufs sont pris par les humains pour les fauconneries.
Le faucon pèlerin est sensible aux pesticides, car il est presque en haut de la chaîne de nourriture.






http://www.oiseaux.net/oiseaux/falconiformes/faucon.pelerin.html






*** Message édité par Domi le 02/10/2007 18:47 ***
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Message par lionel »

Message original: Domi

Le 6 juin 2007, un jeune milan royal non volant de 40 jours a été bagué et équipé d'une balise Argos pour du suivi satellitaire aux environs de Besançon par la LPO Franche-Comté, en collaboration avec la DIREN.
Heu, ça sert à quoi la balise si y vole pas, le milan ? :corne:
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Message par Domi »

Message original: Domi
C'est aussi en Franche Comté

Le 6 juin 2007, un jeune milan royal non volant de 40 jours a été bagué et équipé d'une balise Argos pour du suivi satellitaire aux environs de Besançon par la LPO Franche-Comté, en collaboration avec la DIREN. s).


Un super site pour suivre nos milans Franc Comtois équipées de balises Argos !!


A voir sans modération!

http://franche-comte.lpo.fr/proteger/es ... royal.html
Hé ! C'étais un jeune qui depuis à pris son envol doit être rendu en Espagne si je le suis sur le site!!:;) ::)
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Message par Domi »

Photo de couple de pèlerin ! ::)

En Franche Comté nous pouvons le rencontrer « facilement », là autour du village que j'habitais il y à trois aire de nidification !
A l'époque nous avons surveiller, l'un d'entre eux à cause du braconnage !
Pour l'observer il suffit de visiter au printemps les falaises et d'être un peu observateur et d'écouter son cri caractéristique ! :;)



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]Devinette !
Quel oiseau est la femelle sur la photo ?






*** Message édité par Domi le 02/10/2007 20:25 ***








*** Message édité par Domi le 02/10/2007 20:27 ***
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Message par Beuillot »

Le plus gros, celui de gauche?
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Domi »

Bien jouer Beuillot,et merci! ::)

je pensais que d'autres personnes auraient aussi répondu. ::(
Il y à matière à apprendre dans le livre de création !! :;)


La plupart des rapaces présentent un fort dimorphisme sexuel - la femelle est plus grosse que le mâle. Ce dimorphisme est d'autant plus accentué que l'espèce considérée est ornithophage - c'est-à-dire qu'elle chasse des oiseaux.

C'est ainsi qu'il est maximum chez le Faucon Hobereau, l'Épervier, l'Autour des Palombes et le Faucon Pèlerin ::)
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Message par Beuillot »

Merci à toi, Ô puits de science animalière. :;)
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Beuillot »

Chez quasiment toutes les espèces d'oiseaux, seul le mâle chante, et l'aptitude au chant est dépendante de la testostérone (hormone sexuelle mâle). Un mâle castré ne chante plus, alors qu'une femelle qui a subi des injections de testostérone se met à chanter.
C'est l'inverse de se qui se passe chez l'humain. :pilote:
J'ai appris ça cet aprèm en lisant un extrait du livre la symphonie animale d'Antonio Fischetti. Cet extrait était publié dans un magazine et m'a donné envie d'acheter le bouquin, ce qui me permettra de vous en dire plus. Connaissant la plume du bonhomme, c'est sûrement drôle et passionnant. Il a une culture scientifique solide et pas mal d'humour : tout ce qu'il faut pour faire de la vulgarisation attrayante.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Thierry39 »

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Article du mardi 9 octobre 2007


La migration du milan royal


La période de migration mobilise tous les passionnés qui organisent des sorties d'observation avec une attention toute particulière pour le milan royal, le plus majestueux des rapaces diurnes de Franche-Comté


--------------------------------------------------------------------------------
La migration du milan royal
Le milan royal est un migrateur partiel. Les populations les plus nordiques et les plus continentales traversent l'Europe pour aller hiverner vers le Sud. La majeure partie de la population mondiale hiverne en Espagne où un peu plus de soixante mille individus ont été dénombrés.
Dans les années 1990, les ornithologues ont constaté le déclin inquiétant du milan royal dans la moitié nord de la France et à basse altitude. Devant ce constat alarmant, un plan de restauration national 2003-2007 est né, mis en pratique par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et la DIREN Champagne-Ardenne. L'objectif est d'enrayer le déclin des populations en identifiant les causes et en y remédiant.
La LPO Franche Comté a souhaité intégrer cette démarche avec comme première action le marquage alaire de trois jeunes milans en 2006 et seize en 2007. Des marques de couleurs placées sur les ailes permettent d'identifier l'oiseau et sa région d'origine. Ce suivi permet de mieux connaître la dynamique de population et les aires de transit et d'hivernage.
Récemment trois jeunes ont été équipés de balises Argos qui permettent de suivre par satellite l'itinéraire précis de l'oiseau. On peut ainsi savoir que l'un d'eux nommé Fleurette se trouve actuellement au sud de la principauté d'Andorre.

La LPO Franche-Comté
Depuis le 1er janvier 2007, la délégation régionale de la Ligue pour la Protection des Oiseaux Franche-Comté (LPO), succède au Groupe Naturaliste de Franche-Comté.
Fondée en 1966 à Rougemont (Doubs), l'association se concentre sur l'étude et la protection des oiseaux, amphibiens, reptiles et mammifères et de leurs habitats en Franche-Comté. La LPO Franche-Comté regroupe aujourd'hui environ sept cents adhérents et une équipe de sept salariés autour de trois axes fondamentaux : partager, observer et protéger.
Contact : franche-comte@lpo.fr ou au 03 81 50 43 10. LPO Franche Comté, 15, rue de l'Industrie ; 25 000 Besançon.
Rubrique animée par André Jeanpierre
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Le pygargue à queue blanche

Message par Perle39 »

Le pygargue à queue blanche est le plus grand rapace chasseur d'Europe.

Sa silhouette en vol, avec ses ailes longues, larges, nettement digitées aux extrémités et sa queue courte, fait tout à fait penser à celle d'un vautour. Il en a d'ailleurs l'envergure - 2,50m - et pour une part le comportement alimentaire, puisque le Pygargue est volontiers charognard. D'ailleurs ses serres sont loin de posséder la puissance de celles de l'Aigle Royal, pourtant plus petit, et son bec extrêmement fort est révélateur d'un rapace au moins partiellement charognard.

À la différence des Aigles vrais - Aquila - dont les tarses sont emplumés jusqu'à la naissance des doigts, les tarses du Pygargue sont nus. Il n'est pas classé dans le groupe des « Aquila », mais dans celui des Haliaëtus dont le plus connu est le Pygargue à tête Blanche américain, plus petit que le Pygargue à queue blanche de la vieille Europe, n'en déplaise à Rumsfeld.

Image
Source photographique : http://www.vallouimages.com

Dans les siècles passés, le Pygargue nichait dans toute l'Europe et plus spécialement le long des côtes, des fleuves ou plus généralement des plans d'eau, où il trouvait l'essentiel de sa nourriture, puisque le Pygargue est piscivore pour large part de son régime alimentaire. Il était d'ailleurs dénommé « Aigle de Mer ». Aujourd'hui, on ne le trouve plus en Europe qu'en Scandinavie, Islande, Écosse - où il a été re-introduit il y a une vingtaine d'années - et dans les pays de l'Est européen - Balkans, Roumanie, Bulgarie, en particulier.


En France on peut le voir en hiver à proximité des grands plans d'eau - Lac du Der en Champagne, lac de Vouglans ou le long du Doubs ou de la Loue en Franche-Comté. Il s'agit, le plus souvent d'oiseaux de l'année, mais parfois aussi peut-on observer des sub-adultes ou même des adultes à la queue blanche caractéristique.


Silhouette :
En vol, adultes ou jeunes présentent de grandes ailes et une queue courte légèrement cunéïforme, qui exclut la confusion avec l'Aigle Royal, dont la queue est plus longue et carrée aux extrémités. En vol plané, la queue étalée semble faire partie du plan des ailes. Le Pygargue évoque une aile volante.
Posé, l'Aigle de Mer paraît moins élancé, plus massif et corpulent que l'Aigle Royal. Son bec est particulièrement imposant.


Corpulence :
Envergure : 2,15 à 2,65 m.
Poids : 3,5 à 5,5 kg pour le mâle, 5 à 7 kg pour la femelle.


Régime alimentaire
Il est basé sur toutes sortes d'animaux qu'il peut rencontrer sur ou à proximité des plans d'eau - poissons, vivants ou morts, oiseaux d'eaux - foulques, canards, etc... et charognes.


Reproduction :
Comme nombre de grands rapaces, il ne se reproduit pas avant l'age de 5 à 6 ans.
Il construit son nid de branches aussi bien en falaise - Norvège - qu'au sol - Toundra- que dans les arbres en toutes régions - delta du Danube.


Ponte :
Les 2 à 3 Å“ufs sont pondus, selon la latitude de Février à Mars, l'incubation dure une quarantaine de jours.


L'élevage de jeunes à l'aire dure environ 2 mois et demi à 3 mois.


Les menaces pour l'espèce sont les destructions, la pollutions par les pesticides ou les résidus industriels, les dérangements, plus globalement la croissance démographique humaine.

Source textuelle : http://rjmonneret.free.fr





*** Message édité par Perle39 le 09/10/2007 18:40 ***
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Message par Domi »

Le pygargue niche ici à Spm je vais chaque année lobservé l' aire de ce beau rapace à St Pierre c'est à une grosse demi heure de chez moi à pied, et à Langlade et Miquelon il y a plusieurs lieux de reproduction. ::)

Nous l'apercevons même à st Pierre dans le port

Je vais mettre quelques photos car sur ta photo i l s'agit d'un juvénile ! ::)

Merci pour ton article Perle!



Erreur nous c'est le pygargue à tête blanche
Excusez moi pour la confusion !!
[

donc pas de photo ça n'irais pas avec l'article! Désoler!! ::(











*** Message édité par Domi le 09/10/2007 18:49 ***
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Message par Domi »

Quelques photos du milan royal que vous allez revoir dans le ciel Franc Comtois dès les beaux jours !! ::)

suivez son voyage sur http://franche-comte.lpo.fr/proteger/es ... royal.html

Source photos LPO

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*** Message édité par Domi le 09/10/2007 19:00 ***
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Message par Domi »

C'est le moment pour vider les nichoirs et les nettoyer j, mais aussi dans installer d'autres et pourquoi pas cher vous ! ::)

En invitant de synpatiques petites effraies des clochers :;) :;)
:;)

ce serais chouette ! non!! ::D

voir l'article!

La suite d'une prospection à la recherche de pelotes de réjections de l'Effraie des clochers dans quelques communes du Territoire de Belfort en 2003, il est apparu que cette espèce était menacée par des projets de pose de grillage.

Des solutions sont possibles pour y remédier, notamment par la pose de nichoirs.

Il se trouve que ce type d'opération a été réalisé avec succès dans le Haut-Rhin et en Bourgogne.
Suite aux contacts avec nos voisins des autres régions, le GNFC s'est lancé en 2004 dans une opération « une chouette dans mon village ».

Des crédits provenant de l'association la Choue de Bourgogne, elle-même financée par la SAPRR, ont permis de se procurer des planches pour fabriquer une centaine de nichoirs.

Ces planches ont été découpées aux dimensions des nichoirs par quelques bénévoles à Plancher les Mines (70).

Dans le même temps, le Conseil Général du Territoire de Belfort a financé la préparation de planches pour 25 nichoirs dans le Territoire de Belfort.

Suite et plan au lien

http://franche-comte.lpo.fr/proteger/es ... ettes.html






*** Message édité par Domi le 12/10/2007 13:58 ***
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Domi
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Message par Domi »

L'hiver frappant déjà à la fenêtre il est déjà temps de prendre des mesures pour que nos compagnons ailées puise le passer plus tranquillement !

De plus ils ferons le bonheur de tout ceux qui pourrons les observés petit et grand ! :;)

Voici quelques conseils (source LPO)

Quelle nourriture utiliser ?

Les incontournables :;)


Les aliments riches en lipides et donc en énergie seront très appréciés par de nombreux oiseaux :
- la graisse : margarine, beurre, saindoux, suif, lard, non salés, seuls ou en mélange avec des graines.
- les graines de tournesol
- les cacahuètes : non salées et non grillées, décortiquées ou en coques
- les fruits secs: noisettes, noix, amandes décortiquées voire concassées

-Les petites graines, indispensables aux passereaux à bec fin (rougegorge, accenteur mouchet...) : millet, avoine, chènevis (chanvre), alpiste, navette, pavot... ou les flocons d'avoine
-Le maïs concassé, le blé, l'orge
-Les fruits : pommes, poires, pour les merles et grives ; noix de coco fraîche pour les mésanges ; raisins secs.
-Vers de farine : pour les insectivores (rougegorge, accenteur mouchet, troglodyte, roitelets...). Leur élevage se pratique dans un petit terrarium contenant du son humidifié.
-L'eau

Les gourmandises à ne donner qu'en petites quantités ::P

-Les pommes de terre cuites : appréciées des merles et grives, geais...
-Les fromages secs : croûtes, dés, fromage râpé
-Le riz ou les pâtes cuits : pour les tourterelles, les moineaux

Les aliments dangereux pour les oiseaux

Ne jamais donner :angry:

-d'aliments salés
-de pain sec ou de biscottes, de déchets de pâtisserie, de noix de coco desséchée, qui gonflent et provoquent des troubles digestifs
-de lait
-de larves de mouches (asticots), très résistantes et pouvant perforer l'estomac des oiseaux
-de graines de lin ou de ricin qui sont toxiques.
-Les miettes de pain ou de gâteau

Aménager un abreuvoir est important
:;)
car l'eau est aussi nécessaire aux oiseaux.
En hiver, ces derniers ont beaucoup de mal à trouver des points d'eau.
L'abreuvoir devra être maintenu libre de glace et aidera ainsi les oiseaux à réduire leurs dépenses énergétiques durant une période cruciale de gel ou de neige. Par temps froid, les oiseaux se baignent pour maintenir leur plumage en bon état de conserver la chaleur.
Sans eau, les oiseaux diminuent leurs capacités de vol et les qualités isolantes de leurs plumes.


Quelles postes de nourrissages implanter ? ::)


L'argent et le temps que l'on consacre à nourrir les oiseaux varient selon l'intérêt qu'on leur porte.
Il existe dans le commerce toute sorte de mangeoires stylisés, mais fabriquer ces accessoires ne nécessite pas une grande habilité.
Certains types de mangeoires peuvent également être inaccessibles à certaines espèces et tiennent ainsi compte à la fois des habitudes des oiseaux et de l'espace dont on dispose..

Quelques règles doivent cependant être respectées pour s'assurer que les oiseaux fréquenteront les mangeoires.
Ces dernières doivent être disposées en un lieu ombragé, de préférence à proximité des perchoirs.
Elles ne doivent pas être placées près des buissons où les chats se mettent à l'affût.
Pour protéger les aliments de la pluie, un petit toit peut être disposé.

bonnes observations !!!

ah oui !! Acheter un bouquin celui-ci vous permettra de mettre des noms sur chaque visiteur ! ::) :;)







*** Message édité par Domi le 17/10/2007 15:30 ***
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Beuillot
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Message par Beuillot »

Message original: Domi

Erreur nous c'est le pygargue à tête blanche
Excusez moi pour la confusion !!
[

donc pas de photo ça n'irais pas avec l'article! Désoler!! ::(
Le pygargue à tête blanche, c'est bien l'aigle symbole des USA?
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.

Comme ça. Pour rien.
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Message par Domi »

Message original: beuillot

Le pygargue à tête blanche, c'est bien l'aigle symbole des USA?
Tout' à fait Ch.......Beuillot !! :;) Ami Beuillot! ::) :;)
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