Du 26/02 au 06/03 salon de l'agriculture, Paris

Métiers et traditions
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J-Mi
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Du 26/02 au 06/03 salon de l'agriculture, Paris

Message par J-Mi »

Comme c'est une manifestation qui se déroule hors de notre région, je la poste ici, car c'est relatifs aux métiers et traditions de franche comté.

Y ALLER :

Un TGV « spécial Doubs » de 375 places est affrété au départ de Montbéliard, le mercredi 2 mars, afin de permettre aux intéressés de se rendre à cette manifestation de renommée.
Le TGV est mis à disposition par la SNCF, La Terre de chez nous et Jura agricole. Le Conseil général du Doubs, France Bleu Besançon et le Crédit agricole Franche-Comté participent à l'opération. Leur intervention permet une réduction du coût.

La journée comprenant un aller et retour en TGV, une entrée au salon de l'agriculture et deux tickets de métro revient à 69 €.

Les horaires de départs : Montbéliard : 5 h 20 : L'Isle-sur-le-Doubs : 5 h 35 ; Baume-les-Dames : 5 h 57 : Besançon : 6 h 35 ; Paris : 9 h 38.

Les horaires de retour : Paris : 19 h 49 ; Besançon : 22 h 26 ; Baume-les-Dames : 22 h 50 ; L'Isle-sur-le-Doubs : 23 h 10 ; Montbéliard : 23 h 25. Les billets sont à réserver au 03.81.65.52.03 ou au 03.81.65.52.60.

LIEU :

Salon de l'agriculture, porte de Versailles,
stand Franche-Comté Hall 4, allée D stand 61 pour le CPPR.



Informations tirées de http://www.lepays.net
J-Mi
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Du vin, du fromage et des horloges

Message par J-Mi »

Du 26 février au 6 mars, le comité de promotion des produits régionaux de Franche-Comlté sera au grand rendez-vous du monde agricole. La fruitière reconstituée de 65 m² accueillera les représentants des syndicats fromagers sous appellation d'origine, le comté, le bleu de Gex, le morbier et mont d'or, le comté de promotion des produits régionaux, mais aussi le Comité régional du tourisme et ses partenaires. Les cinq îlots de clochers comtois, reconnaissables à leurs formes caractéristiques, abriteront treize exposants sur une surface de 200 m² ; salaisons avec la fameuse saucisse de Morteau toujours à la recherche de son appellation géographique, les chocolats du Belfortain Dal Gobbo, les biscuits, la bière de Lons-le-Saunier, les vins du Jura avec les fameux vins jaune et macvins et les horloges. Les producteurs du réseau « Bienvenue à la ferme » (fromages fermiers, escargots, miel, porc, vins de pays de Franche-Comté) valoriseront et vendront leurs spécialités.

Le dimanche 27 février, Raymond Forni, président du Conseil régional de Franche-Comté, mais aussi président du Comité régional du tourisme, rencontrera à Paris les partenaires francs-comtois. La chanteuse québécoise Fabienne Thibault sera également présente sur le stand de la Franche-Comté en tant qu'ambassadrice des produits et terroirs de Franche-Comté. A noter qu'une cinquantaine de vaches montbéliardes participeront au concours général agricole et une dizaine de chevaux comtois. Une belle vitrine de la Franche-Comté à Paris.

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Ambassadeur de la Franche-Comté

Message par J-Mi »

Le Belfortain Michel Schnoebelen et sa jument, Métisse 4, représenteront la région lors du « Trophée du cheval de trait » au salon de l'agriculture.

Représenter la Franche-Comté au Trophée national du cheval de trait et un peu la consécration de toute une saison de compétition pour un éleveur de chevaux. Michel Schnoebelen, président du syndicat de l'élevage des chevaux comtois dans le Territoire de Belfort, a été sélectionné après plusieurs concours pour défendre les couleurs de la région et surtout défendre le comtois. Car dans ce concours, seulement neuf concurrents s'affronteront, un représentant par race de chevaux, soit neuf en France. Pour accéder à ce stade de la compétition, car il s'agit d'un évitable concours hippique complet, il faut passer par les sélections régionales dont la finale s'est déroulée à l'automne à Levier, dans le Haut-Doubs. Depuis le mois d'octobre, le Belfortain sait qu'il va participer au salon de l'agriculture et prépare sa jument « Métisse 4 » au top niveau. « J'ai travaillé avec tous les jours, des petits travaux de ferme et du débardage, mais aussi un entraînement intensif à la maniabilité et au dressage », affirme l'éleveur.

En effet, à Paris, le concours national se déroule sur deux jours, avec une épreuve de traction (ou de force) le samedi, et trois épreuves le dimanche en fin d'après-midi : la maniabilité, qui consiste à un slalom chronométré en deux manches, une épreuve de dressage et une épreuve de représentation, ou chaque détail compte pour obtenir des points. « Cette année, nous avons choisi de présenter la Franche-Comté et les choux, car dans le Territoire de Belfort nous n'avons pas de comté, mais des terres à choux. Alors, nous avons retenu le thème de la choucroute. Et je participe à cette épreuve avec ma fille Aline », souligne Michel Schnoebelen. Pour participer à cette compétition, « il faut un bon cheval, qui a l'habitude de travailler, et surtout pas un cheval de pâture », précise l'éleveur. « Métisse 4 » est une jument de 5 ans, qui accuse 680 kg sur la balance. « C'est un bon compromis », précise le Belfortain. Cette année, il emmène à Paris deux voitures, une pour la maniabilité à quatre roues, et une voiture dite anglaise à deux roues pour la présentation rurale. Michel Schnoebelen, qui avait déjà été sélectionné en 2001, avait perdu des points dans l'épreuve de maniabilité parce qu'il avait emmené qu'une seule voiture à quatre roues. « Cette année, j'aimerais bien grignoter une ou deux places », sachant qu'en 2001, il avait terminé 3e. « Ce concours est difficile, reconnaît l'éleveur de comtois, sachant que les Percherons, les Kob normands, les Boulonnais ou les Bretons ne sont pas des enfants de coeur, et qu'ils ne viennent pas pour faire de la figuration. » Passionné de chevaux de trait et d'élevage, Michel Schnoebelen et le président de l'association « Hippothèse », qui a pour but de promouvoir le cheval de trait et l'amélioration de l'outillage. Le Belfortain, qui possède un troupeau de 17 comtois, a également deux boeufs vosgiens de trait. Il participe trois à quatre fois par an a des démonstrations de débardage à l'Ecomusée d'Ungersheim. Par ailleurs, il organise le 17 avril le premier marché aux chevaux à Reppe dans le Territoire de Belfort.

Mais depuis une semaine, il prépare « Métisse 4 » au concours. Il l'étrille tous les matins. La nuit, la jument est couverte afin qu'elle ne prenne pas de poils d'hiver, pour ne pas transpirer lors du concours sous les projecteurs du ring central au salon de l'agriculture. Une douche tous les jours pour lustrer son pelage, et coiffer la crinière et la queue quotidiennement. « Ma jument sera la plus belle à Paris », plaisante-il. Mais il aimerait bien monter sur la plus haute marche du podium après deux journées éprouvantes de concours. Le Belfortain prépare aussi toute sa semaine, car en plus des valises, il faut prévoir les repas, car au Salon c'est aussi la fête pour les éleveurs, qui dorment dans la paille à côté de leurs animaux.

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Silvie
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Message par Silvie »

Les montbéliardes rivaliseront sur le ring dimanche au salon de l'agriculture. Dès aujourd'hui, la Franche-Comté présente bien d'autres spécialités, fromages vins de pays, salaisons...

C'est comme un départ en colo. Mais à la place des enfants, ce sont des vaches qui sont amenées à la Chevillotte. Allez, on monte dans le bus. Pardon, dans la bétaillère, et on ne se fait pas tirer l'oreille. Pour l'argent de poche, on verra plus tard. Direction la porte de Versailles où se déroule le salon de l'agriculture. Ouverture des portes aujourd'hui.

Le concours des montbéliardes est toujours un temps fort pour la Franche-Comté. Dimanche, trente-quatre animaux dont une vingtaine de la région concourront sur le grand ring.

Jean-Marc Vacelet, directeur de l'Upra Montbéliarde, unité nationale de sélection et de promotion de race, sera bien sûr fidèle au poste : « La montbéliarde est toujours une race en progrès. Elle est reconnue comme une alternative à des races ultra spécialisées comme la holstein ».

Des doses de semences sont envoyées en nombre aux Etat-Unis. « Les Américains font des croisements pour obtenir des animaux plus solides, car ils sont confrontés à un problème de consanguinité ». Sûr que la montbéliarde n'est pas une petite nature.

L'animal ne craint pas le soleil non plus. Inutile de mettre dans sa valise un écran total. « On exporte beaucoup de montbéliardes dans les pays du Maghreb et en Amérique du sud. Là aussi, ils font des croisements pour améliorer les races locales ». Jean-Marc Vacelet se montre confiant : « La montbéliarde se porte bien par rapport à d'autres races en France ».


Mais il n'y a pas que des bovins au salon. Il y a aussi du bon vin. La campagne se révèle au public dans toute sa diversité. La Franche-Comté présente son beau plateau de fromages dans une grande fruitière. Cinq îlots, chapeautés par des clochers comtois, réunissent des spécialités variées : salaisons, chocolats, biscuits, bières...

Le comité régional du tourisme tente de séduire le public tandis que des horloges rythment le temps comme naguère dans les fermes comtoises.

Les paysans vont aussi de l'avant et ouvrent toujours plus leurs portes aux vacanciers. Les producteurs du réseau « Bienvenue à la ferme » gagnent du terrain au salon avec leurs fromages fermiers, escargots, miels, vins de Franche-Comté et bons gros cochons.

Il ne faudrait pas non plus oublier le robuste comtois. Denis Robert de Nancray a bichonné son étalon, Opium 72. « On l'a remis à l'étable pour qu'il ait un beau poil et qu'il ne maigrisse pas ». Douze chevaux ont embarqué hier à Vercel. Les éleveurs n'ont pas la larme à l'oeil comme des parents déchirés de voir leur petit partir. « Cela fait plaisir, c'est le fruit du travail d'une année ». Allez hue, ce n'est pas le moment de faire sa tête de mule.

source : http://www.estrepublicain.fr
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