La Région vote un budget réactif face à la crise
La Région vote un budget réactif face à la crise
Dans le contexte de crise économique et financière, la Région s’engage pour l’emploi, renforce son intervention sur l’efficacité énergétique des bâtiments, et prépare l’arrivée du TGV, sans augmenter les impôts.
Le budget 2009 du Conseil régional de Franche-Comté, voté les 18 et 19 décembre, s’élève à 510 millions d’euros, soit une hausse de 7,5 % par rapport à l’année précédente. Dans le climat actuel mondial de récession économique et de crise financière, la présidente de la Région affirme que “des moyens sont pris pour maintenir les engagements prévus par la majorité pour garantir le développement économique de la Franche-Comté.” Toutefois, « il faut rester humble par rapport à ce que nous pouvons faire mais je veux exploiter toutes les ressources possible pour faire face à la crise », affirme Marie-Guite Dufay. Elle souligne que la situation financière de la Région est saine et que les capacités d’emprunts de l’institution vont “permettre de développer les investissements et de renforcer l’aide de la Région notamment en direction des très petites et des moyennes entreprises.” La majorité adresse aussi un message fort aux Francs-Comtois : les impôts n’augmenteront pas. Loïc Niepceron, vice-président en charge du budget et des finances, confirme que “les crédits seront dégagés, grâce à une programmation des dépenses de l’institution et à la réduction de certains engagements non prioritaires”.
Pas d’augmentation des impôts
La Région n’augmentera pas les taux de sa fiscalité en direction des ménages et des entreprises, respectant ainsi son engagement en faveur du pouvoir d’achat. “C’est parce que nous avons anticipé et dégagé des marges de manoeuvre depuis 2004 que nous pouvons aborder 2009 dans ces conditions”, appuie Loïc Niepceron. Le budget 2009 est donc une réponse, à l’échelle régionale, à la crise financière. S’il augmente, c’est pour permettre à la Région de s’investir auprès des Francs-Comtois. Quatre axes prioritaires traduisent cette volonté politique : l’économie et l’emploi, l’efficacité énergétique, l’aménagement du territoire et la formation professionnelle. “Nous avons renforcé notre intervention sur deux secteurs en particulier : l’économie et l’énergie, détaille Loïc Niepceron. Le budget consacré à l’économie et à l’emploi augmente de 80 % par rapport à 2008, en passant de 10 millions d’euros à 18 millions d’euros en 2009. Cet effort va nous permettre d’innover, de mettre en place des solutions de reconversion en direction des salariés licenciés, de soutenir les créateurs et repreneurs d’entreprises, d’aider au maintien des emplois.” La Région va également renforcer le fonds de garantie bancaire et le capital-risque en direction des entreprises dans le cadre de son partenariat avec Oséo.
Le deuxième secteur en forte augmentation est celui de l’efficacité énergétique, notamment dans les lycées. Avec un budget qui passe de 49,5 millions d’euros en 2008 à 53 M€ cette année, la Région pourra continuer les travaux dans les lycées et réaliser des économies d’énergie à grande échelle. “Nous allons mettre en place le Plan Énergie dans les lycées en investissant 50 millions d’euros sur dix ans. Cela contribuera à dynamiser le secteur du BTP en lançant les chantiers que les entreprises et leurs salariés attendent”, souligne le vice-président.
Auprès des jeunes et des familles
La Région poursuivra son engagement auprès des jeunes et des familles avec le dispositif de la gratuité des manuels scolaires dans les lycées, qui représente un budget annuel de 7,5 millions d’euros et le premier équipement des apprentis. Parallèlement à l’effort fait en faveur de l’éducation, la formation professionnelle et l’apprentissage restent l’un des budgets les plus importants du Conseil régional (110 M€). Les élus vont aussi consolider les Emplois Tremplins et affecter des crédits supplémentaires aux Transports Express Régionaux pour augmenter le nombre de trains sur certaines lignes. “Ce budget 2009 a donc l’ambition d’être réactif face à la crise, à la situation économique et à l’emploi”, conclut la présidente de la Région.
http://www.franche-comte.fr/fr/toute-l- ... index.html
Le budget 2009 du Conseil régional de Franche-Comté, voté les 18 et 19 décembre, s’élève à 510 millions d’euros, soit une hausse de 7,5 % par rapport à l’année précédente. Dans le climat actuel mondial de récession économique et de crise financière, la présidente de la Région affirme que “des moyens sont pris pour maintenir les engagements prévus par la majorité pour garantir le développement économique de la Franche-Comté.” Toutefois, « il faut rester humble par rapport à ce que nous pouvons faire mais je veux exploiter toutes les ressources possible pour faire face à la crise », affirme Marie-Guite Dufay. Elle souligne que la situation financière de la Région est saine et que les capacités d’emprunts de l’institution vont “permettre de développer les investissements et de renforcer l’aide de la Région notamment en direction des très petites et des moyennes entreprises.” La majorité adresse aussi un message fort aux Francs-Comtois : les impôts n’augmenteront pas. Loïc Niepceron, vice-président en charge du budget et des finances, confirme que “les crédits seront dégagés, grâce à une programmation des dépenses de l’institution et à la réduction de certains engagements non prioritaires”.
Pas d’augmentation des impôts
La Région n’augmentera pas les taux de sa fiscalité en direction des ménages et des entreprises, respectant ainsi son engagement en faveur du pouvoir d’achat. “C’est parce que nous avons anticipé et dégagé des marges de manoeuvre depuis 2004 que nous pouvons aborder 2009 dans ces conditions”, appuie Loïc Niepceron. Le budget 2009 est donc une réponse, à l’échelle régionale, à la crise financière. S’il augmente, c’est pour permettre à la Région de s’investir auprès des Francs-Comtois. Quatre axes prioritaires traduisent cette volonté politique : l’économie et l’emploi, l’efficacité énergétique, l’aménagement du territoire et la formation professionnelle. “Nous avons renforcé notre intervention sur deux secteurs en particulier : l’économie et l’énergie, détaille Loïc Niepceron. Le budget consacré à l’économie et à l’emploi augmente de 80 % par rapport à 2008, en passant de 10 millions d’euros à 18 millions d’euros en 2009. Cet effort va nous permettre d’innover, de mettre en place des solutions de reconversion en direction des salariés licenciés, de soutenir les créateurs et repreneurs d’entreprises, d’aider au maintien des emplois.” La Région va également renforcer le fonds de garantie bancaire et le capital-risque en direction des entreprises dans le cadre de son partenariat avec Oséo.
Le deuxième secteur en forte augmentation est celui de l’efficacité énergétique, notamment dans les lycées. Avec un budget qui passe de 49,5 millions d’euros en 2008 à 53 M€ cette année, la Région pourra continuer les travaux dans les lycées et réaliser des économies d’énergie à grande échelle. “Nous allons mettre en place le Plan Énergie dans les lycées en investissant 50 millions d’euros sur dix ans. Cela contribuera à dynamiser le secteur du BTP en lançant les chantiers que les entreprises et leurs salariés attendent”, souligne le vice-président.
Auprès des jeunes et des familles
La Région poursuivra son engagement auprès des jeunes et des familles avec le dispositif de la gratuité des manuels scolaires dans les lycées, qui représente un budget annuel de 7,5 millions d’euros et le premier équipement des apprentis. Parallèlement à l’effort fait en faveur de l’éducation, la formation professionnelle et l’apprentissage restent l’un des budgets les plus importants du Conseil régional (110 M€). Les élus vont aussi consolider les Emplois Tremplins et affecter des crédits supplémentaires aux Transports Express Régionaux pour augmenter le nombre de trains sur certaines lignes. “Ce budget 2009 a donc l’ambition d’être réactif face à la crise, à la situation économique et à l’emploi”, conclut la présidente de la Région.
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
Il ne faut pas se tromper, si le budget augmente pour les conseils régionaux, c'est que de plus en plus de responsabilités leur sont allouées par la décentralisation, par contre pas d'augmentation d'impôts, plus augmentation des dépenses égale emprunt et dette...
On n'hérite pas de la Terre
On la garde pour nos enfants
Attention, à force de mettre de l'huile sur l'élastique il déborde,
et c'est la goutte d'eau qui met le feu aux poudres !!!
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
Les Présidents de Région se sont réunis les 4 et 5 décembre à Caen pour le 4ème Congrès de l'Association des Régions de France. Ils ont réclamé "l'autonomie financière des régions" et une "véritable République décentralisée". Extraits de la déclaration, signée par Marie-Guite Dufay :
''A l’heure où l’économie mondiale plonge dans une crise durable, la mobilisation de tous les acteurs publics est indispensable. Chacun, à sa place, selon son rôle et ses capacités, doit travailler à franchir les obstacles que nous rencontrons. Partout en Europe les gouvernements consultent et rencontrent les présidents des collectivités et débattent ensemble des solutions à la crise que nous connaissons. En France, il n’en est rien. Pire, c’est le moment que choisit le gouvernement pour affaiblir un peu plus les collectivités locales, et notamment les Régions.
Les collectivités françaises méritent mieux que des rengaines de tribune sur la capacité des Régions et des Départements à s’entendre, ou des idées reçues sur la taille des Régions, pourtant comparables aux Länder allemands, aux Généralités espagnoles et même à la majorité des Etats américains. (….)
Les Présidents de Région réaffirment unanimement : leur détermination à défendre le fait et l’institution régionale, leur exigence d’être véritablement associés à tous les travaux et toutes les réflexions concernant une réforme des territoires, leur combat en faveur d’un acte III de la décentralisation et d’une véritable République décentralisée, leurs attentes en matière de réforme de la fiscalité locale.
Un vrai débat suppose cependant que l’on arrête de mentir aux Français. Les présidents de Région n’acceptent pas de lire, presque tous les jours, des mensonges et des approximations sur l’explosion des dépenses des collectivités. L’Etat oublie juste de rappeler que l’augmentation de leurs dépenses s’explique par l’état des services publics qui leur ont été transférés (Lycées, TER, formation sanitaire et sociale, etc…), et par les sollicitations toujours plus nombreuses de l’Etat envers les collectivités pour financer ses propres projets pour lesquels il n’a plus les moyens. Ainsi, les Français doivent savoir que l’Etat demande aux collectivités de financer des infrastructures qui relèvent pourtant des compétences de l’Etat (lignes LGV, universités, etc … ).
Aujourd’hui, les Régions revendiquent une clarification des compétences, y compris entre l’Etat et les collectivités locales, qui permette enfin qu’en France nous sachions qui fait quoi. C’est un principe de bonne gestion. C’est un principe démocratique. C’est un principe de responsabilité.
Tout redécoupage territorial (fusion d’une région et de deux départements, fusion de deux régions…) ne peut dès lors qu’être décidé par les territoires eux-mêmes et non relever d'un choix parisien.
Enfin, les Présidents de Région rappellent l’urgence d’une réforme de la fiscalité locale dont l’objectif est d'en améliorer la lisibilité pour les contribuables, et de permettre une véritable autonomie financière des collectivités locales.''
''A l’heure où l’économie mondiale plonge dans une crise durable, la mobilisation de tous les acteurs publics est indispensable. Chacun, à sa place, selon son rôle et ses capacités, doit travailler à franchir les obstacles que nous rencontrons. Partout en Europe les gouvernements consultent et rencontrent les présidents des collectivités et débattent ensemble des solutions à la crise que nous connaissons. En France, il n’en est rien. Pire, c’est le moment que choisit le gouvernement pour affaiblir un peu plus les collectivités locales, et notamment les Régions.
Les collectivités françaises méritent mieux que des rengaines de tribune sur la capacité des Régions et des Départements à s’entendre, ou des idées reçues sur la taille des Régions, pourtant comparables aux Länder allemands, aux Généralités espagnoles et même à la majorité des Etats américains. (….)
Les Présidents de Région réaffirment unanimement : leur détermination à défendre le fait et l’institution régionale, leur exigence d’être véritablement associés à tous les travaux et toutes les réflexions concernant une réforme des territoires, leur combat en faveur d’un acte III de la décentralisation et d’une véritable République décentralisée, leurs attentes en matière de réforme de la fiscalité locale.
Un vrai débat suppose cependant que l’on arrête de mentir aux Français. Les présidents de Région n’acceptent pas de lire, presque tous les jours, des mensonges et des approximations sur l’explosion des dépenses des collectivités. L’Etat oublie juste de rappeler que l’augmentation de leurs dépenses s’explique par l’état des services publics qui leur ont été transférés (Lycées, TER, formation sanitaire et sociale, etc…), et par les sollicitations toujours plus nombreuses de l’Etat envers les collectivités pour financer ses propres projets pour lesquels il n’a plus les moyens. Ainsi, les Français doivent savoir que l’Etat demande aux collectivités de financer des infrastructures qui relèvent pourtant des compétences de l’Etat (lignes LGV, universités, etc … ).
Aujourd’hui, les Régions revendiquent une clarification des compétences, y compris entre l’Etat et les collectivités locales, qui permette enfin qu’en France nous sachions qui fait quoi. C’est un principe de bonne gestion. C’est un principe démocratique. C’est un principe de responsabilité.
Tout redécoupage territorial (fusion d’une région et de deux départements, fusion de deux régions…) ne peut dès lors qu’être décidé par les territoires eux-mêmes et non relever d'un choix parisien.
Enfin, les Présidents de Région rappellent l’urgence d’une réforme de la fiscalité locale dont l’objectif est d'en améliorer la lisibilité pour les contribuables, et de permettre une véritable autonomie financière des collectivités locales.''
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
En un mot on est pas sortie de l'auberge...
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- peqa
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
Non! On n'est pas sorti de l'auberge!
J'ai déjà indiqué ici, à plusieurs reprises, mon sentiment selon lequel il faut supprimer le plus tôt possible les Régions, inutiles et parasitaires.
D'ailleurs le texte du Congrès parle des "collectivités locales" ce qui est une façon élégante de noyer le poisson!
Les départements et les communes font le boulot, c'est vrai. Les Régions ne font rien...je dis RIEN DU TOUT
Donc elles en rajoutent et comme elles ont la possibilité de lever de l'impôt elles le font à gorge déployée. Cet impôt est perdu pour le développement et pour la richesse du pays. Si vous supprimez aujourd'hui la Région X (disons la Franche Comté par exemple) que se passera-t-il pour le citoyen? RIEN, absolument RIEN! La Région est une institution purement nombriliste, à rayer de la carte des collectivités pour le bien commun et pour plus de lisibilité dans la décentralisation.
Mais les Conseils Généraux ne sont pas virginaux.
J'en connais un qui, en 25 ans, a fait passer ses effectifs de 120 personnes à 2500, disons X20 pour simplifier.
J'aimerais assez connaitre le score du CG du Doubs sur ses effectifs depuis 20 ans. Là aussi ça doit donner le vertige!
Ces institutions ont perdu, depuis longtemps, le sens de l'équilibre, de la pondération et du raisonnable.
La Nation doit comprimer ses coûts de fonctionnement, très rapidement, d'au moins 10%.
Que fait le CG du Doubs sur ses dépenses de fonctionnement?
La Nation doit allèger son endettement. Il y a urgence, vraiment! Que fait le CG du Doubs sur le nivbeau de sa dette?
Pour résumer par une question globale: peut-on encore faire confiance aux collectivités locales pour l'administration locale du territoire?
Ma réponse est plutôt négative
A bientôt
Peqa
J'ai déjà indiqué ici, à plusieurs reprises, mon sentiment selon lequel il faut supprimer le plus tôt possible les Régions, inutiles et parasitaires.
D'ailleurs le texte du Congrès parle des "collectivités locales" ce qui est une façon élégante de noyer le poisson!
Les départements et les communes font le boulot, c'est vrai. Les Régions ne font rien...je dis RIEN DU TOUT
Donc elles en rajoutent et comme elles ont la possibilité de lever de l'impôt elles le font à gorge déployée. Cet impôt est perdu pour le développement et pour la richesse du pays. Si vous supprimez aujourd'hui la Région X (disons la Franche Comté par exemple) que se passera-t-il pour le citoyen? RIEN, absolument RIEN! La Région est une institution purement nombriliste, à rayer de la carte des collectivités pour le bien commun et pour plus de lisibilité dans la décentralisation.
Mais les Conseils Généraux ne sont pas virginaux.
J'en connais un qui, en 25 ans, a fait passer ses effectifs de 120 personnes à 2500, disons X20 pour simplifier.
J'aimerais assez connaitre le score du CG du Doubs sur ses effectifs depuis 20 ans. Là aussi ça doit donner le vertige!
Ces institutions ont perdu, depuis longtemps, le sens de l'équilibre, de la pondération et du raisonnable.
La Nation doit comprimer ses coûts de fonctionnement, très rapidement, d'au moins 10%.
Que fait le CG du Doubs sur ses dépenses de fonctionnement?
La Nation doit allèger son endettement. Il y a urgence, vraiment! Que fait le CG du Doubs sur le nivbeau de sa dette?
Pour résumer par une question globale: peut-on encore faire confiance aux collectivités locales pour l'administration locale du territoire?
Ma réponse est plutôt négative
A bientôt
Peqa
- Beuillot
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
Ne soyons pas si négatifs: on diminue le budget des hôpitaux, on supprime des postes d'infirmières, on ne pourvoit pas les postes existants... On fait de gros efforts dans certains domaines.peqa a écrit : La Nation doit comprimer ses coûts de fonctionnement, très rapidement, d'au moins 10%.
Que fait le CG du Doubs sur ses dépenses de fonctionnement?
La Nation doit allèger son endettement. Il y a urgence, vraiment! Que fait le CG du Doubs sur le nivbeau de sa dette?
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
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- peqa
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
D'accord Beuillot...je sais et je le vis au quotidien dans ma famille. Je ne suis d'ailleurs pas certain que ce soient les meilleures économies. La santé c'est un peu comme l'alimentation et la défense: ce sont des budgets avec lesquels il vaut mieux ne pas rigoler!
Mon propos concernait les collectivités locales.
J'ai le sentiment fâcheux, y compris ici chez moi, que tout le monde se sert la ceinture...sauf les joyeux drilles des collectivités qui continuent à augmenter leurs dépenses comme si la planète était toujours ronde alors qu'elle est devenue carrée!
Je crois que les citoyens vont finir par grincer...sans doute à juste titre.
A bientôt
Peqa
Mon propos concernait les collectivités locales.
J'ai le sentiment fâcheux, y compris ici chez moi, que tout le monde se sert la ceinture...sauf les joyeux drilles des collectivités qui continuent à augmenter leurs dépenses comme si la planète était toujours ronde alors qu'elle est devenue carrée!
Je crois que les citoyens vont finir par grincer...sans doute à juste titre.
A bientôt
Peqa
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
Il ne faut pas laisser la réponse d'Ivy, très circonstanciée, sans réaction.
C'est vrai que je suis un peu corrosif avec les collectivités...sans doute le fruit résiduel d'une très longue pratique.
C'est vrai aussi que les budgets sociaux ont fait exploser les dépenses des Conseils Généraux.
J'affirme cependant trois choses:
(1) - il y a beaucoup de gâchis dans les dépenses des collectivités locales. Je suis certain qu'Ivy a sous les yeux, sur son bureau, 5, 10 22... exemples concrets de ce que j'affirme. Les dépenses courantes ne sont pas systématiquement remises en question à chaque budget et on continue comme avant...pour ne pas faire de peine! Finalement beaucoup d'argent est dépensé sans réelle utilité. J'ai vécu beaucoup de cas de ce genre: des petits - sans grand intérêt - mais aussi des plus conséquents. Ceci est toujours recouvert d'un voile pudique de silence.
(2) - la notion de productivité n'existe pas dans la gestion de ces monstres. Tout a été informatisé mais ceci n'a pas permis de réduire le personnel alors que les tâches devenaient automatisées. La productivité du travail de bureau existe et les entreprises le savent bien. Les collectivités semblent l'ignorer soigneusement. C'est dommage et coûteux.
(3) - Les coûts d'administration du pays ne peuvent croître infiniment. C'est mathématiquement impossible. Un jour, proche, les prélèvements des collectivités devront cesser d'augmenter. C'est une nécessité absolue et incontournable. Il faudra alors être intelligent pour faire aussi bien avec moins de ressources. Il faudra donc tout mettre à plat et changer des décennies de mauvaises pratiques. Je voudrais prendre un exemple. En France on vous fait payer pour ramasser vos vieux papiers. Ailleurs en Europe, dans le cas le plus général, on échange vos vieux papiers contre du papier toilette. Non seulement vous ne payez rien, mais vous recevez quelque chose en échange. Cet exemple est microscopique mais assez révélateur des montagnes qui faudra changer dans notre pays. Il existe des exemples de gestion déléguée évidemment plus douloureux pour les citoyens. Tous les sytèmes d'administration du pays devront ainsi être revus, avec des résistances violentes de la part des intérêts bien établis qui en tirent actuellement leurs profits. Les collectivités qui engageront ces réformes retrouveront de l'efficacité. Les autres seront vomies par les citoyens.
J'ajoute, ce qui n'est pas tout a fait un détail, que la concurrence reste très insuffisante en France. Bruxelles estime que cette situation entraine un surcoût moyen de l'ordre de 5% dans les marchés publics passés par l'Etat et par les Collectivités. Ivy rectifiera peut être ce chiffre en hausse...mais, hélas, le phénomène est bien connu. Voici encore une déperdition considérable de ressources et un problème épineux qu'il faudra bien régler un jour...
A bientôt
Peqa
C'est vrai que je suis un peu corrosif avec les collectivités...sans doute le fruit résiduel d'une très longue pratique.
C'est vrai aussi que les budgets sociaux ont fait exploser les dépenses des Conseils Généraux.
J'affirme cependant trois choses:
(1) - il y a beaucoup de gâchis dans les dépenses des collectivités locales. Je suis certain qu'Ivy a sous les yeux, sur son bureau, 5, 10 22... exemples concrets de ce que j'affirme. Les dépenses courantes ne sont pas systématiquement remises en question à chaque budget et on continue comme avant...pour ne pas faire de peine! Finalement beaucoup d'argent est dépensé sans réelle utilité. J'ai vécu beaucoup de cas de ce genre: des petits - sans grand intérêt - mais aussi des plus conséquents. Ceci est toujours recouvert d'un voile pudique de silence.
(2) - la notion de productivité n'existe pas dans la gestion de ces monstres. Tout a été informatisé mais ceci n'a pas permis de réduire le personnel alors que les tâches devenaient automatisées. La productivité du travail de bureau existe et les entreprises le savent bien. Les collectivités semblent l'ignorer soigneusement. C'est dommage et coûteux.
(3) - Les coûts d'administration du pays ne peuvent croître infiniment. C'est mathématiquement impossible. Un jour, proche, les prélèvements des collectivités devront cesser d'augmenter. C'est une nécessité absolue et incontournable. Il faudra alors être intelligent pour faire aussi bien avec moins de ressources. Il faudra donc tout mettre à plat et changer des décennies de mauvaises pratiques. Je voudrais prendre un exemple. En France on vous fait payer pour ramasser vos vieux papiers. Ailleurs en Europe, dans le cas le plus général, on échange vos vieux papiers contre du papier toilette. Non seulement vous ne payez rien, mais vous recevez quelque chose en échange. Cet exemple est microscopique mais assez révélateur des montagnes qui faudra changer dans notre pays. Il existe des exemples de gestion déléguée évidemment plus douloureux pour les citoyens. Tous les sytèmes d'administration du pays devront ainsi être revus, avec des résistances violentes de la part des intérêts bien établis qui en tirent actuellement leurs profits. Les collectivités qui engageront ces réformes retrouveront de l'efficacité. Les autres seront vomies par les citoyens.
J'ajoute, ce qui n'est pas tout a fait un détail, que la concurrence reste très insuffisante en France. Bruxelles estime que cette situation entraine un surcoût moyen de l'ordre de 5% dans les marchés publics passés par l'Etat et par les Collectivités. Ivy rectifiera peut être ce chiffre en hausse...mais, hélas, le phénomène est bien connu. Voici encore une déperdition considérable de ressources et un problème épineux qu'il faudra bien régler un jour...
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Re: La Région vote un budget réactif face à la crise
Merci Ivy
Essaie de ne pas oublier les deux autres points notés dans mon modeste texte
Ils ne manquent pas d'intérêt non plus!
A bientôt
Peqa
Essaie de ne pas oublier les deux autres points notés dans mon modeste texte
Ils ne manquent pas d'intérêt non plus!
A bientôt
Peqa