La 32e Montée du Ballon prendra son élan dimanche (14 h 30) à Lepuix-Gy. Régis Roux, vainqueur l'an dernier, est annoncé. Bernard Colley, l'organisateur de la Montée du Ballon, reste confiant à l'approche de l'une des manifestations sportives phare de l'Aire Urbaine. Les têtes d'affiches commencent petit à petit à s'inscrire. « Le vainqueur de l'an dernier, Régis Roux, revient avec… son frère jumeau Gérald », commente Bernard Colley. « Le vice-champion de la Coupe de France de la montagne possède un vis-à-vis qui entre également dans les dix premiers du championnat de France de la montagne ». Parmi les autres favoris, Hicham Aboutarik, Jocelyn Mairot, William Bardou, Kader Mahmoudi et Bruno Freudenreich sont annoncés. Michel Juillard pourrait également venir s'incruster dans le groupe des vainqueurs potentiels. « Face à un champion tel que Régis Roux, il est difficile de faire la différence. C'est quasiment un coureur professionnel », commente Michel Juillard, deuxième de la 31e édition l'an dernier en 42'07, à moins de trente secondes du champion de France de la montagne.
La Montée du Ballon, pour son trentième anniversaire, avait attiré plus de 800 coureurs. « L'an dernier, c'était encore une grosse course avec des costauds : Jaime Mendès, David Lebreton, Christophe Weiss, Jocelyn Mairot, Éric Laureillard… », se souvient le coureur d'Écurcey qui pourrait bien revenir dimanche pour chercher la victoire. Malheureusement les sirènes alsaciennes -on pense surtout aux 10 km de Sélestat- risquent également de séduire Michel Juillard. « Je ne cherche pas la prime, mais j'aime bien le changement », assure le Franc-Comtois qui court aujourd'hui chez les… non-licenciés. « Je viens de quitter l'ASPTT Mulhouse. Cette saison, entre les départs et les blessures, l'équipe est bancale. Et puis finalement, j'aime bien rester maître de mes choix ». Une chose est sûre, la course du Ballon serait palpitante à plus d'un titre pour Michel Juillard. Principalement pour sa difficulté : « J'ai coupé en août, mais aujourd'hui je me sens bien. Mais une course comme le Ballon reste très aléatoire. Même les meilleurs peuvent craquer à tout moment. C'est une course que je n'ai jamais gagné. Viser la victoire reste un challenge intéressant. Mais, je préfère ne pas être prétentieux. Il vaut mieux courir et parler ensuite ». À bon entendeur…
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