Un diplôme national reconnu de cocher est en train de voir le jour. L'enseignement, de niveau BEP, sera dispensé à Lons-le-Saunier.
La décision de créer un certificat de spécialisation national de niveau V (niveau BEP) de cocher a été prise le 30 mars, a indiqué Céline Eisenzaemmer, chargée de mission auprès de la DGER (Direction générale de l'enseignement et de la recherche du ministère de l'Agriculture). Ce certificat sera prochainement mis en place, a ajouté la responsable de la spécialisation d'initiative locale de cocher de Lons-le-Saulnier (Jura). Il répond à l'actuel engouement pour les attelages hippomobiles lors de fêtes villageoises, de mariage ou de manifestations touristiques. Cette décision est une première, puisque jusqu'à présent seuls des formations de moindre niveau et inadapté à la pratique des cochers, étaient proposées, selon les milieux professionnels.
Le syndicat des cochers, qui réclamait avec constance un diplôme reconnu, est satisfait mais voudrait que la formation soit obligatoire. « On réclame un statut national du métier », a déclaré Jean-Louis Cannelle, président du SNCUPAA (Syndicat national des cochers et utilisateurs professionnels d'animaux attelés), car actuellement « n'importe qui peut l'exercer », ce qui pose des problèmes de sécurité. « La mauvaise publicité va sept fois plus vite que la bonne », a-t-il également noté. La profession de cocher concerne environ 1000 personnes en France. Certains cochers travaillent à plein temps, d'autres sont saisonniers. Ils promènent les touristes sur des sites tels que le château de Versailles ou la station de ski d'Avoriaz, mais travaillent également dans les vignes ou les forêts, pour le débardage. De dix à douze cochers suivent chaque année une formation dans le cadre de l'actuelle SIL du Centre de formation professionnelle et de promotion agricoles (CFPPA) de Lons-le-Saulnier. La formation porte sur les soins au cheval (alimentation, santé, maréchalerie) et l'attelage (harnais, voiture, bourrellerie) avec une orientation très pratique. Les étudiants suivent ensuite un stage en entreprise. L'enseignement dispensé par le CFPPA de Beaune (Côte d'Or), très comparable, est toutefois plus tourné vers le tourisme. Les stagiaires y apprennent plus particulièrement à manier un attelage dans un environnement urbain et touristique. C'est également l'occasion de valoriser les neuf races de chevaux de trait françaises, tel que l'auxois en Bourgogne et le comtois en Franche-Comté.
Source : http://www.lepays.net
Un diplôme national pour les cochers !!
Une école du cheval
Beasnçon
A la prochaine rentrée scolaire, les enfants scolarisés dans les écoles primaires de Besançon vont pouvoir s'inscrire à « L'école du cheval ».
Cette école, créée en partenariat avec le haras national, a pour objet de « développer une pratique urbaine du cheval ».
Les enfants pourront y apprendre notamment les différentes utilisations du cheval, à travers les âges et aujourd'hui.
source : http://www.lebienpublic.fr
A la prochaine rentrée scolaire, les enfants scolarisés dans les écoles primaires de Besançon vont pouvoir s'inscrire à « L'école du cheval ».
Cette école, créée en partenariat avec le haras national, a pour objet de « développer une pratique urbaine du cheval ».
Les enfants pourront y apprendre notamment les différentes utilisations du cheval, à travers les âges et aujourd'hui.
source : http://www.lebienpublic.fr