Chasse à l'arc : au plus près du gibier...
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
Chasse à l'arc : au plus près du gibier...
LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr
Article du lundi 10 septembre 2007
Chasse à l'arc : au plus près du gibier...
Chasseur depuis toujours, Jean Badet, de Saint-Aubin, a découvert l'arc en 2004. Une pratique au plus près de la nature qui mobilise les cinq sens du chasseur
Un chasseur est caché dans cette image : saurez-vous le retrouver ? Immobile dans sa tenue camouflée, Jean Badet pourrait passer pour un type des forces spéciales. Nous ne sommes pas en Afghanistan, mais sur la paisible commune de Valay, en Haute-Saône, pas loin de Pesmes. Et on ne traque pas le taliban, mais le lapin de garenne, plus inoffensif.
Jean Badet est équipé d'un arc de type « compound », avec poulies, dont la puissance est réglée à 57 livres. « 30/35 serait suffisant pour le lapin, mais avec 57, je peux tirer tout : chevreuil, sanglier...». La flèche se déplace à 80 mètres/seconde. Il s'agit d'approcher la bête au plus près, comme pour la chasse photographique. « Malgré les pompons qui amortissent le bruit des cordes, le gibier entend le bruit et a le temps d'esquiver si on est trop loin. Le lapin saute la flèche, le gros gibier, instinctivement se tasse au sol... On tire entre dix et quinze mètres, au-delà mieux vaut s'abstenir ».
En face, dans la prairie, à cent mètres, un magnifique renard en chasse. Jean Badet tente une approche. On suit, dos courbé. Quelques minutes plus tard, en position le long de la haie, il voit l'animal venir vers lui. Le simple bruit du déclenchement de l'appareil-photo de notre reporter le met en fuite. « Comme quoi, même s'il était occupé, il était aux aguets ! ». Le renard l'a échappé belle. « Il arrivait dans les quatre mètres, il n'avait aucune chance ». Les chasseurs s'entraînent sur des cibles de la taille d'une orange. « A 15 mètres, il faut que la flèche soit dedans ». 95 % des tirs se font à l'entraînement. Un chasseur à l'arc tire 10 % de ce que tire un chasseur au fusil. On rate beaucoup. « Comme m'a dit une fois un chasseur au fusil, une flèche, ça écarte pas beaucoup ! ». Parfois, au plus fort de l'approche, quand il faut tirer, le chasseur est paralysé par l'émotion. « On n'entend plus que les battements de notre coeur ».
Plus tard, dans la carrière abandonnée où détalent les lapins, Jean Badet tire. Raté. Il récupère sa flèche dont la lame, tranchante comme un rasoir, s'est émoussée contre les pierres. « Une flèche est beaucoup plus mortelle qu'une balle ». La veille, son copain Patrice Boichut racontait comment il avait foudroyé un chevreuil à 40 mètres, d'une flèche en plein cou. « La carotide tranchée. Je l'ai entendu souffler un petit coup avant de s'effondrer ». Il expliquait aussi qu'il lui avait fallu attendre cinq ans pour faire mouche. Un renard justement. « En battue normale au chient courant. Sur une quinzaine de postés, j'étais le seul avec un arc. L'animal s'est arrêté au milieu de l'allée...». On s'excuse encore pour tout à l'heure. « Pensez-vous ! On a vécu quelque chose, non ? C'est ça le but ! »
Serge Dumont
--------------------------------------------------------------------------------
Un stand demain sur la foire de Bletterans
Jean Badet, 62 ans, retraité (gérant pendant plus de 30 ans du Casino de Saint-Aubin) est membre de l'Association des chasseurs à l'arc de Franche-Comté, présidée par Christian Poichet, de Montbéliard (06 86 96 41 36). Pour chasser à l'arc, il faut être titulaire de son brevet grand gibier. On chasse à l'affût, à l'approche ou en « drücken » (battue silencieuse). On peut s'équiper à partir de 500 euros. La cohabitation avec les autres chasseurs est bonne. Jean Badet a participé l'an passé à une battue en Côte-d'Or. « Ils ne m'avaient pas placé directement sur la zone de battue, mais la zone de refuite, sur des coulées un peu en retrait ». Jean Badet tire aussi le gros gibier. Et les « lièvres des marais », c'est-à-dire les ragondins, à la demande de particuliers. « A deux, l'an passé, on en a fait une vingtaine en un mois sur Saint-Aubin. Dont un de vingt livres ».
Ce mardi, les chasseurs à l'arc du Jura - ils seraient une petite trentaine sur le département - tiendront un stand d'information aux côtés de la Fédération des chasseurs du Jura sur la foire de Bletterans.
*** Message édité par Thierry39 le 10/09/2007 15:04 ***
http://www.leprogres.fr
Article du lundi 10 septembre 2007
Chasse à l'arc : au plus près du gibier...
Chasseur depuis toujours, Jean Badet, de Saint-Aubin, a découvert l'arc en 2004. Une pratique au plus près de la nature qui mobilise les cinq sens du chasseur
Un chasseur est caché dans cette image : saurez-vous le retrouver ? Immobile dans sa tenue camouflée, Jean Badet pourrait passer pour un type des forces spéciales. Nous ne sommes pas en Afghanistan, mais sur la paisible commune de Valay, en Haute-Saône, pas loin de Pesmes. Et on ne traque pas le taliban, mais le lapin de garenne, plus inoffensif.
Jean Badet est équipé d'un arc de type « compound », avec poulies, dont la puissance est réglée à 57 livres. « 30/35 serait suffisant pour le lapin, mais avec 57, je peux tirer tout : chevreuil, sanglier...». La flèche se déplace à 80 mètres/seconde. Il s'agit d'approcher la bête au plus près, comme pour la chasse photographique. « Malgré les pompons qui amortissent le bruit des cordes, le gibier entend le bruit et a le temps d'esquiver si on est trop loin. Le lapin saute la flèche, le gros gibier, instinctivement se tasse au sol... On tire entre dix et quinze mètres, au-delà mieux vaut s'abstenir ».
En face, dans la prairie, à cent mètres, un magnifique renard en chasse. Jean Badet tente une approche. On suit, dos courbé. Quelques minutes plus tard, en position le long de la haie, il voit l'animal venir vers lui. Le simple bruit du déclenchement de l'appareil-photo de notre reporter le met en fuite. « Comme quoi, même s'il était occupé, il était aux aguets ! ». Le renard l'a échappé belle. « Il arrivait dans les quatre mètres, il n'avait aucune chance ». Les chasseurs s'entraînent sur des cibles de la taille d'une orange. « A 15 mètres, il faut que la flèche soit dedans ». 95 % des tirs se font à l'entraînement. Un chasseur à l'arc tire 10 % de ce que tire un chasseur au fusil. On rate beaucoup. « Comme m'a dit une fois un chasseur au fusil, une flèche, ça écarte pas beaucoup ! ». Parfois, au plus fort de l'approche, quand il faut tirer, le chasseur est paralysé par l'émotion. « On n'entend plus que les battements de notre coeur ».
Plus tard, dans la carrière abandonnée où détalent les lapins, Jean Badet tire. Raté. Il récupère sa flèche dont la lame, tranchante comme un rasoir, s'est émoussée contre les pierres. « Une flèche est beaucoup plus mortelle qu'une balle ». La veille, son copain Patrice Boichut racontait comment il avait foudroyé un chevreuil à 40 mètres, d'une flèche en plein cou. « La carotide tranchée. Je l'ai entendu souffler un petit coup avant de s'effondrer ». Il expliquait aussi qu'il lui avait fallu attendre cinq ans pour faire mouche. Un renard justement. « En battue normale au chient courant. Sur une quinzaine de postés, j'étais le seul avec un arc. L'animal s'est arrêté au milieu de l'allée...». On s'excuse encore pour tout à l'heure. « Pensez-vous ! On a vécu quelque chose, non ? C'est ça le but ! »
Serge Dumont
--------------------------------------------------------------------------------
Un stand demain sur la foire de Bletterans
Jean Badet, 62 ans, retraité (gérant pendant plus de 30 ans du Casino de Saint-Aubin) est membre de l'Association des chasseurs à l'arc de Franche-Comté, présidée par Christian Poichet, de Montbéliard (06 86 96 41 36). Pour chasser à l'arc, il faut être titulaire de son brevet grand gibier. On chasse à l'affût, à l'approche ou en « drücken » (battue silencieuse). On peut s'équiper à partir de 500 euros. La cohabitation avec les autres chasseurs est bonne. Jean Badet a participé l'an passé à une battue en Côte-d'Or. « Ils ne m'avaient pas placé directement sur la zone de battue, mais la zone de refuite, sur des coulées un peu en retrait ». Jean Badet tire aussi le gros gibier. Et les « lièvres des marais », c'est-à-dire les ragondins, à la demande de particuliers. « A deux, l'an passé, on en a fait une vingtaine en un mois sur Saint-Aubin. Dont un de vingt livres ».
Ce mardi, les chasseurs à l'arc du Jura - ils seraient une petite trentaine sur le département - tiendront un stand d'information aux côtés de la Fédération des chasseurs du Jura sur la foire de Bletterans.
*** Message édité par Thierry39 le 10/09/2007 15:04 ***
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Domi
- Cancoillotte Addict
- Messages : 8052
- Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
- Localisation : SPM
- Contact :
pour ou contre chacun à son avis mais voilà quelqeus infos sur ce mode de chasse
C’est une chasse qui a été légalisée en 1995.
Elle nécessite un examen particulier et regroupe une dizaine de milliers de pratiquants.
Elle pose avec acuité le problème de la souffrance animale car la mort par hémorragie qu’elle entraîne peut être longue à survenir.
La Ligue ROC et la Ligue Française des Droits de l’Animal se sont en vain opposées à sa légalisation.
Les plus hautes juridictions françaises ont admis ce mode de chasse.
Au Canada c'est un mode de chasse trés apréciez.
ils chasses à l'arc de l'ours noir, de l'élan, du caribou, du wapiti, du cerf de Virginie, du cerf-mulet, de la chèvre des montagnes, du loup, du puma.
les territoires de chasse sont situés au Québec, en Alberta et en Colombie Britannique.
les taux de succès sont élevés, ils souvent comparables aux chasseurs qui utilisent des armes à feu.
Ca demande beaucoup de préparation, d'approche
C’est une chasse qui a été légalisée en 1995.
Elle nécessite un examen particulier et regroupe une dizaine de milliers de pratiquants.
Elle pose avec acuité le problème de la souffrance animale car la mort par hémorragie qu’elle entraîne peut être longue à survenir.
La Ligue ROC et la Ligue Française des Droits de l’Animal se sont en vain opposées à sa légalisation.
Les plus hautes juridictions françaises ont admis ce mode de chasse.
Au Canada c'est un mode de chasse trés apréciez.
ils chasses à l'arc de l'ours noir, de l'élan, du caribou, du wapiti, du cerf de Virginie, du cerf-mulet, de la chèvre des montagnes, du loup, du puma.
les territoires de chasse sont situés au Québec, en Alberta et en Colombie Britannique.
les taux de succès sont élevés, ils souvent comparables aux chasseurs qui utilisent des armes à feu.
Ca demande beaucoup de préparation, d'approche
- Murie
- Cancoillotte Addict
- Messages : 5149
- Enregistré le : lun. 28 mai 2007, 10:31
- Localisation : Oppido maximo Sequanorum
Beaucoup de connerie, surtout...Message original: Domi
Ca demande beaucoup de préparation, d'approche
L'autre beauf, là, avec "son" chevreuil :
"La carotide tranchée. Je l'ai entendu souffler un petit coup avant de s'effondrer "
C'est ça qui l'excite ?
Pâûv' mec , va
Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon
- lionel
- Cancoillotte Addict
- Messages : 24029
- Enregistré le : ven. 08 déc. 2006, 14:09
- Localisation : A l'ouest, toujours plus à l'ouest...
Je ne te trouve pas HS, pour une fois.Message original: Murie
Beaucoup de connerie, surtout...
L'autre beauf, là, avec "son" chevreuil :
"La carotide tranchée. Je l'ai entendu souffler un petit coup avant de s'effondrer "
C'est ça qui l'excite ?
Pâûv' mec , va
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- Murie
- Cancoillotte Addict
- Messages : 5149
- Enregistré le : lun. 28 mai 2007, 10:31
- Localisation : Oppido maximo Sequanorum
Je sais bien, d'accord, mais tout de même..Message original: Mitch
Rilax, Murie, rilax : même si je partage grandement ton avis, cette activité reste légale et appréciée de certains de nos concitoyens.
Je ne voudrais pas faire mon beuillot, mais...
Ce n'est pas le "principe" de la chasse en général qui me défrise, mais que la presse généraliste se fasse le relais de tels propos... quand même !
Si le gars a le droit aux "honneurs" de la presse pour être fier d'avoir tranché la carotide d'un chevreuil et d'avoir été tout content d'entendre son dernier souffle, pourquoi n'aurais-je pas la possibilité d'exprimer mes "réserves" sur un forum internet ?
La chasse est une activité légale, j'en conviens le premier, et loin de moi vouloir refaire la loi à moi tout seul... mais la petite "jouissance" de cet individu devant la souffrance d'un animal, je n'arrive vraiment pas à comprendre, et je n'ai surtout pas envie d'en entendre parler, même dans les journaux !
C'est le "petit plus" de satisfaction d'avoir tué une bête et le bonheur d'avoir pu contempler sa souffrance que je ne veux pas accepter, désolé d'insister...
*** Message édité par Murie le 10/09/2007 17:41 ***
Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon
- Domi
- Cancoillotte Addict
- Messages : 8052
- Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
- Localisation : SPM
- Contact :
Mon pauvre Murie,!Message original: Murie
Je sais bien, d'accord, mais tout de même..
Ce n'est pas le "principe" de la chasse en général qui me défrise, mais que la presse généraliste se fasse le relais de tels propos... quand même !
Si le gars a le droit aux "honneurs" de la presse pour être fier d'avoir tranché la carotide d'un chevreuil et d'avoir été tout content d'entendre son dernier souffle, pourquoi n'aurais-je pas la possibilité d'exprimer mes "réserves" sur un forum internet ?
La chasse est une activité légale, j'en conviens le premier, et loin de moi vouloir refaire la loi à moi tout seul... mais la petite "jouissance" de cet individu devant la souffrance d'un animal, je n'arrive vraiment pas à comprendre, et je n'ai surtout pas envie d'en entendre parler, même dans les journaux !
C'est le "petit plus" de satisfaction d'avoir tué une bête et le bonheur d'avoir pu contempler sa souffrance que je ne veux pas accepter, désolé d'insister...
*** Message édité par Murie le 10/09/2007 17:41 ***
je suis tout 'a fait d'accord avec toi je ne voulais surtout pas lancer une polémique sur le sujet car il y à les anti ceux pour etc...........;
il est vrai que la chasse est un sport pour beaucoup, mais il faut reconaître qu'aujourd'hui des personnes vivent et se mourrisse de leurs chasses !je pense à certains peuples du Nord du Canada ou d'afrique etc..........
moi m^me n'aime pas du tout la chasse en général mais c'est surtout l'état d'esprit de certains chasseurs qui me fait sortir de mes gong!!
Je pense à la chasse à cour par exemple ou ont épuisse le cerf et cette brave bête se réfugie en géneral au millieu d'un étang et ont le noie!
je pourrais vous raconter de nombreux cas amis il ne faut pas oublier que les chasseurs sont un électorat important ne France donc qui font une forte pression sur nos dirigeants quel qu'ils soient!
- Murie
- Cancoillotte Addict
- Messages : 5149
- Enregistré le : lun. 28 mai 2007, 10:31
- Localisation : Oppido maximo Sequanorum
Domi, tu n'y es pour rien, mon ami...
Mais si tu parles de chasse à courre, alors là...
Je connais ce "milieu" où cette horreur se pratique encore malheureusement, et je peux te dire que c'est encore bien pire que ce tu dis... les "grandes chasses" sont complètement truquées, et même les gendarmes, voire d'autres corps militaires sont quelquefois "réquisitionnés" pour couper les routes pendant la "chasse"... il suffit d'avoir le bras assez "long", et ça passe tout seul... Les bêtes sont même quelquefois droguées avant d'êre lâchées dans un parc ou ailleurs... et la la chasse passe dans ta propirété et abîme ton teraain, tu n'as qu'à la fermer, car tu n'as aucune chance d'avoir gain de cause... etc. heureusement, ce n'est pas en Franche-Comté...
enfin bref... je m'énerve tout seul devant mon écran, et ça ne sert à rien ici...
Dans un autre genre, il y a aussi d'autres activités "légales" en France, comme la corrida ou certains combats de coqs...
*** Message édité par Murie le 11/09/2007 08:58 ***
Mais si tu parles de chasse à courre, alors là...
Je connais ce "milieu" où cette horreur se pratique encore malheureusement, et je peux te dire que c'est encore bien pire que ce tu dis... les "grandes chasses" sont complètement truquées, et même les gendarmes, voire d'autres corps militaires sont quelquefois "réquisitionnés" pour couper les routes pendant la "chasse"... il suffit d'avoir le bras assez "long", et ça passe tout seul... Les bêtes sont même quelquefois droguées avant d'êre lâchées dans un parc ou ailleurs... et la la chasse passe dans ta propirété et abîme ton teraain, tu n'as qu'à la fermer, car tu n'as aucune chance d'avoir gain de cause... etc. heureusement, ce n'est pas en Franche-Comté...
enfin bref... je m'énerve tout seul devant mon écran, et ça ne sert à rien ici...
Dans un autre genre, il y a aussi d'autres activités "légales" en France, comme la corrida ou certains combats de coqs...
*** Message édité par Murie le 11/09/2007 08:58 ***
Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon
Tu as tout-à-fait le droit d'exprimer ton avis : nous sommes tous là pour ça. Ma remarque portait seulement sur la forme (et je préfère de loin tes interventions suivantes ).Message original: Murie
Si le gars a le droit aux "honneurs" de la presse pour être fier d'avoir tranché la carotide d'un chevreuil et d'avoir été tout content d'entendre son dernier souffle, pourquoi n'aurais-je pas la possibilité d'exprimer mes "réserves" sur un forum internet ?
Quant au fond du problème, crois-moi, ça me révolte aussi.
Nous n'avons plus besoin de ça pour nous nourrir (en tout cas, pas dans notre pays), et il est très rare que nous en ayons besoin pour nous défendre. Je sais bien que la chasse fait partie de notre (pré)histoire et donc sans doute de nos gènes, mais je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse encore s'adonner au plaisir de tuer.
Ca me semble vraiment d'un autre âge...
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
Pour détendre un peu l'atmosphère sur le thème de la chasse :
http://www.dailymotion.com/video/xf6ed_ ... -chasseurs
http://www.dailymotion.com/video/xf6ed_ ... -chasseurs
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Pauv' chéri , faut pas te mettre dans des états pareils!Message original: Thierry39
Parfois, au plus fort de l'approche, quand il faut tirer, le chasseur est paralysé par l'émotion. « On n'entend plus que les battements de notre coeur ».
Message original: Mitch
Je ne voudrais pas faire mon beuillot, mais...
Message original: Domi
Ca demande beaucoup de préparation, d'approche
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr
Article du mardi 11 septembre 2007
La permission de chasser
Épreuve obligatoire pour pratiquer la chasse, l'examen du permis de chasser se prépare avec application avec l'aide avisée des techniciens de la fédération des chasseurs du Jura et de bénévoles expérimentés
Le chasseur doit toujours avoir sur lui son permis de chasser, validé pour l'année en cours ainsi que son attestation d'assurance. Le permis de chasser est délivré par la préfecture après un examen théorique et un examen pratique.
L'examen théorique porte sur la connaissance de la faune sauvage, sur la réglementation de la chasse et sur les règles de sécurité qui doivent être respectées lors de la pratique de la chasse. Pour se présenter aux épreuves pratiques, le candidat doit avoir réussi les épreuves théoriques.
La fédération départementale des chasseurs du Jura propose des séances de formation pratique encadrées par des formateurs expérimentés. Ces séances, particulièrement axées sur la sécurité, se déroulent sur un terrain, celui de l'examen, où le candidat se retrouve en condition de chasse. Tout au long du parcours, le candidat devra respecter toutes les règles dans le maniement de son arme, lors de franchissements d'obstacles, de tirs fictifs et réels sur des cibles.
Il ne devra pas bouger sur les cibles qui représentent des espèces protégées ni lorsqu'une silhouette apparaît dans la zone de tir. Le candidat sera également mis en condition de battue au grand gibier avec un tir sur une cible mobile qui représente un sanglier courant.
Rubrique animée par André Jeanpierre
Un candidat sérieux et déterminé
Venu de la Saône-et-Loire toute proche, Émilien Bey espère bien obtenir, pour ses 18 ans, le précieux sésame qui lui permettra de pratiquer enfin la passion communiquée par son grand-père.
Combien de gamins ont été ainsi contaminés par un virus, la chasse ou la pêche le plus souvent, en imprimant à travers champs, la trace de leurs petites chaussures dans celles des bottes du pépé
La réussite d'Émilien ne fait pas de doute étant donné son sérieux dans l'application de toutes les règles de sécurité.
http://www.leprogres.fr
Article du mardi 11 septembre 2007
La permission de chasser
Épreuve obligatoire pour pratiquer la chasse, l'examen du permis de chasser se prépare avec application avec l'aide avisée des techniciens de la fédération des chasseurs du Jura et de bénévoles expérimentés
Le chasseur doit toujours avoir sur lui son permis de chasser, validé pour l'année en cours ainsi que son attestation d'assurance. Le permis de chasser est délivré par la préfecture après un examen théorique et un examen pratique.
L'examen théorique porte sur la connaissance de la faune sauvage, sur la réglementation de la chasse et sur les règles de sécurité qui doivent être respectées lors de la pratique de la chasse. Pour se présenter aux épreuves pratiques, le candidat doit avoir réussi les épreuves théoriques.
La fédération départementale des chasseurs du Jura propose des séances de formation pratique encadrées par des formateurs expérimentés. Ces séances, particulièrement axées sur la sécurité, se déroulent sur un terrain, celui de l'examen, où le candidat se retrouve en condition de chasse. Tout au long du parcours, le candidat devra respecter toutes les règles dans le maniement de son arme, lors de franchissements d'obstacles, de tirs fictifs et réels sur des cibles.
Il ne devra pas bouger sur les cibles qui représentent des espèces protégées ni lorsqu'une silhouette apparaît dans la zone de tir. Le candidat sera également mis en condition de battue au grand gibier avec un tir sur une cible mobile qui représente un sanglier courant.
Rubrique animée par André Jeanpierre
Un candidat sérieux et déterminé
Venu de la Saône-et-Loire toute proche, Émilien Bey espère bien obtenir, pour ses 18 ans, le précieux sésame qui lui permettra de pratiquer enfin la passion communiquée par son grand-père.
Combien de gamins ont été ainsi contaminés par un virus, la chasse ou la pêche le plus souvent, en imprimant à travers champs, la trace de leurs petites chaussures dans celles des bottes du pépé
La réussite d'Émilien ne fait pas de doute étant donné son sérieux dans l'application de toutes les règles de sécurité.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr
Article du mardi 11 septembre 2007
Gibier : les chiffres étonnants de la mortalité hors chasse
L'Office départemental de la chasse a étudié les cas de mortalité du gibier hors période de chasse. Et prévoit de suivre les maladies sur le chevreuil et le chamois
En partenariat avec nombre d'associations, fédérations, responsables d'autoroute, représentants de l'État ou des pouvoirs publics, la fédération départementale des chasseurs du Jura a recueilli quelques chiffres assez étonnants sur la mortalité du gibier hors chasse régulière. Des chiffres qui viennent d'être présentés aux chasseurs du haut Jura.
Ainsi la première cause de cette mortalité est due à 59 % à des collisions avec des automobiles, 12 % à des accidents de machinisme agricole, la prédation naturelle d'animaux entre eux ne représentant que 6 % de cette mortalité.
Plan de chasse et maladie
En clair sur une étude menée depuis quatre ans, 3 255 collisions entre un animal et un véhicule ont eu lieu, soit un peu plus de deux par jour. Le risque est donc permanent d'autant plus que les périodes de mortalité par espèce s'étalent sur l'ensemble des mois de l'année. Un plan de chasse qualitatif pour le chevreuil dans le but d'épargner les chevrettes reproductrices et une étude régionale sur la ehrlichiose (maladie connue chez le bovin transmise par les tiques) sont mis en place : trente-six animaux seront prélevés sur le Jura et envoyés au laboratoires tandis que d'autres prélèvements (sang, rate et tique) seront collecté par les chasseurs sur les bêtes tuées pour examen.Le chamois lui aussi sera suivi, la création d'une sérothèque impose des prise de sang sur chaque animal prélevé pour servir de référence à l'avenir encas d'apparition d'une maladie sur le département. De même que 85 renards seront prélevés sur le département afin de tracer une carte de l'Echinococcose sur le Jura.
La gestion de la faune sauvage prend de l'importance dans la majorité des ACCA, pour peu que le carnet de prélèvement universel soit bien rempli et retourné aux présidents .
Pierre Richard
--------------------------------------------------------------------------------
Les causes de mortalité extra-cynégétique en 2006
Sur 1 085 fiches d'animaux collectées (515 chevreuils, 128 sangliers, 106 lièvres, 24 chamois, 14 cerfs, 161 blaireaux et 137 renards) 645 ont été victimes de collision, 127 d'accident avec des machines agricoles, 60 de prédation, 47 de maladie, 4 de noyade.
http://www.leprogres.fr
Article du mardi 11 septembre 2007
Gibier : les chiffres étonnants de la mortalité hors chasse
L'Office départemental de la chasse a étudié les cas de mortalité du gibier hors période de chasse. Et prévoit de suivre les maladies sur le chevreuil et le chamois
En partenariat avec nombre d'associations, fédérations, responsables d'autoroute, représentants de l'État ou des pouvoirs publics, la fédération départementale des chasseurs du Jura a recueilli quelques chiffres assez étonnants sur la mortalité du gibier hors chasse régulière. Des chiffres qui viennent d'être présentés aux chasseurs du haut Jura.
Ainsi la première cause de cette mortalité est due à 59 % à des collisions avec des automobiles, 12 % à des accidents de machinisme agricole, la prédation naturelle d'animaux entre eux ne représentant que 6 % de cette mortalité.
Plan de chasse et maladie
En clair sur une étude menée depuis quatre ans, 3 255 collisions entre un animal et un véhicule ont eu lieu, soit un peu plus de deux par jour. Le risque est donc permanent d'autant plus que les périodes de mortalité par espèce s'étalent sur l'ensemble des mois de l'année. Un plan de chasse qualitatif pour le chevreuil dans le but d'épargner les chevrettes reproductrices et une étude régionale sur la ehrlichiose (maladie connue chez le bovin transmise par les tiques) sont mis en place : trente-six animaux seront prélevés sur le Jura et envoyés au laboratoires tandis que d'autres prélèvements (sang, rate et tique) seront collecté par les chasseurs sur les bêtes tuées pour examen.Le chamois lui aussi sera suivi, la création d'une sérothèque impose des prise de sang sur chaque animal prélevé pour servir de référence à l'avenir encas d'apparition d'une maladie sur le département. De même que 85 renards seront prélevés sur le département afin de tracer une carte de l'Echinococcose sur le Jura.
La gestion de la faune sauvage prend de l'importance dans la majorité des ACCA, pour peu que le carnet de prélèvement universel soit bien rempli et retourné aux présidents .
Pierre Richard
--------------------------------------------------------------------------------
Les causes de mortalité extra-cynégétique en 2006
Sur 1 085 fiches d'animaux collectées (515 chevreuils, 128 sangliers, 106 lièvres, 24 chamois, 14 cerfs, 161 blaireaux et 137 renards) 645 ont été victimes de collision, 127 d'accident avec des machines agricoles, 60 de prédation, 47 de maladie, 4 de noyade.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Faut qu'il y ait une population importante, alors.Message original: lionel
Mais c'est vrai qu'il y a des gens qui 'tournent" la nuit, pour se faire un lièvre.
Il y a quelques années, le SMUR de Saverne s'est "offert" un chevreuil. Depuis, on est munis de sifflets à ultrasons sur le toit, activés par le déplacement des véhicule. On n'a pas eu de nouvelle collision, mais ça n'empêche pas d'apercevoir pas mal de faune peu farouche la nuit (chevreuils, biches, renards pour l'essentiel). Dernièrement, on s'est mangés deux oiseaux sur 5 km (des petites chouettes, a priori). Je doute profondément de l'efficacité de ce dispositif, dans le giboyeux parc naturel régional des Vosges du nord.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.