La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
- Thierry39
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La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
LES DEPECHES LE PROGRES
www.leprogres.fr
Article du lundi 17 novembre 2008
La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
À partir du 1er janvier 2009, la boutique installée à cheval sur la frontière franco-suisse ne pourra plus vendre de marchandises détaxées, alcool et cigarettes notamment. Elles seront soumises à la TVA Suisse
C’est la fin d’une époque bénie pour les fumeurs jurassiens. La fin d’une exception qui a fait grincer pas mal de dents aussi.
Au 1er janvier 2009, le magasin Vandelle, situé à cheval sur la frontière franco-suisse, à quelques pas de la douane, ne pourra plus vendre de cigarettes et d’alcool détaxés.
C’est la fin d’une dérogation très spéciale acquise en 1862 suite à un accord entre Napoléon III et la Confédération helvétique. Le magasin va en effet perdre son privilège de vendre des marchandises détaxées.
Les chocolats, les spiritueux ou encore les cigarettes se négocieront bientôt aux prix que l’on trouve habituellement en Suisse, taxé par une TVA à 7,6 %. Et cela au grand dam des nombreux clients, en majorité des Français, qui viennent parfois de loin chercher leurs cartouches de cigarettes, leurs parfums ou leurs bouteilles d’alcool à des prix défiant toute concurrence, en France comme en Suisse. Les files d’attente pour être servi y sont parfois longues. Le prix des cigarettes, pour exemple, est moitié moins élevé qu’en France.
Si les clients sont, et cela est compréhensible, mécontents, les buralistes Français sont, en revanche, satisfaits.
« C’est une bonne nouvelle pour nos collègues installés près de la frontière Suisse, assure Jean-Noël Berthod, président de la fédération jurassienne des buralistes. Cela faisait longtemps que nous demandions la fin de ces privilèges. Ils ont coûté la fermeture de certains bureaux de tabac le long de la frontière. »
« D’ailleurs, reprend-il, ce n’est pas uniquement une victoire pour les buralistes Français. Pour les Suisses ça l’est aussi. »
De plus, deuxième mauvaise nouvelle pour les consommateurs, les douanes françaises vont limiter, à partir du 1er décembre, l’achat de cigarettes à deux paquets, pour les touristes comme pour les frontaliers.
Installé dans une maison traversée par la frontière, le propriétaire avait reçu en 1948, la permission de vendre des produits détaxés. Mais à l’époque, le petit commerce ne vendait que du sucre, du thé et du café à une clientèle très locale. Avec le temps, le magasin s’est développé.
Les responsables du magasin, eux, préfèrent ne pas s’étendre sur le sujet : « Nous n’apprécions pas cette polémique, c’est sur. De plus, tant que le décret n’est pas appliqué, rien n’est officiel. Nous avons regardé sur le site internet des douanes, et rien n’est signalé au bulletin officiel. C’est une rumeur pour l’instant. Un décret n’est pas une loi. Il n’y a rien d’applicable. Et il faudra alors qu’elle se fasse dans tous les pays avec des zones frontalières. Nous rendons service à nos clients.»
Renaud Lambolez
(avec M.-N.M.)
Un commerce quasi unique en France comme en Suisse
Le magasin Vandelle à La Cure est un cas quasi unique.
En 1862, l’empereur Napoléon III avait conclu un traité entre la Confédération suisse et la France, concernant la vallée des Dappes. Le bâtiment se situant en partie sur territoire français, en partie sur territoire suisse, il bénéficie des avantages d’une zone franche. Une situation semblable est signalée dans les Grisons. Une vallée, où se trouve la localité de Samnaun est exemptée de taxes fédérales, grâce à un traité ancien. Tous les commerces sont concernés, y compris les boutiques de luxe et les stations-service pour l’essence.
Ce privilège est régulièrement remis en question par des motions parlementaires. Mais, en comparaison, le privilège du magasin de La Cure était, jusque-là, trop anecdotique pour être supprimé.
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La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
À partir du 1er janvier 2009, la boutique installée à cheval sur la frontière franco-suisse ne pourra plus vendre de marchandises détaxées, alcool et cigarettes notamment. Elles seront soumises à la TVA Suisse
C’est la fin d’une époque bénie pour les fumeurs jurassiens. La fin d’une exception qui a fait grincer pas mal de dents aussi.
Au 1er janvier 2009, le magasin Vandelle, situé à cheval sur la frontière franco-suisse, à quelques pas de la douane, ne pourra plus vendre de cigarettes et d’alcool détaxés.
C’est la fin d’une dérogation très spéciale acquise en 1862 suite à un accord entre Napoléon III et la Confédération helvétique. Le magasin va en effet perdre son privilège de vendre des marchandises détaxées.
Les chocolats, les spiritueux ou encore les cigarettes se négocieront bientôt aux prix que l’on trouve habituellement en Suisse, taxé par une TVA à 7,6 %. Et cela au grand dam des nombreux clients, en majorité des Français, qui viennent parfois de loin chercher leurs cartouches de cigarettes, leurs parfums ou leurs bouteilles d’alcool à des prix défiant toute concurrence, en France comme en Suisse. Les files d’attente pour être servi y sont parfois longues. Le prix des cigarettes, pour exemple, est moitié moins élevé qu’en France.
Si les clients sont, et cela est compréhensible, mécontents, les buralistes Français sont, en revanche, satisfaits.
« C’est une bonne nouvelle pour nos collègues installés près de la frontière Suisse, assure Jean-Noël Berthod, président de la fédération jurassienne des buralistes. Cela faisait longtemps que nous demandions la fin de ces privilèges. Ils ont coûté la fermeture de certains bureaux de tabac le long de la frontière. »
« D’ailleurs, reprend-il, ce n’est pas uniquement une victoire pour les buralistes Français. Pour les Suisses ça l’est aussi. »
De plus, deuxième mauvaise nouvelle pour les consommateurs, les douanes françaises vont limiter, à partir du 1er décembre, l’achat de cigarettes à deux paquets, pour les touristes comme pour les frontaliers.
Installé dans une maison traversée par la frontière, le propriétaire avait reçu en 1948, la permission de vendre des produits détaxés. Mais à l’époque, le petit commerce ne vendait que du sucre, du thé et du café à une clientèle très locale. Avec le temps, le magasin s’est développé.
Les responsables du magasin, eux, préfèrent ne pas s’étendre sur le sujet : « Nous n’apprécions pas cette polémique, c’est sur. De plus, tant que le décret n’est pas appliqué, rien n’est officiel. Nous avons regardé sur le site internet des douanes, et rien n’est signalé au bulletin officiel. C’est une rumeur pour l’instant. Un décret n’est pas une loi. Il n’y a rien d’applicable. Et il faudra alors qu’elle se fasse dans tous les pays avec des zones frontalières. Nous rendons service à nos clients.»
Renaud Lambolez
(avec M.-N.M.)
Un commerce quasi unique en France comme en Suisse
Le magasin Vandelle à La Cure est un cas quasi unique.
En 1862, l’empereur Napoléon III avait conclu un traité entre la Confédération suisse et la France, concernant la vallée des Dappes. Le bâtiment se situant en partie sur territoire français, en partie sur territoire suisse, il bénéficie des avantages d’une zone franche. Une situation semblable est signalée dans les Grisons. Une vallée, où se trouve la localité de Samnaun est exemptée de taxes fédérales, grâce à un traité ancien. Tous les commerces sont concernés, y compris les boutiques de luxe et les stations-service pour l’essence.
Ce privilège est régulièrement remis en question par des motions parlementaires. Mais, en comparaison, le privilège du magasin de La Cure était, jusque-là, trop anecdotique pour être supprimé.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Détaxées oui.Ivy a écrit :C'est le seul magasin qui vend des cigarettes ?
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Encore lui ...Thierry39 a écrit : C’est la fin d’une dérogation très spéciale acquise en 1862 suite à un accord entre Napoléon III et la Confédération helvétique. Le magasin va en effet perdre son privilège de vendre des marchandises détaxées.
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Souvenirs émus de colos (nies, pas scopies ) de ski aux Rousses, ce magasin.
5 FF le paquet de Malebaques, à l'époque, soit 6,5971 fois moins qu'aujourd'hui.
5 FF le paquet de Malebaques, à l'époque, soit 6,5971 fois moins qu'aujourd'hui.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
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- lionel
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Je me rappelle avoir commencé à 2F, chez des bureliers "normaux". Sinon, c'est pas 6,55957, ton coeff ?Beuillot a écrit :Souvenirs émus de colos (nies, pas scopies ) de ski aux Rousses, ce magasin.
5 FF le paquet de Malebaques, à l'époque, soit 6,5971 fois moins qu'aujourd'hui.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- lionel
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Ah ? Ben, tu devrais faire comme moi et ne pas te rappeler combien ça coûte !Ivy a écrit :Piège mon Yoyo, un paquet de Marlboro coûte 5.30€, d'où le coeff.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- lionel
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Au début, pour m'encourager, je mettais de coté l'argent que je ne dépensais plus dans les clopes, pour un autre usage, dont je ne parlerai pas ici. Ce matin, j'ai vérifié incidemment le tarif, chez mon tabac-journals (Pour exciter l'Beuillot) voisin, et effectivement ça douille sévère. Si j'avais voulu maintenir mon niveau de mort, j'en serais à plus de 15€/jour...Donc, j'économise (Ou dépense ailleurs), plus de 15€ par jour, je suis comme un tailleur anglais, rich.Ivy a écrit :Il va falloir une petite augmentation ou deux pour que je sois largué et après je copie ta méthode.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- Beuillot
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Pff! Il nous met l'eau à la bouche et nous laisse baver. Allumeuse!lionel a écrit : Au début, pour m'encourager, je mettais de coté l'argent que je ne dépensais plus dans les clopes, pour un autre usage, dont je ne parlerai pas ici.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
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- Billy
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Re: La Cure : la fin des privilèges pour le magasin Vandelle
Hum, tu voudrait pas nous financer une petite fouille archéologique du côté de Salins, comme ça on clot définitivement le débat Al**** sur le forumlionel a écrit :...Donc, j'économise (Ou dépense ailleurs), plus de 15€ par jour, je suis comme un tailleur anglais, rich.
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Jean-Marie Jacquet