obelix a écrit :municio a écrit :Comme assez souvent malheureusement,le texte de Louvain semble mal établi et traduit approximativement.
L'édition des Belles Lettres indique comme 9e mot (entre rupes et haberet) "despectusque" et non "dejectusque" et traduit l'ensemble de cette partie de phrase par "De toutes parts autour d'elle (la place forte) c'étaient de très hautes falaises d'où la vue plongeait,sauf..."
A noter qu' "altissimas rupes" n'est traduit qu'une seule fois par "de très hautes falaises" et non 2 fois comme le fait Louvain par "des rochers à pic et de profonds précipices".
Cela me parait beaucoup plus cohérent.
Je n'ai pas trouvé de texte original avec "despectusque" au lieu de "dejectusque" ...
D'autre part, je ne vois pas une répétition dans rupes et dejectus car rupes est un nom qui désigne une falaise et dejectus, une forte pente. Je vois donc une colline qui présente deux sortes de protection naturelle; des falaises et des fortes pentes. L'une et l'autre en différents endroits. un troisième type de dénivelé y est présent, c'est la pente douce. Cette pente douce marque l'opposition entre les falaises et la forte pente toutes deux infranchissables d'une part, et la pente douce qu'on a dû fortifier par un double mur d'autre part. L'image que m'évoque le texte est une colline qui d'un côté possède des falaises élevées, et de l'autre une pente douce, entre les deux une forte pente.
Maurice Rat n'a pourtant pas révé quand il a traduit cette phrase dans son ouvrage publié en 1964:
"Environnée sur tous les points de son enceinte par des rochers à pic d’où la vue s’étendait, elle n’avait pour unique accès qu’une pente douce, de deux cents pieds de large, tout au plus."
d'où la vue s'étendait
Il y avait donc bien "despectusque" dans le texte original et non "dejectusque".