jost a écrit :C'est là une particularité du latin qui fait l'inversion pour insister, pour marquer l'importance.
Pourrais tu confirmer cette affirmation en citant un site internet ou un ouvrage sur la grammaire latine ?
jost a écrit :C'est là une particularité du latin qui fait l'inversion pour insister, pour marquer l'importance.
Remettrais tu donc en question ce que tu avais toujours affirmé jusque là,c'est à dire que l'"arx" (la citadelle) était une partie de l'oppidum de Besançon et y était par conséquent inclus ?jost a écrit :Ben voyons.... Enfin, c'est possible...municio a écrit :Ce "cingens" est loin d'être gravé dans le marbre.Nous trouvons dans tous les manuscrits ou textes anciens le mot "ingens" et non "cingens"Le "cingens" du texte actuel n'est du qu'à une correction postérieure d'un spécialiste,un certain Nipperdey.Ingens est un adjectif signifiant immense.Il se trouive qu'il est tout à fait crédible lié au substantif "campus" car le plaine d'Uzitta située devant Monastir avec ses 25 mille pas de long était en effet immense.Rien ne dit qu'au lieu du c tombé,ce ne soit pas un autre verbe que cingere qui ait disparu dans les transmissions manuscrites.
Mais nous devons faire avec le texte, et quand cela est possible voir la réalité du terrain.
Ce que tu ne fais pas pour le Doubs à Besançon, car là-bas le Doubs entoure presque comme un cercle tracé au compas, et il borde bien la ville.J'en conclue aussi que César faisait bien le distingo entre oppidumet arx.
A peine désinvolte,comme si cela n'avait pas d'importance...jost a écrit :Tu parles d'une affaire, il suffit d'ajouter ut et voilàmunicio a écrit :Ben voyons...jost a écrit :Aussi pour une traduction en « bon français » et pour garder l’image du compas et du cercle je propose :
Ayant presque tracé un cercle, le Doubs borde tout l’oppidum.
On n'est jamais mieux servi que par soi même.
Le mot le plus court mais le plus important,la conjonction de subordination "ut" indiquant la comparaison,est passé aux oubliettes!
L'adverbe "paene" se trouve dans la principale et non dans la subordonnée.
Je l'avais faite, comme déjà dit rapidement par cause de beaucoup de travail, sans prendre de note sur le moment même.municio a écrit :A peine désinvolte,comme si cela n'avait pas d'importance... Pourrais tu nous fournir stp tes analyses grammaticales de ut ainsi que de circumductum dans cette phrase (j'ai fourni les miennes) ?
Bonjour Obelix,de retour ?obelix a écrit :Bonjour!
Et la subordonnée qui suit,"pari altitudinis fastigio",n'aurait aucune importance ? ?obelix a écrit :Je trouve que traduire "colles" par "coteaux" ou "versants" est vide de sens. Si on prend le sujet, le verbe et le complément d'objet direct de cette phrase, ça donnerait "des versants entourent l'oppidum". Sachant déjà que l'oppidum se trouve au sommet d'une colline, je ne vois pas l'intérêt d'une telle phrase ...
- Vieux Sage l'a déjà communiqué à l'époque sur ce forum au sujet de colle summo faisant référence à un latiniste avéré.municio a écrit :jost a écrit :C'est là une particularité du latin qui fait l'inversion pour insister, pour marquer l'importance.
Pourrais tu confirmer cette affirmation en citant un site internet ou un ouvrage sur la grammaire latine ?
Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas écrit.municio a écrit :Remettrais tu donc en question ce que tu avais toujours affirmé jusque là,c'est à dire que l'"arx" (la citadelle) était une partie de l'oppidum de Besançon et y était par conséquent inclus ?
Je n'étais pas bien loin, juste occupé à d'autres choses ... De toute façon un breack est toujours utilitaire ...municio a écrit :Bonjour Obelix,de retour ?obelix a écrit :Bonjour!
Il me semble que Quintilien a évoqué le sujet et que les mots placés après le verbe en latin, y sont soit pour marquer l'importance de ces mots, soit pour une question de style. Voici un lien pour exemple:jost a écrit :- Vieux Sage l'a déjà communiqué à l'époque sur ce forum au sujet de colle summo faisant référence à un latiniste avéré.municio a écrit :jost a écrit :C'est là une particularité du latin qui fait l'inversion pour insister, pour marquer l'importance.
Pourrais tu confirmer cette affirmation en citant un site internet ou un ouvrage sur la grammaire latine ?
- Par ailleurs le Comte de Mérona jadis, nous en avait parlé.
Mais tu as raison, mieux vaut trouver un article officiel.
Je vais voir sur le Net si je trouve quelque chose à ce sujet.
Circumductum : verbe transitif participe parfait masc.acc.sing ayant entouréjost a écrit :Mais je vais répondre.
Merci d'apporter ton aide.obelix a écrit :Il me semble que Quintilien a évoqué le sujet et que les mots placés après le verbe en latin, y sont soit pour marquer l'importance de ces mots, soit pour une question de style. Voici un lien pour exemple:http://pytheas.blog.free.fr/index.php?p ... ..je-crois...
Je reste surpris par la façon dont tu sembles faire peu de cas de la possibilité d'identification de "colles" avec les versants de la colline oppidale,et encore plus de l'ignorance de l'apport important que pourrait apporter la subordonnée "pari altitudinis fastigio" dans cette configuration.obelix a écrit :Je trouve que traduire "colles" par "coteaux" ou "versants" est vide de sens. Si on prend le sujet, le verbe et le complément d'objet direct de cette phrase, ça donnerait "des versants entourent l'oppidum". Sachant déjà que l'oppidum se trouve au sommet d'une colline, je ne vois pas l'intérêt d'une telle phrase ...
Tu sembles bien te moquer,mais comment aurait fait César s'il avait voulu décrire une colline en forme de volcan ou de chêne coupé dont le sommet aurait représenté une forme de table ?jost a écrit :Que des collines entourent complètement un oppidum, cela n'est pas courant,mais ce l'est un peu plus pour les versants...
Je rappelle que les tours complets s'expriment souvent par des mots commençant par circo, circum, etc...
Enfin si je suis ta version, je pense que les sénateurs de Rome furent jadis très intéresser d'apprendre que les versants de la colline d'Alésia entouraient, et non pas bordaient complètement au sommet, la plate forte. D'ailleurs, par après ils seront informés que la plaine se termine entourée de colline, et qu'au nord une colline présente une pente dans la descente.
Voilà. Pour tous ceux que ça intéressent : pour trouver le véritable site d'Alésia, cherchez une colline entourée de versants.
Ipsum erat oppidum Alesia in colle summo admodum edito loco quo ex omnibus in circuitu partibus mediocres rupes (ou mediocria déclivia) deiectusque haberet.municio a écrit :comment aurait fait César s'il avait voulu décrire une colline en forme de volcan ou de chêne coupé dont le sommet aurait représenté une forme de table ?
étant entouré plutôt,non ? (circumductum représentant le passif de circumduco,entourer)jost a écrit : Paene n'est pas dans la proposition principale
Il est rattaché au verbe (ici circunductum) qui signifie entourer complètement, donc circunductum , ayant entouré
Pour que "pari altitudinis fastigio" se rapporte à "colles", il aurait fallu qu'il soit au même cas! On aurait pu lire "des versants de sommet de même hauteur". Mais ce n'est pas le cas ici, "colles" étant au nominatif et "pari altitudinis fastigio" à l'ablatif.municio a écrit :Je reste surpris par la façon dont tu sembles faire peu de cas de la possibilité d'identification de "colles" avec les versants de la colline oppidale,et encore plus de l'ignorance de l'apport important que pourrait apporter la subordonnée "pari altitudinis fastigio" dans cette configuration.obelix a écrit :Je trouve que traduire "colles" par "coteaux" ou "versants" est vide de sens. Si on prend le sujet, le verbe et le complément d'objet direct de cette phrase, ça donnerait "des versants entourent l'oppidum". Sachant déjà que l'oppidum se trouve au sommet d'une colline, je ne vois pas l'intérêt d'une telle phrase ...
Pourquoi "entouré" ??? C'est cingo qui signifie entourer, pas duco! Duco, c'est tracer, mener, conduire, etc ... Donc avec "circino", la traduction paraît évidente; "tracer au compas". La traduction de Constans me paraît bonne:municio a écrit :étant entouré plutôt,non ? (circumductum représentant le passif de circumduco,entourer)jost a écrit : Paene n'est pas dans la proposition principale
Il est rattaché au verbe (ici circunductum) qui signifie entourer complètement, donc circunductum , ayant entouré
Circum-duco,étymologiquement conduire (duco) autour (circum),donc faire le tour d'où entourer (faire un cercle autour),vu dans dicolatin .obelix a écrit :Pourquoi "entouré" ??? C'est cingo qui signifie entourer, pas duco! Duco, c'est tracer, mener, conduire, etc ... Donc avec "circino", la traduction paraît évidente; "tracer au compas".municio a écrit :étant entouré plutôt,non ? (circumductum représentant le passif de circumduco,entourer)jost a écrit : Paene n'est pas dans la proposition principale
Il est rattaché au verbe (ici circunductum) qui signifie entourer complètement, donc circunductum , ayant entouré
C'est précisément cette traduction que jost remet en cause et particulièrement le verbe "cingit" traduit par Constans par "entoure" et qu'il propose de changer par "borde".obelix a écrit :La traduction de Constans me paraît bonne:
le Doubs entoure presque la ville entière d’un cercle qu’on dirait tracé au compas