D'emblée, le rapprochement "Praille"/"Proelium" me paraît difficile à soutenir ... Pour commencer, le toponyme Praille, Praillon, Prailla, Praillières, Prailler, mais aussi Praye etc ... est assez répandu et fait plutôt penser à une dénomination commune qu'à un lieu ayant été le théâtre d'une bataille. A noter que Praille est aussi un patronyme assez répandu en France et en Belgique.municio a écrit : ↑sam. 01 août 2020, 23:18 Sur le site suisse http://henrysuter.ch/glossaires/toponymes.html,on n'a pas du tout la même explication pour Praille(s):
"Ensemble de champ laissé en prairie, ensemble de prés et de pâturages. Ancien français praaille, avec le suffixe collectif -aille, praele, praelle, praeille, praiele, praielle, preelle, « prairie », du latin pratalia, « ensemble de prés », de pratum, « pré, prairie ».
Entre Rousset et Suter,il faut choisir.
Qu'en penses tu Obélix ?
D'autre part, le toponyme Praille semble bien connu en toponymie et pas seulement par Suter. Ce mot aurait la même racine que le mot "Pré" et désignerait un ensemble de pré, une prairie ...
A titre d'exemple une explication du mot praille sur un site suisse du canton de Genève:
Avenue de la Praille
Description
Du vieux français "praille" (ensemble de prés), la Praille évoque les pâturages et les prairies qui, au XVIII° siècle, recouvraient la région. Les marécages du Moyen Age ayant été asséchés, la terre d'alluvion de la plaine était particulièrement propre à la culture; c'est pourquoi elle était recouverte, jusqu'au début de notre siècle, par de nombreuse exploitations maraîchères et jardins potagers individuels.
A Carouge, La Praille désignait une vaste plaine s'étendant du Rondeau au Bois-de-la-Bâtie et longeant, à l'est, la Queue d'Arve et, à l'ouest, le côteau de Surville. Formé de terrains alluvionnaires qui ont comblé une ancienne boucle de l'Arve, cette plaine a révélé des vestiges lacustres qui rappellent l'époque lointaine où le Bachet-de-Pesay formait la rive d'un lac couvrant toute la cuvette genevois.
Les maraîchers ont largement utilisé la terre fertile de cette plaine avant l'implantation de la gare aux marchandises des CFF.