la vouivre ?
- Sobi
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Re: la vouivre ?
Voici un aperçu :
Tiré d'une ancienne légende de Franche-Comté, le personnage mythique de la Vouivre apparaît sous les traits d'une superbe sauvageonne, portant sur la tête un diadème avec un énorme rubis, objet de convoitise dans toute la région.
Mais la Vouivre est toujours accompagnée d'une armée de serpents invisibles qui surgissent au moment où on s'avise de dérober le bijou, et qui mettent le voleur en pièces. Arsène Muselier la découvre au moment où il fauche un de ses prés. La Vouivre se baigne toute nue, laissant ses bijoux et vêtements sur le bord de la rivière.
Arsène voit le rubis, mais il est davantage tenté par la baigneuse, ce qui séduit la Vouivre, plus habituée à être poursuivie pour ses richesses que pour sa beauté. Du coup, la Vouivre pourchasse Arsène partout où elle le peut. Au marché de Dole, il la retrouve habillée en citadine élégante, et elle vient le provoquer jusque dans ses travaux des champs.
Mais Arsène est un paysan prudent, à la fois réaliste et tendre, il est déjà amoureux d'une fille du pays, Juliette Mindeur. Contrairement au fils Beuillat, un bon à rien revenu de la ville sans gloire aucune, il ne cherche jamais à s'approprier le rubis.
Il affrontera pourtant l'armée de serpents pour tenter de sauver une gamine du pays, la petite Belette, au moment où Eugène Beuillat déclenche un tourbillon de reptiles par sa maladresse.
Tiré d'une ancienne légende de Franche-Comté, le personnage mythique de la Vouivre apparaît sous les traits d'une superbe sauvageonne, portant sur la tête un diadème avec un énorme rubis, objet de convoitise dans toute la région.
Mais la Vouivre est toujours accompagnée d'une armée de serpents invisibles qui surgissent au moment où on s'avise de dérober le bijou, et qui mettent le voleur en pièces. Arsène Muselier la découvre au moment où il fauche un de ses prés. La Vouivre se baigne toute nue, laissant ses bijoux et vêtements sur le bord de la rivière.
Arsène voit le rubis, mais il est davantage tenté par la baigneuse, ce qui séduit la Vouivre, plus habituée à être poursuivie pour ses richesses que pour sa beauté. Du coup, la Vouivre pourchasse Arsène partout où elle le peut. Au marché de Dole, il la retrouve habillée en citadine élégante, et elle vient le provoquer jusque dans ses travaux des champs.
Mais Arsène est un paysan prudent, à la fois réaliste et tendre, il est déjà amoureux d'une fille du pays, Juliette Mindeur. Contrairement au fils Beuillat, un bon à rien revenu de la ville sans gloire aucune, il ne cherche jamais à s'approprier le rubis.
Il affrontera pourtant l'armée de serpents pour tenter de sauver une gamine du pays, la petite Belette, au moment où Eugène Beuillat déclenche un tourbillon de reptiles par sa maladresse.
Carpe diem
- pieradam
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Re: la vouivre ?
Très belle synthèse Sobi,et que c'est bien dit.......Car tout est dit !!!!!
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
- Sobi
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Re: la vouivre ?
Euh... de rien... car je n'ai fait que recopier !!!rudy13011 a écrit :pieradam a écrit :Très belle synthèse Sobi,et que c'est bien dit.......Car tout est dit !!!!!
que dire ? .....merci
Tant mieux si cela te convient !
Carpe diem
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Re: la vouivre ?
Quand à moi, la Vouivre était une sorte de serpent ailé, qui vivait au bord des rivières. Apparenté parfois au sirène.
Elle ne pouvait voir que par son œil unique, une pierre précieuse, un gros rubis, au milieu du front. Elle l'ôtait pour nager. Un paysan aurait réussi à la lui voler, mais de retour chez lui, tout heureux, lorsqu'il sortit la pierre de sa poche, cette dernière aurait été transformée en trognon de chou...
Elle ne pouvait voir que par son œil unique, une pierre précieuse, un gros rubis, au milieu du front. Elle l'ôtait pour nager. Un paysan aurait réussi à la lui voler, mais de retour chez lui, tout heureux, lorsqu'il sortit la pierre de sa poche, cette dernière aurait été transformée en trognon de chou...
Re: la vouivre ?
la vouivre fait partie du paysage légendaire français et pas uniquement franc-comtois (même si l'origine semble être le Jura). Elle porte le nom de vouivre dans d'autre région (Berry, Bourgogne...) ou la légende est la même mais avec un autre nom (guire dans la Nièvre, Bête Faramine dans le Maconnais).
Les légendes elles-même varie mais avec un noyau unique. L'apparence de la Vouivre change également mais toujours avec l'escarboucle sur le front, c'est pourquoi parfois c'est un serpent (peut-être issu du mot vipère) ou alors un dragon aillé.
A noter également un nom de lieu venant du mot Vouivre : Vaivre
Les légendes elles-même varie mais avec un noyau unique. L'apparence de la Vouivre change également mais toujours avec l'escarboucle sur le front, c'est pourquoi parfois c'est un serpent (peut-être issu du mot vipère) ou alors un dragon aillé.
A noter également un nom de lieu venant du mot Vouivre : Vaivre
Jean-Claude
Re: la vouivre ?
oui comme Grange-de-Vaivre dans le Val d'Amour, à côté de Port Lesney.
on peut ajouter à tout ceci, qu'on continue de traiter de vouivre une personne agaçante et méchante.
on peut ajouter à tout ceci, qu'on continue de traiter de vouivre une personne agaçante et méchante.
- pieradam
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Re: la vouivre ?
J'ai assisté plusieurs années de suite,à un " son et lumière "à Chissey sur Loue ( je crois )où il était question de cet animal légendaire.
Mais c'était dans un autre siècle.
Mais c'était dans un autre siècle.
J'te veux faire voir,si l'coucou c'est une mère
Re: la vouivre ?
Il existe aussi une version de la légende de la Vouivre à la source du Doubs de Mouthe, me semble-t-il
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
- g_painblanc
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Re: la vouivre ?
imanche dernier vers Vuillafans, je ne l'ai pas vu, pourtant les conditions auraient pu s'y preter :
Mon prénom est Gilbert, Mon nouveau site : www.arcetsenans.com
Ma passion : www.cloches.org - Mes vidéos : http://fr.youtube.com/user/gpainblanc - mon soutien : www.smam.info
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Re: la vouivre ?
Bonjour,
Je vous suggère de lire le livre de Marcel Aymé, La Vouivre. Il se lit facilement et vous pourrez ainsi en faire un résumé à vos filles.
Bonne lecture.
Je vous suggère de lire le livre de Marcel Aymé, La Vouivre. Il se lit facilement et vous pourrez ainsi en faire un résumé à vos filles.
Bonne lecture.
- Thierry39
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Re: la vouivre ?
Bienvenue Corrine !
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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Re: la vouivre ?
Je dirais même plus : bienvenue Corinne.Thierry39 a écrit :Bienvenue Corrine !
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
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Re: la vouivre ?
Elle doit bien être quelque part dans la brume...Méfie toi, la prochaine fois que tu te promènes par là!...g_painblanc a écrit :imanche dernier vers Vuillafans, je ne l'ai pas vu, pourtant les conditions auraient pu s'y preter :
Modifié en dernier par Perle39 le jeu. 05 août 2010, 20:13, modifié 1 fois.
Raison : Edit pour coorection du quote
Raison : Edit pour coorection du quote
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Re: la vouivre ?
Bonjour
Je viens de découvrir ce fil et m'étant intéressé à la légende de la vouivre, je pense qu'elle est quand même typiquement liée à la Franche-Comté même si on la retrouve aussi ailleurs.
C'est en Franche-Comté qu'elle est restée le plus vivace, où plusieurs villages ont leur légende de la vouivre. Elle a été remise en perspective par le roman de Marcel Aymé, qui situe les lieux dans la plaine du côté de Dole, la vouivre se baignant dans les étangs, mais c'est surtout aux sources et aux résurgences de la montagne qu'elle est liée. Elle est décrite comme une jeune fille fréquentant le bord de l'eau, et se transformant en serpent ailé, en dragon volant sur l'imprudent qui tenterait de lui dérober son escarboucle, ou parfois soit comme commandant aux serpents. Il y a une sagesse dans la légende de la vouivre. Ainsi la vouivre n'est pas négative pour les humains qui l'aiment pour ce qu'elle est et qui ont dominé leur convoitise pour la possession des objets, fut-ce un diamant ou une escarboucle.
J'ai fait un rapprochement d'une part avec la tradition ésotérique où le serpent, le dragon est le symbole des forces chtoniennes, souterraines qui se manifestent dans les grottes, les gouffres, les résurgences, et d'autre part avec les divinités gauloises des sources et des rivières, particulièrement vénérée dans la région à l'instar de la déesse Sequana qui a donné son nom au peuple des séquanes. Ce n'est pas rien si ce nom est resté jusqu'à nos jours ! Au moyen âge, la christianisation a diabolisé les antiques divinités bénéfiques qui règnaient sur les sources, les eaux soignantes, et au dragon des forces souterraines on a coupé ses ailes pour ne conserver que l'image négative du serpent. Ce n'est pas un hasard si ces lieux de guérison ont été consacrés à la vierge souvent représentée foulant à ses pieds une vipère, autrement dit une vouivre qui symbolise aux yeux des croyants la victoire du christianisme sur le mal, mais en géo biologie, indique à coup sûr la présence d'une source ou d'un courant tellurique qui est loin d'être toujours négatif. Aujourd'hui on vénère ND de la grotte de Rémonot pour ses eaux aux vertu thérapeutiques voire miraculeuse. L'esprit des lieux demeure, seuls les noms changent.
Au 19ème siècle on a rendu un juste hommage à la déesse des sources en installant une sculpture de Sequana au milieu d'un bassin aux sources de la Seine, au plateau de Langres qui devait faire partie de la Séquanie.
Je viens de découvrir ce fil et m'étant intéressé à la légende de la vouivre, je pense qu'elle est quand même typiquement liée à la Franche-Comté même si on la retrouve aussi ailleurs.
C'est en Franche-Comté qu'elle est restée le plus vivace, où plusieurs villages ont leur légende de la vouivre. Elle a été remise en perspective par le roman de Marcel Aymé, qui situe les lieux dans la plaine du côté de Dole, la vouivre se baignant dans les étangs, mais c'est surtout aux sources et aux résurgences de la montagne qu'elle est liée. Elle est décrite comme une jeune fille fréquentant le bord de l'eau, et se transformant en serpent ailé, en dragon volant sur l'imprudent qui tenterait de lui dérober son escarboucle, ou parfois soit comme commandant aux serpents. Il y a une sagesse dans la légende de la vouivre. Ainsi la vouivre n'est pas négative pour les humains qui l'aiment pour ce qu'elle est et qui ont dominé leur convoitise pour la possession des objets, fut-ce un diamant ou une escarboucle.
J'ai fait un rapprochement d'une part avec la tradition ésotérique où le serpent, le dragon est le symbole des forces chtoniennes, souterraines qui se manifestent dans les grottes, les gouffres, les résurgences, et d'autre part avec les divinités gauloises des sources et des rivières, particulièrement vénérée dans la région à l'instar de la déesse Sequana qui a donné son nom au peuple des séquanes. Ce n'est pas rien si ce nom est resté jusqu'à nos jours ! Au moyen âge, la christianisation a diabolisé les antiques divinités bénéfiques qui règnaient sur les sources, les eaux soignantes, et au dragon des forces souterraines on a coupé ses ailes pour ne conserver que l'image négative du serpent. Ce n'est pas un hasard si ces lieux de guérison ont été consacrés à la vierge souvent représentée foulant à ses pieds une vipère, autrement dit une vouivre qui symbolise aux yeux des croyants la victoire du christianisme sur le mal, mais en géo biologie, indique à coup sûr la présence d'une source ou d'un courant tellurique qui est loin d'être toujours négatif. Aujourd'hui on vénère ND de la grotte de Rémonot pour ses eaux aux vertu thérapeutiques voire miraculeuse. L'esprit des lieux demeure, seuls les noms changent.
Au 19ème siècle on a rendu un juste hommage à la déesse des sources en installant une sculpture de Sequana au milieu d'un bassin aux sources de la Seine, au plateau de Langres qui devait faire partie de la Séquanie.