Fiançailles et mariages en Franche-Comté
Premier quart du 20ème siècle.
Si les fiançailles n’étaient pas généralisées,elles présentaient toutefois l’intérêt du point de vue de la fille ou du garçon de rendre publique la chose ,et surtout de dissuader d’éventuelles et légitimes ambitions.
Découragés les galants ou les soupirants savaient ( qu’ils ou elles ) avaient été devancés sur le poteau !
Désormais,les jeunes gens pouvaient « aller à bras « ,et sûr de lui,le fiançé pouvait laisser entendre « chasse gardée « .
Les cas de rupture étaient assez rares,mais existaient.De fait,rien n’était encore tout à fait fixé.Comme le dit un témoin » on peut cultiver la terre,et pas l’ensemencer «
Outre le repas de famille ,avec le curé,l’accord mutuel des deux fiancés prenait parfois un caractère plus rituel ;Ainsi à Broyes les Pesmes ( Haute-Saône ) ,le jour de la chandeleur ,les deux futurs trempaient dans l’eau de la fontaine St Pierre,de petits gâteaux à éffigie humaine,les échangeaient et les mangeaient,les fillançailles étaient ainsi annoncées.
Fiançailles en Franche-Comté
- pieradam
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Fiançailles en Franche-Comté
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
Re: Fiançailles en Franche-Comté
Intéressant ça ! j'aime beaucoup l'expression aller à bras. Faudra que je m'en souvienne. Tiens il y a une riolette qui en a besoin à Champagnole.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
- Beuillot
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Re: Fiançailles en Franche-Comté
De nos jours, les yuppies de la pub (réclame ) pétés de thunes qui croulent sous les mannequins anorexiques en manque de contrats disent "je suis charrette à bras" .Le riolu a écrit :Intéressant ça ! j'aime beaucoup l'expression aller à bras.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.