Le Fol au moyen age en Franche-Comté

[Murie]

Carpentier, Joffrey (1980-2…)
Le Fol au moyen age en Franche Comté [texte imprimé] / Joffrey Carpentier. – [s.l.] : [s.n.], 2009. – ill. ; 114 p. ; 30 cm.

Bibliogr.p.108-114 (127 réf.)
Thèse d'exercice : Médecine : Besançon : 2009 ; 004

[Résumé de l'auteur]
Le Fol au moyen age en Franche-Comté est un véritable symbole. Accusé de diablerie, on le pourchasse sans merci. Mais il est également porteur d’une vérité divine et on sait lui faire charité. Entre rejet et soins, c’est toute l’ambivalence d’une société qui se manifeste à l’égard du fou. Pourtant la période qui s'étend du Xe au XVIe siècle témoigne d'un progrès culturel important. La folie est alors au cœur de tout un renouveau littéraire, artistique mais aussi médical, juridique et religieux. En effet, le comportement des dignitaires de l’Église aux antipodes de leur discours, engendre en vent de révolte. Ainsi les nefs des fous de Brant, Bade ou Bosch prennent le large et gagnent en popularité. L’Europe, partagée entre l’expansion de l’Eglise et les joutes monarchiques, est traversée par des routes commerciales, militaires et pèlerines de plus en plus fréquentées. Au carrefour de grands enjeux, le Franche-Comté accueille les pauvres de toutes origines comme à l’Hôpital du Saint-Esprit de Besançon ou au Saint-Sépulcre à Salins. A Saint-Dizier-l’Evèque ou à Chissey-sur-Loue, ce sont plus précisément les fous que l’on accepte dans d’authentiques pèlerinages dédiés à leur guérison. Le fou, d’être mythique de vient Malade.

Cette thèse sera bientôt empruntable à la BU de médecine et de pharmacie de Besançon sous la cote [WM.11.CAR.2009

[Murie]

Une thèse de médecine a été soutenue à Besançon le 27 janvier 2009

Carpentier, Joffrey (1980-2…)
Le Fol au moyen age en Franche Comté [texte imprimé] / Joffrey Carpentier. – [s.l.] : [s.n.], 2009. – ill. ; 114 p. ; 30 cm.

Bibliogr.p.108-114 (127 réf.)
Thèse d'exercice : Médecine : Besançon : 2009 ; 004

[Résumé de l'auteur]
Le Fol au moyen age en Franche-Comté est un véritable symbole. Accusé de diablerie, on le pourchasse sans merci. Mais il est également porteur d’une vérité divine et on sait lui faire charité. Entre rejet et soins, c’est toute l’ambivalence d’une société qui se manifeste à l’égard du fou. Pourtant la période qui s'étend du Xe au XVIe siècle témoigne d'un progrès culturel important. La folie est alors au cœur de tout un renouveau littéraire, artistique mais aussi médical, juridique et religieux. En effet, le comportement des dignitaires de l’Église aux antipodes de leur discours, engendre en vent de révolte. Ainsi les nefs des fous de Brant, Bade ou Bosch prennent le large et gagnent en popularité. L’Europe, partagée entre l’expansion de l’Eglise et les joutes monarchiques, est traversée par des routes commerciales, militaires et pèlerines de plus en plus fréquentées. Au carrefour de grands enjeux, le Franche-Comté accueille les pauvres de toutes origines comme à l’Hôpital du Saint-Esprit de Besançon ou au Saint-Sépulcre à Salins. A Saint-Dizier-l’Evèque ou à Chissey-sur-Loue, ce sont plus précisément les fous que l’on accepte dans d’authentiques pèlerinages dédiés à leur guérison. Le fou, d’être mythique de vient Malade.

Cette thèse sera bientôt empruntable à la BU de médecine et de pharmacie de Besançon sous la cote [WM.11.CAR.2009

[Yo-le-zygom]

Voici un article intéressant sur la folie au moyen âge:
http://www.citadelle.org/magazine-11-12 ... en-Age.cfm