Cette maison complétera la collection déjà significative d'habitations rurales comtoises. Actuellement en cours de remontage sur le point le plus haut du site, elle sera ouverte à la visite en 2008.
L'entrée de la grange (pignon nord-est), autrefois abritée par un auvent.
Dans le mur gouttereau, les portes de l'écurie.
A droite, les fenêtres des chambres d'habitation.
Les techniques traditionnelles de construction seront respectées. Une formation spéciale sur l'emploi de la chaux dans la construction ancienne sera donnée à l'ensemble des personnes intervenant dans le remontage des murs en moellons calcaires.
Construite en 1771, la ferme fut habitée jusqu'en 1924.
Depuis, elle sert de remise et de grange à fourrage.
C'est une ferme-bloc typique du Haut-Jura, c'est-à-dire où toutes les fonctions sont réunies dans un même volume : activité agricole, habitation et activité artisanale.
Elle est accompagnée d'un fournil, petit bâtiment indépendant de la ferme, et d'une citerne qui récupère l'eau des toits.
La maison retrouvera son isolation en bois aussi bien sur le pignon sud-ouest que sur le toit. La charpente est ce que l'on appelle une « charpente sur colonnes bois » ou « charpente sur poteaux ».
La muséographie, installée dans l'écurie, présentera la double activité des paysans du Jura et le système de coopératives, éléments identitaires forts de la région. Elle fera place aussi à la vie quotidienne face aux rigueurs du climat. La grange sera aménagée en salle d'exposition temporaire, dont le musée est pour l'instant dépourvu.
Source : http://www.juragricole.com
) et là-bas mêmes les stations de ski sont construites avec toits en lauzes, soubassements en pierre ou bien imités, étages en bois, même le McMickey de Bourg-Saint-Maurice a sacrifié son architecture type crotte de mammouth habituelle. Certes, il s'agit des plus récentes stations, ayant tiré leçons des immondes barres immobilières des plus grosses, mais ne serait-il pas possible d'empêcher qu'on construise n'importe quoi en Franche-Comté?